« C'est effectivement ce que nous devrions faire afin de mettre toutes les chances de notre côté, jeune Orphilas, » répondit l'elfe, « mais en cherchant à limiter les risques, nous en prendrions un autre, considérable celui-là. Compte tenu des difficultés que nous avons eu à prendre d'assaut le Pic, et compte tenu des forces gobelines qui sont massées dans les bois, il me paraît inenvisageable de sortir du Pic, à moins de rentrer nous mettre à l'abri à Pointesable, et tout serait alors à recommencer. La seule option que nous avons, selon moi, serait de nous retrancher dans la salle la plus inexpugnable de cet étage, celle où leur nombre comptera le moins en cas d'assaut, et de prier tous nos dieux pour qu'ils préfèrent attendre plutôt que de nous attaquer. Et prions aussi qu'ils ne nous enfument pas ou n'utilisent pas de magie et d'ustensiles alchimiques contre nous ! Non, mon jeune ami, » dit-il avec un triste sourire, « nous sommes condamnés à aller de l'avant avec toute la prudence requise et espérer avoir de la chance. Elle ne nous a pas fait défaut jusqu'à présent. Pour ma part, je ne suis pas à bout de ressources. J'ai réussi à conserver en mémoire mes sorts les plus puissants. Mon inquiétude réside plutôt dans le fait que nos réserves de potions de soins magiques sont presque épuisées... »

C'est ainsi qu'ils décidèrent de poursuivre, coûte que coûte. Crowe prit malgré tout quelques dizaines de secondes pour fouiller l'endroit, avec une impressionnante méticulosité. Hélas, il ne semblait y avoir ici rien d'autre que ce qui leur avait sauté aux yeux, au premier abord. Le petit groupe emprunta donc le couloir est, puis se dirigea vers le sud, vers le couloir dont le pourfendeur de Méliandre avait jailli. Il décrivait un coude et menait à cinq nouvelles portes, deux sur la gauche, deux sur la droite, et une au fond. Toutes étaient ouvertes. S'ils firent d'abord preuve de prudence, il apparut rapidement que les lieux avaient été désertés...quand l'alarme avait été donnée, peut être ?

La seconde porte à leur droite (D4B) était propre et bien rangée. Une pile de papier reposait sur une petite commode au sud-ouest, maintenue en place par un morceau d'obsidienne. L'écriture sur les documents était bien connue d'Avélin...le nain la lisait quotidiennement, dans le petit calepin qu'il gardait précieusement dans son sac à dos. C'était celle de Tsuto Kaijitsu. Quant à la teneur desdits papiers, il s'agissait manifestement de brouillons de lettres destinées à son père, Lonjiku... des tentatives de chantage, principalement. S'il était difficile de mettre un sens sur cette écriture brouillonne et pleine de ratures, il apparut au nain que Tsuto cherchait à faire chanter son père pour que ce dernier le laisse utiliser la verrerie comme base d'opérations avancée.

Rien que "le Rustique" ne savait déjà, en somme.

La première porte à droite (D4B) donnait sur une autre chambre, bien plus désordonnée. Elle était sans doute habitée, car les draps étaient froissés et défaits, il y avait des vêtements sales au pied du lit, et les restes d'un repas fait de saumon fumé reposaient sur la table de nuit. Mais surtout, il y avait par terre un sac à dos taché de sang, qui poussa Marcus à regarder sous le lit...où il découvrit l'armure étincelante, bien qu'un peu cabossée, dont le poitrail était frappé d'un magnifique dragon crachant le feu... la fierté de Méliandre d'Ascalon.

Il aurait été difficile de savoir si quelqu'un vivait vraiment dans la troisième chambre (D4C), s'il n'y avait pas eu un sac grand ouvert, renversé sur le lit. Orphilas le reconnut immédiatement comme celui de Qualindra. Peut-être y avait-on cherché quelque chose à la hâte, quand l'alarme avait été donnée ? Le prêtre y découvrit là nombre de parchemins et de baguettes magiques, mais également deux potions... La pièce était propre et brillamment illuminée par une torche dont Orphilas ne ressentait nulle chaleur. Une torche éternelle, sans doute.

La quatrième chambre (D4D) n'était pas celle d'un humain. Il y flottait une légère odeur de moisi, qui prit Finraïl aux tripes. Le lit était couvert de poils gris et noirs emmêlés, et des taches maculaient le sol de pierre...mais le plus insolite, c'était cet amas macabre de pattes d'oiseaux qui s'amoncelaient au pied du lit. La pièce paraissait dénuée du moindre intérêt, et donnait la nausée.

