Faerthurin fut plongé dans un noir intense emplit d'un silence pesant.
Soudainement le silence se brisa pour laisser la place à un vacarme assourdissant ! Une foire !? Un fête !?
Le brouhaha s'atténua petit à petit alors que sa vision lui revenait. Tout était encore flou, mais il percevait mieux les bruits autour de lui, des chants, de la musique, quelques acclamations...
Le décor se dessina laissant apparaître un long et luxurieux corridor. Le plafond était très haut, entièrement peint, des chandeliers pendaient tels les fruits d'un arbre. La lumière cinglante du jour inondait la salle au travers des larges fenêtres.
Un escalier immense lui faisait face, au bout une double porte majestueuse se dressait, gardienne du mystère qui se déroulait au delà de cet obstacle.
Ces informations lui permirent d'interpréter son entourage et il arriva à une conclusion :
Un Opéra ! L'Opéra d'Eümir bien sûr !

Alors qu'il reprenait ses esprits, il contempla ses compagnons. Il avait tous, sauf Serlace, une apparence différente... Comme si leur traits de caractère étaient devenu visible, s'étaient matérialisé dans leurs vêtements et avaient modifié légèrement leur physique...
Serait-ce nos auras que nous apercevons ? Cela expliquerait bien ses accoutrements...
Voilà que ce cher Narir est devenu acrobate expérimenté !
« Mon cher Narir, n'avez-vous donc froid ? »S’enquit le jeune mage avant de tourner son regards vers le jeune barde demi-elfe.
Oh ! Voilà l'impression d'un déjà-vu ! L'elfe pré-historique, prédateur solitaire... Le vilain de la pièce d'Eümir... Rassurant !Pensa-t-il en envoyant un sourire amicale à maître Syl.
Il attendit quelques secondes afin de voir si celui-ci allait lui renvoyer son sourire. Puis Il continua son "tour d'horizon" pour s'arrêter un long moment sur la Comtesse...
Mmm... La voilà encore plus attirante qu'avant... Tel une succube !Songea-t-il en fantasmant quelques instants sur les courbes de la Comtesse.
« Dame Arken,
euh... Votre exquise chevelure est quelque peu désordonnée. Cela ne retire rien en votre charme, mais je comptais seulement vous tenir informé, après tout nous allons à un Opéra ! »

Modifié par un utilisateur mercredi 23 avril 2014 11:19:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

En voyant Arken, Serlace en fut agréablement surpris.Elle était belle à coupé le souffle, Serlace regarda attentivement ses cheveux et se dit que même en rêve c'était assez particulier de les voir comme ça. Quant à l'aura qu'elle dégageait, Serlace était attiré par elle. Tout ce qui était reflété était ce qui plaisait à Serlace, le danger, la sensualité, la grâce, l'indépendance.

Cependant, en regardant plus attentivement tout le monde, il fronça les sourcils. Tout le mondé était changé en profondeur, les auras étaient différentes, les accoutrements et les ... Voix ?

Quand il entendit Faerthurin et Syl, Serlace n'en revenait pas. Ils chantaient. Serlace sourit à cette cocasse situation et quand Syl foudroya tout le monde du regard, il rigola. Un peu, mais il rigola. C'était rare et ça faisait longtemps, mais il était obligé de rire.

Il se demanda si lui aussi chanterait et dit donc :

« Et bien, et bien. Quelle étrange situation.Je déduis que nous sommes dans l'opéra d'Eümir.
Quand à vos accoutrements, vos tenues et vos manières... Vous voilà bien changés. » Il se remit à rigoler.

Puis reprenant son sérieux :

« Et pour couronner le tout, vous chantez. J'en conclut que les discussions vont être animée ce soir. »

Pour Serlace, c'en était trop. Il ne tenait plus, il s'esclaffa à la tirade de Dame Arken.

Il se demanda si elle allait mal le prendre et le provoquerait en duel. Les nobles étaient si capricieux et pointilleux.

