Les traineaux laissaient de profondes traces dans leur sillage tant ils étaient alourdis des nombreuses pièces récupérées sur le dragon ainsi que d'une voyageuse de plus. Mais le retour se déroula sans encombre et dans un état d'esprit réjouissant.

L'émerveillement du guide ne fut presque rien comparé à la liesse de tout Iqaliat lorsque, quatre jours plus tard, les héros regagnèrent le village. Changement complet par rapport au premier accueil que les erutaki leur avaient réservé. L’Étoile Verte pouvait enfin observer le vrai visage de ce village.

Chaque habitant cherchait à pouvoir approcher du groupe pour leur poser une main amicale sur le bras de l'un ou l'épaule d'un autre, ainsi que pour avoir l’opportunité de voir, de leurs propres yeux, une preuve de la mort de leur Némésis. Restés en arrière, Ameiko et le reste des compagnons de la caravane observaient la scène. Ils ne se mêlèrent pas immédiatement à le foule afin de respecter la joie de cette communauté ayant vécu sous le joug d'une créature qui n'était plus. Cependant, Rodrigue et ses amis pouvaient apercevoir de temps en temps leurs visages et lire la fierté qui brillait dans leurs yeux.

Iqualiat se rappellera longtemps de ses sauveurs et l'Étoile Verte restera un nom important pour des décennies. Les héros n'eurent pas vraiment l'occasion de s'exprimer avant un bon moment. En fait, ce ne fut quasiment que lorsqu'ils se retrouvèrent autour d'un gigantesque banquet et que la maitresse du foyer les convia à raconter ce qu'il s'était passé dans cette crevasse. L'heure du barde avait une fois de plus sonnée...




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Modifié par un utilisateur lundi 10 novembre 2014 14:56:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Hoshin avait hâte de se retrouver au spectacle que le roi-esthète transformé en régisseur préparait pour leur retour. Toute nimbée de mystère car tenue secrète par Rodrigue, la surprise que leur troupe comptait offrir au village l'excitait. L'utilisation du crâne de la créature lui rappela une des traditions que sa famille s'était transmise de génération en génération, une coutume de ses ancêtres. Un cousin la perpétuait d'ailleurs encore : le bunraku, l'art des marionnettes. Ce souvenir lui fournit une idée pour compléter le spectacle.

Après qu'il eut récuré les os du crâne pour Rodrigue, il enfila les vertèbres sur ses flèches brisées, qu'il lia avec ses bouts de ficelles de cuisine qu'il trimbalait toujours dans une poche ou une autre. Il reconstitua ainsi une partie de la colonne vertébrale, qu'il raccorda à son bâton et sa nouvelle lance. « Hihihi, oui, cela fera l'affaire. Et je sais qui il me faut ! » Il retrouva Astrid et lui présenta une démonstration des mouvements possibles avec les vertèbres articulées, à l'aide des manches improvisés. « Tu vois, tu montes et tu descends, comme ça, à la façon d'un serpent qui ondule. Tu peux aussi les faire tourner et les agiter plus ou moins vite. Tu saisies ? Tu veux bien nous aider, pour le spectacle ? » Il était sûr que ses qualités athlétiques permettraient à la jeune femme de manipuler le lourd dispositif à bout de bras avec l'agilité nécessaire.

Au village, il tenta de rester un peu à l'écart. Toute cette adoration le mettait mal à l'aise. Si quelqu'un le touchait, il retroussait son shozoku sur son bras et gonflait son biceps, tout en lui disant : « bon, d'accord, je suis bien conservé pour mon âge. Mes muscles sont puissants et agiles. Regardez comme je peux sauter haut !  » Un bon prodigieux le propulsait vers la voûte d'Iqaliat puis il retombait les quatre fers en l'air. Il levait alors un doigt vers le haut en louchant, comme pour prendre les cieux à témoin, tout en se frottant énergiquement l'arrière-train. « Mais je je suis qu'un homme ! » Ou bien il grimpait à un mur, avant de lâcher tout pour s'étaler à ses pieds, les yeux tournant en tout sens et dodelinant du chef. Il lui arrivait aussi de trébucher volontairement devant les enfants et renverser un plat, pour déclencher leurs rires. Bref, il décida de faire le pitre pour fuir cette vénération dérangeante.

Les scènes déclamées par leur poète étaient époustouflantes de réalité et d'émotion. Même lui, qui avait pourtant vécu l'attaque, passa de l'autre côté du miroir, devenant simple spectateur du barde. Il avait l'impression d'être retourné dans cette caverne mais cette fois, il en savourait le moment. Ébahi, il faillit louper le signal de la mise à mort. Sortant son arc, il s'exécuta en tirant une flèche dans l'orbite vide, non sans prendre son temps et tirer exagérément la langue pour montrer de façon comique sa concentration.

