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Mey jeta un regard surpris au tiefflin, comme si elle cherchait à savoir s'il plaisait ou non. | Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells. |
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 Sterenn Sterenn était aussi surprise que Mey et jeta à Draegloth un regard interrogateur avant de reprendre. « Est-ce son patron qui vous a dit qu'il se confiait aux chevaux quand il se croyait seul? Pensez-vous qu'il puisse avoir entendu quelque chose de ces "confidences?" »
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« Non madame. Je venais le voir de temps en temps, surtout au début où il a commencé son travail. » dit-elle avec une pointe de tristesse dans la voix. « Je lui apportais un repas chaud, je venais vérifier que tout allait bien pour lui... Vous connaissez les mères ? » Elle eut un sourire nostalgique. « Et des fois, les autres palefreniers étaient déjà partis manger, mais lui, il préférait rester avec les chevaux. Là, je le regardais prendre soin d'eux, leur parler... Jusqu'à ce qu'il remarque ma présence. Il leur racontait sa journée, ses déboires avec un client, les plaignait de leur sort, plaisantait avec eux, leur disait des mots doux... Je crois que ce qui lui plaisait chez eux, c'était qu'ils l'écoutaient sans le juger, et sans lui répondre. Il n'aimait pas les conversations, ça l'ennuyait. »Tout en racontant son histoire, elle prit un tir-bouchon, et entreprit de déboucher une nouvelle bouteille de vin. | Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells. |
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Sterenn Sterenn aurait voulu pouvoir mettre l'alcool hors de portée de la femme mais ce n'était pas son rôle. Et qui était-elle pour savoir ce qui ferait du bien ou pas à cette âme en deuil? « Bien... Écoutez, nous n'avons pas vraiment de piste pour l'instant, mais comme je vous le disais, nous menons l'enquête. il est important que nous nous informions un peu sur le quartier avant de poursuivre. Pensez-vous que nous pourrions utiliser la fenêtre de votre étage qui donne sur la rue pour nous familiariser avec la vie du quartier et voir si quelque chose semble suspect? »Modifié par un utilisateur dimanche 19 mars 2017 18:34:24(UTC)
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« Oh...? Euh... Oui... J'imagine que oui... »Elle se leva d'un pas un peu moins assuré que précédemment, et conduisit le groupe à l'étage par un escalier en bois commun. Là, elle se dirigea vers une porte et posa la main sur la poignée, mais ne l'ouvrit pas. Elle resta ainsi figée. « C'est... C'était... la chambre de Frédal... » | Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells. |
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Sterenn Sterenn ne voulait pas se montrer indélicate mais le groupe était ici pour enquêter et il semblait tout à coup que ses compagnons avaient perdu de leur motivation devant les larmes de la mère éplorée. Sa voix se fit douce, et elle répondit : « Je vois, pardonnez-moi de vous demander cela mais avez-vous vérifié si quelque chose manquait ou si quelque chose aurait pu vous éclairer sur la cause exacte du décès de Frédal? M'autoriseriez-vous à jeter un œil? Je vous promet de ne rien déranger. »
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 Lars Audace 3/3 Souriant Lars avait suivi le groupe gentiment. Il avait retiré son chapeau en entrant, et son sourire était passé du chaleureux au compatissant. Il refusa poliment le verre offert par l'endeuillée et laissa la baronne continuer son œuvre sans la déranger, restant un long moment silencieux pour changer, par respect pour l'habitante des lieux.
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Sa main retomba mollement le long de sa cuisse, alors qu'elle appuyait sa tête contre la porte. « Non... Je... Je n'ai pas eu le courage de rentrer depuis sa mort. »Elle posa son autre main contre le chambranle. « Oui. Oui, vous pouvez. Je... » Sa main se crispa sur l'encadrement de la porte quelques secondes avant qu'elle ne reprenne. « Je vais redescendre. J'ai une boutique à tenir. » | Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells. |
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 Filip - CA : 18 Filip s'était sagement tu pendant tout l'entretien avec la mère de Frédal, la beauté et la profonde tristesse de la dame l'avaient ému et aucun mot ne sortaient, d'autant qu'il avait conscience du peu de talent qu'il avait pour ce type de conversations. Il avait écouté Gezh et Sterenn et essayé de prendre note pour plus tard de la manière dont ils abordaient la situation. Il commença à retrouver un peu de contenance au moment où la tenancière de la boutique les laissa et il s'activa à fouiller délicatement la chambre. « Bien, vérifions qu'il n'y ait rien de particulier dans cette chambre, mais que l'un de nous fasse tout de même le guet vers notre cible de ce soir en attendant... et... euh... c'étaient de belles paroles que les vôtres avec cette femme... » parvint finalement à articuler le puissant combattant qui semblait tout à coup un peu gauche. - Perception : 1d20+7 donne [16] + 7 = 23
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Lars Audace 3/3 Souriant Lars remis son chapeau. Il attrapa un tabouret et le cala contre le mur proche de la fenêtre avec un angle permettant de voir la rue sans être trop repérable. Puis il s'installa, posant son arme entre lui et le mur, prêt à la saisir au besoin. Observation discrète.