Néanmoins, entre deux éclats de rire, il parvint à dire :

« Veuillez m'excuser, mais pour moi c'en est assez. Je ne peux garder mon sérieux ici alors que vous êtes tous accoutrés de manière si bizarre et inhabituelle. Et en plus, vous chantez.
Plus ou moins bien pour certains d'entre vous d'ailleurs. »

Puis, réussissant à reprendre son sérieux et le garder un minimum, il surenchérit :

« Quant à la direction à prendre Dame Arken, je ne connais point l'opéra d'Eümir, je laisse donc les personnes le connaissant prendre les devants. Je me contenterai de suivre. »

Serlace ne riait plus, mais souriait toujours.

Quand Faerthturin proposa la double porte et demande qui ouvrirait la marche , il répondit :

« Etant le seul à ne pas être affecté, je pense qu'il faudrait mieux que ce soit moi qui ouvre la marche.
Si tout le monde est d'accord pour cette direction ? »

Le groupe s'ébranla donc, Serlace en avant, épée à la main.

Pour Faerturin et Arken qui fréquentaient l'opéra, cette vision leur paraissait étrange et ne semblait pas avoir sa place.

On ne tirait pas une épée à l'opéra, c'était du plus mauvais goût. L'opéra était un lieu de beauté, pas de violence.

En passant près de l'une des petites portes entrouvertes, ils entendirent un éclat de rire, suivit d'une voix jeune, puis d'une autre.

« Mais non, pas comme ça. Respire avec ton ventre et ouvre ta bouche à la verticale, le son sortira mieux. »

« Ok, j'fais d'mon mieux Eümir. »

« Je sais Eliana, allez ta voix est superbe, il faut juste que tu apprenes à l'utiliser. »

Ceux qui jetèrent un oeil à l'intérieur virent un jeune garçon de 12 ans avec une petite fille de 8 ans debout au centre d'une pièce aux murs capitonés, une salle de pratique pour la musique.

Ils étaient tous deux clairement reconnaissables.

Eümir arborait un grand sourire heureux et sa voix était douce et encourageante.

La petite fille aux cheveux blancs le regardait avec des grands yeux émeraudes remplis d'admiration et de confiance.

L'amitié entre les deux était claire.

La petite fille prit une grande inspiration et se mit à faire de belles vocalises.

« Voilà! » dit le petit garçon satisfait « Je savais que tu y arriverais. »

La petite fille le regarda en tapant dans ses mains et en sautillant.

Le groupe comprit alors que derrière chaque porte se trouvait des souvenirs divers d'Eümir.

Certaines portes étaient fermées, d'autres entrouvertes.

Une autre porte attira immédiatement leur attention.

Ils entendirent les mêmes voix, mais plus âgées.

Cette fois, ils étaient dans le salon chez Eümir. Eümir devait avoir environ 22 ans et Eliana 18, elle était vêtue de vêtements de route en cuir qui mettaient en valeur chacune de ses formes, mais ceux-ci était couvert de poussière, manifestment, elle avait été sur la route récemment. Ses cheveux étaient attachés en une queue de cheval et étaient également poussiéreux.

Elle se tenait debout, Eümir était assis sur un divan avait une mandoline à la main et égrénait quelques notes.

Lorsqu'Eliana se mit à chanter, sa voix était claire, mais beaucoup plus profonde et mature.

Elle se mit à chanter une douce balade et rapidement Eümir joignit sa voix à la sienne et l'ensemble était époustoufflant pour tous ceux qui ne les avaient jamais entendu chanter ensemble.

Leurs voix s'harmonisaient parfaitement, presque surnaturellement.

Les compagnons restèrent là à les écouter, incapables de ne pas le faire.

À la fin de la balade, Eümir se leva, délaissa la mandoline sur le divan et approcha d'Eliana, l'enserrant dans ses bras dans un geste d'accueil.

