Les compagnons sortirent donc de la maison d'Alisa et le corbeau les mena jusqu'à l'entrée où il prononça les paroles magiques qui leur permettraient de sortir sans problème de l'enceinte.



Narir prit les devants, la maison de ville de sa famille n'était pas très loin.

Sa maison aussi était entourée d'un muret assurant une plus grande intimité, mais il n'y avait pas de protection magique, comme pour celle d'Alisa, sinon qu'une rune d'alarme qui n'était actuellement pas activée.

Un valet ouvrit la porte et observa la compagnie de Narir d'un œil critique et parut légèrement surpris de le voir avec des gens de la noblesse, mais retrouva rapidement un air neutre.

« Seigneur Narir, bienvenue dans votre maison. Je vais prévenir vos frères de votre présence. »

La maison était plutôt accueillante, surtout après celle d'Alisa. Les planchers d'un bois sombre étaient cirés et immaculés, les boiseries des murs étaient plutôt recherchées. Aux yeux de Faerthurin, cette maison était construite dans un style classique et de bon ton. Ça respirait la richesse et la vieille noblesse ustalavoise.

« Si vous voulez bien passer au salon avec vos invités, un goûter vous sera servi. Prévoyez-vous prendre votre repas du dîner et du souper ici? »

Ce disant, il les guida vers un grand salon aux murs couverts de bibliothèque avec des canapés confortables, mais d'un style classique.

Modifié par un utilisateur mercredi 8 avril 2015 17:48:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Aucun événement spécial Monsieur. Le seigneur Zed est simplement de passage et le seigneur Elric est ici, puisqu'il n'y a pas de cours à l'Académie aujourd'hui. »

Les paroles du valet allumèrent une lumière dans l'esprit de Faerthurin. Elric Darastriss est un grand invocateur et un professeur à l'école de magie de Caliphas.

Modifié par un utilisateur mardi 31 mars 2015 00:49:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Autan la demeure d'Alysa était froide, autant cette maison était chaleureuse et accueillante. Cependant, Serlace ne se sentait vraiment pas à sa place. C'était un soldat, pas un noble. C'est pourquoi il décida de se taire et de croiser les bras en suivant tout le monde. Lorsqu'on leur demanda leur plan pour la nuit, il haussa les épaules, laissant le soin à Faerthurin de répondre, puisque Serlace le suivrait.

Narir était très sérieux lorsque son frère le salua uniquement pour garder les apparences, mais il n'en fit pas de cas... il était très habitué à ce genre de comportement de la part d'Elric. Par contre, il retourna l'accolade de Zed avec autant de vigeur et d'énergie car il n'avait pas la chance de le voir souvent, ses recherches sur toutes les formes de magie le faisait voyager beaucoup.

Une fois le moment passé, il expliqua la raison de leur venu...

« Et bien, c'est au sujet des meurtres qui surviennent dans les familles nobles.

Nous avons découvert la cause, mais nous n'arrivons pas à découvrir comment les objets fonctionnent. En fait, il s'agit d'une broche magique très complexes qui fait surgir le mauvais chez les personnes qui la porte.

Nous aurions besoin de votre expertise pour découvrir le fonctionnement et ainsi peut-être nous révéler des faits important sur la ou les personnes qui font les enchantements.

Nous avons également des doutes raisonnables de croire que les responsables ont engagés le clan de la méduse pour effacer les témoins ou les indices potentiellement incriminent.

Vous devrez donc faire très attention pour ne pas éveiller des soupçons en rapport avec le broches. Nous ne savons pas comment elles sont activer, c'est pourquoi nous les avons envelopper et que nous évitons de les toucher avec nos mains.  »

Narir remet le sac contenant plusieurs broche à son frère et attends de voir sa réactions. En regardant les autres, il demande:« Est-ce que vous avez des éléments supplémentaires à ajouter, je crois bien que je n'ai rien omis d'important. »

Faerthurin eut bien du mal à contrôler son excitation à l'acceuil chaleureuse d'Elric, un des plus grand invocateur de la région. C'est avec mains tremblantes, et pupilles dilatée qu'il répondit :
« Cela sera avec le plus grand honneur, Professeur Daratriss. Ma réussite est en grande partie le reflet de la valeur de l'enseignement de mes professeurs, pour laquelle j'exprime une immense gratitude.  »Malgré l'excitation, l'éducation noble du jeune demi-elfe prit le dessus et sa réponse fut de niveau.

