Précédemment dans la malédiction du trône écarlate.

« Tekimir est libéré des griffes du nécromancien derro et Quaïs n'a enfin plus à rien à craindre de Milles-os... si toutefois elle tient parole. Pendant ce temps, l’absence prolongée de Théandra sombre-lumière commence à préoccuper Tauk Par son molosse personnel mais aussi et surtout son ami de longue date. Grau Soldado, le vétéran de la garde devenu ivrogne n'a lui non plus pas remis le nez à l'auberge, mais peut-être est-ce bon signe. Peut-être est-il devenu aussi sobre que la reine Ileosa. Car souvenez vous, la reine avait fait annoncer la venue d'un héritier pendant le procès de Verik Vancaskerkin juste après la mort de son père supposé, feu le bon roi Eodred II.

Le ventre de la reine chel n'est pas encore gros mais on peut déjà voir déjà un petit embonpoint pas si disgracieux. Et surtout, ce petit ventre renforce sa position sur le trône écarlate. C'est du moins en ces termes qu'on dis que la conseillère royale Zenobia Zenderholm aurait décrit la nouvelle. Zenobia n'est pas la seule conseillère royale, Le seigneur Glorio Arkhona connu pour sa générosité envers les orphelins et l'ex-diva d'opéra Valeria Mazinas siègent tous les deux ses côté. Valeria faisait parti du groupe et elle a d'ailleurs forcé la main de la reine pour anoblir ses anciens compagnons et à leur donner une propriété. Mais Valéria étant l'artiste maudite qu'elle est, vous ne semblez pas lui être redevable, et vous n'avez pas hésité à livrer un portrait d'elle entier mais peu flatteur à la maréchale Cressidia Kroft. Ce portrait est peut être à l'origine des tensions entre les deux femmes, qui s'accusent toutes les deux de ne pas savoir gérer les problèmes d'instabilité de la ville.

Qu'importe, vous avez d'autres chats à fouetter ! Vous vous apprêter à révéler à la maréchale Kroft des informations cruciales à propos du nécromancien derro et de ses acolytes. »

Vous partez de table après votre bon repas. Tauk Par s'apprête à accepter l'argent de Seoth avec un sourire mais il se ravise quand Tekimir lui fait un regard noir. Décidément les deux Shoantis ont une relation étrange et presque incompréhensibles pour les tshamecks que vous êtes.




« Non seoth, l'argent n'existe pas dans ma culture. »




Il est environ 21 heure quand vous arrivez au pieds des murs de la forteresse. A cette heure les gardes en factions sont d’habitude calmes. Ils devrait attendre la relève pour la nuit en jouant aux cartes et pourtant... Pourtant ils sont agités ! On entend des gradés hurler des ordres à leurs subordonnés et la maréchale n'est pas la dernière pour crier à la mort malgré sa voix exténuée. Elle se tient au milieu de la court central avachie sous le poids de son armure rouge et les deux mains sur le pommeau sur son espadon planté dans une marre de sang. Elle est plus fatigué que jamais et vous n'avez jamais vu des cernes aussi prononcées sur un visage aussi pâle. Elle a une roturière rousse coiffée en pétard à ses pieds. La rouquine est mal en point mais elle continue à se débattre vigoureusement malgré les deux gardes crasseux qui lui ont empoignés les bras et qui la traîne dans la boue vers le cachots. C'est à peine si vous avez le temps de reconnaître votre ancienne amie Valéria avant qu'elle ne disparaissent derrière une porte peu engageante.

L'importante concentration de garde à l'intérieur de la forteresse parait disproportionnée par rapport à la menace que pourrait représenter une Lady Mazinas, même très en colère. Pour tout dire il ne reste qu'un seule garde à l'extérieur des herses, à l'entrée de la forteresse. Il s'agit d'un troufion boutonneux dans toute sa splendeur qui s'agrippe de toutes ses force à sa lance, rentre le coup, et sert les genoux. Cette jeune recrue est manifestement sous le choque, peut être parce qu'il n'a jamais vu de sang dans sa vie, ou alors peut être est-ce parce qu'il vient de voir un pendu revenir à la vie.




« Ma.. maré... maréchale ! Il... il y a un ancien pendu qu... qui se tient devant l'entrée. »






« Si vous avez raison première classe Soldado c'est qu'il a été déjà jugé et pendu une première fois et donc il a déjà payé sa dette. Si vous avez tord alors il n'a rien à se reprocher. Dans tous les cas appliquez le protocole et ne dérangez plus votre officiez supérieur pour des superstitions. »






« B...bi... bien maréchale ! » - puis le première classe Soldado s'adresse à Amon - « Trosker ep st... sty... styrk citoyen ! Que puis-je faire pour vous ? »



Le jeune homme inexpérimenté que vous avez devant vous porte le même nom que Grau Soldado et la ressemblance est indéniable. Il est cependant bien plus jeune et bien plus sobre que le Soldado que vous connaissez. Peut-être est-ce son fils, son neveu, ou quelque chose comme ça.

Que faites-vous ?

