Rose ne comprit pas du tout ce que faisait Nekahan, et si sa réponse fut peut-être complètement à côté de la plaque, c'est en toute bonne foi qu'elle la débita :

« Mais... Je n'ai rien préparé de particulier contre les fantômes et je euh... préfèrerais garder mes soins et autres pouvoirs divins pour la suite de notre...Mais, tu ne serais pas en train de te moquer de moi? Je suis naïve d'accord, mais je m'améliore depuis quelques temps... »

La jeune femme fit un clin d’œil à son camarade pour montrer qu'elle ne lui tenait pas rigueur d'avoir peut-être essayé de la leurer, puis se sentit un brin mal-à-l'aise. Une pensée lui était subitement venue à l'esprit...Il ne voudrait quand-même pas me draguer? Arrgghhh et je l'encourage sans le vouloir avec mon clin d’œil. Rhaaa il faut tout de suite que j'arrête de rougir, il va croire des choses...

Pendant ce temps, à quelques pas, Argus avait engagé la conversation et il fallait que Rose se reconcentre, ce qu'elle tenta immédiatement de faire.

« Ahhhh... Oui, euh bien sûr, d'accord! »

Encore sous le choc de s'être imaginée un tas de choses bizarres, Rose suivit Nekahan dans l'échoppe.

Les deux jeunes miséreux s'approchent d'Argus et empochent les pièces.
« C't'un magasin de loques et vieilles fripes. Elle regarde pas d'où vient le linge que les gens lui apportent, et elle paie, peu mais c'est toujours cela. Elle prostitue ses deux filles, aussi. Sont moches... La mère doit avoir couché avec un gobelin pour les avoir, pour sûr... Y a une porte de derrière, qui donne dans une ruelle étroite et crasseuse, mais on sait s'y circuler... »



Maelangol fait le guet. Il ne remarque rien d'anormal mais ressent une impression de malaise. Ou alors est-ce l'odeur ?

Le diablotin s'engage dans l'échoppe et commence à renverser tout ce qu'il trouve. Une voix de vieille femme se fait entendre, un hurlement de colère en fait.
Rose et Nekahan sont pris à la gorge par l'odeur de moisi quand ils pénètrent dans le bâtiment. Partout, sur des meubles vermoulus, gisent des piles de chiffons à divers stades de saleté. Une jeune fille, au teint maladif, observe une vieille femme frapper le sol avec un balai, comme pour tenter de chasser un rat.

Harjlak remarque qu'une personne les observe depuis l'étage du bâtiment, un œil brillant derrière une tenture trouée.

Rose était impressionnée par la facilité que Nekahan avait pour le bluff et se demanda tout naturellement si cela l'avait aidé dans certains des cours avec lesquels il avait le moins d'affinité.

Son assurance était magistrale et tout ce que la jeune femme aurait pu rajouter serait tombé comme un cheveu dans la soupe. Elle attendit de voir si la vieille femme avait mordu à l'hameçon.

Maelangol fit un léger signe de tête à Harjlak, lui signifiant qu'il avait saisi le message, et redoubla de vigilance.

• Perception : 1d20+5 donne [6] + 5 = 11

Nekahan regardât autour de lui puis dit à Rose.

« Qu'en penses-tu Rose on attend les autres et on descend à la cave ? Il est probablement descendu, c'est plus discret puisque en haut il y a des personnes. »

Puis regardant la vendeuse.

« Bien entendu que l'on va vous en débarrasser, on est venu pour cela. Pouvez-vous me dire ou est le passage pour la cave ? »

La vieille chiffonnière vous indique une trappe dans le plancher près de la sortie arrière. Elle l'ouvre et l'odeur qui s'en dégage n'est guère agréable : une odeur de moisi mélangée à de la cendre et du bois mouillé. Il y fait très sombre, mais on peut constater que le sol est recouvert d'environ cinquante centimètres de débris divers, baignant dans cinq centimètres d'eau croupie.

Nekahan ne distingue rien hormis d'énormes quantités de débris nauséabonds, mais Sarlar repère une aura bizarre dans un coin de la pièce, au fond. Il n'a rien remarqué d'étrange, c'est plutôt l'absence de quelques chose, sur le sol, qui fait tiquer ses sens. L'endroit est cependant sous eau et encombré de gravats.

Rose s'approche de Sarlar d'un air dubitatif. Avant de commencer à détecter la magie.

« Une aura? Une aura de quoi? Je n'ai pas tellement envie de farfouiller dans la fange pour trouver un haricot magique. Qu'est-ce que ça peut être? »

Modifié par un utilisateur jeudi 15 mai 2014 07:23:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nekahan relâche la vase, qui se met à ronger goulûment les débris à terre et boire l'eau comme un âne assoiffé. Ensuite, une fois le coin indiqué nettoyé et asséché, il s'arrête aux pieds de Nekahan, comme un chien bien dressé. Le problème, c'est qu'il est maintenant trop gros pour rentrer dans le flacon.

Sarlar suit d'une griffe les traces du sol et souffle. Peu à peu, à force de tracer et retracer les mêmes endroits, il fait disparaître une couche de pieiraille et apparaître, cachée par une illusion mineure, une trappe.