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Aforgomon devait le reconnaître, il était surpris. Il n'avait pas l'habitude qu'on le traîte avec autant de légèreté.
Et il devait bien l'avouer, il détestait ce genre de surprises.
Il ramassa un plat en bronze contenant ce qui devait être des glands et d'autres graines et l'envoya voler à travers la pièce. Le plat percuta le mur avec fracas.
« Bien... Maintenant que j'ai votre attention, nous allons pouvoir parler... »
Il s'approcha de la femme, la saisi par le col et amena son visage à quelque centimètres du sien.
« Pour qui me prenez-vous ? Pour une de ces limaces qui fait la queue devant chez vous en attendant qu'un miracle se produise ?? »
Il la reposa au sol sans ménagement.
« Je ne suis pas malade mais comme vous je suis en sursis. Je ne suis pas du genre à attendre les bras croisés que mon tour vienne... Je suis venu vous aider... Et cette aide n'est pas négociable. »
Il examina la pièce d'un regard circulaire.
« Vous avez sans doute besoin d'ingrédients ? Ou alors que l'on chasse ces va-nu-pieds qui vous dérangent dans votre travail ?? »
Son heaume borgne se tourna à nouveau vers Laurell.
« Nul ne déteste plus la maladie que moi, femme. Les prêtres sont incapables de faire face à la contagion. J'espère donc sincèrement que vous êtes à même de trouver un remède... »
Il pointa un doigt ganté de fer sous le nez de la guérisseuse.
« J'espère aussi pour vous que vos talents sont à la hauteur car croyez moi, je n'hésiterai pas à donner certaines parties de votre anatomie en patûre aux corbeaux si cela permet d'assurer votre motivation... »
« Bon... Par quoi commence-t-on ?? »
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Lorn commençait à comprendre un peu mieux les problèmes des gens du village. Beaucoup étaient malades et ils craignaient naturellement pour leur vie et celle de leurs proches. Mais ce n'était pas le seul problème. Quand bien même tous arrivaient à survivre, s'ils ne pouvaient travailler pendant plusieurs jours à cause de leur état de santé, ils n'auraient pas d'argent et donc pas de nourriture. Dans ces conditions, fallait-il espérer leur rétablissement ? Oui, bien sûr ! Chaque chose se règle en son temps. Pour l'instant il faut trouver une solution pour cette épidémie. Ensuite, si les gens l'acceptent, nous pourrions aider pour endiguer la famine qui s'annonce.« Merci madame, pour vos réponses. Je vous dérange encore un peu : Voyez-vous un évènement particulier qui se serait produit il y a deux jours ? Je ne sais pas, comme l'arrivée d'un étranger ou le retour d'une personne du village avec cette maladie ? Sauriez-vous quels ont été les premiers malades, ou qui pourrait me le dire ? Je me rend bien compte que je vous presse de questions, mais il faut comprendre pour agir efficacement et empêcher que cela n'empire ou se reproduise. »Tant de questions brûlaient encore les lèvres de Lorn, mais il ne voulait pas épuiser totalement la patience et les nerfs de la dame. Les premiers contaminés avaient dû avoir le même réflexe que tous les malades, c'est à dire aller à l'église. Ce serait la prochaine étape de ses investigations. Il faudrait aussi parler au maire ou à son équivalent. Peut-être se renseigner auprès des bûcherons également, après tout, ce sont eux qui s'éloignent le plus souvent du village. Lorn, tout en écoutant la réponse de la femme avec attention, se retroussa les manches, bien décidé à trouver au plus vite une explication à ce problème. Modifié par un utilisateur samedi 17 juillet 2010 23:06:32(UTC)
| Raison: orthographe
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« Allons ma petite dame, cessez de faire cette tête là. »
Aforgomon s'approcha à nouveau de la frêle jeune femme. Elle semblait tétanisée.
« Retenez le point essentiel : je suis venu pour vous aider. J'ai mes propres raisons de vous aider et je ne demande rien en retour. C'est plutôt une bonne nouvelle non ? »
Il lui redressa le menton d'un geste anormalement doux. Cela semblait vraiment déplacé vu le style et la carrure d'Aforgomon.