Il applaudit ensuite à tout rompre avec le public, pour féliciter leur ami qui s'était si bien démené pour offrir ce beau cadeau à Iqaliat.

Astrid regardait, avec incompréhension, les membres de l’Étoile Verte s’activer autour du squelette du dragon. Ils semblaient tous assez excités à l'idée de retrouver Iqaliat et préparaient assurément quelque chose pour fêter leur victoire. Sa tribu festoyait aussi lorsque les chasseurs revenaient avec des prises particulièrement imposantes ou féroces.

La jeune Erutaki fut assez impressionnée lorsque Hoshin vint lui faire découvrir une étrange structure d'os manipulable. Elle observa attentivement le travail réalisé par le tiannais et devait reconnaître qu'il savait se servir de ses mains. Mais la guerrière argentée dut ensuite décliner sa proposition de rejoindre le spectacle. L'Étoile Verte : aussi bien chasseur de dragon que artiste...

« Je ne peux accepter cette offre. Je n'ai aucun lien avec vous et je n'ai rien à voir avec la mort du dragon. Je ne lui ai même pas délogé une écaille. »

Astrid passa les jours suivants à observer attentivement le groupe, tout en réfléchissant à ce qu'elle voulait faire par la suite. Tout au long du voyage, elle continua ses méditations et entraînements matinaux pour maintenir sa condition physique et mentale. Elle ne quittait pas cette expression indéchiffrable, presque féline, qu'elle affichait la plupart du temps.

Une fois les portes d'Iqaliat franchies, la barbare des neiges fut abasourdies par les manifestations de joies des villageois. Le dragon avait dû leur causer pas mal de soucis. N'ayant rien à faire là, elle rabattit sa capuche en fourrure et s’éclipsa avec son équipement et celui de son loup. Elle avait décidé de rencontrer la fameuse Ameïko avant d'envisager une suite. Elle ne l'aborda toutefois pas de la journée, préférant attendre la fin des festivités pour pouvoir lui parler.

La jeune Erutaki s'installa donc dans son coin où elle pouvait assister aux réjouissances sans s'y mêler. Elle put ainsi profiter des talents de Rodrigue et des pitreries de l'archer cuisinier. Ces caravaniers savaient mettre l'ambiance et réchauffer le cœur de son public. Le spectacle, qu'ils offraient, étaient d'une indéniable qualité. Largement supérieur à tout ce qu'elle avait pu voir.

Sandru avait lancé un regard complice au barde avant de lui promettre de tenter son possible.

La soirée fut longue. Jamais de mémoire d'erutaki il n'y eut semblable fête ni spectacle si magistral. Les habitants y gouttaient avec d'autant plus de bonheur qu'il s'agissait de l'histoire de la libération de leur village. On mangea ce soir là du caribou, de la chèvre et du poisson. Divers alcools locaux avaient étaient engloutis et, au petit matin, bien des têtes jouaient du tambours à leurs propriétaires.

Du peu de discussion sérieuse ayant eu lieu en soirée avec les autorités d'Iqaliat, le groupe savait qu'ils se rencontreraient dans l'après midi pour envisager la suite. Cela laisserait la matinée pour vaquer à leurs occupations et voir leurs amis.



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Modifié par un utilisateur mardi 11 novembre 2014 22:28:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Même si elle avait rêvait de cet instant, les mots de Bart la secouèrent profondément. Alors qu'il nouait le collier autour de son cou un torrent de larmes s'écoula sur son visage. Ses jambes tremblés, son cœur battait la chamade.
Les mots lourd de sens avaient rappelés en effet les départs précipités des camarades de l'Etoile Verte et la nécessité de l'instant présent.

Elle aurait tant aimé à cette instant être humaine, mais son éducation lui imposé des codes, des règles. Elle ne pouvait agir de façon désinvolte. Aussi lorsque Bart finit de nouer le collier, elle posa avec plein de tendresse une main sur les joues du rôdeur. Elle le regarda avec un regard plein d'amour, les yeux rougies par les larmes, puis elle vient poser sa deuxième mains l'autre joues de "son prince" et dans le même geste elle déposa un baiser plein de tendresse sur le front du Varisien.

Puis elle lui murmura ses mots :

« Il m'est difficile de te dire les même mots. Ne m'en veux pas, j'ai déjà vécu une histoire malheureuse et je ne veux pas brusquer la nôtre. Merci de ton magnifique présent. Moi aussi je ne veux pas te perdre.  »

Emy lui prit les mains et y déposa un baiser, rougissant de son audace et regardant si autour d'eux cette intimité avait était observé.

