A distance avec Serrin
Alors que Mérisiel et Daine s'approchaient de la grand porte espérant ne pas retrouver tout le monde mort à l'intérieur, Alendil en retrait était une fois de plus près à user de son arc. Pour la première fois la dangerosité des Terres volées s'imposait à eux. Ils avaient exploré les environs proches du comptoir et pensaient sans doute que les quelques lieues alentours étaient sécurisés et que quiconque qui viendrait maintenant de la route de l'est pourrait s'arrêter au comptoir et ravitailler le lieu en prenant beaucoup moins de risques qu'auparavant mais il n'en n'était rien... Le problème des brigands était loin d'être résolu et comme il s'en prenaient exclusivement aux hommes, ils étaient la première menace de la région. Cette racaille infestait la Ceinture verte autant que les créatures et en les combattants à plusieurs reprises ils s'en étaient fait des ennemis jurés. Des ennemis qui les prendrait pour cible eux et le comptoir jusqu'à ce l'un ou l'autre des deux partis ne cède et ça ne pouvait être que par la force visiblement... A cela il fallait rajouter des trolls, des créatures beaucoup plus fortes qu'eux, sans doute descendus des Escarpements des Lèvenies à l'est. Mais aussi ces sortes de croisements entre loups et chats sauvages dont ils avaient retrouvé certains spécimens morts ou encore ces espèces de serpent dragons que chassaient les trolls. Bref, leur quête ne faisait que commencer et serait loin d'être simple. Il y avait de quoi faire et de quoi être découragé, surtout si Svetlana et Oleg n'avaient pas survécu à l'attaque qui avait été mené durant leur absence.

Alors que Daine arrivait enfin à la porte suivi par sa compère elfe. Alendil aperçu un convoi sur la route méridionale du Rost. Concentré qu'il était, il n'avait pas vu les premières charrette à mille mètres de sa position émerger du petit bosquet qui cachait la route et qui accueillait ces nouveaux arrivants dans cette région sauvage où plus personne n'allait. Ils accomplissaient les derniers mètres vers l'ouest de la route du Rost, après le comptoir cette dernière remontait derechef vers le nord. Bon ou mauvais présage pour eux le magus le saurait assez tôt...

Mérisiel et Daine à la porte du comptoir
A la porte du comptoir, tous les sens en alerte. Les deux aventuriers furent surpris de voir la lourde porte s'ouvrir un tant soi peu alors qu'ils étaient presque à son contact. Oleg passa la moitié de son corps, son visage était tuméfié. Il avait reçu de nombreux coups. « Ils sont bels et bien partis alors ? J'avais peur qu'ils se cachent encore dans les bosquets pour vous attendre... Les hommes du Seigneur Cerf sont revenus pour se venger. Ils voulaient votre peau... »

Oleg ouvrit la porte un peu plus en grand. « Ils ont fait beaucoup de dégâts et on ne doit notre salut sans doute qu'au fait qu'ils espèrent encore tirer quelques argent de nous. Heureusement, la halfeline qui vous accompagnait est partie hier pour je ne sais quelle destination... Je n'ai pas tout compris... Sans doute était elle venue pour une autre mission que celle de la charte et a profité de cela pour arriver jusqu'ici... Le pauvre Fynn a eu moins de chance ! Regardez ce qu'ils ont fait de son corps je n'ai pas encore eu le temps de décrocher. »

Les deux compagnons d'armes virent l'étendue des dégâts beaucoup de choses étaient brisés ou simplement renversées. Un chariot avait même été incendié sans doute par quelques feux grégeois. Svetlana assise dans la boue la tête entre les jambes n'était plus que l'ombre d'elle même. Le couple avait du lutter jusqu'au matin pour ne pas que les flammes se propagent aux cabanons. Mais cela n'était rien à côté de la vision d'horreur qui les attendait. Fynn avait été pendu par les pieds, sans doute battu à mort. Le sort réservé aux traîtres... Avec la fuite Jaysha, la mort de Fynn, l'enlevement d'Olystrius dont on ne donnait sans doute pas cher de sa peau et un Serrin mourant. Leur expédition était mal embarquée.

Modifié par un modérateur vendredi 22 avril 2016 13:52:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Daine, malgré la fatigue courut prêter assistance à Alendil. Il l'aida à mettre Serrin à l’abri et referma la porte du fort avant de se rendre sur la tour qui donnait la meilleur vue sur le convoi qui approchait. Il posa son arc contre le parapet et attendit sur ses gardes l'arrivé du convoi.