Leurs yeux pétillaient d'une émotion nue.

Eümir déposa un baiser sur le front de la jeune femme.

« Tu m'as manqué, chère amie. J'avais hâte que tu reviennes enfin de Rozenport. »

La jeune femme lui lança un sourire franc et sincère « Moi aussi. Ces petites pratiques me manquaient. »

Soudainement son regard s'éclaira. « Ah! J'oubliais quelque chose. Je veux te montrer ce que les nomades m'ont appris. »

Puis, elle ramassa son sac à dos et s'engouffra dans une salle adjaçante, refermant la porte derrière elle.

Eümir regarda la porte un sourcil arqué et une expression amusée sur le visage, il se rassit lentement sur son divan.

De la porte, ils entendirent « Tu pourrais me jouer un air rythmé et exotique SVP? »

Eürmir reprit la mandoline et s'exécuta, ponctuant les notes de petits coups sur la caisse de résonnance.

La porte s'ouvrit et Eliana en ressorti vêtue d'une longue robe rouge avec un large décolleté et de nombreux pans, ses cheveux attachés de plus près et ornés d'une fleur rouge.

Elle avança dans le salon en rythme et ponctua son arrivée de coups de talons.

S'en suivit une dance démontrant à la fois sa féminité, son attitude et sa force de caractère.



Eümir la regarda fasciné, ses doigts glissant sur les cordes machinalement, mais sans perdre le rythme.

Lorsqu'elle termina sa dance, elle arborait un large sourire satisfait.

Eümir était bouche bée.

Syl avait déjà vu Eliana faire des représentations de flamenco à La harpe dorée et il aimait chaque fois le spectacle, apparemment, il n'était pas le seul.

Les autres portes de ce côté du corridor sont fermées. Il y en a d'autres ouvertes de l'autre côté à quelques mètres.

Que souhaitez-vous faire, poursuivez-vous jusqu'à la grande porte?

Modifié par un utilisateur mercredi 30 avril 2014 18:54:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Faerthurin regardait la scène avec grand intérêt, il notait mentalement tous les détails de la salle. Pendant qu'Eümir et Eliena conversait, il commença une ébauche à l'aide d'une craie sur un parchemin afin de noter leur déplacement. Plus tard, cela pourrait leur servir de carte si le besoin se faisait ressentir. Il s'arrêta lorsque les deux amoureux entamèrent une danse et musique dés plus romantique. Alors que l'atmosphère se réchauffait par les étreintes des jeunes amoureux, le demi-elfe ne put se retenir de commenter la scène.
« Je pense qu'il y est grand temps d'y aller,
Ou nous risquons un opéra érotique !
Si nous n'étions noble, cela pourrait s'avérer bien sympathique,
Mais le temps presse, et toutes pulsions doivent être contrôlées.

Commençons par admirer les scènes à nous offerte,
Nous devrions chercher la maudite expédition,
De souvenirs en souvenirs continuons notre exploration,
A nous le spectacle de toues portes ouvertes ! »

Les compagnons poursuivirent donc leur chemin vers la prochaine porte ouverte, essayant de leur mieux d'ignorer les bruits ou les paroles venant de celles fermées.

La prochaine porte s'ouvrait sur scène de l'opéra de Karcau, le plus prestigieux conservatoire de l'Avistan. La salle était comble et faisait une ovation debout à un jeune garçon qu'on poussait doucement vers le milieu de la scène, alors que les dernières notes du premier opéra d'Eümir résonnaient encore. Cet opéra jouissait encore de nos jours d'une grande popularité.

Ils s'aperçurent avec stupéfaction que le jeune garçon de 12 ans n'était nul autre qu'Eümir.

Il avait donc écrit son premier opéra à 12 ans.

Le jeune garçon paraissait mal à l'aise sur la scène, mais souriait tout de même, charmant déjà l'auditoire.

Derrière la porte suivante, ils virent Eümir dans une taverne miteuse, il chantait des pièces grivoises au plus grand plaisir des habitués de la place.

