L'elfe observa le cavalier approcher et devant les signes de bonne volonté et non hostile, elle l'accueillit avec un mince sourire laissant transparaitre sa fatigue. « Bienvenu capitaine, vous et les votre au comptoir d'Oleg. Excusez notre méfiance mais les bandits qui sévissent dans la région on attaqué récemment, laissant un de mes compagnon grièvement blessé et tuant l'employé d'Oleg. Votre éclaireur n'ayant guère des manière diplomatique, j'ai préféré attendre de voir à qui nous avions affaire avant d'ouvrir le comptoir à une possible menace. »

La rôdeuse salua l'homme qui vint derrière le capitaine d'un signe de tête. « Soyez le bienvenu serviteur de Desna. Je suis Mérisiel Ombrelune et nous aurions effectivement besoin des service d'un guérisseur.
Allons au Comptoir. »

L'elfe cria en direction de la porte du Comptoir : « Ouvrez la porte à cette caravane ! »

Se retournant vers le capitaine. « Svetlana et Oleg vont bien, mais leur employé a été tué et un de mes compagnon grièvement blessé dans un affrontement avec des brigands. Votre assistance est la bienvenue mais allons donc discuter plus en avant au chaud. »

Modifié par un modérateur dimanche 14 juillet 2013 20:31:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Valric sortit lui aussi de la carriole et se présenta.

« Enchanté de faire votre connaissance, je me nomme Valric Garess et je suis sincérement désolé pour les récents événements. Je ne suismalheureusement pas versés dans l'art de la guérison mais si je puis vous être d'une aide quelconque, et bien je serais ravi d'aider ».

Les carrioles et charrettes entrèrent une à une avec les marchands qui les conduisaient et le portail du comptoir se referma derrière eux et les soldats de Restov qui accompagnait Kesten Garess dans sa nouvelle mission. Mérisiel savait que les Garess était une ancienne famille noble du Brévoy mais ne savait pas grand chose pour ne s'y être que peu intéressée mais avoir deux de ses membres ici même dénotait d'une certaine déchéance ou comme pour beaucoup d'une envie de prouver sa valeur... Entre temps le corps de Finn avait été décroché de sa potence et couvert par Oleg et sa femme d'une peau de chèvre en attendant qu'il reçoive une sépulture décente. Le pauvre bougre qui avait renoncé au brigandage payait là bien cher le prix de son retour à une vie honnête. Cette terre sauvage était bien cruelle pour les hommes de bonne foi, c'était une leçon que tous devaient maintenant retenir, si le danger pouvait venir de partout, ils avaient maintenant un ennemi clairement déclaré en la personne de celui qui se faisait appeler le seigneur cerf et qui régnait en maître sans foi ni loi...

Le corps de Serrin fut transporté rapidement vers un bâtiment en bois il était suivi par tous ceux qui pouvaient apporter leur aide. Le lanceur de sorts était sacrément mal en point, il était pâle comme un linge et inconscient qu'il était, il semblait presque être mort... lorsque soudain une quinte de toux grasse vint rassurer ses compagnons, ils avaient fait leur possible pour le ramener mais ce temps était propice aux infections et à la maladie pour les plus faibles et l'enjoué Serrin n'y avait pas échappé.

Après une poignée de main et une brève présentation avec Oleg, Kesten Garess aboya des ordres pour qu'on décharge le matériel, qu'on monte les tentes et qu'un des soldats commence un tour de garde sur l'enceinte dotée de petites tours et de catapultes qui semblaient avoir mal vieilli. L'ancien fortin car c'était de cela qu'il était question voyait à nouveau des soldats de Restov dans son enceinte même s'ils étaient fort peu nombreux. De son côté, Oleg emmena les deux charrettes restantes au centre du comptoir, les marchands étaient inquiets et le nain après ce qu'il venait de vivre avait beaucoup de mal à trouver les mots pour les rassurer.

