Nail Ascinti n'aimait décidément pas la politique. Complètement perdu dans les débats du conseil, incapable de fixer son attention sur ces questions qui l'ennuyaient, il s'était montré particulièrement inutile, et il semblait réellement s'en vouloir, mais il est une chose qu'il n'était pas prêt d'oublier : sa volonté d'en finir définitivement avec les gobelins. La nouvelle position de pouvoir du groupe, quoique partielle et temporaire, était sans doute la meilleure occasion dont il disposerait jamais pour cela, et il espérait fermement pouvoir en profiter.

« Monsieur Ciguë, que pensez-vous d'une stratégie plus offensive ? Si nous attaquions les gobelins au lieu de nous défendre contre eux, nous pourrions concentrer nos ressources sur ce seul objectif, ce qui simplifierait beaucoup le problème ! Je sais bien qu'il y a dans cette ville des intrigues qui me dépassent, mais sans les gobelins il est certain que nous serons tous beaucoup plus en sécurité ! Peu importe qui tire les ficelles : sans armée, il ne peut rien. Bref, sommes-nous en position d'attaquer les gobelins ? Pensez-vous que nous avons une chance d'arriver à quelque chose en rassemblant la milice, les soldats, les volontaires, et éventuellement quelques mercenaires ? S'il nous faut définir une priorité, il me semble que c'est bien la mienne ! Nous devons pas attendre plus longtemps, car nos ennemis ne tarderont pas à se remettre de leur récent échec ! »

Il jeta un regard compréhensif à ses compagnons. « Mes amis, je ne vous empêcherai pas d'enquêter, de fouiller dans les affaires des plus suspects, ni de discutailler ; les mots ont un pouvoir, mais ce pouvoir, je ne le maîtrise pas. Vous voyez bien, cependant, que nos projets ne sont pas incompatibles. Après tout, je n'ai besoin que de combattants ! Ceux qui ne peuvent se battre, qu'ils se rendent utiles à leur façon en ville... ne pouvons-nous pas coopérer de cette manière ? »

Observant le Prévôt et ses amis, il semblait ouvert à leurs réponses, mais sûr de lui. Il paraissait plein de sincérité dans l'importance altruiste qu'il accordait à la destruction des gobelins - bien au delà de la simple vengeance personnelle -, et il était clair qu'il s'accrocherait à cette idée aussi longtemps qu'elle lui semblerait applicable : il en allait du salut de toute la région... De ce fait, il avait mis tout son cœur dans ces mots qu'il espérait plus que jamais avoir un impact décisif - en eux transparaissaient ferveur, conviction et même désespoir à l'idée qu'ils soient repoussés. L'accord de ses interlocuteurs lui importait, et il voulait plus que jamais les convaincre.

Modifié par un utilisateur vendredi 23 janvier 2015 20:14:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le Prévôt parut soucieux aux propos de Nail mais hocha la tête à ceux de Kostin, tout en souriant face aux erreurs de celui-ci sur sa présence :
« Vous devez vous méprendre cher Kostin, je dois partir tout à l'heure par le dernier navire pour Magnimar, et vous me remplacerez. »

Sans s'attarder sur ce point, le Shoanti sortit trois bourses d'un tiroir de la table et les renversa sur la carte. Elles contenaient des pions ronds de bois peints, certains portant les emblèmes de la villes, d'autre peints en noirs et les troisième portant une grossière tête de gobelin grimaçant.

Le shoanti énuméra les forces, sollicitant fréquemment l'accord de Nail losqu'il parlait des gobelins.