L'ambiance était beaucoup plus amicale et sympatique, sans prétention aucune.

Derrière la suivante, il était poussiéreux, il marchait sur les routes de l'Ustalav et parlait avec entrain au prêtre Selven.

Puis derrière une autre porte, il se tenait sur la scène d'un opéra étranger, les gens étaient vêtus de manière légère et provocante, malgré leur statut apparemment noble, qui d'autres pouvaient se permettre d'assister à un opéra. La salle l'ovationnait encore, mais ses yeux était fixés sur une femme dans la loge royale. Probablement la reine à en juger par son accoutrement. Une Erynies se tenait à ses côtés. La femme sourit et Eümir lui rendit un sourire plein de promesses, au grand déplaisir de la diablesse.

Derrière la porte suivante. Eümir était assis à sa table de travail et lisait des lettres. Il s'arrêtait à l'occasion pour prendre des notes. Comme les compagnons avaient déterminé que personne ne les voyait, ils décidèrent d'entrer pour inspecter de plus près.

Les lettres venaient de Korvosa et étaient signées par Eliana. Elle lui racontait une histoire invraisemblable de guerre civile à la mort d'un roi. Et Faerthurin reconnut immédiatement de quoi il s'agissait, l'opéra sur le bâtard de Korvosa, le nom exact de l'opéra lui échappait toutefois. Mais il était clair qu'Eümir s'était inspiré des lettres d'Eliana pour composer celui-ci.

La prochaine porte offrait un spectacle dérangeant. Eliana, Eümir, Kalver et Guillaume marchaient tranquillement dans un manoir où une grande fête se déroulait. Les gens qui étaient vêtus portaient tous un masque qui cachaient leurs traits, mais les compagnons n'eurent aucun mal à reconnaître les quatre amis. Les invités étaient tous de jeunes adultes âgés de 18 à 22 ans peut-être.

Les serviteurs quant à eux étaient tous nus et les invités, tous des nobles à en juger par leurs vêtements, profitaient des serviteurs comme s'ils n'étaient que des objets, à la vue de tous. Il n'y avait pas d'esclavage en Ustalav, les compagnons pensèrent donc que la scène se déroulait ailleurs.

Guillaume s'éclipsa avec une jeune servante dans une pièce, alors que les trois autres soupiraient, clairement pas très à l'aise ni très heureux de se trouver là.

À un moment un cor de chasse rententit et tous les invités sortirent dehors. Des gardes poussaient les serviteurs dehors également. La forêt était clairement ustlavoise. Une homme monta sur un dais et s'adressa à la foule de jeunes gens.

« Mes amis, merci d'être venus ici ce soir. Bienvenue dans le monde des adultes! » la foule se mit à rire.

« Ce soir, je vous invite à une partie de chasse spéciale. »

Les gardes alignèrent les serviteurs qui tremblaient de froid et, qui commençant à comprendre où il voulait en venir, de peur.

« Prenez des arcs mes amis.

Au son du cor, notre gibier aura l'occasion de s'enfuir. Puis nous partirons à leur recherche. »

Des chiens de chasse aboyaient déjà.

Il s'adressa aux serviteurs « Ceux d'entre vous qui survirvont à cette nuit seront libérés. »

Eliana regardait l'homme avec des yeux large comme des soucoupes. Son expression était clair, l'homme était fou, assurément. Elle regarda ses compagnons qui faisaient tous deux une grimace. Guillaume n'était toujours pas sorti dehors.

Pendant ce temps, la belle jeunesse noble ustalavoise s'équipait d'arc et de javelos.

Serlace cracha par terre machinalement, dégoûté.

« Partons d'ici! Il n'est pas question que je participe à ça! Quelle honte. »

« Oui partons! »

« Ne devrions-nous pas essayer d'arrêter ce messacre? » demanda Kalver.

