Bart demanda à Galvin de lui montrer les rudiments de la réparation des chariots afin qu'il soit opérationnel lors de leur traversée blanche.
A ce sujet, il demanda à Ameïko de pourvoir au recrutement de deux réparateurs qualifiés avant le départ de la caravane en expliquant que
« Dans la cas d'un sinistre important, nous serons bien contents de ne pas nous arrêter trop longtemps au même endroit. »

L'expérience d'Ulf en la matière de traversée était importante et il était vraiment la personne dont ils avaient besoin
« Combien de temps faut-il prévoir entre Turvik et Unaimo, sans passer par les collines Gaarjuk?
Parce que si nous ne rencontrons pas de tribus nomades sur ce tronçon, il faudra bien prévoir la nourriture pour la totalité de cette étape.

Et pour la longue traversée, tu nous diras avec quelle réserve de nourriture nous devrons quitter Unaimo pour ne pas risquer de manquer de quoi remplir nos estomacs, d'accord? »

Modifié par un utilisateur samedi 17 mai 2014 09:04:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au matin du seizième jours du mois d'Abadius, le convoi de sept charriots se mit en branle, après presque un mois passé à Kalgard. Le temps n'était pas si mauvais pour la saison, mais il faisait quand même en dessous de - 10 °. Une fine neige voletaient, ne venant pas du ciel, mais de la couche superficielle que le faible vent arrachait au sol.

Les membres de l’Étoile Verte, ainsi que leurs compagnons de route, laissaient derrière eux des souvenirs mitigés. D'un coté la joie de la réussite de leur mission, en retrouvant le katana Suishen et défaisant un des oni des cinq tempêtes, en profitant des plaisirs de la découverte d'une cité comme ils n'en avaient pour la plupart jamais vu ainsi que les festivités qui avaient accompagnées le passage à la nouvelle année. D'un autre, les lourdes pertes, trois branches de l’Étoile, dont deux issues des premiers jours. Combien chacun avait pris en maturité en à peine plus de trois mois !

Ils avaient du utiliser les bacs afin de joindre Bourggelé, sur l'autre rive du large Fleuve contre lequel la capitale du royaume était accrochée. Simple formalité, ils avaient quand même ressenti la puissance du courant et imaginé les dangers qui en découlaient, sans parler des occasionnels blocs de glace qui filaient vers la Mer des Vapeurs. Ils foulaient déjà la fameuse Voie d’Aganhei qu'ils devaient ne plus quitter, selon les dires d'Ulf, jusqu'au Mur du Paradis et la Dernière Passe, Altan Zuud, qui en traversait la partie orientale.

Leur premier objectif était la ville de Turvik, à quelques jours, aux pieds des Montagnes Soiffegelée. La voie d’Aganhei y filait en droite ligne. Les réflexes revenant rapidement, Shalelu et Bart, les deux éclaireurs restant, étaient parti un peu en avant afin de prévenir des dangers et autres rencontres.


Résumé des PJ. BM du Perchoir à Corbeaux Bâtisse et Sous sol. Carte de Kalsgard. Carte de la Couronne du Monde.

Modifié par un utilisateur lundi 19 mai 2014 19:17:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Emy avait eu tout le loisir durant se séjour citadin de travailler sur les objets de ses camarades afin de les améliorer. Cette marque de confiance l'avait particulièrement touché, encore une preuve de plus de la perception toute nouvelle qu'avait Emy de la vie et de ses camarades.

Elle avait travaillé sur trois capes de résistance, dont la sienne qui accompagné avec fluidité ses mouvements. Elle se trouvait particulièrement embellit en la portant et avait apprécier l'approbation de Shalelu sur les retouches qu'elle y avait apporté.

C'est donc le cœur léger et excité qu'elle aborda le départ et les aventures qui l'attendaient.

Emy assura avec application la mission qui lui incombait dans la caravane, tout en jouissant du spectacle que lui offrait la nature.

