Eliana regarda la maréchale, puis ses compagnons avant de prendre la parole.

« Je suis consciente que mon opinion ne sera pas très populaires auprès de mes compagnons, surtout auprès de ceux qui ont manqué le Vérik hostile et de mauvaise foi, mais je vais la dire quand même.

Bien que cet homme nous ait fourni des renseignements utiles qui pourraient peut-être lui valoir une sentence plus clémente et qu'il affirme s'être fait tromper, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'un déserteur et d'un traître de surcroit. En effet il continue à entretenir des pensées peu flatteuses envers la Reine. Dans les faits, il a également résisté avec force à son arrestation, mettant la vie de certains en grand danger.

Si vous décidez de l'épargner, je m'assurerais qu'il n'occupe plus jamais aucun poste d'autorité, ni à la garde. Je lui interdirais même de porter les armes.

Il dit souhaiter aider la population... Faites lui faire des travaux communautaires pour le reste de sa vie. Loin de la Reine. »

Korvosa est un ville réputée pour ses peines exagérément drastiques. C'est une ville L/M et c'est une monarchie, ne l'oublions pas.

Modifié par un utilisateur mardi 24 décembre 2013 06:33:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Jarvis observait l'homme qui ne c'était pas présenté un peu incrédule attendant que les personnes décident d'elles-même de le faire. Au lieu de cela il observait la diseuse de bonne aventure qui avait le pouvoir des cartes comme les gens disaient parfois. Elle était capable de lire dans l'avenir alors. Le prêtre était curieux de lui demander de faire son tour mais attendait sagement les présentations pour l'instant.

Le fait d'évoquer le mot procès savait qu'avec son confrère paladin de Iomédaë était une chose qui allait lui plaire. Il était l'incarnation de la droiture et de la justice, une chose assez loin de la liberté de Desna qui était moins regardante que Iomédaë sur ce point. Néanmoins Jarvis attendait pour se faire sa propre idée sur ce Vérik et espérait bien pouvoir le faire parler et arranger les choses pour tout le monde.

« Bien si nous changions de sujet et revenions aux présentations pour commencer s'il vous plait ? Je ne voudrais pas être formaliste mais juste savoir vos noms au moins !

Vous sire qui semblez héberger Vérik vous êtes ? Et vous madame ? »

Le serviteur de Desna s'adressait la diseuse de bonne aventure et Vencarlo.

Modifié par un utilisateur mercredi 18 décembre 2013 09:00:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les auras de Jarvis et d'Ilrahil n'ont aucun mal à détecter que Zellara est un fantôme . Et elle le leur dit :

" Vous n'avez qu'à détecter les esprits pour comprendre que j'en suis un . J'ai été assassinée par Gaedren Lamm quand j'ai essayé de venger de mon fils qui a été tué par lui . Mon action m'a à mon tour coûté ma vie . Je n'attendais plus qu'un groupe qui pourrait le mettre hors d'état de nuire une bonne fois pour toutes . Maintenant, je suis en paix . Je peux vous faire confiance, et Korvosa pourrait avoir une chance de se relever . A part ça, vous savez que j'étais une diseuse de bonne aventure . Vous êtes promis à un grand avenir . "

A Vencarlo Orisini de répondre à son tour :

" Vous connaissez déjà mon nom . Au-delà de ça, je suis un maître d'armes assez respectable, avec quantité d'étudiants, qui apprennent la maîtrise de l'arme dans mon académie située dans la vieille Korvosa . Vous avez rencontré Sabina Merrin ? C'était mon étudiante également avant qu'elle n'entre au service de la reine . Une brave femme . Juste dommage qu'elle n'ait pas pris plus de temps pour se former . Ma conscience professionnelle me dit qu'elle n'apprend pas grand-chose, là où elle est . Mais tant qu'elle est heureuse, c'est le plus important .

Vérik Vancaskerkin est en sécurité dans une des chambres où il peut s'entraîner comme il veut, sous surveillance cependant . Mais il sait qu'il n'a pas le droit de sortir et qu'à la moindre tentative d'évasion, il sera traité comme il se doit . "

Modifié par un utilisateur mercredi 18 décembre 2013 11:58:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Zellara vous fait un signe de la tête, puis le groupe part avec Vencarlo . Il traverse la ville sans soucis jusqu'à la vieille Korvosa, voyant que l'Anguille n'est pas si loin de l'académie Orisini, donc ils peuvent facilement faire le chemin entre les deux endroits . Arrivés à l'académie, ils voient qu'il n'y a pas eu de problème en son absence . Les gardes les font entrer assez tranquillement . D'autres surveillants sont dans la cour, et des instructeurs sont là avec leurs élèves à apprendre tous les rudiments de l'arc, de l'épée ou de quelconque autre arme sur des cibles d'entraînement .

