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«  Mesdames, Messieurs, vraiment merci, vous êtes arrivés à point nommé !!! Sans vous c'en était fait de moi, et je n'ose imaginer ce qu'ils auraient fait subir à pauvre Svetlana », ce fut ainsi que le petit groupe fut acceuillis dans la salle à manger du couple tenancier du comptoir. « Quant à ces bandits, le temps qu'ils émergent de l'inconscience, vous n'avez qu'à les jeter dans l'une des fosses à l'arrière du comptoir. Il y en a une qui est actuellement vide ... Ensuite rejoignez nous ici, je vais chercher de quoi nous restaurer, et Svetlana, grâce à vous madame, va mieux, elle se change et nous rejoindra »

La fosse était profonde de 3 mètres environ et faisait dans les 3 mètres de cotés. une grille de bois la fermait et on pouvait en bloquer l'ouverture depuis l'extérieur. Le confort était certes plus que spartiate, mais certainement pas moins bien qu'une geôle de Restov.

Une fois chevaux et mule parqués dans l'écurie - celle-ci était maintenant pleine - les compagnons revinrent à la bâtisse principale. Dans la salle à manger, Oleg et Svetlanna, les attendaient devant une table dressée au milieu de laquelle trônait une belle marmite d'où s'échappait un délicieux fumet d'un ragout de lièvre au petits légumes. De belles miches de pain encore fumante étaient posées sur 2 tranchoirs.



«  Mes amis, ahumm ..., je peux vous appeler comme cela j'espère ... je vous en prie prenez place...  » Oleg attendit que les convives prennent place, puis il fit un signe de tête à l'attention de Svetlana, qui s'avança avec une petite caisse à la main ... « Tenez, pour vous remercier de vos actions d'aujourd'hui, nous vous offrons ces trois potions, ainsi que cette petite bourse ... Mais s'il vous plait servez vous et mangeons, vous êtes donc la milice envoyée par Restov, suite à notre demande ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 30 juillet 2014 13:21:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Drova répondit avec un franc sourire
« Allons, ce n'était pas la peine de nous remercier, nous ne faisons ici que ce pour quoi nous avons été envoyés. Je suis heureuse que nous soyons arrivés à temps. Par contre, nous ne sommes pas cette milice que vous avez demandé, mais nous sommes ici pour ramener un peu d'ordre par ici. »
Elle montra alors la charte qu'ils avaient reçu de la part des seigneurs de Restov
« Regardez, nous avons pour mission de libérer ses terres des brigandages qui sévissent par ici. Nous venons simplement d'effectuer notre première mission »

Elle fit un clin d’œil, puis se reprit l'air plus grave
« Que pouvez-vous nous dire à propos de ces bandits ? C'est la première fois que vous les voyez ? Y en-a-t-il d'autres ? »

Alexandr savoura avec délectation le fumet délicat du plat préparée par leur hôtesse. « Madame, votre cuisine est digne d'un roi. Vous nous gâtez. Ce plat seul suffisait à nous remercier pour notre intervention. Vos autres présents étaient inutiles, vraiment. Nous ne faisions que notre devoir. »

Sa voix agréable se tut, le temps d'ingurgiter une bouchée pour satisfaire sa bouche emplie de salive.

« Mmmmmmh ! Vraiment exquis. Bon, vous nous avez entendu nous interpeller, je suppose », il jeta un regard vers les deux femmes du groupe, « et vous me connaissez déjà. Il semble que j'agace la gent féminine, je ne manque pourtant pas de manières. Laissez-moi d'ailleurs vous présenter mes compagnons. Le grand costaud qui fait plier votre banc s'appelle Makoa, une force de frappe percutante qui tue plus d'ennemis qu'il ne peut en compter. La belle de nuit s'appelle Lysa, fière, douée en magie et mystérieuse, autant de raisons de se méfier pour nos ennemis, mais pas que eux, si vous voulez mon avis. Cheveux-de-feu-qui-soigne-mais-ne-supporte-pas-qu'on-le-lui-demande s'appelle Drova, bénie d'Erastil. Un atout sérieux pour supporter les aléas des combats. Enfin, notre valeureux archer aux oreilles pointues répond au nom d'Armagein. Il n'apprécie pas trop nos semblables, mais déteste encore davantage les bandits, donc tout va bien. »

Son ton badin, ses sourires et clins d'œil complice placèrent de manière évidente ses propos sur la voie de l'humour.

« Au fait, que sont ces potions que vous nous offrez là, exactement ? »

Il avala une autre bouchée puis se coupa une large de tranche de pain fumant, tout en écoutant les détails que le marchand ne manquerait pas de rapporter sur les ennuis qu'ils vivaient dans la région.

