Lorsque Fergus pénétra dans le conduit fermé où s'étaient agglutinés l'ensemble de ses compagnons autour de Girritz, il se sentit confusément à contre-temps. Depuis le début de l'investiture de la seconde salle des égouts, il arrivait toujours avec un temps de retard. Là où ses bombes auraient pu être utiles, il n'en avait plus, son arbalète n'était pas chargée d'un carreau d'argent, mais d'un carreau normal.

Pestant contre lui-même et contre son manque d'anticipation, l'alchimiste remplaça le carreau de son arbalète par l'un de ceux en argent que lui avait donné Abbaër. Il ne lui restait plus qu'à espérer que le rat-garou manquerait de temps pour s'enfuir à nouveau.

Déplacement en P12

Garrigz n’avait pas tenu compte de leur volonté de vouloir l’épargner, il était l’heure maintenant de mettre un terme à l’affrontement, ses nouveaux compagnons l’avaient encerclé et de plus il avait décidé te tenter le tout pour le tout et de faire confiance à ses talents offensifs pour peut être se frayer un chemin à l’aide de son arme.
Pour Théobald il fallait maintenant ne plus rien négliger et tout réunir pour la réussite de ses prochaines tentatives d’attaque.«  Iomédaé l’heure du jugement final à sonné, accorde moi le pouvoir de solliciter une de tes armes pour encore combattre ce rebelle. Ainsi la colère me gagne également, accorde moi ton jugement de destruction et qu’on en finisse une bonne fois pour toute ! »

L’inquisiteur avait une nouvelle fois lâché son arbalète qui se retrouvait comme à son habitude pendu par une bandoulière, de manière à avoir ses mains libres pour désigner la cible ou allait ce dessiner une arme constituée d’énergie divine. C’est une nouvelle fois une épée longue qui était apparut au dessus de la tête du rat garou, elle allait s’abattre sur celui-ci.



Changement de jugement : jugement de destruction: +1 aux dégâts
Sort :Armes spirituel

Voir la battlemap.

Quand le rat-garou se releva, une pluie de coups tomba sur lui. D'abord, le chien, qui tenta de le mordre, mais sans succès. Puis Abbaër et Grigan qui tentèrent de le frapper, là aussi sans succès. Et Horiadoc, qui visa plutôt la rapière pour désarmer leur adversaire et ainsi le rendre bien moins dangereux. Mais aucune de ces tentatives ne réussi…

Une fois le rat-garou debout, les aventuriers tentèrent à nouveau d'en venir à bout.

Fergus se positionna tout d'abord à côté de Théobald en insérant un carreau d'argent dans son arbalète. Puis Kar'Uz, juste derrière lui, se mit à incanter pour faire appel à une nouvelle créature qui viendrait remplacer le chien céleste, prêt à disparaître.

Abbaër, quant à lui tenta de distraire le rat-garou pour faciliter l'attaque de Grigan. Théobald fit apparaître une nouvelle épée magique étincelante dans les airs près du rat-garou. L'arme s'abattit sur lui mais l'agile lycanthrope esquiva l'attaque. Horiadoc visa vers le bas pour tenter de faire chuter le rat-garou… mais ce dernier aperçut la manœuvre du halfelin et sauta dans les airs. Finalement, Grigan tenta de frapper mais, malgré l'aide du nain, le rat parvint à éviter sa lame en se plaquant contre la paroi.

Le rat-garou tourna légèrement la tête en voyant que le chien invoqué par Kar'Uz venait de disparaître. Il s'avança jusqu'à la grille puis se fendit pour tenter de transpercer Grigan. (Les trois au contact peuvent tenter une nouvelle attaque d'opportunité.)