« Je répête donc ma question : Que puis-je faire pour vous ? »
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« Je ne sais pas, vous savez je travaille la nuit et le jour je dois m’occuper de ma mère. Non je ne sais pas. » Visiblement, Lorn était sûr, il n’obtiendrait pas plus d’informations de la part de cette femme qui semblait exténuée. Soudainement, il entendit des grands bruits et des paroles assez fortes bien qu’il ne puisse les entendre distinctement. Cela venait de l’intérieur de la boutique. L’endroit même où l’homme en armure était rentré quelques instants auparavant. La file d’attente était devenue silencieuse tout à coup. Modifié par un utilisateur dimanche 18 juillet 2010 01:08:14(UTC)
| Raison: Non indiquée
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Non, il n'aurait pas osé...
Lorn se précipita à l'intérieur, sur les traces de l'homme en armure. Il espérait ne pas arriver trop tard. A vrai dire, il ne savait pas ce que le colosse était prêt à faire, mais il redoutait ce moment depuis qu'il l'avait entendu parler dans l'auberge. En arrivant dans l'échoppe, son pied butta dans un plat métallique. Sous ses pas, des graines et des écorces faisaient entendre un léger crissement.
Le géant armuré lui tournait à moitié le dos. Devant lui, la frêle jeune femme, dont la retraite était coupée par une armoire, semblait terrifiée. La main gantée et bardée de crochets n'était qu'à quelques centimètres du visage squelettique de l'herboriste.
D'un ton ferme mais sans élever la voix pour autant, Lorn pris la parole : « Messire, veuillez abaisser votre main et reculer de quelques pas je vous prie. Vous effrayez cette dame et l'empêchez d'accomplir son office. Elle a sans doute a mieux à faire que de se défendre de vous et de ranger un atelier saccagé. N'êtes vous pas de cet avis ? »
Pendant qu'il parlait, Lorn s'était lentement avancé vers les deux protagonistes. Sa main droite était tendue vers la femme en guise d'amarre à laquelle elle pouvait s'accrocher pour se sauver de cette situation. Il restait calme et serein, sans crainte de la réaction de l'homme, malgré l'absence d'armure sur son corps et d'arme à sa ceinture. Ses mouvements étonnamment fluides et gracieux ne semblaient pas être une invitation à se battre. Du moins l'espérait-il.
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Aforgomon se tourna vers l'homme qui venait d'entrer. Au fond de lui son coeur bondit de joie dans ses entrailles.
Lui ! J'en étais sûr !! Cette fluidité, cette force tranquille... C'est un guerrier, aucun doute possible !
Heureux que le voyageur soit conforme à ses attentes, il éclata d'un rire sauvage.
Se détournant de la guérisseuse, il s'avança vers l'homme. Arrivé à sa hauteur, il lui plaqua une main sur l'épaule alors qu'il lui tendait son autre main.
« Je suis Aforgomon ! Ravi de te rencontrer !! »
Sa poignée de main était franche et un peu trop appuyée.
« Nous vous inquiétez pas pour la dame, je ne lui ai fait aucun mal. En fait, je lui ai proposé mon aide... »
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Alors que Lorn et Aforgomon étaient à l’intérieur, un deuxième groupe de villageois arriva devant la boutique. Très vite, les personnes des deux groupes échangèrent leurs informations. Les personnes qui avaient été témoins de l’arrivée d’Aforgomon parlaient à voix basse, incitant les autres à faire de même. Ainsi au bout de quelques instants, les deux groupes s’étaient mélangés et jetaient des regards inquiets et curieux en direction de l’intérieur de la boutique dont ils restaient cependant à bonne distance. Laurell parut se décontracter et elle répondit aux deux aventuriers : « Ce matin, j’ai parlé au prévôt Deldrin Baleson lui conseillant d’interdire l’accès au puit du village car visiblement c’est cette eau qui a été contaminée. D’ici peu le magistrat Vamros Harg devrait arriver et à ce moment-là votre aide pourrait être précieuse avant que tout le village y passe. Vous pouvez l'attendre ici si vous voulez, il devrait arriver. » Laurell avait baissé le ton de sa voix en terminant sa phrase. Elle semblait déçue et amère de ne pouvoir guérir les habitants de Nid-du-Faucon. Alors que les deux aventuriers attendaient depuis quelques minutes, Lorn vit l'halfeline qui était à l'auberge et qui toussait ce matin accompagnée de deux hommes et un gnome. Modifié par un utilisateur dimanche 18 juillet 2010 20:41:54(UTC)
| Raison: Non indiquée
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« Enchanté Elynn... heu... allons tout de suite voir la guérisseuse, ça me semble le plus urgent. »
Rastim avait esquissé un geste pour tendre la main mais s'est rapidement ravisé en voyant tousser l'halfeline...