« Pointesable compte une grosse dizaine de miliciens », il plaça un jeton aux armes de Pointesable sur la ville,
« plus une dizaine de mercenaires et hommes d'armes aux service de la Ligue, » il plaça un second jeton.
« On peut ajouter les nobles formés aux armes et les hommes d'armes au service des familles nobles, soit en tout une vingtaine, » ajouta-t'il en plaçant deux jetons de plus aux armes de Pointesable.
« En raclant les fonds de tiroir, nous devrions pouvoir former une quarantaine de miliciens de forces inégales, mais capables de se battre correctement, » et il plaça 4 pions noirs sur la ville.
« Plus une trentaine de bucherons, et une vingtaine des fermiers des alentours. Au delà nous n'aurions plus assez d'armes ni d'armures pour les équiper ne serait-ce que légèrement. » termina le Prévôt en plaçant 5 pions noirs de plus sur la ville.
« On a donc 40 combattants aguerris et 90 clampins équipés mais sans formation militaire ou presque. Mettons qu'on arrive à trouver quelques volontaires de qualité et un peu de matériel chez les particuliers on monterait les effectifs à 50 et 100. Voir 50 et 140 si on arrivait à enrôler les varisiens, mais ça...  » Le Prévôt ajouta un pion aux armes de la ville et un pion noir de plus aux abords de la ville et posa 4 pions noirs à l'Est de la ville pour représenter les varisiens en armes.
« 
En face, nous aurions les 5 tribus de vermine verdâtre. qui se répartissent comme celà d'après Shalelu et Nail :
-les lèche-grenouilles reclus au fond de leur marais, usant de pièges et de poisons pour défaire les envahisseurs, parmi lesquels on dénombrerait une cinquantaine de mâles guerriers et au moins deux sorciers, » et le Prévôt plaça 5 pions aux faces de gobelins dans le marais,
« -les écraseurs d'oiseaux, qui vivent dans leurs grottes troglodytes à flanc de falaise, accessibles seulement par des cordes ou par l'escalade, qui comptaient 70 guerriers », dit Bélor Cigüe tandis qu'il plaçait 7 pions sur les collines escarpées au Sud de Pointesable,
« -la tribu des sept dents dont certains viennent piller notre décharge, qui vit dans des trous dans le sol dans le bois de Shank, qui comptait pas loin de 100 guerriers, certes mal équipés mais rusés et furtifs » ajouta le Pévôt d'un ton lugubre en plaçant 10 pions sur le bois de Shank,
« -la tribu du Bois de la mousse, dont le village change de sommet de colline au fil des mois, et qui adore précipiter sur les assaillant les lourds rochers ronds qui dominent les collines de ce bois, et qui comptait environ 80 mâles adultes en armes,  »ajouta le Prévôt en plaçant 8 pions sur les hauts du bois moussu,
« -et enfin la tribu de Pic-chardon qui vit sur son fortin retranché sur une île coupé du continent par un labyrinthe végétal de ronces de chardon et d'orties et un pont de singe et qui comptait plus de cent guerriers aux dernières nouvelles. » termina le Prévôt en plaçant 10 pions grimaçant sur la côte Nord du Bois aux orties.

« Le Prévôt contempla la carte où s'empilaient les pions. En ôtant de cette carte les pions pour les quelques dizaines de gobelins tombés hier » (le Prévôt préleva un pion sur chaque tribu), « et en étant généreux sur les pertes gobelines, on reste tout de même, en gros, à un contre deux.

Or, vous le savez Nail, contre les gobelins il n'y a pas de bataille sur un champs dégagé avec des charges de chevaux et de lanciers. Les gobelins sont stupides, mais on un sens inné de l'attaque surprise et de la guérilla. Ils attireront notre armée sur des terrains dangereux, glissants, boueux où les lignes de tir des archers seront nuls du fait de la végétation. ils creuseront des fosses à pieu enduits d'excréments et nous bombarderont de flèches empoisonnées, urticantes ou pire.

En plus, je n'ai pas compté leurs maudits chiens gobelins. Et nous ignorons tout d'une éventuelle alliance des gobelins avec je ne sais qui. Si des humains sont associés aux gobelins, nous pouvons craindre le pire. On m'a parlé d'une recrudescence d'attaque de mites dans les campagnes. Pour l'instant elles se contentent de pillages, mais elles ont déjà tué à plusieurs reprises dans les fermes du Sud et la caravanes varisiennes.

Si nous arrivons à monter notre armée, nous pourrions prendre d'assaut leurs repaires, mais nous laisserions beaucoup de plume à chaque fois, sans certitude que les forces que nous laisserions pour protéger la ville seraient suffisantes. Si les gobelins sont bien coalisés, nous n'avons aucune chance en les attaquant, notre armée n'arriverait en l'état qu'à se faire décimer. Mais si nous parvenons à amener des renforts... » le Prévôt plaçant une grosse quinzaine de pions dans sa main et les posa en pile au centre de la carte. « Des soldats de Magnimar et des mercenaires bien encadrés nous donneraient une victoire quasi certaine.

En attendant, je crains qu'il ne nous faille jouer la montre et tenir... je doute en outre que le Conseil vous laisse monter une expédition aussi hasardeuse... Les plans de Kostin me semblent bons. Tenir, préparer la défense tout en montant des patrouilles dans les campagnes avec l'aide des bucherons et des fermiers. Sans doute faudra-t'il faire venir en ville les familles des fermiers si les craintes de tous sont fondées.

