• Voir la description des qlippoths.

Cette masse obscène ressemble à une vase informe croisée avec une araignée, lançant sans cesse ses pattes poilues et frétillantes pour fouetter l'air.

Bien que les thognoroks soient considérés comme des qlippoth serviteurs de Rovagug, ce sont en fait des symbiotes sensibles qui ont eu le malheur de se nourrir de la peau, du sang et d'autres fluides de la Bête sauvage. Aussi à l'aise sur la terre ferme que dans les liquides toxiques, le thognorok chasse et consomme les matières et les créatures extérieurs qui pourraient mettre un terme à sa faim inextinguible de chair divine, qu'il s'agisse de celle de Rovagug ou d'une autre divinité.

En raison de son lien vicié avec le dieu de la destruction, un thognorok obéit à tout ordre télépathique ou chimique qui lui est transmis par le dieu, qu'il s'agisse d'un ordre direct ou même des ordres d'un puissant prêtre du dieu immonde. Les thognoroks sont rarement contrôlés directement par Rovagug ; ils sont plutôt laissés à leurs propres destructions. La seule exception à cette règle est lorsqu'ils s'accumulent en grand nombre près des cicatrices planaires et des failles du plan Matériel, là où le dieu a laissé quelques morceaux de sa terrible carapace ou a fait couler un liquide vil et blasphématoire de ses blessures. Dans de tels cas, les thognoroks tentent d'accomplir le caprice de la divinité au moment de sa disparition, généralement en détruisant un site de pouvoir céleste ou en commettant un autre acte de dévastation au hasard.

Un thognorok ordinaire mesure environ 1,5 mètre et pèse plus de 100 kilos.