Zut! Je crois que je vais passer pour un rustre.
Arrivé devant la maison de la guérisseuse, Rastim vérifie rapidement que les personnes qui se tiennent devant la boutique ne sont pas en train de faire la file et s'avance sans hésitations.
« Dame Laurell je présume ? Pardonnez nous de vous déranger, mais dès que vous en aurez terminé avec ces messieurs qui me semblent vigoureux comme des dragons sortis de l'oeuf, nous aurons une patiente à vous confier.
Mes compagnons et moi même souhaiterions également vous parler. »
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Lorn était ravi que le géant en armure revienne à la raison. En ces temps d'épidémie la tension pouvait rapidement monter. Son rôle était de faire en sorte que cela n'arrive pas. C'est pourquoi il faudrait certainement qu'il garde un œil sur cet Aforgomon. Pour l'heure, il était trop ravi que les choses ne dégénèrent pas pour se montrer difficile. Il empoigna la main gantée tachant une fois de plus de percer le regard de l'homme, invisible sous le casque borgne.
« Et bien, je m'appelle Lorn » dit-il, un mince sourire aux lèvres. Puis, entendant les paroles de la femme, il ne put qu'approuver. « Si un magistrat arrive, c'est parfait, nous pourrons peut être en savoir un peu plus. En attendant, il fau... » Sa phrase fut interrompue par l'arrivée d'un gnome à l'énergie apparemment débordante et à la langue bien pendue.
Eh bien, c'est la journée des passes droit ? Ramène-t-il une princesse ou un roi pour qu'il doive passer devant tout le monde ? Si le géant voulait vraiment aider, il pourrait toujours rendre service devant la porte de la boutique afin de s'y occuper des entrées. Cependant sa mine ne se départit pas de son sourire bienveillant.
« Nous voulons tous parler à Dame Laurell et avons tous des gens importants à soigner. Regardez dehors, le village entier est malade. Nous attendons la venue de Vamros Harg pour en savoir plus et déterminer comment nous organiser pour lutter contre ce fléau. »
Décidément, son passage par ici s'annonçait plus long que prévu.
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« Humm... j'avais un doute en les voyant si loin de la maison, mais j'aurais dû m'en douter... je crains fort que dame Laurell ne soit pas disponible pour parler avant d'un certain temps aussi je pense que nous devrions nous organiser... A moins qu'un d'entre nous ne possède des talents d'herboristes qui pourraient être directement utiles - Messire Silhas ? - nous devrions laisser dame Laurell travailler et aller voir Vamros qui nous expliquera la situation.
C'est du moins ainsi que je vois les choses. »
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Aforgomon se tourna vers les nouveaux venus, dévisageant le gnome qui venait d'entrer.
Il était accompagné de deux hommes, un humain musclé et un demi-elfe élancé. Son regard se porta vers eux et il les détailla de son œil unique.
Excellent... D'autres guerriers... C'est une journée pleine de surprise...
Il avança vers l'avorton qui semblait leur servir de chef. Ce fut à ce moment qu'il remarqua la "patiente".
Oh c'est elle... Elle est venue ici pour retrouver ces hommes ??? Voilà qui est surprenant...
Alors qu'il hésitait quant à la marche à suivre, à savoir expulser le rase-motte et ses hommes ou les laisser tranquilles, Lorn avait prit la parole.