Initiatives

Fergus
Kar'Uz (malade - Rat)
Abbaër
Théobald
Horiadoc (malade - Otyugh)
Grigan
Garrigz [CA 25, contact 14, 20% chances d'échec, pas d'attaque sournoise.] ; forme de rat CA 16/contact 4

Modifié par un utilisateur vendredi 28 janvier 2011 21:29:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les attaques pleuvaient contre ce rebelle à la cité de Korvosa, mais personne ne baissait les bras, et certain même encaissait parfaitement les coups. Théobald savait qu'il lui faudrait encore un moment pour pouvoir tenter un coup final. Il était entrain de mettre en place les grâces que lui accordait Iomédae, mais le rat garou lui accorderait il le temps nécessaire. Il c'était rapproché dangereusement des grilles, et il ne lui faudrait qu'une petite action pour se transformer à nouveau en rat et filer par celle ci.

Alors que Théobald en appela à la grâce justicière de sa divinité, il vit son arme spirituelle s'abattre sur Garrigz.
« Iomédae donne moi le savoir pour me permettre de trouver une faille dans la défense de cet ennemi de Korvosa! »



Jugement de destruction:+2 aux dégâts
Sort: Coup au but: Le personnage jetant ce sort sait intuitivement comment frapper pour que son attaque soit la plus efficace possible. Son prochain jet d’attaque (qui doit avoir lieu au plus tard le round suivant l’incantation) gagne un bonus d’intuition de +20. De plus, il n’a aucune chance de manquer une cible camouflée. --> pour attaque round prochain à moins que je puisse bénéficier du bonus pour l'arme spirituelle, qui ne me coute pas d'action.
Déplacement le plus proche de Garrigz mais derrière les trois assaillants (ils se déplaceront avant moi!)

Voilà que Girritz lui laissait une nouvelle opportunité en se rapprochant de la grille sans plus de précaution que cela, le nain le savait trop rapide mais il tenta sa chance tout de même en essayant d'asséner un coup de sa dague en argent dans la masse floue qu'était le rat-garou. Dans la foulée le roublard saisit un nouveau carreau en argent dans son carquois en cuir qu'il appliqua de suite sur son arbalète. Il savait que Girritz allait bientôt se transformer et il y aurait un moment une fois métamorphosé en gros rat où il ne pourrait pas aller bien loin derrière la grille et où sa défense serait moindre que lorsqu'il se défendait avec sa rapière de mithral... C'est à ce moment que tout le monde devrait faire le maximum pour le toucher. Abbaër prépara son action en ce sens, il tirerait une fois que Garritz aurait agi, qu'il décide d'attaquer un de ses compagnons ou de s'enfuir.

• Jet d'attaque d'opportunité : 1d20+5 donne [6] + 5 = 11
• C'est flou (1 à 20) : 1d100 donne [93] = 93
• Dégâts potentiels dague : 1d4+1 donne [1] + 1 = 2
• Jet d'attaque à distance (j'ai pas compté de -4) : 1d20+6 donne [8] + 6 = 14
• C'est toujours flou (1 à 20) : 1d100 donne [74] = 74
• Dégâts potentiels carreau : 1d8-1 donne [6] - 1 = 5

Abbaër décide de tirer si Girritz se transforme ou s'il attaque

Voir la battlemap.

Abbaër et Grigan tentèrent de profiter du mouvement soudain du rat-garou pour l'attaquer, mais celui-ci esquiva leurs attaques. Horiadoc, quant à lui, plongea pour tenter de faire tomber Girrigz. Le rat-garou réagit immédiatement en tentant de faire reculer le halfling en le frappant de sa rapière, mais son arme ne toucha que l'armure de Horiadoc.

Le coup de fléau du halfling déstabilisa le rat-garou et le fit tomber avant même qu'il ne puisse atteindre la grille. Malgré tout, même à terre, le rat-garou enragé plongea sa rapière de mithril dans le ventre de Grigan. (Comme ça, on garde l'attaque précédente)

Fergus tenta d'envoyer un carreau dans la direction du rat-garou, mais le trait vint se briser simplement sur la paroi poisseuse des égouts. Théobald incanta et laissa s'abattre son arme magique sur le rat-garou… mais celui-ci parvint à effectuer un roulé-boulé qui le mit à l'abri de l'attaque.

Horiadoc releva son fléau et l'abattit de toutes ses forces sur le lycanthrope au sol… l'arme toucha au but, infligeant de nouvelles blessures au rat-garou déjà mal en point. Il vivait encore, cependant.



