Miles en avait vraiment marre de faire le baudet.
Il bougonna.

«  Bon sang de bois.... Y en a marre... Je balance dans la cellule de la tour de gué le kobold, le coffre je le laisse la bas aussi et je vais me reposer....
On se retrouve à quelle heure et ou? »

Mashtu ouvrit les yeux et fronça les sourcils. Elle regarda les alentours et sembla ne pas être rassurée. Elle dit précipitamment.

« On est à la maison ! ... Ca va aller, je vais me débrouiller. Faut pas qu'il vous voit sinon j'vais prendre cher.  »
Elle sauta des bras de Zandar fit deux pas, revint en arrière au pas de course et serra son ventre dans ses petits bras, fit de même à Aylora puis parti rapidement vers les maisons en bois à l'Est du village où vivaient les familles d'anciens mineurs.

Le tout sans même un "merci".

Modifié par un utilisateur mardi 18 octobre 2016 09:23:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Triff plaignait Miles. Malgré tout, il n'avait pas trouvé d'autre solution à ce problème, Zandar ayant décidé de jouer les nourrices plutôt que de laisser l'enfant debout sur ses jambes.

Il faudrait trouver à l'avenir un moyen de transporter facilement à l'avenir d'importantes quantités de matériel sans avoir à le porter. Il interrogerait Lomel à cet égard. Il existait sûrement un sortilège capable de venir au secours d'un commerçant confronté à une cargaison encombrante.

« La prochaine fois, il faudra penser prendre une monture Miles. Dépose plutôt le coffre chez Lomel. C'est sur le chemin et ce sera plus sûr que de le laisser à la milice, sans parler du fait que je pourrais lui demander ce qu'il peut nous offrir au titre de cette marchandise. Même s'il paraît avare à certains, il est aussi juste qu'un prêtre d'Abadar. »

Vers midi, tous se retrouvèrent devant l'auberge.

J'ai fais ce que j'avais à faire. Dites-moi si vous voulez rajouter des choses avant qu'on reprenne.

Titubant, échevelé, l’œil hagard, Alézandaru était finalement à l’heure au rendez-vous et même si il ne sentait pas l'alcool, sa mise trahissait un repos plus mouvementé que prévu ...

« Pas bu une goutte ! J'me suis effondré et vla les cauchemars que j'ai moi aussi ...du feu, la ptite y était aussi mais c'était pas beau à voir ... Brrrrr » gronde-t-il en secouant la tête pour chasser les image qui y étaient gravées « C'est s'te crypte là, pour sûr qu'ça vous marque un homme ! Bon !  » tranche-t-il enfin avant de faire un tour sur lui même à la recherche d'Aylora et de Triff ...

Triff s’était réveillé totalement échevelé, le poil en bataille, se sentant pour la première fois oppressé dans ce qu’il considérait pourtant comme son douillet terrier.

Quel rêve affreux… J’ai été plus affecté que je ne le pensais à moins que ce ne soit le manque de nourriture…

Il se leva donc, cotonneux, s’habilla rapidement puis partit pour se préparer à déjeuner. Il constata que le soleil était levé depuis un moment.

Apercevant le magicien, il le salua : « Lomel, çà y est ! J’y suis arrivé. Regarde. »
Faisant de grands gestes théâtraux, Triff parvint à lancer le sort qui lui permettait de lire les écrits magiques.

En fonction de la réaction de Lomel, Triff déjeune et rejoint les autres en s'excusant uprès de Lomel pour lui dire qu'il a un rendez-vous et qu'il reviendra dès que possible.

Tandis qu'il engloutissait son petit déjeuner, il se mit à lire les sorts qu'il avait recopié sur ce gros grimoire sans savoir ce à quoi ils pourraient bien lui servir. découvrant peu à peu leur signification mystique. Il pouvait même en retenir quelques uns. Les formules, les gestes, les quelques ingrédients nécessaires que le magicien lui avait fait mettre de côté dans une petite sacoche, tout s'agençait peu à peu.

« Lomel, je ne te remercierai jamais assez... Crunch. Crack. Cromch. pour ton enseignement. Le plus bizarre, c'est qu'il a fallu que je vois Aylora lancer ses incantations Crack, Crunch, Crouck. pour comprendre qu'il fallait que je puise de l'énergie magique en moi-même. »

Je vais essayer, celui-là et aussi celui-ci. J'ai hâte de montrer tout çà à Aylora. On verra la tête qu'ils vont faire quand je vais disparaître. Et ce rayon de froid !