Modifié par un utilisateur jeudi 8 mai 2014 15:36:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lysa s'était assise à côté du couple, échangée des politesses, offrait des compliments. Ses compagnons ne pouvaient la reconnaître, ça en devenait choquant. Lysa, qui se montrait froide, distante et méprisante, donnait une toute autre impression d'elle. Certains d'entre eux pouvaient se méfier de se virement, d'autres, peut-être plus naïf, pouvait y voir une amélioration de l'attitude de la magicienne.

Pourtant, un indice pouvait les rassurer que c'était bien la Lysa qu'ils connaissaient, avec son sale caractère. Elle ne les regarda jamais, tournant à moitié le dos à la personne qui était assise à côté d'elle.

A l'intervention de Drova, elle répondit :

« Voyons, ne les brusquons pas. Il y a un temps pour se reposer et un autre pour les préoccupations, celui-ci viendra en fin de soirée ou demain. Je pense que cela vous est tout aussi cher qu'à moi. »

Peu après dans la conversation, elle se précipita à la suite du barde :

« Oui, c'était excellent ! Je vous demanderais votre recette si je m'en offrais le droit.

De mes yeux, je n'ai jamais vu femme qui récupère aussi vite. »

"Bien que la mienne est meilleure", qu'elle ne put s'empêcher de rajouter en pensées. Elle profita de l'instant où Oleg s'adressait à Drova et que sa femme fut repartie en cuisine, après avoir essuyé un refus pour l'accompagner, pour s'adresser au noble sans jamais le regarder :

« Mais, justement, vous ne manquez pas de manières. Ce sont vos manières qui sont indélicates, peu appropriées, rabaissantes ou tout ce que Vilglio, le dramaturge de Restov, peut bien ajouter dans le même registre. »

Quand la conversation revint aux potions, elle montra des signes d'intérêts, s'imposant manifestement comme étant la personne référent dans ces domaines particuliers. Elle s'évertua à offrir du répondant. Pour que, naturellement, au moment de la remise des flacons, il soit naturellement qu'ils fussent tendus vers elle plutôt qu'un autre. On pouvait retenir entre autre des réflexions de ce genre :

« Ho, à diluer avec un peu d'essence d'éther n'ajoute que peu d'effets et le goût en devient alors atroce.
Bien sûr, je ne peux encore prétendre à répondre au titre d'alchimiste, mais la confection des potions me passionnent et j'ai déjà lu plusieurs livres à ce sujet, notamment le Librus Naturalis. Excellent si on passe son caractère numéraliste.
J'ai bien peur que le prix des flaçons de cet qualité augmente d'ici peu. J'ai une amie de mes connaissances qui ne jure que par Maître Bouillot, le verrier du nord qui puise sa matière première on ne sait où.
Donc, est-ce vous qui les préparez ? L'achat est plus facile, mais il est courant que dans les régions reculées, certaines personnes apprennent des générations passées ces fameux simples, aussi vertueux que magiques. »

Elle s'était efforcée de finir son repas, bien qu'elle aurait préféré n'en manger que des miettes, et commençait à vivre un supplice pour la petite faim dont elle faisait habituellement preuve. Elle poursuivait pourtant dans la même voie :

« C'était tout simplement succulent. On ne tarira jamais d'éloges quant à la qualité de la cuisinière de cette enseigne, ainsi que celle dont fait preuve le maître de maison en tant que discoureur. »

L'archer intervint alors. Elle rajouta alors :

« Oui, si ça ne vous chagrine pas, j'adorerai vous écouter nous raconter votre version des faits de cet après-midi. Votre esprit critique a sûrement des explications à nous offrir. Comment cela s'est-il passé ? Si les souvenirs ne vous sont pas trop douloureux. »

En disant cela, elle s'était rapprochée imperceptiblement d'Oleg, s'était légèrement penchée et avait déversé sa chevelure sur un côté. Ses cils battirent quelques instants, l'invitant à prendre la parole. Bien sûr, elle savait se tenir en présence de la femme de sa proie, si le terme est à propos.

Se curant les dents avec un os de lièvre, Makoa avait bien mangé, bien bu et avait la peau de son ventre vert bien tendu, il rigolait aux blagues d'Alexandr, prêté attention à ses hôtes et semblait hypnotisé par le changement d'attitude de Lysa.

Qu'est-ce qui lui arrive à celle là?Pensa-t-il en passant le pain à Amargein.