N'oublions pas que pour l'instant rien ne nous permet d'être certains que les gobelins vont fondre sur nous...  »

La cloche de la Mairie sonna l'heure, faisant sursauter le Prévôt qui reposa les bourses dans un tiroir, laissant les pions sur la carte.

« Je dois vous laisser et me préparer à partir. Je toucherai un mot de votre nomination aux gardes de faction. Attendez ici, nos miliciens sont en train de se rassembler et viendront vous faire leur rapport pour ceux qui étaient de garde cette nuit et ce matin. Vous pourrez leur faire un petit discours et leur donner leurs ordres. »
Sur ce le Prévôt, après un dernier signe de tête appuyé envers Gnosim, sortit et les laissa seuls dans la salle de stratégie... seul un éternuement de Bull rompit le silence.



Au bout de plusieurs minutes, Pog toqua à la porte et passa la tête pour demander :
« Les gars sont là. Paraît que vous prenez le commandement, alors si vous voulez qu'on entre... »

La garnison de Pointsable dans son entier pénétra dans la pièce et se plaça au garde-à-vous, à l'exception notable de Reginolt Kargri-Valdemar

Modifié par un utilisateur mardi 27 janvier 2015 10:12:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Syrius avait écouté le prévôt, il se rendait compte qu'il n'avait pas mesurer l'ampleur de la tache qui les attendaient en acceptant cette lourde responsabilité. Il tentait de mettre ses pensées en ordre et de réfléchir à des possibilités d'action.

« Notre mission première est de protéger la ville et ses habitants, concentrons nous déjà sur ça.

Je ne pense pas que les gobelins et la personne caché derrière ces attaques souhaitent attaquer en masse Pointesable pour le moment, sinon pourquoi ne l'aurait il fait hier. Nous aurons sans doute un peu de temps pour nous préparer.

Pour les habitants qui vivent hors de la ville comme les bûcherons et les fermiers avant de leur demander de rentrer en ville il serait sans doute préférable d'aller les voir, leur exposer la situation pour connaître leur point de vue, à savoir s'ils préfèrent rester chez eux ou rejoindre la ville.

Il faudrait organiser des patrouilles aux alentours, Nail tu me semble le plus à même de coordonner cette aspect de notre mission avec comme dit Kostin les bûcherons et les fermiers.

Pour la défense de la ville proprement dite:
Du coté des terres il faudrait voir combien d'homme serait nécessaire pour maintenir une garde permanente sur les murs de la ville et demander de l'aide aux habitants pour aider à monter cette garde.

Du coté de la rivière, les ponts ne sont pas protégés, il faudrait que l'on voit si il est possible de construire quelque chose avec les artisans de la ville pour améliorer la défense de ce coté. De plus il faudrait nettoyer la rive opposée afin que personne ne puissent s’approcher sans être vus par des gardes.

Je n'ai pas trop d'idée concernant les manoirs de la noblesse qui sont à l'écart de la ville.

Il nous faut aussi fouiller la ville pour vérifier 2 choses:
Des gobelins survivants pourraient encore se cacher en ville
Naffer a remarqué qu'ils ont profanés une tombe, ont ils fait autre chose en profitant de la distraction de l'attaque. »

A quelles distances sont les camps de bûcherons et les fermes de la ville (il n'y a pas d'échelle sur les cartes).

Modifié par un utilisateur jeudi 29 janvier 2015 07:42:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nevlana fit un pas en avant et pointa divers endroits de la carte.

« La partie Nord de la presqu'île est défendue par une solide muraille et trois tours, dont deux autour de la porte. Elle comporte plusieurs solides poternes que nous pouvons aisément condamner. un demi-douzaine d'hommes semble suffisant pour tenir la muraille le temps que des renforts arrivent en cas de coup de main d'une petit troupe.

Les deux petits ponts sont les seuls autres points d'accès à sec à Pointesable. Ils sont faciles à défendre et deux hommes peuvent bloquer l'accès de chacun d'eux.

Le problème est que les gobelins ont aussi l'habitude de piller notre décharge situé au Nord. L'accès par la plage Nord est très difficile, c'est d'ailleurs pour ça qu'on les laisse faire, mais pas impossible, surtout s'ils débarquent de nuit avec des échelles... il faudrait laisser un ou deux guetteurs avec de quoi éclairer la plage... On pourrait placer un guetteur sur les ruines du phare pour qu'il observe au loin, mais de nuit il ne sera utile que par temps plutôt clair. Enfin, nous devons maintenir une ou deux patrouilles mobile en permanence en ville. Mettons trois hommes par patrouille.