Initiatives

Comme Abbaër ne peut pas tirer à l'arbalète, je le laisse changer d'action s'il le veut.

Abbaër
Kar'Uz (malade - Rat)
Grigan
Garrigz [CA 25, contact 14, 20% chances d'échec, pas d'attaque sournoise.] ; forme de rat CA 16/contact 4
Fergus
Théobald
Horiadoc (malade - Otyugh)

Modifié par un utilisateur samedi 29 janvier 2011 15:47:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il ne fallait pas laisser l'opportunité au rat-garou de s'échapper. Leur approche "diplomatique" ne pouvait désormais trouver d'autre issue que la mort de Girrigz afin qu'il n'aille pas se servir de ce triste combat pour devenir un martyr et soulever une ribambelle de partisans qui viendraient mettre à feu et à sang toute la ville. En combattant Girrigz, Kar'Uz se disait qu'il ne combattait pas pour une ville dont la population exécrait ce qu'il était, mais pour protéger ce qui fut autrefois un site sacré de son peuple avant que le Cheliax ne vienne s'en emparer par la force. Ses ancêtres étaient morts sur les champs de bataille et avaient combattu avec force, honneur et fierté afin de préserver la pyramide sur laquelle château-korvosa trônait.

Alors lui aussi devait combattre cette adversité de l'ombre avec cette même volonté de protéger un endroit sacré et il acheva son rituel, faisant apparaître un autre chien, cette fois un molosse noir au pelage dru et dense, les babines baveuses et le regard déterminé - apparition d'un chien céleste en T12 - Sitôt apparut, le chien céleste tenta de mordre le rat-garou avec la même énergie que son prédécesseur avait déployé.

Pendant ce temps, Kar'Uz enchaînait sur u nouveau rituel où cette fois il rassemblait l'énergie spectrale autour de lui, comme une tornade rassemble les nuages sombres aux alentours et puis ce fut le calme avant la tempête... Pointant d'un doigt accusateur le rat-garou, un rayon aussi noir que le plumage de son habit rituel partit en direction du dit monstre.



Mais au cœur de ce grand capharnaüm, il semblerait que Girrigz parvenait à déjouer toutes les tentatives combinées, comme si Desna les avait cette fois abandonné au profit du rat-garou...

Modifié par un utilisateur samedi 29 janvier 2011 22:46:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Grigan se recula d'un pas rapidement et appuya son dos contre le grillage est tout en laissant tomber son épée magique (celle que le groupe s'était cotisé pour lui offrir) dans la fange nauséabonde. Il sortit également une flèche de son carquois, vérifia qu'elle avait bien un bout argenté et il tira dans la direction du rat-garou. Comme il se trouvait juste à côté du rat-garou, le fait que celui-ci soit allongé sur le sol ne le gêna pas pour le viser. La flèche siffla dans les airs et vint se planter dans le côté du cou du lycanthrope.

Dans un premier temps, celui-ci continua à s'agiter et à tenter de se relever comme si de rien n'était mais il dut se sentir tout à coup faible car il retomba quasiment à genoux. D'un air incrédule, il se tourna vers Grigan et arracha la flèche de son cou puis en observa le bout en argent. Son sang gicla par trois fois, allant frapper la paroi sale du mur et dessinant comme dans formes vagues à la surface de l'eau boueuse puis il tomba en avant, et ne se releva plus.

Voir la battlemap.

Dans un premier temps, Abbaër se mit à fouiller Girrigz. Son agilité quasi surnaturelle lui venait sans doute en partie des diverses fioles qui pendaient, désormais vides, à sa ceinture. La fouille ne révéla rien d'autre qu'une chemise de mailles et une rapière d'argent de très belle facture. Kar'Uz put facilement confirmer que les deux objets étaient magiques — il ne trouva pas d'autres traces de magie cependant, à part dans les résidus inutiles au fond des fioles vides.