Modifié par un utilisateur mardi 20 mai 2014 13:04:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ce début de voyage commença dans des conditions plutôt agréables. Le vent était glacial, mais très supportable pour qui était équipé correctement. Ils ne firent aucune rencontre autre qu'une paire de convois redescendant sur Kalsgard. Ils eurent des nouvelles de Turvik, leur première étape.

La compagnie avait repris ses bonnes habitudes lors des soirées. Chansons, danses et bonne chair. Le fabuleux Galvïn avait surpris tout le monde en sortant de nouvelles bouteilles acquises en ville. Il s'agissait de boissons ulfes qui ravirent et réchauffèrent chacun. Que les peines semblaient plus douces avec une telle troupe !

Au fur et à mesure de leur progression, les contreforts des montagnes Lanceorage emplissaient l'horizon. Elles marquaient l'extrême limite de la contrée des Linnorms. En fin du quatrième jour, ils entrèrent dans Turvik, dernière ville avant les étendues sauvages sans fin. Turvik n'était guère plus qu'un gros village commercial où les rares expéditions pour le grand nord finissaient de se préparer, grouillante de chasseurs.


Résumé des PJ. Infos de la Couronne. Carte de la Couronne du Monde.

Modifié par un utilisateur mercredi 21 mai 2014 21:37:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Hoshin se laissa aller durant les quatre jours du trajet jusque Turvik. En alternance avec la préparation des repas, il s'emparait régulièrement des rênes de l'un des chariots. Peu à peu, les vieilles sensations revenaient. Celles du temps où il était encore jeune et parcourait la contrée de Kalsgard, de fermes en bourgs, assis sur sa charrette. À l'époque, les diverses rencontres lui glanaient quelques recettes, lui enseignaient certains mets comestibles et lui procurait la sensation d'exister. Il ne liait pas facilement. Non pas qu'il ait été associable, loin de là. Seulement, être petit, tianais, avec une haleine fétide et des dents de travers n'attirait pas la sympathie du peuple ulfe chez lequel il vivait. Heureusement, son éternelle bonne humeur et ses pitreries faisaient rire. Et dans les soirées bien arrosées, il constituait une cible parfaite pour les moqueries et autres projectiles plus douloureux. Que cette époque lui paraissait lointaine.

Aujourd'hui, il se sentait de moins en moins insouciant. Changer de dizaine avait dû insérer un coin de mélancolie dans sa bûche crânienne. Il profita avec plaisir des soirées festives mais tranquilles, qui lui correspondaient davantage dorénavant. Sans doute la présence d'enfants l'aurait-elle suffisamment égayé pour jouer au pitre-acrobate. Un soir, il alla retrouver Koya dans le chariot sensé porter chance au convoi. Il la salua aimablement puis lui demanda ses exigences en échange de ses services. Elle tirait bien les cartes, n'est-ce pas ? Il aurait peut-être des questions ...

Parvenu à Turvik, il se renseigna auprès des nombreux chasseurs sur les ressources en gibier dans les environs. Il passa la journée du lendemain à chasser. L'âme repue, il revint à la caravane le soir-même. La nouvelle aube signa le jour du départ vers des contrées beaucoup plus exotiques. Enfin !

La pause de deux nuits à Turvik fut agréable et, comme le ressentaient certains, il n'y en aurait probablement pas d'autre avant longtemps. Ayant senti que les chevaux commençaient à donner des signes de fatigue ainsi que de fragilité vis à vis du grand froid, Ulf et Bart firent comme il était convenu. Ils les échangèrent contre des bœufs musqués, bien plus coriaces face aux intempéries. La chose leur rapporta une coquette somme d'or qui s'ajouta aux recettes de leur commerce et des deux spectacles réalisés.

La veille du départ, alors qu'Ameiko leur fit savoir que le Sceau avait du récupéré ses capacités, chacun réalisa que même si la belle avait accepté Hoshin parmi les défenseurs de ses droits, le moine n'en était pas pour autant un héritier désigné. En effet, seul le Sceau des Amatatsu possèdait ce pouvoir et, le sortir pour qu'il puisse en user le révèlerait à leurs ennemis.

