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Maekar resta coi. Au-delà de la sensation d'une présence mystique ou magique dans cet endroit, il n'avait aucune idée de ce que ça pouvait être. Lucie était quant à elle tellement absorbée par la chose que la question de savoir ce que c'était ne lui avait pas encore effleuré l'esprit.
Gildor de son côté trépignait d'impatience à l'idée de s'éloigner le plus tôt possible de cette étrangeté. Il s'imaginait toutes les pires choses que cela pouvait être : naissance d'un dieu maléfique ou portail vers les abysses... peu importe ce qu'il avait devant lui, il espérait rapidement le laisser derrière.
À ce moment précis, il se remémora la vieille Églantine, qui habitait au bout de sa rue. La Dame était une "étrange" et la plupart des gens évitait son contact même si, à l'occasion et en dernier recours, on la consultait parfois pour régler de petits problèmes "personnels". Elle était, en tout cas, moins excentrique que Hortense, la tante de Roélia, et beaucoup plus discrète dans les services d'apothicaires qu'elle vendait.
Gildor se rendait parfois chez la vieille pour l'achat d'herbes dont il ne connaissait pas l'usage. Églantine avait toujours quelque chose à dire ou à raconter et Gildor se souvint qu'elle lui avait soutenu, au détour d'une conversation alambiquée, que d'énormes pierres précieuses se cachaient dans les montagnes et que, quoiqu'en disent les pilleurs de tombes et de ruines, ces pierres n'en étaient pas vraiment : elles étaient de fait les coeurs des anciens dragons dont les crêtes formaient les montagnes. Cette journée-là, Gildor était parti plein de rêves en tête. Regardant la pierre d'un nouvel oeil, il se demanda s'il n'allait pas vivre un cauchemar.
Les hommes jetèrent un regard interrogateur à Maekar, attendant ses ordres.
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Gildor se remémorait les fois où il avait du aller chez Églantine " la sorcière " comme la nommait les enfants du quartier. « Va trouver l’Églantine lui disait sa mère et rapporte moi les herbes que je lui ais demandées. »Gildor il y allait à reculons, attendait quelques minutes avant de frapper à la porte, prenait une grande inspiration et y allait. Une fois à l'intérieur il écoutait la vieille dame en ce demandant à quelle sauce il allait être mangé, elle avait toujours quelque chose à raconter. Il aimait et croyait à ses histoires. Une fois les herbes en mains il repartait sans se retourner, de peur de croiser le regard d’Églantine, faut dire quelle avait l’œil droit vitreux, blanc pour ainsi dire. Le plus étrange c'est qu'une fois rentré chez lui, il avait hâte que sa mère lui demande d'y retourner pour une autre commission, Il en était à se demander si elle lui avait pas lancé un charme ? Pour l'heure il se remémorait l'histoire des pierres, et ça sentait pas bon. « On devrait peut être filer d'ici non ? » dit il d'une voix chevrotante. (Edit : j'ai corrigé quelques fautes.)Modifié par un utilisateur jeudi 17 octobre 2013 23:38:08(UTC)
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Maekar ignora la question.
Comme hypnotisé, le chevalier s'approchait lentement de l'étrange objet...
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Lucie trouva étrange le mutisme et les pats de Maekar, et elle le rattrapa par le bras. | |
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Le jeune noble pouvait sentir croître la puissance qui émanait de l'objet à chacun de ses pas, tout comme la jeune fermière qui venait de s'interposer. Il était sur le point d'atteindre la pierre lorsqu'elle arrêta son geste.
Les yeux de Maekar étaient fixés sur les rainures et fractures qu'il apercevait l'intérieur de la pierre à travers sa paroi translucide. Il y devinait un lent mouvement sans pour autant pouvoir déterminer ce qui y bougeait réellement. Le souffle était toujours présent, la pierre inspirait. Son coeur battait dans son thorax, excité par la tension du moment.
Il regarda Lucie, puis la pierre à nouveau. Il n'avait plus qu'à tendre les doigts pour entrer au contact de la chose. Elle n'avait plus qu'à tirer pour l'en détourner.
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Maekar tendit les doigts pour toucher l'étrange objet...
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Voyant cela, Lucie tente de repousser son seigneur en arrière, l'éloignant de la pierre, en l'attrapant des deux bras par le torse (façon prise de judo, en quelques sortes. C'est claire, MJ ?)- test de réflexe, si le MJ le souhaite : 1d20+3 donne [11] + 3 = 14
- test de manœuvre BMO : 1d20+2 donne [9] + 2 = 11
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C'est clair.
Mais il était trop tard pour la pauvre fermière. Elle eut beau pousser de toutes ses forces, le sombre géant ne broncha pas, le bout de ses doigts demeurant en contact avec la pierre comme s'il y était collé, son regard ancré sur la pierre.