L'académie ne respire pas le luxe, mais elle est fonctionnelle et elle n'a pas grand-chose à envier à ce que le pouvoir korvosien pourrait former . Le groupe peut même voir une bibliothèque car Vencarlo pense qu'il n'y a pas que le bras qui agit, mais l'esprit également . Et accessoirement pour ceux qui veulent mêler le martial et la magie, des choses leurs sont dédiées . Il voit leur impatience et va à l'essentiel . Il leur fait monter trois étages pour arriver dans un couloir, au bout duquel deux gardes surveillent une porte . Il leur demande de s'écarter, tout en se tenant prêt à intervenir en cas de besoin . Il ouvre la porte avec une de ses clés .

Ils peuvent voir une belle suite avec suffisamment de place si un elève veut s'entraîner seul . Nul doute que les rencontres secrètes entre élèves de genre opposé sont monnaie courante, mais il ne dit rien et les encourage même, tant que ça ne nuit pas à leur cursus et que personne n'est au courant . Il prétendra ne rien voir, mais ne les couvrira pas s'ils sont détectés, et devra même les expulser . Cette suite en particulier est plus luxueuse que les autres . Pas de chichis particuliers, mais des matériaux nobles ont été utilisés pour pouvoir résister même à l'assaut d'un éléphant . Le lit est assez grand, il pourrait accueillir deux personnes . Tapis, bureau, tout y est .

Le groupe voit ensuite Vérik Vancaskerkin au fond de la suite qui s'entraîne à l'arc et à la lance . C'est une de ses seules exigences . Il voulait être seul et avait garanti à Vencarlo qu'il ne tenterait rien . Il ne sait que trop bien ce qu'il risque . Quand se retourne et voit le groupe, c'est presque comme s'il est soulagé . Mais il montre qu'il a aussi son mot à dire dans la conversation .

" Je suppose que je vous dois des explications . Vencarlo Orisini vous a déjà un peu résumé ce que je lui ai dit ? Posez vos questions . "

Un jet de diplomatie demandé . Je vous dirai pourquoi je vous l'ai demandé après .

Modifié par un utilisateur jeudi 19 décembre 2013 08:22:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Jarvis avait profité du chemin pour faire connaissance avec le groupe. Il était un homme souriant, ouvert d'esprit et se formalisait de rien.

Arrivé à l'école de Vencarlo Jarvis observait les différentes salles curieux et émerveillé comme le serait un enfant dans une cour de jeux.

« Bonjour à vous Vérik,

Nous n'avons pas l'honneur de nous connaître aussi je vais me présenter si vous permettez. Je me nomme Jarvis Singran et je suis prêtre de Desna. J'ai eut vent de vos déboires récents et nous avons œuvré avec mon collègue Ilrahil de Talaan afin d'aider la population en ces temps troubles et agités.

Le temple de Desna m'a mandé pour aider Korvosa et sa population qui souffre de ce climat néfaste dont certains semblent profiter pour leurs propres intérêts de ce que j'ai cru comprendre.

Nous sommes présents sur demande de la Maréchal Kroft. »

Le prêtre avait volontairement prit la parole le premier pour jouer sur le fait qu'ils étaient nouveaux et neutres dans cette délicate affaire de négociation. Il avait demandé au groupe durant leur trajet de rester calme et de ne pas attaquer verbalement ou pire d'attenter à la vie de l'homme. Il voulait que Vérik soit le plus disposé possible à donner les informations qu'il détenait, à parler à la Maréchal et qu'il bénéficie d'un procès équitable.



Je sais pas si d'autres font des actions d'aide ou des jets de diplomatie auquel cas je ferais une action d'aide.

Modifié par un utilisateur jeudi 19 décembre 2013 16:52:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Durant le trajet, Eliana avait eu le temps de se calmer un peu.

Elle n'avait jamais visité l'Académie de Vencarlo, mais elle était curieuse. Elle en avait entendu beaucoup de bien, notamment de certains de ses élèves.

Lorsqu'ils entrèrent enfin dans celle-ci, elle l'observa avec une grande curiosité. Peut-être devrait-elle demander à Vencarlo si elle pouvait venir s'y entraîner.