Donc, c'est au matin du vingt et unième jour du mois d'Abadius que le convoi quitta ce que l'on pouvait désigner comme le dernier bastion de la civilisation telle que chacun la connaissait. Au devant d'eux se dressaient les montagnes Lanceorage qui servaient de porte entre ces deux mondes. Il faisait encore nuit lorsqu'ils passèrent les portes nord de la petite ville, sous les regards de presque toute sa population qui, comme à chaque départ vers le pôle, venait faire ses adieux à un groupe qui ne reviendrait peut être jamais. Car tels étaient les risques de ce périple.

Petit à petit, le soleil s'extirpa paresseusement de son long sommeil. En cette saison, il ne se montrait guère plus de deux heures par jour et encore, il ne montait pas beaucoup au dessus de la ligne d’horizon. Ulf leur avait fait savoir que d'ici quelques jours, ils ne le verraient plus. Cependant, ce phénomène, le crépuscule polaire, ne durerait pas. En effet, malgré les apparences de froid intense, le mois de Calistril annonçait le retour de la belle saison et celui du soleil aux habitants de la Bordure Extérieure.

Comme souvent, il ne neigeait pas, mais le vent persistait à former une sorte de nuage de fines particules de neige. Deux jours plus tard, ils entrèrent dans le défilé qui traversait les montagnes et en ressortirent deux jours après. Le changement fut brusque et spectaculaire. La taïga que s’étendait devant eux n'était qu'une infinie succession de formations végétales de type forestière parcourue par un vaste réseau lacustre. Sa végétation était formée d'une majorité de conifères adaptés au froid, des pins, des épicéas, des mélèzes et des sapins, associés à un mélange de feuillus principalement composé de bouleaux, d'aulnes, de saules et de peupliers. Véritable désert, cette taïga n'en abritait pas moins une faune fortement diversifiée parmi laquelle les humanoïdes n'étaient pas au sommet de la chaine alimentaire.

Au loin, ils apercevaient à peine le deuxième rempart du pôle, les montagnes Soiffegelée. Cependant, ils ne furent pas dérangés par les prédateurs, probablement dissuadés par la taille du convoi et le nombre de ses défenseurs. Sur les conseils de leur guide, ils choisirent de ne pas vider leurs réserves de nourriture et d'avancer plus lentement afin de chasser. Ils purent se nourrir de caribou, d'élan, de grive, de castor et lièvre. Ils chassèrent aussi des bisons et des sangliers et péchèrent du poison. Ulf leur montra comment tuer les impressionnants mammouths sans se mettre en danger, une telle proie leur fournissant de la viande pour plusieurs journée.

C'est ainsi que, au milieu du mois de Pharast, ils traversèrent les immenses montagnes Soiffegelée. Une paire de fois, ils croisèrent au loin de grands humanoïdes, des géants, qui les toisèrent mais ne s'approchèrent pas. Ulf les informa que tel était un ancien pacte qui protégeait les voyageurs tant qu'ils ne quittaient pas la Voie d’Aganhei, raison pour laquelle ils ne chassèrent pas dans les montagnes. Le 14 au soir, ils passèrent leur dernière nuit dans les hauteurs avec une vue sur l'immensité blanche de la Couronne. Ils avaient aperçu au loin la grande tâche verte des collines boisées de Gaarjuk.

Il vous reste 12 UC de nourriture

Résumé des PJ. Infos de la Couronne. Carte de la Couronne du Monde.