L'homme lui plaisait, il décida donc de le laisser gérer l'affaire. Il resta en retrait, prêt à pulvériser les intrus si ces derniers s'amusaient à leur chercher des noises.
Il modifia légèrement sa balance de sorte à pouvoir dégainer si nécessaire...
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C'était un crève-cœur pour Andrew de voir Elynn tousser ainsi. « Je peux vous porter sur mes épaules, ce sera toujours des efforts en moins. Je me nomme Andrew pour vous servir. » Et sur ces paroles, il s'agenouilla pour l'aider à monter. Désolé mais je voulais vraiment le faire avant, mais je n'ai pas eu la possibilité.Et c'est ainsi qu'ils arrivèrent à l'herboristerie. Il laissa Rastim prendre les devants. Le gnome avait l'air très énergique. Et c'est ainsi qu'il vit deux hommes à côté d'une femme qui devait être Laurell. Les deux hommes étaient curieusement vêtus, l'un en armure complète avait une attitude peu engageante, l'autre portait des vêtements légers flottants mais il était souriant. Les deux formaient un couple très mal assorti. Sans un mot, Andrew posa la jeune Elynn à l'entrée et se plaça juste derrière Rastim pour appuyer les dires de son camarade et pour lui porter assistance au cas où, il posa la main sur son arme. Modifié par un utilisateur lundi 19 juillet 2010 03:02:46(UTC)
| Raison: Non indiquée
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"Désolé mais je voulais vraiment le faire avant, mais je n'ai pas eu la possibilité."
C'est de notre faute, on poste trop vite...
« Et bien je pense que Dame Laurell serait plus à l'aise pour s'occuper de ses patients si nous attendions Messire Vamros à l'extérieur, ne pensez vous pas ? »
Le mouvement du colosse ne lui avait évidemment pas échappé, mais Rastim éstima préférable de ne pas réagir; jusqu'au moment ou il remarqua la main d'Andrew sur la poignée de son épée... il lui adressa un léger signe d'apaisement.
Ils ne vont pas se battre tout de même ? Andrew est certainement courageux, mais il se ferait pulvériser et comme un idiot, je suis juste au milieu...
Un gland roula du sol vers les pieds du gnome, son regard parcouru rapidement la pièce jusqu'au plat puis s'arrêta quelques instants sur le visage effrayé de la guérisseuse.
« Messires, il est manifeste que nous sommes tous ici pour la même raison et que nous avons tous le même but... et nous n'atteindront ce but que d'une seule manière: en nous entraidant et en gardant la tête sur les épaule. On ne prépare pas des remèdes de la même manière qu'on sert des pichets dans une taverne, c'est un travail qui nécessite beaucoup de calme et de patience et notre présence ici ne peut que rendre ce travail plus difficile. »
J'ai déjà vu l'expression de ce guerrier sur bien des visages, ça s'appelle "la peur" et les gens qui ont peur sont horriblement dangeureux parce qu'ils sont capables de tout.