« Comment? C'est le petit cousin de la comptesse, on ne peut pas l'éliminer. »

Les trois compagnons se regardèrent avec dégoût, puis s'éloignèrent d'un bon pas, alors que le cor de chasse résonnait.

Guillaume sortait dehors en tenant la servante par la main.

« Où est passé tout le monde? »

Eliana lui fit signe de se taire et d'amener la servante avec lui. Ils montèrent dans un carosse et repartirent vers la ville.

Le groupe ne savait trop quoi faire de cette vision, lorsqu'ils aperçurent un point rouge se diriger à toute vitesse vers le carosse et celui-ci exploser dans une grande déflagration de bois et de flammes.

Tout devint noir.

Les compagnons se regardèrent éberlués. Puis, tout devint vert et noir. Eümir était à plat ventre par terre et crachait herbe et caillous. Il se releva avec difficulté et scruta les alentour. Il aperçut Eliana qui se relevait également avec peine, sa robe de bal calcinée par endroit... le souvenir s'arrêta là.

Les membres du groupe se regardèrent perplexes avant de reprendre leur progression.

En passant devant l'une des portes fermées, les hommes entendirent une voix féminine très sensuelle et mielleuse. Cette voix sonnait presque comme une caresse sur leur peau.
« Quand tu en auras assez de vieillir, viens me revoir mon bel Eümir. Sans ton talent, le monde serait si fade. Et je m'ennuierais tant. » Elle ne chantait pas, pas exactement. Les implications de ses paroles donnèrent toutefois des frissons à chacun d'entre eux.

Narir ne put s'empêcher d'ouvrir la porte et ils virent Eümir nu couché sur le dos sur un lit aux draps de satin rouge. La chambre n'avait pas de fenêtre et était éclairée par des bougies. La femme était assise à califourchon sur lui et ondulait d'une façon qui ne laissa aucun des hommes indifférents. Ses longs cheveux bruns bouclés descendaient jusqu'à ses fesses, mais sa peau était trop pâle, ses lèvres carmin étaient couverte de sang et des crocs étaient visibles dans sa bouche. Eümir saignait un peu de divers endroits, mais il ne semblait pas sans soucier le moins du monde à ce moment précis.

Syl, Narir et Arken eurent la nette impression de l'avoir déjà vue. Soudainement, Arken eut une révélation. Elle avait vu la femme dans la première pièce où le jeune Eümir se faisait ovationner. Elle n'avait évidemment pas changer d'un iota, alors qu'Eümir était clairement rendu dans la fin de la vingtaine.

Le souvenir déjà très intime commençait à le devenir un peu trop. Alors que Serlace refermait la porte, Syl se fit la remarque que c'était possiblement le genre de spectacle auquel on pouvait assister au Boudoir de la veuve.



Ils approchaient de la grande porte à double battant, mais une dernière porte était ouverte devant eux.

Jetant un coup d'oeil à l'intérieur, ils virent Eliana, Guillaume, Kalver et Eümir escortant une golem de chair à travers la forêt. Leurs vêtements étaient crasseux, les vêtements en cuir noir moulant d'Eliana semblaient partiellement couvert de sang. Elle avait une magnifique épée à neuf anneaux dans les mains. Ses yeux verts scrutaient la forêt. Kalver et Guillaume semblaient tous deux exténués et Eümir ouvrait le chemin, rapière à la main.

Faerturin et Serlace se demandèrent un instant s'il ne s'agissait pas là de la terrible bête de Lepidstadt. Celle qui avait tuée tant de gens. Pourquoi Eümir et ses amis l'accompagnait-elle au lieu de la tuer? Le golem semblait paisible à leur côté.

« Vous m'avez sauvé, merci, vous être de vrais amis. » Eümir lui lança un bref sourire au-dessus de son épaule.

Modifié par un utilisateur jeudi 1 mai 2014 18:58:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Serlace se fichait des visions du passé d'Eümir ou celui était jeune. Cependant, plus les compagnons avançaient, plus cela le dérangeait.