Tout autour de la cour, il y avait plusieurs bâtiments de bois. Le plus grand, à l'ouest, ressemblait à une étable. En face, il y avait un sorte de petite cabane, une remise peut-être. À droite, on avait installé deux larges tables de bois et des bancs de part et d'autre d'un large feu de camp. Ce "coin repas" était aussi le "coin de la négoce" et c'était là qu'Oleg entrainait les marchands. De part et d'autre de ces tables, il y avait deux bâtisses dont la maison d'Oleg où les premiers arrivants avaient dormi et c'était dans l'autre qu'avait été emmené Serrin. Ceux qui y entrèrent pour échapper à la pluie diluvienne arrivèrent dans un dortoir il y avait plusieurs lits de camps. Ce soir les porteurs de la charte ne dormiraient plus dans la maison d'Oleg qui reprenait ses appartements. Le nain avait installé les lits de camps qu'il disposait dans la bâtisse réservée aux invités, bâtiment qu'il avait réparé et nettoyé durant leur absence.

Le comptoir d'Oleg

Modifié par un utilisateur vendredi 19 juillet 2013 08:18:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le prêtre se porta au chevet de Serrin et fit tout son possible pour améliorer son état. Il serrait son papillon de bois dans sa main gauche tandis qu'il en appelait aux pouvoirs de Desna en décrivant différents symboles de sa main droite grâce à de légers et élégants mouvements. Toutes ses connaissances furent utilisées tour à tour.

Stabilisation ; Coup de chance ; Premiers secours ; Canalisation.

• Premiers secours : 1d20+7 donne [5] + 7 = 12
• Canalisation : 1d6 donne [5] = 5

Modifié par un modérateur jeudi 18 juillet 2013 15:32:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après un moment Valric entra à son tour dans le bâtiment qui leur était réservé et qui était selon Svetlana portait le nom de dortoir des invités. C'est avec un peu d’appréhension qu'il entra précédant le porteur lanceur de dés qui dans la charrette s'était surnommé Eirick. Au dehors l'agitation régnait, tout le monde allait de droite à gauche et de gauche à droite pour décharger du matériel et le magicien avait fait mine de rien pour échapper à cela se contentant d'aller voir la femme du nain qui était aussi humaine que lui ! Chose étrange s'il en fut mais après tout les elfes s'acoquinaient parfois eux aussi avec les humains. Toutefois il lui faudrait vérifier cela mais il lui semblait que pour certain cette union était contre nature et pouvait donner lieu à des enfantements de derros... Il laissa cela de côté pour constater à quel point le lieu était spartiate, il y avait là six lits au pied de chaque un coffre pour ranger ses effets personnels. Il y avait aussi trois tables de chevet où se trouvait une bougie. On allait se marcher dessus là-dedans ! C'était là qu'il allait passer ses prochains mois et sans doute ses prochaines années. Quel déception mais après tout il l'avait peut-être bien mérité ! Il tâcha de ne rien montrer de son désarroi et se frotta les mains, il faisait froid ici aussi pas autant que dehors mais il n'y avait pas de brasero pour réchauffer la pièce...

Le magicien posa son sac près de la porte ne sachant pas vraiment où le mettre et s'approcha du groupe qui soignait le malade et blessé que l'on avait appelé Serrin. Ses vêtements aux couleurs criardes n'étaient plus que le pâle reflet de ce qu'ils étaient auparavant, à la fois rougis par le sang perdu et salis de boue. Il regarda les deux autres lits où deux aventuriers, une elfe et un humain venaient de s'allonger. Ils semblaient épuisés, il ne fallait donc pas s'attendre à un accueil chaleureux de leur part.

De son côté, Jal en voyant la mine palote du blessé sut de suite qu'il ne le guérirait pas uniquement en nettoyant et pansant ses blessures d'autant qu'il n'avait aucun matériel pour le faire. Ces dernières s'étaient infectées et n'étaient pas belles à voir les chairs s'étaient déjà nécrosées et sur une blessure à la cuisse le muscle était rongé jusqu'à la chair. Seul Desna pouvait le sauver c'était pour cela qu'il avait fait appel au pouvoir divin que lui attribuait la déesse pour qu'elle vienne en aide à ce pauvre malheureux. Pour la maladie il ne pouvait pas faire grand chose, c'était quelque chose de pulmonaire vu la toux, une inflammation sans nul doute, il n'en n'avait plus longtemps à vivre si on ne le soignait pas mieux.