On se retrouve du coup avec un besoin par quart de garde entre 14 et 19 hommes.... ça fait beaucoup... il nous faudrait des renforts compétents, qui seraient encadrés par nous. Comment vous comptez faire ? Je n'ai bien sur parler que des mesures de veille pour la ville, pas pour les manoirs et encore moins pour les campagnes...  »


Reginolt Kargri-Valdemar renifla de dédain.
« Allons donc, oublions donc les manoirs, c'est vrai, après tout ce n'est pas comme si ils abritaient les membres du Conseil et certaines des plus belles richesses de la ville... Ce serait idéal pour favoriser un casse votre organisation. Je me demande ce qu'en penserai la Sczarni.
D'ailleurs, les varisiens n'ont pas du tout été touchés par l'attaque des gobelins... étrange non ? Personne n'est encore aller leur poser des questions ? Il faudrait peut-être commencer par secouer l'arbre pour y déloger les voleurs avant de dresser un grillage au pied de l'arbre non ? »

Si certains membres de la milice approuvèrent d'un signe de tête les paroles de Réginolt sur les varisiens, elles enflammèrent apparemment les joues de Nevlana et de Griesk. Ce dernier rompit les rangs pour se placer face au cousin des Valdemar, menaçant et les poings serrés :
« Répète nous donc un peu ton raisonnement sur les varisiens ? Je serai curieux de voir ta face de craie sans dents ! »

Un violent bruit de feraille interrompit tous les échanges, Pog venait de faire tomber son épée et s'excusa.

Nevlana profita de la diversion pour ordonner à son demi-frère de réintégrer les rangs, ce qu'il fit, sous le regard goguenard de Réginolt.

Happog dit alors avec sa voix grave et son étrange accent traînant :
« Je suis volontaire pour accompagner ceux qui feront la tournée des fermes et des camps de bucheron.  »

Tihelilo et les deux Mermont avancèrent alors d'un pas.
« Moi aussi » dirent-ils presque en choeur.

Il semblait que deux missions se dessinaient : assurer la paix et la sécurité à Pointesable et sécuriser la région alentour...
Les nouveaux héros de Pointesable allaient-ils se concentrer sur l'une de ces tâches ou se répartir entre elles ?

De nombreuses questions se bousculaient dans leurs têtes : Quelle part à tous ça prendraient les corbeaux charognards ? Quelle était la cause de l'agressivité des mites dans les campagnes ? Comment faire porter ses courses à la mère de Gnosim ? Quels dangers menaçaient son père à Magnimar ? Syrius ne devait-il rencontrer que peine et mort depuis le décès de son aimée ? Pourquoi le maître avait-il envoyé Princesse et la meute au milieu de tout ça ? Que voulait la vieille varisienne à Princesse ? Pourquoi l'une des miliciennes fixait-elle Kostin avec un regard presque haineux ? Saurait-il trouver les mots et la force en lui pour se montrer digne de la déesse ? Nail parviendrait-il à éviter que toute la ville connaisse la vilénie et la cruauté des gobelins ? Où était passé Shalelu ? Parviendraient-ils à sauver la ville de l'anéantissement qui la menaçait peut-être ?

Tandis que Garett, Bull et Pete avaient une seule question en tête : pourquoi les avait-on privés des bonnes gamelles qui se trouvaient dans l'Hôtel de ville pour les traîner dans ce bâtiment vide de nourriture agréable ?

Modifié par un utilisateur vendredi 6 février 2015 15:08:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Syrius reprit la parole étudiant ses compagnons et repensant à tout ce qu'ils devaient accomplir en si peu de temps.

« Pour ma part je vais rester en ville, j'irais voir la maire et le seigneur Korvaski pour leurs faire part de nos propositions et obtenir leurs aide pour les mettre en place. Notamment pour qu'ils nous servent d'intermédiaire avec les autres nobles.

Je participerais à une patrouille avec des soldats pour fouiller la ville pour vérifier qu'il n'y a plus de gobelins en ville et voir si ces créatures ont fait autre chose durant l'attaque. Princesse, nous aurons besoin de vos talents et du flair de vos compagnons pour ceci.

Nail vous devriez accompagner les soldats qui iront voir les bûcherons pour discuter avec eux des mesures à prendre et voir s'ils ont remarqué des choses inhabituelles récemment.