La chambre du fond était la plus spacieuse. Le lit était élégant, raffiné, sans doute coûteux, et garni de draps de soie. Au sud, un bureau et une chaise éclairés par une lanterne auraient sans doute constitué un coin de travail agréable. Mais là encore, Agathon ne trouva rien digne d'intérêt.



Forts de ces découvertes, ils décidèrent de se rendre à la seule pièce restée inexplorée, à moins que quelque chemin secret ait échappé à leur vigilance. Dans la salle de commandement où ils avaient trouvé la carte de Pointesable, où le raid avait dû être planifié (M10), ils avaient négligé une porte. Une porte derrière laquelle ils avaient entendu un étrange cri, semblable à un miaulement félin...?

Si vous vous y rendez de façon "classique", j'ai besoin d'un jet de discrétion de la part de chacun. Pensez à votre placement sur la battlemap (on ne sait jamais), je vous ai mis ainsi arbitrairement.

Lien vers la battlemap

Modifié par un utilisateur lundi 27 juin 2016 18:03:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Oui bien sûr, la torche éternelle de Qualindra ... , pensa le jeune prêtre en se saisissant de la torche, il récupéra aussi les 2 potions (de soins) ainsi que la Trousse de Premiers Secours, et signala à Finraïl, la présence d'une baguette et de parchemins. L'heure n'était plus aux pleurs, mais à la justice ... pour ses malheureux compagnons.

Il fut surpris de ne rencontrer aucune opposition, quelle différence par rapport à la première fois ...

Enfin, il se tenait derrière Marcus, à l'entrée de la Salle de Guerre, et avant que celui-ci ne s'élança vers la dernière salle non visité, il le bénit de l'assistance de Iomédaé ... avant d'assurer sa prise sur son épée

Assistance Divine sur Marcus

Finraïl prit les objets que lui tendit Orphilas avec un signe de remerciement. Ils pourraient toujours s'avérer utiles. L'elfe déroula le parchemin et consacra quelques instants à tenter de le déchiffrer mais, dans l'agitation et l'urgence du moment, ne parvint à rien de concluant. Il lui faudrait l'étudier à tête reposée, une fois de retour à Pointesable... Si toutefois il en avait l'occasion.

L'exploration du reste du niveau confirma aux membres du commando que ce dernier était désespérément vide. Finalement, il ne resta plus qu'une dernière porte, celle derrière laquelle des miaulements s'étaient faits entendre. Soleil de l'Ouest à la main, Finraïl se positionna à côté de la porte, près de Marcus, et fit signe au guerrier qu'il était prêt.

Déchiffrer le parchemin non identifié

• Art de la magie (DD 20 + niv sort) : 1d20+10 donne [10] + 10 = 20

J'ai supposé que ce n'est pas un sort de niv 0...

Modifié par un utilisateur mardi 28 juin 2016 18:06:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

A peine Marcus eut-il posé la main sur la poignée qu'une voix profonde se fit entendre de l'autre côté. « Bon sang Lyrie, ça commence à bien faire, non ?! Ça fait des plombes que j'me tiens là à attendre qu'ils se pointent , épée brandie ! Ptet ben qu'ils sont morts, t'sais. » L'homme n'avait pas parlé fort, pourtant. Mais il avait une voix grave qui portait, et les héros de Pointesable étaient aux aguets.

Marcus ouvrit la porte. Comme il n'était pas entré dans la pièce, il ne pouvait pas voir grand-chose d'autre qu'une grande table de travail en bois, couverte de parchemins, de livres et de tablettes de pierre. Mais surtout, sur sa droite, légèrement décalé par rapport à la porte, se dessinait l'ombre d'un solide gaillard au visage plutôt séduisant dans son genre, taillé à coup de serpe. Il était équipé d'une crevice, d'un large écu d'acier et d'une épée bâtarde qui avait déjà fendu au moins un crâne de héros. Son arc long était resté dans son dos, à portée de main. Un étrange disque de force mobile semblait flotter devant lui....et le guerrier n'avait manifestement pas cru nécessaire d'attacher son bouclier.

Une voix féminine s'éleva, cassante, depuis le fond de la pièce. « Orik, espèce d'abruti ! Les voilà, tu nous as fait perdre l'effet de surprise ! » Et le feulement d'un chat se fit entendre, comme pour donner le coup d'envoi des hostilités.

Le pourfendeur de Méliandre fut le plus prompt à réagir, ce qui n'augurait rien de bon. « Merde ! » rugit-il, tout en effectuant un pas de côté pour se placer devant Marcus, qui avait eu la bonne idée de ne pas complètement rentrer dans la pièce. Heureusement pour le guerrier, Orik, dans son empressement, n'avait pas pris le temps de viser convenablement, et l'épée bâtarde ne fit que heurter le harnois de Marcus sans lui causer de blessures.