« Au faite m'ci Drova pour avoir soigner mes blessures, tu r'mercieras ton dieu d'ma part. » Dit-il en se curant le nez. Puis prenant un air sérieux tout en gardant son annulaire au fond de la narine, il demanda à Sveltana après qu'Oleg soit parti en trombe du repas.« Et y en a d'autres? Des bandits? Notre mission c'est de les zigouiller non? Vous v'lez qu'on règle ça? J'aime pas trop savoir qu'ils sont sur les routes d'mon pays ces enfoirés. »Puis se rendant compte de sa grossièreté, rajouta « Ces enfoirés de mes deux. »

Modifié par un utilisateur vendredi 9 mai 2014 01:00:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Drova plissa des yeux en entendant Svetlana, et fut interloquée de la réaction de son mari.

« Svetlana, nous sommes ici sur ordre des seigneurs épée de Rostov. Mais notre mission va dans le bon sens. Nous devons faire régner la loi et l'ordre sur ces terres. Il n'y a pas d'autres sous entendu pour le moment. Par contre, pouvez nous en dire un peu plus sur ces bandits ? Ceux que nous avons défait étaient les seuls ? Semblaient-ils obéir à quelque d'autre ? Avez-vous entendu parler d'un seigneur cerf ? »

Elle attendit la réponse, avant de dire
« Je vais aller parler à votre mari »

«  La première fois que les bandits sont venus, et ça remonte à quelques mois, ils étaient une bonne douzaine. Les quatre hommes d'aujourd'hui et d'autres dont une femme avec 2 hachettes.

C'est elle, qui a mis en place ce racket, nous menaçant du pire  » à cette évocation les yeux de Svetlana se baissent et se troublent ... «  elle est particulièrement intelligente et observatrice, son second, le rustre à la capuche, est venu à chaque fois depuis.

Nous devions leur remettre toutes nos marchandises et fourrures, que nous troquons avec les trappeurs et chasseurs de la région.

Leur campement principal, ne doit pas être à plus d'une journée d'ici ...

Seigneur-cerf, dites-vous, non ça ne me dit rien.

Pour ce qui des biens des bandits ... et bien Oleg doit être en train de décharger ce qu'ils avaient pris de nos réserves, le reste est à vous, c'est vous qui les avez vaincus ... bien sûr, si des choses ne vous sont pas utiles, nous les ajouterons volontiers aux réserves du comptoir ...

De même si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à nous demander, nous avons de nombreuses petites choses ...

En tout cas vous pouvez utiliser le dortoir, dans l'autre bâtiment, gracieusement bien sûr, quand vous êtes dans le coin.

Bokken est le vieil ermite qui vit dans une cabane au sud-est du comptoir à une journée de marche. Il est un peu excentrique, mais c'est un brave homme. Ses potions sont assez particulières, de par leurs fumets ou leurs goûts parfois étranges ...  »

Drova avait écouté avec attention les réponses que lui apportaient Svetllana. Un détail lui échappait
« Combien de fois ils sont revenus vous racketter ? Quel était le laps de temps entre chaque... racket ? »

Puis répondit à Alexandr
« Interrogeons les prisonniers, une fois qu'ils nous auront répondu, nous pourrons prendre une décision sur la tactique à envisager »

Puis elle rejoignit le mari de Svetlana
« Oleg, je comprends votre colère, car vous nous voyez arriver, et nous ne sommes pas la milice que vous avez demandé. Cependant, nous sommes missionnés pour vous aider en chassant les bandits de la région, tout en reconnaissant et explorant la région. Je suis sur que nous pouvons fonder ici les bases d'une relation qui nous seront profitables à vous comme à nous »

Makoa se grattait la main. Le ventre plein après un rude combat le mettait dans un état instable. Il pensait aux hommes ficelés qui avait tenté de les tuer plus tôt, si ça ne tenait qu'à lui, Makoa les aurait écrasé de ses mains. Le jeune Demi-orque se leva et posa la main sur l'épaule du Demi-elfe avant que celui-ci ne s'en aille avec Lysa les interroger.

« J'vais surveiller dehors cette nuit, on va continuer les tours d'gardes. Mais j'vais attendre dehors pour commencer, si jamais t'arrive pas à vouloir ce que vous vouloir. Fait moi signe. » Puis regardant la brune mystérieuse d'un coin de l’œil.« Mais vous aurez p'tête pas b'soin d'moi » Rajouta-t-il en souriant à moitié.

Et il sorti prendre l'air avec son énorme épée et commença à l'a soulevé en rythme pour garder la forme. Et se calmer.