Gnosim ou Kostin peut être que l'un d'entre vous devrait les accompagner, vous possédez des talents qui pourraient se révéler utile au cas où? »

Modifié par un utilisateur lundi 16 février 2015 10:55:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Kostin écouta attentivement tous les avis et recommandations et ne voyant aucunes objections, il dit « Je suis content que nous soyons d'accord sur la majorité de nos actions à venir. » Il se frotta la barbiche car il n'arrivait pas à se décider sur le choix qu'il devait prendre. Protéger la ville est naturel mais les autres ont aussi besoin de protection.

Il sourit en regardant ses compagnons et il tira une pièce d'or de sa poche joua avec dans sa main un moment puis il lança en l'air en ajoutant « Pile je reste en ville, face je vais prendre l' air de la campagne. » Il rattrapa la pièce au vol, la plaqua sur la paume de l'autre main et il la dévoila. Il sourit en voyant le résultat « Le crottin et les odeurs de fumier n'est pas pour moi. »

Puis il se ravisa et d'une voix plus solennel il rajouta « Ceci dit, si d'autres préfèrent rester en ville et qu'il en faut plus pour aller manger des marguerites, je suis tout aussi partant. »

• 1d6 de 1à 3 c'est face : 1d6 donne [4] = 4

Modifié par un utilisateur mardi 17 février 2015 00:05:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Princesse releva la tête qu'elle avait penchée sur l'un des jetons marqué d'une tête de gobelin qu'elle avait croqué et dont elle humait le fumet.

« Mwif, je viendrai avec toi. La meute et moi on a hâte de croquer quelques peaux vertes.  »
Un éclat froid passa dans les yeux de la sauvageonne
« Leur sans sera le prix et nous pourrons remercier le Maître. »

Garrett grogna sourdement tandis que Pete et Bull se placèrent de part et d'autre du duo formé par Princesse et l'impressionnant canidé qui semblait deviner ce que pensait sa maîtresse.

Les miliciens qui jusque là regardaient Princesse avec dégoût, gêne ou moquerie parurent tout à coup moins rassurés et une certaine forme de respect envers la sauvageonne se dégagea de leurs regards.


Nevlana reprit alors la parole :
« Bien, Happog Tihelilo et les frères Mermont, allaient préparer vos bardas, soyez prêts à partir dans une heure. Tihelilo, avise un page qu'il aille réserver des montures pour vous auprès de Daviren. Qu'il les choisisse robustes et si possible entraînées au combat. Vous rejoindrez les Prévôt Nail et Princesse aux écuries du Gobelin écrabouillé. »

Les quatres hommes saluèrent et prirent congé.

« Reginolt, vous avez vos ordres, Daviren vous fournira également une monture et vous pourrez réquisitionner celles qui restent si besoin. Le manoir de votre famille pourra servir de base à votre escouade montée. Envoyez un homme faire un rapport par demi-journée, et nous nous tâcherons d'organiser une ou plusieurs patrouilles par jour sur la presqu'île des manoirs, mais la priorité des fantassins restera la ville, selon la décision des Prévôts. »

Reginolt Kargri-Valdemar afficha un dédain certain envers la demi-elfe et sortit en rappelant :
« Allons ma chère, je n'ai pas attendu vos indications pour réfléchir à l'organisation de ces escouade. Soyez certaine que j'avais déjà envisagé tout celà. J'enverrai un homme à la mi-journée faire rapport aux Prévôts. »
Puis il sortit, affichant une moue dédaigneuse.

Le visage fermé, la demi-elfe reprit en saluant les nouveaux Prévôt de Pointesable :
« Les huit que nous sommes restons à vos ordres. Souhaitez-vous que nous fassions le nécessaire pour réunir les hommes d'arme et volontaires, ou préférez-vous vous en charger vous-mêmes ? »
Manifestement Nevlana avait l'habitude de mener la petite troupe à la baguette et à se voir confier des responsabilités.



A ce moment là, Belor Cigüe entra rapidement dans la pièce, salua ses hommes en leur disant :
« Soyez braves, les nouveaux Prévôts sont des hommes et femmes de valeur, ils sauront tenir la ville en mon absence si vous les y aider. Il peut y en aller de la survie de nos voisins, de nos amis, de nos familles. »
Se tournant vers Gnosim et ses compagnons, il demeura silencieux une seconde, puis ajouta :
« Bon courage, je sais que vous ne ménagerez pas votre peine. Je reviendrai au plus vite avec des renforts.  »
Puis le prévôt, manifestement à regret, quitta la pièce après un dernier regard plein de fierté vers Gnosim et prit le chemin du port. Le navire qui l'emmenerait à Magnimar partirai dans peu de temps.

Modifié par un utilisateur jeudi 19 février 2015 10:12:58(UTC)  | Raison: Non indiquée