Modifié par un utilisateur dimanche 15 mars 2015 01:22:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Seoth avec son flegme habituel accepte d'un soulèvement d'épaule la générosité de l'aubergiste.

L'arrivé à la forteresse met Seoth en état d'alerte, c'est la main sur le pommeau de son nouveau marteau qu'il avance vers la forteresse. Quand le demi orque voit Valéria se faire escorter par les gardes apparement blessé, il ne montre pas la maitrise de Quaïs. En moins d'une seconde le barbare à son arme en mains les lèvre retroussé et les jambe fléchies, près à bondir. Encore une fois il ressemble à un animal qu'à un être doué de raison.

Ne s'embarrassant du garde bagayant, Seoth tente de passer la queue et harangue la maréchale.
«  HEY ! QUESQU'IL CE PASSE ICI !?  »
En fait partir en aventure avec Seoth c'est comme être en difficulté cauchemars pour les négociation DSL de vous faire subir ça mais j'aime trop mon perso

Modifié par un utilisateur mardi 14 octobre 2014 21:26:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le jeune regarde dans le vague quand on lui parle de son ainé.


« Tout le monde me parle de mon oncle... le colonel Soldado était plus fort que toi, le colonel Soldado gagnait toujours aux dés... Le colonel Soldado est surtout un déserteur ivrogne qui nous a abandonné quand on avait besoin de lui ! Si je suis rentré dans la garde c'est pour effacer la trace qu'il a laissé. J'ai honte qu'on pense à Grau l'ivrogne quand on évoque le nom de Soldado. Si Ragathiel le veut, demain on parlera à la place de Charlo Soldado, le protecteur de Korvosa ! » - il est tout de suite plus souriant quand on parle de Lady Mazinas, difficile de dire si c'est parce qu'il approuve la situation ou bien qu'il est simplement content qu'on arrête d'évoquer Grau Soldado. - « Lady Mazinas c'est mis d'elle même dans cette situation, elle est coupable de haute traitr... »


C'est à ce moment là que Seoth intervient. Charlo pousse alors un cri de pucelle rencontrant les mauvaises personnes dans une ruelle sombre. Il lâche immédiatement sa lance et se recroqueville en position fœtale les bras en avant pour se protéger la tête. Alertée par se cri perçant, la maréchale lève son épée du sol et tourne brusquement la tête. Elle s'apaise dès qu'elle s'aperçoit qu'il ne s'agit que de Seoth.


« Ressaisissez vous première classe Soldado ce sont des amis de la garde. Ouvrez la herse, et retournez à vos postes, la conseillère est au cachot et le spectacle est terminé. » - Deux archers en haut des rempart posent leur armes pour actionner la manivelle qui lève la grille de l'entrée de la forteresse. La herse se lève au fur et à mesure et la maréchale vous invite à rentrez à l'intérieur. - « Trosker ep styrk, rengainez votre arme citoyen c'est un ordre. La conseillère Mazinas c'est retrouvée complice d'un complot visant à libérer la prisonnière Trinia Sabor de sa cellule avec l'aide de trois autres anarchistes. Ils ont libéré la prisonnière mais comme vous avez pu le voir nous avons attrapé votre ancienne amie. Aucune idée de l'identité éventuelle de ses complices ? »


Vous avez le droit à un jet de connaissance (religion) pour savoir qui est ce fameux Ragathiel (que normalement vous connaissez déjà). Vous pouvez obtenir des informations sans entraînement, faites le ça ne coûte rien.

N'appréciant que peu les ordres direct Seoth s'apprête à envoyer pètre la militaires, mais les archés des remparts lui font reconsidérer sa position. Il replace donc l'imposant marteau dans son dos à l'aide des attaches en cuir bricolées à cet effet.
Alors que ses crocs retourne à leur taille habituelle, le demi-orques grogne négativement pour répondre à la question de Croft.
« Vous devriez prendre cette histoire de pendu plus sérieusement... Les nouvelles que nous apportons sont des plus préoccupante. » Puis avec un air des plus méprisant «  En tout cas sûrement plus que vos chamaillades politiques »

Dans quoi Valéria c'était fourré ?! Elle semblait presque plus apte à s'attirer des ennuis que Seoth...

Quais sait que Ragathiel est un ange mais c'est tous.

« Vous entretenir avec Valéria ? Je ne pense pas qu'elle soit en état de répondre à vos questions dans l'immédiat et quand elle sera remise sur pieds je compte bien lui faire cracher les noms de ses complices. Elle a été prise en flagrant délit de haute traîtrise et je la loi prévoit à ce qu'on la pende haut et court demain à l'aube. Comme vous pouvez le voir mon temps est limité avec elle et je dois utiliser chaque seconde. » - elle se tourne vers Seoth - « Et si vous pensez que ça a quoi que ce soit à voir avec de la politique c'est que vous m'avez mal cerné. C'est à propos de la survie de notre modèle de société. La loi est sévère à juste titre contre les traîtres et vous devriez vous aussi l'être. » - puis à Lloreth - « J'espère comprendre ses motivations dans les heures qui suivent mais il est vrai que pour le moment son idéalisme décomplexé, même si c'est quelque chose que je respecte, parait être une piste sérieuse. »

La maréchale s’appuie son épée comme sur une cane pour se diriger vers les marches de son bureau. Elle vous invite à lui emboîter le pas. Elle a une quinte de tous dès les premiers pas. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle n'a pas l'air en forme, son état c'est dégradé rapidement ces dernières semaines. On dit même qu'elle n'a littéralement ni dormit ni même quitter son poste depuis la mort d'Eodred ; la seule raison pour laquelle elle tiendrait serait un prêtre d'Abadar qui la suit quotidiennement.