Modifié par un modérateur dimanche 14 juillet 2013 20:33:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une fois Serrin en sécurité, Alendil regarde Mérisiel, et hésite un instant. Un sourire amusé se forme brièvement sur son visage, et alors qu'il semble s'apprêter à lancer une de ses piques humoristiques, son regard se porte dans la direction de la chambre où ils ont emmené Serrin. Une ombre passe dans ses yeux et son sourire s'efface immédiatement. C'est sur un ton légèrement exaspéré qu'il lui répond.

« Tu comptes nous tutoyer un jour ? » Il soupire, et va se placer sur les remparts, arc à la main, prêt à encoché une flèche, mais il fait attention à ne pas être vu.

• Discrétion : 1d20+4 donne [1] + 4 = 5

Modifié par un modérateur dimanche 14 juillet 2013 20:34:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eirik sur sa monture et désireux de se mettre à l'abri le plus vite possible accéléra à la vue du comptoir et prit un peu de distance avec le reste du groupe.

« Eh oh, du fort! On est là! j'veux pas vous presser, mais ce serait bien de pouvoir manger et se sécher. C'est bien le comptoir d'Oleg ici? »

Je ne sais pas si c'était le moment d'entrer en scène, mais j'ai pris l'initiative.

Modifié par un modérateur jeudi 18 juillet 2013 17:51:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eirik plisse les yeux pour essayer de distinguer son interlocutrice dans l'embrasure de la porte. Il parle d'une voix forte pour couvrir le bruit de la pluie.

« Qu'est-ce qui me dit que c'est pas vous les bandits qui ont pris le fort? Dis moi qui vous à envoyé ici et pourquoi et je te dirai mon nom. Et pas de raccourcit, n'importe qui qui sait lire peut savoir qui à signé la charte, mais seul un envoyé du Brévoy sait qui l'a mandaté. »

Modifié par un modérateur jeudi 18 juillet 2013 17:51:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'elfe fit signe à ses compagnons que tout allait bien. « En voilà bien des demandes pour un voyageur désirant entrer ! Quand à vous dire qui m'envoie, je n'en sait pas plus à votre sujet et ai l'avantage d'être la représentante d'Oleg dans la situation présente. Soit vous nous dites se que vous venez faire au comptoir, soit vous pourrez tourner la bride. J'aurai au moins la politesse que vous n'avez pas. Je suis Mérisiel Ombrelune, fille adoptive du maître d'armes Ferone de Restov. Si vous avez des doutes sur mes paroles, nous pouvons le vérifier l'épée à la main... »

L'elfe pris un profonde inspiration et abandonna le ton badin qu'elle avait jusque là. « Maintenant dites se que vous venez faire au comptoir d'Oleg ou la porte restera close et je ne me répèterai pas une fois de plus. »

La voix de l'elfe devint glaciale. « Quand à être des brigands, si c'était le cas, vous seriez déjà mort. Insultez-moi encore une fois et vous regretterez de ne pas avoir croisé de simples voleurs. »

Modifié par un modérateur dimanche 14 juillet 2013 20:36:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alendil sourit à la réponse de Merisiel, et son sourire s'élargit avec celle de Daine. Il balance à Daine sur un ton amusé, et cette fois sans chuchoter :

« J'adore cette fille ! Elle dit tout haut ce que je pense tout bas ! »

Daine reprit avec sa voix sourde «  Si c'est une épée que vous voulez on peut vous en prêtez une, histoire de régler votre problème. Vous feriez bien de faire attention à vos paroles, car visiblement vous n'avez pas l'habitude de vous battre et ce que vous voyez ce ne sont pas des gens stressés mais des combattants prêt à tuer. »

Modifié par un modérateur dimanche 14 juillet 2013 20:37:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alendil se penche au dessus des remparts, l'arc bandé, prêt à décocher sa flèche au moindre signe suspect.

« Je te couvre Merisiel. Tant que tu y es, essaie de penser à Serrin... »

Malgré ses analyses Eirik ne pensait qu'à une seule chose en fait, se sécher et manger un repas chaud. Les habitants de ce fort avaient de sale caractères, la situation ici devait être pénible.

J'aurais peut-être dû m'enfuir quand j'en avait l'occasion et refaire ma vie dans une ville plus ou sud ou on se gèle pas les couille et ou il pleut pas...

Il trouvait aussi pénible toute cette méfiance, mais que savait-il du monde et des gens, lui qui avait toujours été solitaire et qui avait passé plus de la moitié de sa vie en cage... Se serait une aventure en soi de réapprendre à vivre avec des gens, au moins le prêtre de Desna était sympathique, ça lui ferait un peu de compagnie.

Quand l'elfe le dépassa elle put voir qu'il ne souriait plus, son visage montrait plutôt de l'impatience et une pointe de frustration. Il avait hâte d'être seul.

Modifié par un modérateur jeudi 18 juillet 2013 17:51:15(UTC)  | Raison: Non indiquée