Valric s'en rendit compte également et intervint : « Il faut chauffer cette pièce sinon il ne passera pas la nuit, il faut aussi lui donner quelque chose à manger. Il régurgitera le solide vu son état, il n'y a certainement pas de sucre mais de l'eau sucrée serait sans doute la meilleure chose pour lui ! Il va falloir qu'il reparte avec les marchands, ces derniers ne vont pas rester longtemps d'après ce que j'ai entendu. Il doit être soigné à Restov au plus vite. »

Le comptoir d'Oleg

Modifié par un utilisateur vendredi 19 juillet 2013 08:18:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Oleg apparu sur le pas de la porte, et laissa entrer le jeune elfe.

« Alors comment va votre ami ? Il va s'en sortir ? Est-ce qu'une eau chaude avec un peu de miel, pourrait convenir ? Svetlana va vous préparer ça rapidement.

Venez en attendant, nous allons trouver dans l’entrepôt, du bois et un brasero. »

Modifié par un modérateur jeudi 25 juillet 2013 11:11:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Oleg et Alendil, allèrent chercher le nécessaire pour réchauffer un peu le dortoir ou le pauvre Serrin se débattait contre l'infection. Il était clair qu'ici au bord du "monde", ils ne trouveraient pas de moyens de le soigner. Il faudrait donc demander aux marchands de le ramener vers la civilisation, et s'adresser à un temple pour le guérir, cela couterait une forte somme, ou alors beaucoup de temps ...



Svetlana, accompagnée de Kesten, apporta la décoction de miel chaud, ce qui sembla soulager un peu la respiration de Serrin. Kesten restait sur le coté, un air sombre sur le visage, il ne donnait pas cher de la peau du blessé. Quand, tout à coup, son regard tomba sur les flèches qui avait été retiré du corps de Serrin, il en attrapa une violemment, observa longuement l'empennage. Son visage changea, la colère se lisait sur ces traits, et lorsque le bois céda sous sa poigne, les jointures blanches sous l'effort ... il quitta la pièce, faisant claquer fortement la porte ...

Au fait Shait, joli et bien vu la modif de la map d'Oleg

Modifié par un modérateur jeudi 25 juillet 2013 11:18:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Valric observa la scène, se sentant inutile dans le cas présent. Il observa également l'étrange réaction de son cousin vis à vis de la flèche.

un petit test de connaissance noblesse pour reconnaitre l'empennage peut être ?

• 1d20+8 donne [15] + 8 = 23

Modifié par un utilisateur dimanche 21 juillet 2013 10:37:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Oleg vint réveiller Mérisiel. Le temps de repos était écoulé.

«  Si vous le voulez, je peux vous prêter notre salle à manger, pour votre petite réunion, comme la pluie n'a pas l'air de vouloir s'arrêter ...

Ah ! si vous cherchez Messire Garess, le capitaine des mercenaires, il est sur le chemin de ronde, tout à l'heure en sortant du dortoir, il a failli me renverser ... il avait l'air réellement furieux. »

Garess entendit la fin de la phrase de l'elfe, tellement il était plongé dans ses pensées. Il se tourna vivement vers elle, son regard était dur, l'envie de tuer était à fleur de peau.

« Bonne idée, je vous suis. Il faut que vous me disiez ce qui est arriver à votre compagnon »





Oleg acquiesça aux paroles de l'elfe, puis se mit en quête d'Allendil et de Daine. Les ayant retrouvés, «  votre amie, l'elfe Mérisiel, vous demande de la rejoindre dans notre salle à manger. Elle m'a rien dit concernant les nouveaux arrivants, à part pour le Cap'tain Garess, mais ils seraient p'têt bien qu'ils participent aussi, non ? »