Lorsqu'ils arrivèrent dans la pièce où séjournait Vérik et qu'elle constata le luxe de sa "prison", ses lèvres se pincèrent de mécontentement et lorsqu'elle vit que l'homme avait ses armes en main, son regard se fit froid, un exploit compte tenu de leur couleur vert émeraude.

Elle honora la demande de Jarvis et ne dit rien et ne fit aucun mouvement menaçant, mais elle fixa Vérik avec le plus grand des mépris.

Elle avait hâte que cette histoire soit réglée et qu'elle puisse retourner à ses occupations.

Modifié par un utilisateur jeudi 19 décembre 2013 17:34:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Vendarion a suivi les débats sans prendre la parole au delà du strict nécessaire, que Jarvis prenne les choses en main lui semble en effet la meilleure solution.
Il observe Verik essayant de deviner si son indignation est sincère ou feinte ou s'il semble cacher autre chose...

Vérik manque d'adresser un regard réprobateur à Vendarion, mais son indignation n'est pas feinte .

" Je ne sais pas ce que je pourrais vous dire de plus . Je vous ai donné mon point de vue sur la question, et je vous ai dit ce que je savais . Je continuerai à être pourchassé . Plus d'aide, plus de contact . Je m'attendais à être arrêté, je ne me faisais pas d'illusions . Mais j'aurais préféré que ça dure plus longtemps, parce que j'imagine bien n'importe cette " dirigeante " prendre un malin plaisir à me laisser pourrir dans une cage juste avant de m'éxécuter . C'est toujours mieux que de servir alors que je n'en ai plus aucune conviction . Je ne regrette pas du tout . "

Jarvis sent qu'il ne tente pas de mentir .

" Quel intérêt j'aurais à mentir ? Sauver ma peau ? Impossible . Justement, je n'ai plus rien à perdre, donc autant que je lâche mon sac . Vous n'avez pas besoin de témoigner . Vous pourriez compromettre votre position . Continuez à faire ce que vous pouvez pour soulager Korvosa, c'est déjà beaucoup . J'ai entendu dire que vous aviez récupéré la boucherie . Si vous avez découvert des choses qui ne vont pas, je n'étais pas au courant et ce n'était pas de mon ressort . J'ai passé le plus clair de mon temps dans mon bureau, à essayer de faire durer la distribution de nourriture le plus longtemps, attendant avec inquiétude le moment où je serais arrêté . Si je savais que mes gardes faisaient n'importe quoi, je les aurais renvoyés . J'aurais essayé de me débrouiller seul . Ou je les aurais exécutés pour avoir fait des choses plus qu'immorales dans mon dos .

Etre une voix du peuple ne m'intéresse pas vraiment . Mais je peux dire ce que je sais à Cressida Kroft . Militairement, c'est la seule personne envers laquelle j'ai des regrets . Mes possessions ne me serviront plus à rien, autant qu'elles servent . Je tiens à rester habillé, je suis un déserteur, donc il faut que je réponde de l'insigne . Je ne peux pas m'empêcher d'être un peu jaloux . Vous n'êtes pas vraiment liés à Korvosa . Vous avez une certaine liberté . Une des dernières choses que je dirai, c'est que je répèterai avoir juré fidélité à Korvosa . A Eodred II . Mais pas à Iléosa Arabasti . Moralement, je me suiciderais . "

Il pose sur le tapis son arc long avec ses flèches, ainsi que sa lance .

Lance de maître ainsi qu'un arc long composite de maître à effet de force +2 avec 20 flèches +1 .

Modifié par un utilisateur vendredi 20 décembre 2013 12:28:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eliana était sur le point de sortir de la pièce. Sa présence ne faisait qu'aggraver l'hostilité de l'homme, sentiment très mutuel, et elle avait envie de visiter l'académie au lieu d'écouter ce qu'il avait à dire.

Mais la dernière remarque du paladin la fit sourire, un sourire qui atteint ses yeux et réchauffa son regard, adoucissant ses traits.

Elle s'accota contre le mur, les bras croisés et afficha un air aussi neutre que possible en portant son attention davantage sur ses compagnons que sur le déserteur. Mais, une partie d'elle demeurait aux aguets, car l'homme était quand même dangereux.

Modifié par un utilisateur vendredi 20 décembre 2013 17:03:37(UTC)  | Raison: Non indiquée