Modifié par un utilisateur samedi 24 mai 2014 13:03:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

La vie de convoi avait naturellement pris son rythme lent et presque monotone. Mais après le vie échevelée que l'Étoile Verte lui avait imposée sur Kalsgard, le tianais savourait ces moments de paix et de sérénité. Il s'était attendu à de multiples dangers, la nature sauvage n'étant pas réputée pour sa clémence, qui plus est aux abords d'un environnement hostile comme celui de la Couronne du Monde. Mais il semblait que leur guide Ulf était digne de sa réputation d'excellence et leur évitait bien des soucis. Chaque après-midi, il préparait différents légumes, racines et plantes pour accommoder le gibier ramené par les chasseurs le soir. Il enviait néanmoins la place de ces derniers et régulièrement, n'y tenant plus, il s'éloignait des chariots la nuit et muni de son seul carquois, partait en chasse. En effet, son anneau magique prenait soin de lui, lui procurant satiété et repos. Seules deux heures quotidiennes de sommeil lui suffisaient ainsi pour se sentir en forme. C'est d'ailleurs comme cela que la magie lui plaisait. Facile, utile et réconfortante.

D'autres fois, il préférait s'avancer la nuit pour les repas de la journée, et accompagnait Shalelu et Bart dans leurs expéditions. Lorsqu'il ne chassait pas, il passait régulièrement ces heures sombres avec Emy. L'elfe avait réellement changé depuis la perte de certaines branches de l'Étoile. Elle se montrait plus proche de ses compagnons. Toujours aussi curieux, Hoshin s'était aperçu qu'elle ne dormait pas la nuit, tout comme lui. Il l'avait donc rejoint dans son chariot pour discuter. Emy était un ravissement. Un vrai puits de savoir. Sa longévité, son intelligence et ses études incessantes lui avaient tellement farci le cerveau qu'il se sentait comme un enfant devant son professeur. Il appréciait grandement la qualité de leurs échanges nocturnes.

La traversée du pays de géants l'avait excité au plus haut point. La dernière créature aussi grande qu'il avait rencontrée l'avait pratiquement tué. C'est donc avec une certaine anxiété que Hoshin s'était égaré sur leurs terres. Il n'avait bien sûr rien chassé, comme l'avait exigé Ulf, bien que l'envie d'une expédition nocturne fut presque insoutenable. Grâce à son shozoku et son talent pour la discrétion, il était quasiment invisible la nuit. Et même complètement s'il le voulait, ce pendant quelques minutes. Il était donc plus que tenté de suivre leurs traces pour observer leur habitat et leur mode de vie. Des raids qu'il n'aurait vraisemblablement pas oubliés pas de sitôt ! S'il avait été seul, il aurait cédé à la tentation, mais il était trop sage pour risquer d'impliquer la caravane dans cette folie. Ce soir-là, il alla plutôt trouver Emy pour la prier de lui dévoiler tout ce qu'elle savait de cette race mystérieuse et fascinante. Il avait même pris soin de lui apporter quelques friandises dont elle raffolait, pour achever de la convaincre, si besoin était.

Ces entraînements quotidiens lui procuraient un plaisir décuplé dans ces environnements naturels nouveaux pour lui. Tel un serpent, il ondulait à la cadence des feuillages bercés par le vent froid que ces bottes magiques transformaient en caresses doucereuses. En athlète accompli, le singe qu'il était bondissait à des hauteurs prodigieuses, avant de se balancer de branches en branches, dans les forêts traversées par le convoi. Puis son arc surgissait dans sa main gauche, les yeux peinant à suivre la cadence des flèches venant se ficher dans une carcasse bourrée de feuilles et d'aromates, qui serait servie grillée le soir-même.

Le bouillant cuisinier ne tenait pas en place. Les chasses occasionnelles, la préparation des deux ou trois repas quotidiens pour une vingtaine de personnes, son entraînement, ses discussions avec Emy et tous les autres membres de la caravane, contribuèrent à raccourcir virtuellement les deux premiers mois du voyage. Et c'est tout étonné qu'il déboucha des Montagnes de Soiffegelée, contemplant avec admiration le panorama de la Couronne du Monde au-delà.