« Quelle est donc cette affaire importante dont vous voulez vous entretenir avec moi ? »

Seoth leva les épaules dans un soupire, il repris avec un ton narquois
« Traitre est le nom que donnent les forts aux perdants. J'espère que votre garde n'a pas subit trop de dommage de la part d'une chanteuse d'opéra. »
Le demi-orques fait silence pendant le récit de Quaïs.
« Il semblerais que des déros soit à sa solde... »

Nul besoin de révolte dans cette ville, Croft finira par tomber d'elle même si elle ne dort pas

Clarifions les choses, quel autre documents donnez vous à la maréchale à part le carnet de nom ?

La maréchale lance un regard dédaigneux à Seoth, elle n'a pas vraiment envie de discuter de la manière dont l'histoire est écrite avec lui. Vous gravissez avec la maréchale les marches d'escaliers qui séparent la court intérieur de son bureau. Elle ouvre la porte et vous retrouvez à l'intérieur le prêtre d'Abadar qui la soignait pour son manque de sommeil. Il est assis sur un tabouret à côté d'une bassine d'eau fumante dans laquelle flotte une éponge usagée tachée de rouge. Il a toujours l'air aussi inquiet que la dernière fois, voir plus, mais il prend quand même le temps de faire un signe de tête à chacun de vous.

La pièce a changé depuis votre dernière visite, la fenêtre imposante avec vue sur la court intérieure est toujours là mais un fin rideau a été installé pour adoucir la luminosité. Résultat la lumière peine à entrer et des parties entière de la pièce sont plongées dans la pénombres, on y devine des piles de documents entassés en attente d'être traité. Le bureau est couvert d'une couche de crasse et le siège à été surélevé avec plusieurs cousins blancs. Cressida écarquille les yeux à vu des document, elle n'ouvre pas le carnet mais le donne au prêtre d'Abadar.

« Ishiani, pouvez vous nous faire la lecture, je vous prie. » - Le prêtre s'exécute et lis la liste de nom depuis la première page. Arrivé à la troisième page la maréchale l'interrompt, il s'arrête de lire à voix haute mais il continue de parcourir le l'ouvrage pour satisfaire sa curiosité personnelle. - « Merci, Ishiani ce sera suffisant. Cette liste comprend effectivement des noms de personnes qui ont été pendus, mais je peux vous assurer que la plupart de ces personnes n'ont jamais été condamnées à mort. Vous me parlez de derros et de nécromants qui rappellent à la vie les pires crapules de notre société, et cela va de soit que je vais m'y intéresser mais en avez-vous parlé à l'Eglise de Pharasma au moins ?

Par exemple, vous Amon, vos camarades prétendent que vous étes une victime mais si je me souvient bien de votre visage vous faites partie des comdamnés à mort. Vous avez tué vos maîtres ! Mais si je me souviens bien vous êtes aussi un pharasmite convaincu, vous croyez que chaque vie a un but et de toute évidence la votre n'est pas finie : quel est votre but ? Vous ne seriez pas venu ici sans réfléchir à au moins une raison que j'aurais de vous laisser repartir de mon bureau sans exécuter à nouveau la sentence. Alors j'écoute, qu'attendez vous de notre entretien Amon ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 22 octobre 2014 02:35:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lloreth plissa des yeux en observant la réaction de la maréchale. Il se demandait ce que cela voulait dire


Il fit une remarquemalgré tout à la Maréchale
« Et bien... C'est ainsi que vous accueillez des personnes qui viennent vous signaler des traitrises dans les rangs des gardes, ainsi que des nécromants dans le cimetière royal... Je vois... »

Bon, bon, bon peut être avons-nous sous-estimé la rancœur toute naturelle d'Amon envers Kroft ...
Quelque peut saisi par la tirade de Amon, Quaïs attend que la Maréchale ait répondu avant de pousser plus avant son argumentation ...

Peut être avons nous sur-estimé la solidité de notre entente ...

« Pardon Maréchale, sauf votre respect, je me dois de vous rappeler que pour n'être que de simples citoyens nous n'en avons pas moins été envoyés par la Reine en personne pour vous prêter main forte aux heures les plus sombres de votre carrière et ce je crois, non sans une certaine réussite. » Entame Quaïs avec un aplomb qui le surprend lui même.« Ce que nous avons là n'est autre qu'un trafic de corps organisé entre la garde et un nécromant.Et en effet, ce trafic prend sa source à deux pas du cimetière royal ... Nous sommes venus, maladroitement peut être certes, vous déposer les pièces dont nous disposons, libre à vous d'en faire ce que vous voudrez...  »