« Maître Vamros nous indiquera certainement le moyen le plus approprié pour lutter contre ce fléau, il connait bien le village et possède un solide bon sens. »
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« Vous connaissez donc le magistrat ? Oui, il devrait arriver d'une minute à l'autre selon Dame Laurell. » lança Lorn au gnome maigrichon. Tout en parlant, il se dirigea vers la porte afin de laisser l'herboriste à ses occupations. Ce faisant, il passa volontairement entre Aforgomon et le nouvel arrivé dans l'échoppe. Celui-ci également avait une carrure impressionnante et Lorn n'avait pas manqué d'observer le mouvement de main vers la garde de son épée. Il fallait couper court à toute possibilité d'altercation aussi, d'un geste ample du bras, il invita ce dernier à le précéder dehors. Ces gens sont fous. Veulent-ils tous verser le sang qu'ils ne perdent pas en toussant ?Une fois dans la rue, il reprit : « Je me nomme Lorn, au cas où vous ne l'auriez pas entendu. Je ne sais vraiment pas ce qu'il se passe ici, seulement qu'une maladie touche les gens de ce village et que mon frère, arrivé hier soir avec moi, l'a déjà contractée. Il va sans dire que je ferai tout ce qui est en mes capacités pour aider les habitants à trouver un moyen d'endiguer cette épidémie... dans le plus grand calme possible. Le mieux semble également de voir avec les autorités locales la meilleure façon de procéder. »Modifié par un utilisateur lundi 19 juillet 2010 05:44:49(UTC)
| Raison: Non indiquée
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Lorque Lorn fut sur le pas de la porte, Laurell prit la parole. « Ecoutez si vous voulez aider le village, je pense qu’on a une chance d’y arriver. Alors revenez et faites preuve d’un peu de patience pour une fois et s’il vous plaît arrêtez de parler et de bouger dans tous les sens. » Laurell fit une pause dans son discours, elle souriait devant l’agitation des jeunes aventuriers, on aurait dit une maîtresse d’école avec ses cheveux en arrière et ses lunettes. Puis, elle reprit. « La maladie qui frappe tous ces gens s’appelle la souillure de l’écume noire. Elle vient d’un champignon, l'écume noire, qui pousse dans des lieux où il y a de l’eau. Vous l’avez peut être vu, cette maladie commence à ronger votre ventre et votre poitrine et elle est bien décidée à y rester. À force de tousser pour faire sortir ce truc, vos poumons se retournent presque comme une chaussette mais ça ne fait que vous abîmer les boyaux… jusqu’à la fin si vous n’arrivez pas à … survivre. La maladie n’est pas contagieuse, mais tout le monde ou presque a bu de l’eau du puit. A mon avis, au moins une trentaine de personnes ont la maladie mais beaucoup plus sont contaminés et la maladie va bientôt se déclarer. Maintenant vous dites vouloir apporter votre aide au village et j’en suis très heureuse car seul un groupe d’aventuriers peut aller chercher les ingrédients pour le remède que je pense avoir trouver cette nuit pendant mes recherches. Mais attention, il faudra pénétrer dans la forêt de Sombrelune et ce n’est jamais sans danger. Accepteriez-vous d’aller chercher ces ingrédients pour que je puisse préparer un antidote ? »Modifié par un utilisateur lundi 19 juillet 2010 09:57:41(UTC)
| Raison: Non indiquée
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Aforgomon avait vu l'humain poser la main sur la garde de son arme et il commençait à ressentir les petits frissons de plaisir qui précédaient l'ivresse de la bataille. Malheureusement Lorn et le nabot en avait décidés autrement. Tant pis. La guérisseuse semblait avoir trouvé le courage de parler de choses intéressantes et ne les considérait plus comme de vulgaires pèquenots venus ici pour chercher de l'aide. Comme quoi en secouant les gens on en tirait toujours quelque chose... Il se tourna vers elle, écoutant ce qu'elle savait sur la maladie. L'eau était contaminée... Il serait peut-être plus sage de ne consommer que de l'alcool alors... « Bien sûr que je suis prêt à vous aider... De quoi avez-vous besoin ?? »Inutile de se concerter avec Lorn, ce dernier était du genre à faire tout son possible pour sauver son compagnon. Quant aux autres... Peu importe... Modifié par un utilisateur lundi 19 juillet 2010 10:31:19(UTC)
| Raison: Non indiquée
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« Bien sûr, nous sommes prêts à vous aider. Il suffit simplement de nous faire une liste des ingrédients dont vous avez besoin et de nous renseigner sur les dangers de cette forêt, j'ai entendu des rumeurs concernant un loup garou... le genre de rencontre auquel il vaut mieux se préparer à l'avance. »