Alors que la conversation bifurquait sur les broches maléfiques? le magicien n'ajouta rien afin de laisser à leurs hôtes le temps de faire leur observations. Pendant ce temps, il comptait se remémorer les événements précédent afin de ne rien oublier. Après quelques secondes, il ajouta :
« De plus si nous en savions plus sur les prérequis du sort, nous pourrions réduire notre liste de suspects. »

Modifié par un utilisateur lundi 13 avril 2015 09:09:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aux paroles sages de Faerthurin, Elric hocha la tête d'un air approbateur. Lorsque Narir commença à parler des broches toutefois, il arqua un sourcil. Lorsque Narir lui dit qu'il n'avait pas découvert comment les objets magiques fonctionnaient, son visage indiquait que cela ne le surprenait pas et que c'était une évidence. Lorsque le Clan de la Méduse fût mentionné par contre, il plissa les yeux de colère, mais tous purent voir que soudainement, il prenait son jeune frère au sérieux.

Quant à Zed, il écouta Narir avec attention, son air neutre et circonspect.

Elric prit les devants et déballa délicatement l'une des broches, sans la toucher. Il la déposa au centre de la table et murmura quelques paroles magiques, accompagnées de la gestuelle adéquate, puis ferma brusquement les yeux. Il se pinça l'arrête du nez, regarda en direction d'une des bibliothèques en clignant plusieurs fois des yeux, puis reporta lentement son attention vers les broches. Avec un air d'intense concentration. Pour Eümir, Syl, Narir et Faerthurin, il était clair que l'homme avait été aveuglé par les auras magiques de la broche et qu'il avait dû récupérer sa vision avant de porter son attention sur les broches.

Zed regarda les broches et son frère, en attendant que celui-ci ne s'exprime. il n'avait pas l'air pressé de s'aveugler lui aussi.

Avant qu'Elric ne prenne la parole, le valet cogna à la porte et introduisit Arken.

« Seigneurs, je vous présente Dame Caromarc. Puis-je vous apporter quelque chose? »

Modifié par un utilisateur dimanche 19 avril 2015 17:03:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Syl fronça les sourcils, surpris par la réaction d'Elric. A bien y réfléchir, il ne s'était jamais vraiment intéressé à la broche et n'avait pas non plus tenter d'en percer l'aura.

Il allait ouvrir la bouche pour demander le droit d'examiner l'objet mais le major d'homme fit son entrée pour présenter Arken.
Haussant les épaules, il jugea que cet interlude lui laissait largement le temps et le droit de mener sa propre expérience.

Il focalisa son attention sur l'objet tout en sifflotant un air.
Tandis que la magie opérait, il ferma lentement les yeux pour que son esprit soit le moins possible parasiter par ses sens organiques.

Incantation de Détection de la Magie

Faerthurin observa la scène en silence, son regard intense rivé sur Elric. Il était stupéfait de l'effets puissant des broches, mais il ne dit rien, usant de sa patience elfique, attendant un éclairci sur les objets mystérieux.

A l'arrivé de Dame Arken, le semi-elfe la salua d'un hochement de tête polit pointé d'un sourire rassurée et aimable mais garda son silence sourd.

Arken rendit le salut de Faerthurin.

Elle adressa un sourire aux deux hommes qu'elle ne connaissait pas, puis leur dit :

« Messieurs, ne laissez pas mon arrivée impromptue interrompre le fil de cette conversation : les présentations d'usages peuvent attendre quelques instants je crois. »

La réaction de Syl l'intriguait : ou bien il ne voyait que bien peu souvent des enchantements, ou bien celui-ci avait quelque chose de bien particulier.