Bart compris bien qu'Emy était d'une timidité maladroite mais qu'elle était profondément éprise de lui mais aussi qu'il faudrait lui laisser un peu de temps.

La vieille prêtresse rassura le barde en esquissant un sourire malicieux. « Il est vrai que nous n'avons pas combattu de dragon, ici, mais plus d'une semaine s'est écoulée ! Bien que sympathique, Iqualiat n'en est pas moins un trou dont on a vite fait le tour. J'ai croisé plusieurs fois ce shaman, Gluktok, et il est loin d'être incompétent. La crypte a été nettoyée de fond en comble et assainie. Gluktok a des projets pour ce lieu dont la cheminée s'ouvre à proximité des autels inukshuks des Esprits du Vent. Il n'est pas utile de s'inquiéter, cet homme à les pieds sur terre. »

Il n'y avait pas seulement Emyralda et Bart qui roucoulaient. Rodrigue, armé de la bouteille que le nain lui avait cédée en lâchant un clin d’œil discret, emmena Ameiko dans les airs, au-dessus de la sortie sur les Hautes Glaces.

La belle avait les yeux pétillants en regardant son Champion, consacré par la légendaire Suishen qu'il arborait à son coté. Elle l'avait suivi sans en demander plus. Cependant, la question de Rodrigue fit passer une ombre sur son visage. « Nous avons tous rêvé d'aventure, c'est sur ! Et j'ai quitté Pointesable pour Mursalin avec cette idée en tête. Mon malaise m'a éloignée du château. Puis j'ai quitté Mursalin avec un devoir à accomplir et depuis, la sagesse me fait me détourner de cette aventure. J'avoue ressentir un picotement de jalousie quand j'écoute les récits de vos exploits, même si j'en retiens surtout du plaisir.

Je ne devrais pas trop le dire, mais mon devoir est aussi mon fardeau que je risque de porter toute ma vie. Impératrice n'avait jamais vraiment fait parti de mes projets du temps du Dragon Rouillé ! » Elle sourit à cette pensée.

La discussion se poursuivit agréablement et, lorsqu'il la quitta devant ses quartiers, Ameiko, qui n'avait pas les entraves culturelles d'une certaine elfe, déposa un baisé affectueux sur la joue du barde avant de disparaitre.


Ce dernier, une fois allongé, attendit quelques longues secondes la réponse à sa question. La voix métallique résonna soudainement dans sa tête. De mon passer de katana, oui, bien que la notion de temps me soit toujours aussi étrange. Surtout lorsque le soleil ne m'est pas visible souvent. Pour ce qui est de mon ancienne existence, les souvenirs sont brumeux et je me surprends à confondre ceux qui me sont propres et ce qui m'ont été contés. Tu souhaitais me demander quelque chose de particulier ?

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Modifié par un utilisateur jeudi 13 novembre 2014 18:00:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

La voix continuait elle aussi à résonner dans les pensées du barde. De ma vie d'humain, je ne me souviens plus des détails comme les noms des gens ou des lieux. Mon esprit n'a été lié à cette arme que longtemps après ma mort. Je me focalise sur la tâche que les dieux m'ont assignée, protéger la lignée des Amatatsu. Et en cela, je suis passé bien près de l'échec et rien n'est encore gagné ! Je ne pense jamais à autre chose. J'imagine que c'est comme ce qu'il se passe dans l’existence d'un être tel que Helgarval. Alors qu'il est un ange, sa vie semble se résumer à rester posé sur la tête d'une elfe, en tout cas pour le moment. Mais la notion de temps est vraiment différente lors que la mort n'est pas attendue. La notion d'amour aussi est étrange. Je ne sais pas si ce qui me lie à Ameiko est de l'amour, mais sa mort me plongerait dans un immense désespoir et mon existence perdrait son seul et unique phare. Si elle devait un jour avoir des enfants, ils seraient comme l'apparition d'autant de soleils dans mon univers.


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Modifié par un utilisateur vendredi 14 novembre 2014 14:35:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rodrigue médita sur les mots de Suishen alors qu'il se laissait gagner par le sommeil. Jamais il n'avait encore pensé à une éventuelle descendance et cette idée, alors qu'il risquait sa vie presque quotidiennement, ne parvint pas réellement à faire son chemin au sein de sa réflexion. C'était davantage à la place de Suishen et de sa perception toute relative du temps qu'il tâchait de se mettre. L'aède ne s'imaginait pas vieillir alors comment aurai-t-il pu envisager la mort de vieillesse ? Cependant, inconsciemment, il savait que son temps imparti était compté. Comment vivrait-il s'il en était autrement ? Sûrement avec moins de panache et d'envie. Ses histoires seraient éternelles, n'était-ce pas suffisant ?