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Elynn s’était laissé porter par ledit Andrew, sans rechigner… Ce dernier semblait être un vaillant guerrier et ses grands yeux bleus clairs lui rappelèrent un court instant ceux de sa jeune sœur. Une fois à terre, l’halfeline se tourna vers le jeune homme. « TOUSSE !!! »« Je te remercie pour ton aide Andrew… »« Tousse... tousse... »« Je me sens certes un peu faiblarde, mais j’ai encore des forces et de la ressource. »« Tousse tousse tousse »« Et je n’ai pas fait le trajet jusqu’ici pour me laissé prendre par une vulgaire toux… aussi virulente soit-elle ! »« TOUSSSSSEEEEEE !!! »Elynn semblait très essoufflée, la toux prononcée qui la secouait à chaque instant, l’empêchait de respirer normalement et c’est le souffle court qu’elle continua. « Alors… »« Tousse… »« Oui je suis malade…. Oui, je tousse…. Oui, je me sens un peu fébrile… »« Tousse... »« Mais ce n’est pas ça qui m’empêchera d’avancer. Et si j’ai décidé d’aider le village moi aussi… »« Tousse… Tousse… »« Ce n’est surement pas pour être un fardeau et vous ralentir. »« TOUSSE… »Elynn venait à peine de recouvrer la liberté et elle n’allait certainement pas ce laissé abattre au moindre petit désagrément. Elle tenait encore debout, elle pouvait encore marcher et tenir ses armes, cela lui semblait bien suffisant pour partir avec ce groupe d’aventuriers, qui s’étaient portés volontaire afin de rechercher les ingrédients au remède. Malgré ses années d’obéissance aveugle à courber l’échine sans mot dire, Elynn, prit une profonde respiration et enchaina en élevant légèrement la voix afin que tous l’entendent : « Donc, j’ai décidé moi aussi de trouver ces composants et…
Messieurs, vous n’avez pas le choix… je vous accompagnerais ! »« Tousse… tousse…tousse… »La jeune halfeline, eu un léger sourire en terminant sa phrase… Fière qu’elle fût d’imposer son avis pour la première fois de sa vie. Modifié par un utilisateur lundi 19 juillet 2010 12:14:43(UTC)
| Raison: Je corrige mes fautes (enfin celles que je vois...)
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Aforgomon fronça les sourcils devant l'attitude de la jeune halfeline.
Alors que d'autres se serait laissé mourir, elle avait décidé de se battre contre l'infection et même d'aller elle-même chercher le remède.
Admirable...
Alors qu'il se demandait si le fait d'emmener avec eux la malade n'allait pas les soumettre à l'infection, il se rappela un point important du discours de la guérisseuse : la maladie n'était pas contagieuse.
Loué soit Gorum !
Quant à la possibilité d'affronter un loup-garou... Hé bien, ce serait une bonne surprise... Peut-être tomberaient-ils sur le fameux Kyros...
Il éclata d'un rire sinistre.
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Quand Andrew vit le mouvement d'apaisement de Rastim, il retira lentement la main de son arme, tout en surveillant l'homme en armure.
Il laissa passer Lorn vers l'entrée et quand il se présenta, il lui répondit tout en ôtant son gantelet et en lui tendant sa main avec un sourire.
Il a l'air raisonnable et amical, celui-là, bien ! Bon, du calme sur la poignée de main et tout devrait aller.
« Enchanté Lorn. Je me nomme Andrew Renart. Mais vous pouvez m'appeler Andrew. Je ne suis pas là pour me battre, juste pour défendre au cas où mon camarade. »
Puis il se retourna vers dame Laurell.
« Dame Laurell, je vous fais le serment que je trouverai avec mes compagnons ces ingrédients. Dites-leur juste où les trouver. Je sors, il y a un peu trop de monde dans cette entrée. »
Tout en sortant, il entendit le discours d'Elynn.
Quelle femme brave ! Elle est malade mais elle n'abandonne pas et elle prend son destin en main. Tu devrais t'en inspirer.
Et il lui lança juste avant de passer le pas de la porte.
« Bien sûr, Elynn, tu viens avec nous. Ton aide sera précieuse. Et si tu as besoin que je te porte, fais-moi signe. »
Sur ce, il sortit de la maison. Il vit alors la file de villageois qui discutaient l'air inquiets.
« Ne vous inquiétez pas, braves gens. Dame Laurell va bien. Nous sommes justement là pour l'aider à vous guérir. »
Il attendit alors la sortie de ses compagnons tout en guettant l'arrivée éventuelle de ce fameux magistrat dont avait parlé Rastim.
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