La bouche encore pleine, il jeta un oeil au dehors en apercevant le soleil déjà haut dans le ciel.
« J'y pense, il faut que je te laisse. Mes amis m'attendent pour déjeuner. Et il ne faut jamais manquer un repas. ce n'est pas bon pour la santé. Nous allons voir le Seigneur Maire. Nous avons pas mal de choses à lui dire et il faut que nous lui parlions de nos découvertes. Nous avons ramené plein de choses étranges. Je file mais, à mon retour, je te les montrerai. Il se pourrait fort que certains des objets que nous avons ramené au péril de notre vie t'intéressent. »

La bouche à peine vide, il remit à sa ceinture son épée, glissa dans son sac à dos son lourd grimoire dont il n'entendait pas déjà se séparer ainsi que les notes trouvées dans les ruines, avant de franchir le seuil, les bajoues encore gonflées des réserves qu'il avait décider d'emmener pour être certain de ne pas tomber d'inanition sur le trajet jusqu'à l'auberge.

Il gambada tout le long du court chemin. Arrivé sur les talons d'Aylora, il salua ses compagnons et lorsque Miles et Zandar se mirent à raconter leur propre cauchemar, il se remémora l'affreuse nuit qu'il avait déjà cherché à oublier.

« J'ai également fait un rêve bizarre, plutôt un cauchemar. Il m'a laissé le sentiment d'un péril imminent où je voyais l'enfant du Seigneur maire à mes côtés et comme une vague menacer Clairchamp. C'est bizarre non !? que nous ayons tous trois fait un cauchemar de même nature !? »

Triff dévisagea alors Aylora, trouvant étrange que cela n'ait pas été son cas et qu'elle soit mûrée dans le silence.


« Allons déjeuner et nous pourrons ensuite aller demander une entrevue au Seigneur Maire. J'ai laissé le coffre chez Lomel mais j'ai pris les notes et les dessins et pentacles que nous avons trouvé. »

Les carriers sortirent de l'auberge, le ventre bien rempli, afin de reprendre leur travail avec l'entrain d'un cortège funèbre.

Le groupe entra dans le bâtiment. Près du bar, il y avait toujours cet homme aviné. Celui-ci finissait laborieusement son ragoût tout en adressant des paroles pâteuses au tenancier.

Maarik regarda en souriant sous sa grosse barbe le groupe entrer.


« Alors les jeunes ?! On dirait que vous avez passé une folle nuit ! »
Il vint s'enquérir de leur commande près de leur table tout en demandant sur le ton de la confidence.
« Alors ? Il s'est passé quoi avec la... bestiole ?  »

« La bestiole ? elle a assez mal digéré un épieu que ses congénères avaient placé à notre attention.
Mais, nous en avons ramené une autre pour la remplacer. Elle est sous la garde de la milice dans notre prison locale.

Mais il faut nous servir rapidement. Après notre déjeuner, nous allons voir le Seigneur Maire pour lui faire notre rapport. Il vaudrait mieux que nous puissions avoir le temps d'avaler de ce ragoût qui a l'air fameux avant d'aller le trouver. »

Devant la moue d'Aylora qui ne semblait décidément pas dans son assiette, Triff lui adressa un petit signe d'encouragement pour qu'elle passe aussi sa commande en lui glissant.
« Et si tu ne finis pas ton écuelle, je t'aiderai à ne pas fâcher Maarick. La lui rendre encore pleine serait regrettable. »

À la mention de Sharazel, Triff soupira néanmoins.

Miles regarda tout d'abord Zandar en haussant les épaules, puis il se mit à table avec les autres.
Après les paroles d'Aylora il la regarda intrigué.

«  Tu es la seule à l'avoir vu, c'est bizarre non? Que t'as t'elle dit? Je sais que c'est pas de très bons souvenirs mais il me parait important que chacun raconte avec le plus de détail ce qu'il se souvient. C'est plus qu'un cauchemar j'ai l'impression.
On est là Aylora tu ne crains rien... »
Il lui prends la main et la regarde avec un grand sourire amical. A la Charmant dans Shrek

« Raconte nous »

Si besoin jet de diplomatie

Modifié par un utilisateur samedi 22 octobre 2016 19:12:18(UTC)  | Raison: Non indiquée