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Modifié par un utilisateur lundi 17 novembre 2014 15:24:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rodrigue remercia Sandru d'un clin d’œil avant de regarder le contenu du paquet. Vraisemblablement satisfait, il laissa passer quelques minutes et réunit l'ensemble de la caravane. Il toucha quelques mots à Ameïko pour que celle-ci se porte à ses côtés. Une fois tout le monde devant eux, il prit la parole : « Membres de l'Étoile Verte, mes amis, vous qui luttez depuis Pointesable ou Kalsgard contre les onis ou les éléments, soyez fiers de notre voyage et de nos exploits. Pour que nous nous souvenions toujours de ce jour qui fait rentrer l'Étoile Verte dans la légende, nous avons confectionné une amulette en forme d'étoile pour chacun d'entre nous. Celle-ci n'est certes pas verte, mais nous n'avions pas vraiment le choix, il n'y avait qu'un dragon dans le coin ! Arborons avec fierté ce symbole qui nous unit et qui nous grandit ! Venez, l'un après l'autre, vous voir remettre l'insigne sculpté dans des écailles de dragon par les artisans d'Iqaliat. »

Rodrigue piocha dans le sac pour donner à Ameïko, une à une, les amulettes qu'elle posait délicatement autour du cou des membres de la Caravane. Une minuscule avait été confectionnée pour Brindille et Astrid, bien que nouvelle, avait été invitée à se voir également décorée. Lorsque vint le tour d'Hoshin, Rodrigue mit un peu plus de temps à sortir l'amulette. Il prononça à nouveau quelques mots en la tendant à son égérie : « À toi, Hoshin tueur de dragon, une amulette au sein de laquelle est incrustée la tête de la flèche avec laquelle tu as occis le dragon ! Gloire aux héros ! »

Il conclut en se laissant déposer à son tour l'amulette autour du cou, puis décora lui-même celle qui régnait sur son cœur en attendant de diriger le Minkaï.

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L'entraînement contre Astrid s'était achevé la tête dans la neige. Elle était clairement plus puissante et endurante que lui et mieux valait rester à l'écart de ses poings. Aussi, à peine relâché par cette nouvelle compagne de jeu, se releva-t-il d'un coup de rein preste et agile. Technique du singe. Son poing avait dans le même temps saisi une poignée de poudreuse qu'il compacta en serrant ses doigts. La boule partit cogner le front de l'érutaki. Il éclata de rire. Rire qui cessa brusquement en apercevant la mine sinistre de la dame. Heureusement, il courait plus vite ... Mais il se laissa volontiers rattraper pour finir en roulade dans la neige, riant comme un enfant.

Plus tard ce matin-là, l'ambiance avait changé. L'admiration qu'il lisait dans le regard des villageois le perturbait. Il n'avait que faire de la gloire. Elle était même son ennemi. Elle pouvait en effet le rendre trop sûr de lui. S'il n'y prenait garde, il pourrait vraiment se croire supérieur. Or il savait que si le dragon ne l'avait pas sous-estimé et si Rodrigue n'avait pas utilisé sa magie et celle du katana, il serait mort avant même d'avoir pu tirer une flèche. Il n'était pas un dieu qui réclame vénération.

La cérémonie de Rodrigue accentua son malaise. Toute cette attention focalisée sur lui le rendait nerveux. Il se replia sur lui-même en se tournant vers ses ancêtres, qui l'accompagnaient toujours.
- Je ne suis pas un héros, juste un chasseur et un gardien fidèle !
- Suivre le chemin que tu as choisi, respecter ta façon d'être, demande courage et honneur. Ton ami ne désire que célébrer les liens qui vous unissent. Il n'y a nulle vanité dans ses paroles.
- Honorons alors notre ami comme il nous honore.

Il s'avança respectueusement devant Rodrigue. Pour une fois, le moine semblait solennel. Il sourit aux propos du poète. « Je suis honoré par tes paroles et accepte ce cadeau avec gratitude. » Il se retourna ensuite vers l'assemblée et parla en haussant le ton. « Mais ne soyez pas dupes. Sans la protection de l'Étoile Verte, jamais je ne serais parvenus à planter cette flèche dans l'œil du dragon. Sans tes encouragements et ta magie, Rodrigue, Vegsundvaag m'aurait avalé tout cru ! Je suis honoré et fier de partager votre destinée. Merci à l'Étoile Verte. Puisse leur abnégation inspirer votre vie comme elle guide dorénavant la mienne. »

Il salua le public et ses compagnons d'une courbette traditionnelle.