Il fut véritablement révolté quand ils parvinrent au souvenirs de la "chasse". Là, il sera son épée à s'en faire blanchir les phalanges, cracha par terre et se retint de ne pas y aller, même si cela n'aurait rien changé. Il grava dans sa mémoire toute la scène afin de pouvoir se souvenir des têtes, des voix et tout ce qui pourraient les identifier. Il se détourna de la scène avec une noirceur dans le regard. Cependant, il s'interrogé sur le point rouge et le fait que le carrosse avait explosé. Magie.

D'autres scènes le dérangeaient, mais elles avaient moins d'impact. Quand il vit celle avec la créature, il jura et se demanda si Eümir était sous contrôle ou faisait ça de son plein gré et en toute conscience. Bien que même de plein gré, il comprenait pourquoi à la vue du déhanché de la créature. Cependant, il tenait à son humanité avant tout. Apparemment, Eümir est un bon vivant. A sa place, qu'aurais-je fait ? Libre de choisir, la tuer serait peut-être la meilleur solution.

Puis vint le golem. Les rumeurs le faisaient coupable, mais quand il vit cela, il revit sa vision des faits et se dit que c'était plutôt un bouc émissaire.

Quand Arken demanda à en finir, il lui dit :

« Je suis prêt et plus tôt ça sera fini, mieux je serais. »

Il se mit en garde avec un main sur la poignée, prêt à intervenir au moindre mouvements suspects qui auront lieu quand la porte sera franchie.

Modifié par un utilisateur jeudi 1 mai 2014 18:28:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eumir à vraiment vécu beaucoup d'événements extraordinaire... et il n'a pas fait des heureux avec tout ceux qu'il a rencontrer, l'événement de la chasse et du golem on surement laisser des ennemis derrière lui... que de piste a regarder, mais je ne crois pas que nous sommes au bon endroit pour résoudre son problème actuel... mais plusieurs des événements que nous venons de passer ont un lien avec la magie... comment déterminer le bon événements? là est la question.

« Eumir joue beaucoup avec la magie,
Un magicien est bien fâché,
Mais lequel est-ce?
Voilà le problème non résolu!!! »

Narir eu un air vraiment surpris lorsqu'il a entendu les mots sortir sous forme de chanson, il était vraiment loin de la voix mélodieuse d'Eumir et d'Éliana qu'il avait entendu plus tôt. Il se dit qu'il devrait tenter de ne pas trop casser les oreilles aux autres et parler seulement quand ça sera nécessaire.

Les cinq compagnons se détournent de la dernière porte ouverte, celle avec le golem, avec l'intention de se rendre à la grande porte à double battant d'où on entend toujours l'orchestre jouer.

Alors qu'ils font un pas sur les dalles de marbre pour rejoindre le tapis rouge, le décor autour d'eux change radicalement.

Tout devient noir autour d'eux, opressant, terrifiant, paniquant.

Ils se retrouvent tous dans une cellule humide et abjecte. Les murs de pierre suintent d'humidité et un lit sale est accrochée au mur par des chaînes.

Il y a également beaucoup de sang par terre près de la porte. Beaucoup de sang. Mais personne en vue.

Seule une voix douce chante une berceuse, doucement, tout près, probablement dans une cellule voisine. Cette voix les calme aussi tôt.

Faites-moi tous un jet de perception je vous prie.



Une fine neige se met à tomber sur la cellule et recouvre le sol de pierre et le sang, enterre la douce voix qui chante la berceuse et lentement mais sûrement la neige se transforme sous leurs yeux ébahis en dalles de marbre et le sang en tapis rouge et ils sont de retour dans l'opéra.

Ils se regardent en déglutissant et en se demandant ce que cela pouvait bien être.

Modifié par un utilisateur mercredi 7 mai 2014 19:13:15(UTC)  | Raison: Non indiquée