----- Discussion RP de la partie 165 --------

Modifié par un utilisateur mercredi 21 octobre 2015 13:19:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Béryl n'ayant même plus une couverture pour s'abriter la nuit, il serait bien en peine d'avoir sur lui un outil propice au travail manuel s'il ne concerne pas la découpe de monstres d'une tonne ou moins.

« La dague me suffit pour les jeunes pousses, mais lorsqu'Hizel reviendra, il devrait m'apporter quelqu'outils utiles à un fermier ou à un bucheron.

Lorsque les premiers aménagements seront faits, j'aurai aussi besoin d'un tailleur de pierre. »

Il englobe de son regard la partie naturelle et pierreuse de l'endroit, ainsi que les marches en bien mauvais état.

« Mais je vous en prie, faites comme votre ami et prenez vos aises. Vous êtes ici chez vous. »

Jhod va remplir sa gourde dans l'étang, passant sa main mouillée sur son front, remplaçant sa sueur par une eau moins salée.

« Je ne connaissais pas le temple dans son emplacement fin, cette ancienne route m'est totalement inconnue.

Cependant, dans mes recherches sur les Terres volées, j'ai compris qu'il y avait dans le passé plusieurs places fortifiées ou temples qui ont essayé de s'implanter dans les lieux. Il est fort possible que ce chemin, s'il est proche de nous, menait d'un côté vers notre position, ou celle d'un village qui aurait existé encore avant.

De l'autre... Je n'en sais rien, sans doute à un autre village, car je ne vois pas l'utilité d'un investissement routier s'il n'est pas associé à un commerce ou un lieu de culte. »

24 Erastus - 13 h

C'est fort heureux que les aventuriers entamaient la montée vers le fort en suivant le chemin sinueux. Le trajet fut long, très long, trop long, car s'ils connaissaient les chemins à travers bois et colines, ils n'avaient jusqu'ici eu besoin que d'un passage pour leurs chevaux, beaucoup plus agiles et maniables que des chariots. Pour ce voyage, ils durent éviter les bois, gérer les embourbements, faire des demi-tours pour trouver des voies moins escarpées, chasser pour combler les manques liés à la durée supplémentaire, intervenir de nuit face aux animaux nocturnes,...

Bref, ils étaient fatigués de devoir s'occuper de toutes ces personnes qui se plaignaient des lenteurs, qui se prenaient en grippe, qui leur prenaient la tête. Et dire qu'en acceptant les postes proposés ils s'engageaient sur cette voie pour des années !

Au fort, ils furent accueillis par un Akiros étonné de les voir si nombreux, entouré de deux inconnus, sans doute des bandits reconvertis puisqu'encore en vie. Ils tinrent vos chevaux pour vous premettre de descendre facilement.

« Et bien ! Vous voilà de retour fort nombreux. C'est pour retaper le fort tout ce matériel ?

Je ne crois pas que tout pourra rentrer dans le fort. Il vaudrait mieux que vous vous contentiez des matériaux lourds et que le reste s'installe au pied de la coline. Les morts-vivants ne sont pas très accueillants. »

Vous vous dites que faire demi-tour à tout le monde sans sortir du chemin va être coton. Mais après tout, puisque vous avez décidé d'éliminer les morts qui hantent les lieux, autant commencer par là.

« Je m'équipe et j'arrive. Faites déjà de l'ordre dans votre convoi et prévenez-les de ne pas sortir de la route. »

Il vous laisse quelques minutes, le temps pour vous de donner des ordres aux plus indisciplinés du convoi. Vous découvrez vite que tout ordre est assorti de son lot de réfractaires à l'autorité, qui ne peut s'empêcher de sortir de la zone sécurisée, par principe de prouver leur courage face à l'autorité... ou leur bêtise en l'occurence. Quelques squelettes sortis plus tard et le réfractaire à l'autorité est vite revenu sur la route, gratifié d'une belle estafilade.

Des cris divers, des réclamations face au danger auquel vous les soumettez, des appels aux armes, vous avez droit à tout dans un chaos circonscrit à la route. Ils ont au moins appris cela.

Akiros revient, regardant ce beau foutoir au milieu duquel Béryl et Vania sont englués. Il crie d'une voix forte à l'attention de la populace.

« Bande de couillons de la ville ! Ici ce n'est pas la place des charettiers, c'est la nature, la vraie, la brute. Ceux qui vont commencer à vouloir gueuler plus fort que moi, je vais les jeter sur la coline pour occuper les squelettes pendant qu'on les fracasse.

Alors, des volontaires ? »

Le ton général baissa d'un niveau, les derniers énergumènes surexcités se calmant subitement lorsqu'ils se rendirent compte que les autres se taisient et les regardaient.

« J'aime mieux cela. » dit-il sur un ton normal, avant de s'adresser à Thorin « Venez, on va dézinguer du squelette. »

Il descendit d'un pas assuré vers les premiers chariots, regardant avec insistance ceux qu'il avait repéré comme des troubles fêtes, les faisant détourner le regard.

Une fois les aventuriers prêts à en découdre, il ajouta.

« C'est un peu dommage. Ils ont bien servi jusqu'ici pour faire fuir les prédateurs ou les ennemis, hormis vous je vous l'accorde, et je dormais un peu plus à l'aise en les sachant monter la garde. Enfin ! Je savais qu'il y aurait un temps pour les eliminer et ce temps est venu. »

Faisant quelques pas hors de la route, il fit se découvrir les premiers squelettes que vous éliminez non sans risques.

Une fois tous les chariots redescendus de la butte, vous prenez un repos bien mérité, les sorts de soin ayant été nécessaires plus d'une fois.

« C'est assez pour cette journée. Venez, je vous offre à boire et à manger.

Vos gens de la ville savent monter un camp tout seul au moins ? »

Son arme sur l'épaule, des lambeaux de chair collés à son armure, Akiros rejoint le fort, vous invitant dans la pièce à ciel ouvert qui sert de cuisine, vous servant un peu de bière plate et chaude ainsi que quelques viandes cuites et tièdes de midi.