Lorsqu'il avait posé ses doigts sur l'objet, Maekar s'était senti aspiré par le coeur, son esprit en franchissant la paroi comme une intangible frontière. Il volait dans un ciel immaculé sous l'égide de Drom et sentait ses ailes puissantes le propulser à toute vitesse au-dessus des montagnes alors qu'un vent fort soufflait autour de lui sans qu'il n'en ressente aucune gêne. Sa peau, agréablement chauffée par le dieu solaire, était recouverte d'écailles du même vert que la pierre. Il pouvait sentir la puissance qui rugissait en son sein, provoquant chez lui une euphorie incontrôlable. Sous cette forme, il dominait le monde.
Maekar revint à lui. Ses doigts étaient toujours posés sur la pierre et Lucie était accrochée à lui, tentant de le faire reculer. Maekar se sentait envahi d'une force incomparable, il lui était évident que Lucie ne le bougerai pas de poil, pas plus que tous les membres de la troupe ensemble s'ils s'y mettaient par ailleurs. Le seigneur retira sa main. Il put ressentir alors la force exercée sur lui par la jeune fermière. Sans en être obligé, car après tout elle ne devait faire pas même la moitié de son poids, il prit un pas de recul. Ce qu'il ressentait était bien pâle en comparaison de l'expérience qu'il venait d'avoir, mais il constata que sa force semblait plus grande, comme si quelque chose de la pierre subsistait en lui.
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Gildor quand à lui, resté loin en retrait, voyant son seigneur posé ses doigts sur la pierre, sorti et se posta à l'entrée de la salle. De là il observait... | La vie dépend de plusieurs facteurs... Mais il n'y en a qu'un seul qui apporte le courrier. |
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Maekar pris une grande inspiration. Le retour à la vie "normale" paraissait bien fade et les tentatives de la jeune fermière bien dérisoires. Comme pour lui faire cesser ses efforts, le jeune noble recula, se laissant emporter par Lucie. Modifié par un utilisateur dimanche 27 octobre 2013 22:50:14(UTC)
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« Seigneur ! Seigneur ? Qu'avez-vous fait ? Comment allez-vous ? »
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« Ca va... Je vais bien. » répondit Maekar d'une voix ferme.
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« Devons-nous maintenant condamner cet endroit messire ou préférez-vous que nous y montions la garde? », demanda Neyrion.
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« Ni l'un, ni l'autre. Assurons-nous qu'il n'y a rien de dangeureux mais inutile de perdre des ressources à garder un tel endroit... »
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Dans un signe affirmatif, Neyrion inclina la tête. Sous la supervision de Maekar, les hommes fouillèrent pendant près de deux heures l'étrange grotte aux cristaux. Ils ne découvrirent rien qui puisse constituer une menace. Ils trouvèrent dans la salle près de l'entrée une mare visqueuse et les restes de petits mammifères qui devaient avoir servi de repas au crapaud géant qu'ils avaient terrassé la veille. En frais de sortie, ils ne trouvèrent rien d'autre. La porte de pierre était demeurée scellée avant leur arrivée.
Gildor demanda s'il pouvait prendre congé, ce à quoi acquiesça Maekar, non sans préciser sur un ton autoritaire que les mineurs pourraient reprendre le travail lorsque la troupe aurait sécurisé l'endroit...
Si quelqu'un veut ajouter quelque chose sur cet épisode, qu'il n'hésite pas. Je poursuivrai en début de semaine prochaine
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Le coeur est-il quelque chose d'amovible ? Peut-il être retiré de son support ??
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Cite:Gildor demanda s'il pouvait prendre congé,... Je voulais justement écrire :Gildor sorti de la mine et alla s'étendre dans l'herbe, où il s'endormit. | La vie dépend de plusieurs facteurs... Mais il n'y en a qu'un seul qui apporte le courrier. |
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Guilhem avait attendu jusque là au dehors pour ne pas gêner les autres, sa blessure l'aurait empêché d'agir en cas d'urgence. Aussi quand tout sembla plus calme il visita la zone ouvrant de grands yeux émerveillés devant les splendeurs de la caverne. Il s'arrêta longuement devant le cœur et en profita pour méditer un peu, et adresser une prière à la dame qui semblait veiller sur leurs destins depuis leur installation en ces lieux sauvages, pas une prière qui quémande, pas une prière de questionnement, juste une prière de remerciements.
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Écrit à l'origine par : Vlad Le coeur est-il quelque chose d'amovible ? Peut-il être retiré de son support ?? Malheureusement... oui
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Alors je l'ôte du support (et là tout le groupe fait "noooon") !
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