« Hé bien, nous sommes déjà là ! Que ce voyage passe vite, hein Bart ? Nous contournons finalement les collines de Gaarjuk, maître Ulf, c'est bien ça ? Quelle sera notre prochaine étape ... civilisée on va dire ? Quand pensez-vous atteindre les villages des autochtones ? »

Le moine écarquilla les yeux de stupeur. « Par tous les orifices de mes ancêtres ! Je n'avais pas réalisé que la Couronne du Monde était aussi vaste ! »

Il avait bien sûr entendu parler les voyageurs, à Kalsgard. Il savait que traverser cette région de Golarion pouvait prendre une année entière. Mais le savoir et l'expérimenter de ses propres yeux étaient deux choses bien différentes.

« C'est époustouflant. Maître Ulf, je tenais à vous féliciter : vous êtes un guide formidable ! Aucune mauvaise rencontre alors que nous sommes partis depuis plus de deux mois, c'est remarquable. On s'ennuierait presque ! Hihihi ! Oh, non pas que je m'en plaigne, remarquez ! Au fait, trouverons-nous aussi des mammouths, par ici ? Car j'avais pensé : un seul de ses animaux pourrait tirer tous les chariots d'un coup , vous ne croyez pas ? Et puis, le bœuf, c'est plus tendre dans l'assiette, hihihi ! Je me demande si quelqu'un a déjà essayé de les domestiquer, ceci dit ... »

Il faillit ajouter que Pippin, le maître des animaux, aurait sans doute pu, lui. Il regarda vers les cieux : n'est-ce pas, mon petit ?

Modifié par un utilisateur lundi 26 mai 2014 23:35:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rodrigue avait repris ces habitudes au sein de la caravane, errant de chariot en chariot afin de communiquer sa joie de vivre à l'Étoile Verte. Il avait fait tout son possible pour intégrer les nouveaux membres et décréta un rite d'entrée dans l'Étoile Verte : chaque nouveau membre devrait participer à sa prochaine représentation en tant qu'acteur. Même si la timidité de certains viendraient rendre le moment quelque peu douloureux, l'aède ne doutait pas des bienfaits d'une telle intronisation.

Il observait avec intérêt le changement de comportement d'Emyralda, et lui qui était bien souvent lassé par le comportement de l'elfe devrait vraisemblablement revoir son jugement. Il vit également, sans grande surprise, qu'Hoshin s'était parfaitement intégré à la caravane.

Les paysages défilaient et le jeune homme ne se lassait jamais de les découvrir. Il profitait des connaissances d'Ulf et Bart pour étayer les siennes, et ne manquait pas d'ajouter les détails croustillants qu'il avait cru entendre dans les mots qu'il couchait tous les soirs sur parchemin.

Alors qu'Ulf parlait du choix qu'il leur restait à faire, le jeune homme se mêla à la conversation : « Si le temps n'est pas notre souci majeur alors choisissons le chemin de l'audace. C'est après tout une Reine que nous menons vers son Royaume. Ce périple doit être jonché d'exploits à narrer à ses sujets ! Que pouvez-vous nous dire sur ces deux voies ? »

effets actifs : effet gardien de Suishen (CA +2), endurance aux énergies destructives, protection contre les énergies destructives (120, 200 min)

Hoshin appréciait le calme du voyage, en définitive. La perspective de rencontrer des autochtones l'enchantaient également.

« Nous ne sommes pas à quinze jours près. Et nous risquons de déboucher dans ces collines très accidentées alors que les chercheurs d'or et autres métaux précieux déboulent pour la saison chaude. Ces derniers pourraient trouver dans notre convoi une opportunité pour compléter leurs fins de mois. Je ne dis pas qu'ils sont tous des voleurs. Mais certains, les plus avides et les moins doués, pourraient céder à la tentation d'une embuscade rondement menée. Personnellement, je trouverais plus intéressant de rencontrer d'éventuels habitants originaires de ces contrées et ayant choisi la vie simple des nomades. Même si la caravane est relativement imposante pour de telles personnes, je suppose, le relief est propice aux traquenards. Si le trajet est plus court, n'est-il pas beaucoup plus ardu ? »