Dans un coin de la seconde salle se trouvait un bric-à-brac d'objets divers et de provenance douteuse, des outils et des trésors variés. En y jetant un coup d'œil, les aventuriers repérèrent 3 bâtons fumigènes, une sacoche immobilisante, 20 allume-feu, une trompette de cuivre tordue sur laquelle pendait encore un fanion aux couleurs de la ville de Korvosa, ainsi qu'une petite sacoche contenant divers outils de charpentier de belle facture (outils de maître).

Ils trouvèrent également un étroit passage dans le mur est de la seconde salle, bien trop étroit pour eux sauf peut-être pour Horiadoc. Les autres furent obligés d'emprunter le plus long passage qui remontait au nord de la seconde salle puis bifurquait vers l'est pour atteindre le repaire de Girrigz qui se trouvait de l'autre côté. Comme Abbaër l'avait supposé, on y trouvait de nombreuses caisses et boîtes de provenance diverses contenant tout un assortiment d'outils, de cordages, de capes et autres tissus sombres et d'armes de piètre qualité. Sur le flanc d'une des caisses les plus grandes, on avait cloué une carte de Korvosa où plusieurs endroits étaient marqués de crois — il ne fallut pas longtemps aux aventuriers pour se rendre compte que celles-ci indiquaient l'emplacement des divers accès aux égouts.

Dans le fond de la grotte se trouvait une large couche de rat, un amas de débris divers et de coussins déchirés et/ou pourris couvrant le sol d'une sorte de niche creusée dans la paroi de pierre.

Une fouille rapide des caisses révéla : 22 dagues, 12 épées courtes, 3 arbalètes légères, 60 carreaux métalliques sombres, 4 chemises de maille, 12 fioles de feu grégeois, une épée longue de maître et une cotte de mailles de maître. Ceux-ci pourraient sans doute venir s'ajouter aux 6 épées courtes, 6 armures de cuir et 6 arbalètes légères qui équipaient les 6 rats-garous que les aventuriers avaient éliminés, le septième étant parvenu à s'enfuir.

Dans le fond de la niche où devait loger Girrigz, les plus attentifs trouvèrent quatre potions, une dague d'argent de maître et une petite urne de bronze avec un bouchon de plomb gravé de diverses runes. Ces cinq derniers objets se révélèrent être magiques.

Lorsqu'enfin Garritz s'effondra pour ne plus se relever, Grigan se laissa glisser le dos contre la grille jusqu'à se retrouver assis dans l'eau fangeuse, en lâchant un profond soupir de soulagement. Seul un réflexe inné lui fit garder la corde de son arc au sec.
Trop affaiblit par ce dernier combat, il ne répondit même pas au petit discours que tint Abbaër, tout comme il ne prit pas part à la
fouille du complexe. Il se contenta de rester là assis, à récupérer un peu de force.

Une fois de plus, il avait vu la mort de beaucoup plus près qu'il n'aurait voulu. Et il se demanda un instant jusque quand la chance ou les Dieux lui souriraient. Néanmoins, Grigan savait au fond de lui-même, qu'il continuerait à œuvrer pour le bien de Korvosa même si son prochain combat devait être le dernier. C'était son unique but dans la vie, sa profession de foi pourrait-on dire.

Au bout d'un long moment, ayant un peu récupéré, il entrepris de ramasser son épée enchantée puis les flèches d'argent qui étaient encore utilisables ainsi les pointes des autres, y compris des carreaux qu'Abbaër n'avait pas récupéré. Il n'aurait aucun mal à en fabriquer d'autres lorsqu'il trouverait cinq minutes.

Ayant finalement rejoint ses compagnons dans l'antre personnelle de Garritz, il jeta un œil rapide sur leur butin avant d'annoncer:
"Ramassons ce qui peut avoir de la valeur ou nous être d'une quelconque utilité, et laissons le reste ici. Nous ferons envoyer une patrouille de la Garde pour récupérer le reste lorsque nous irons faire notre rapport à la Maréchale."

Modifié par un utilisateur dimanche 30 janvier 2011 22:59:35(UTC)  | Raison: Non indiquée