Modifié par un utilisateur mercredi 29 juin 2016 16:43:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

A peine Marcus venait il d'ouvrir qu'une immense épée s'abattit sur son harnois.
Mais heureusement pour lui, l'armure familiale était solide et l'arme rebondit dessus dans un "bong" sonore, sans lui causer le moindre dommage. Il put alors évaluer son adversaire.
L'homme était grand, costaud et bien équipé. Il ne fallut que quelques secondes au guerrier pour reconnaître l'assassin du chevalier des héros de PointeSable d'après les descriptions qu'en avait Orphilas et Avélin. L'heure de le vengeance avait sonné !
Dans un cri de rage, Marcus dégaina son épée longue tout en s'enfonçant dans la pièce pour libérer le passage, afin que ses compagnons le rejoignent. Dos au mur, il tenta d'empaler son adversaire.

« - Meurtrier ! », rugit il en frappant d'estoc.

Action de mouvement : déplacement en L12 et dégaine l'épée longue.
Action simple : Attaque sur Orik.

• Attaque à l'épée longue : 1d20+8 donne [6] + 8 = 14
• Confirmation de coup critique (19-20) : 1d20+8 donne [3] + 8 = 11
• Dégats : 1d8+4 donne [8] + 4 = 12
• Dégats critique éventuel : 1d8+4 donne [2] + 4 = 6

Modifié par un utilisateur mercredi 29 juin 2016 16:37:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

En entendant les échanges houleux entre une femme et un homme, puis entre Marcus et ces protagonistes, Finraïl comprit que ceux qui les attendaient n'étaient pas de vulgaires gobelins. Il incanta un sort d'illusion et sembla soudain se démultiplier sous les yeux de ses compagnons : tout à coup, quatre Finraïl se mirent à tournoyer les uns autour des autres, brouillant la vision et rendant impossible la localisation précise de l'elfe.

Puis, en un ensemble parfait, ils se précipitèrent dans la pièce et, après un bref instant consacré à évaluer la situation, poursuivirent leur course avec l'intention évidente de sauter gracieusement sur la table encombrée. Malheureusement, c'est tout aussi gracieusement qu'ils ratèrent leur appui et trébuchèrent sur la table très inopportunément placée là. Curieusement, l'injure en elfique qui s'ensuivit semblait prononcée par une seule voix...

[simple] incantation d'image miroir
[mouvement] M13 -> J14
[mouvement]

• Acrobaties (monter sur la table) : 1d20+12 donne [1] + 12 = 13
• Nombre d'images : 1d4+1 donne [2] + 1 = 3

Modifié par un utilisateur mercredi 29 juin 2016 17:09:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Entendant la voix du boucher de ses amis, Orphilas ne put se retenir et s'avança dans la pièce pour porte un coup d'épée à ce sanguinaire ... mais la rage lui avait troublé l'esprit, il fallait qu'il se ressaisisse ... « Iomédaé m'en soit témoin, tu paieras ! »

L'épée était déjà en main, avance en K14

• Epée longue : 1d20+6 donne [4] + 6 = 10

Modifié par un utilisateur mercredi 29 juin 2016 22:59:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Crowe avait suivi Ophilias jusqu'à la porte de la pièce. Voyant la configuration des lieux, il lâcha son marteau de Lucerne pour prendre son briseterre.

Un pas pour se décaler de la porte et laisser Avelin rejoindre le groupe et Crowe abattit son arme sur le guerrier, désigné par les autres comme l'assassin de leur compagnon.

Action libre : lâcher son arme
Action rapide : Arme en main
Pas de placement.
Action simple : Frappe en puissance sur le guerrier

• Frappe puissance Briseterre : 1D20+8 donne [12] + 8 = 20
• Dégâts éventuels : 2D6+9 donne [7] + 9 = 16

Marcus avait failli répondre à la femme qu'elle allait croupir dans la même geôle que Tsuto, mais la rage de cette dernière lui faisait commettre de grosses erreurs.
Il garda pour lui que le traître du village était encore vivant, se contentant de sourire de manière énigmatique. La magicienne était coincée au fond de la pièce et devait faire face à Marcus. Il n'aimait pas tourner le dos au redoutable combattant mais il fallait empêcher qu'elle ne déchaîne ses pouvoirs.

Il tenta de lui asséner un coup d'épée.

Action simple : Attaque sur Lyrie.

• Attaque à l'épée longue : 1d20+8 donne [10] + 8 = 18
• Confirmation de coup critique (19-20) : 1d20+8 donne [7] + 8 = 15
• Dégats : 1d8+4 donne [1] + 4 = 5
• Dégats critique éventuel : 1d8+4 donne [7] + 4 = 11

Modifié par un utilisateur jeudi 30 juin 2016 17:42:05(UTC)  | Raison: Non indiquée