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 Valentine ... ... CA 22 
 Draegloth Canalisations et contrôle MV : 5/5 CA 20 
Draegloth et sa sœur se posent dans un coin en attendant leur tour de garde, sans pour autant garder leur œil dans leur poche. Modifié par un utilisateur mercredi 22 mars 2017 21:54:05(UTC)
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Sterenn Sterenn hocha la tête en direction de la femme puis sourit à Filip, ne se rappelant plus exactement ce qu'elle avait dit au juste et se demandant si le compliment n'était pas en fait destiné à Gezh uniquement. « Bien, je vais vous aider à vérifier cette chambre, Lars a l'air d'avoir la rue bien en vue. »- Aide Filip pour examiner les possessions de Frédal : 1d20+8 donne [9] + 8 = 17
Modifié par un utilisateur jeudi 23 mars 2017 09:45:23(UTC)
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Lorsque Mey les laissa seuls, le groupe entra dans la chambre du défunt, certains décidés à la fouiller, d'autres à s'en servir d'observatoire. La pièce était relativement grande pour une chambre. Elle comportait un lit, une table de chevet, une armoire à trois portes, un bureau disposant de quatre tiroirs, et un petit établi. Le lit était impeccablement fait, et tout dans la pièce était ordonné, si ce n'était la poussière qui s'était accumulée. La table de chevet contenait un livre - sans grande surprise, traitant des chevaux - ainsi que des allume-feu et des bougies. Un chandelier éteint trônait, solitaire. L'armoire contenait divers vêtements, pour la plupart utilitaires, probablement ses tenues de travail. Quelques rares étaient d'une qualité légèrement supérieure, plus adaptés à une sortie en ville. Sur le bureau reposait un encrier et une plume. De l'encre et des feuilles se trouvaient dans le premier tiroir de gauche. Le second contenait des poèmes, visiblement écrits par le jeune homme lui-même. La plupart traitaient de la solitude et de l'absence du père, et étaient emprunts de mélancolie. Quelques uns évoquaient l'amour qu'il portait à sa mère et la reconnaissance qu'il avait pour elle. Enfin, trois d'entre eux décrivaient une fille pleine de joie et d'une beauté sans pareil qu'il observait en secret, trop timide pour oser l'aborder. Dans le premier tiroir de droite, Filip trouva un livre qui semblait être un journal intime. En le feuilletant, il comprit rapidement que Frédal commença à l'écrire lorsqu'il perdit son père. Et ce qu'il y découvrit lui fit un choc... Le 3 Gozran 4723
Papa,
Maman dit que tu ne reviendras pas, et que Iomédae et Sarenrae t'ont rappelé auprès d'elles, parce qu'elles ont besoin de toi. Mais maman aussi, elle a besoin de toi. Elles ne peuvent pas te rendre ? Un rapide calcul permit de dire que Frédal devait avoir aux alentours de 10 ans lorsqu'il entama ce journal intime. Passant plusieurs pages assez similaires, Filip s'arrêta sur un autre texte. Le 17 Sarénith 4727
Papa,
Le Roi Ulthun II a décidé de créer un ordre nouveau, les Traqueurs, malgré les recommandations du commandant Sanati. Si tu étais encore là, tu pourrais l'appuyer. Le capitaine Nick Richal dit qu'ils nous mèneront à notre perte, en faisant fuir les forces magiques de Dernier Rempart. Je crois que tu serais d'accord avec lui. Le 12 Abadius 4731
Papa,
Le monde devient fou. Les chevaliers radieux ont toujours protégé Dernier Rempart, et voilà que le Roi vous accuse de trahison et de complot ! Le capitaine Nick Richal a été accusé de pédophilie, suite à une dénonciation calomnieuse. Une chance que tu n'es plus là pour voir ça... Je ne supporterais pas de voir ton nom, le héros que tout le monde acclamait, Ulcain Forlorn, traîné ainsi dans la boue. Le capitaine Nick Richal. Ce nom n'était que trop familier à Filip : il s'agissait d'un des officiers tombés sous le coup de ses accusations. Quant à Ulcain Forlorn, il avait entendu ce nom pas plus tard que la veille, de la bouche du nain Filmir Sagace, le forgeron qui avait fabriqué le marteau de lucerne dont Filip était désormais possesseur. Le 15 Érastus 4731
Papa,
Fergus est venu me voir ce soir, alors que je rentrais du travail. Il m'a demandé si je voulais agir pour mon pays. Je lui ai répondu que non. Quand je vois ce qu'ils ont fait aux chevaliers radieux, je me dis que si Dernier Rempart tombe, ce pays aura mérité son sort. Ma réponse lui a déplu. Je suis sûr qu'à toi aussi, elle te déplaît. Mais je n'ai pas ta force. Risquer ma vie pour des ingrats ? Je préfère la dédier aux chevaux. Eux au moins, ils ne nous trahissent pas. Je me demande si je pourrais trouver un druide pour me former, et m'exiler dans Bois Vorace. Mais que deviendrait maman ? Fergus ? Encore un nom familier : c'était celui de l'homme chez qui devait se tenir la réunion du soir ! Le 9 Arodus 4731
Papa,
Ce soir, en rentrant du travail, j'ai vu des hommes encapuchonnés se conduire étrangement. Je ne les ai pas suivis. Aurais-je dû ? J'en ai parlé à Farlim, mon employeur. Il était capitaine, il doit savoir quoi faire. Moi, je ne compte pas m'en mêler. Après avoir déposé le journal et terminé la fouille du bureau, Filip mit la main sur un dernier objet. Dans le dernier tiroir, en bas à droite, se trouvait un pendentif, dont la forme - un chevalier tenant une épée à deux mains, pointe vers le bas, d'où irradie un soleil - n'était que trop connue de l'ancien soldat : le symbole des chevaliers radieux, ordre désormais prohibé pour cause de complot, haute trahison et tentative d'assassinat contre le Roi. Enfin, l'établi comportait du matériel de sculpture sur bois soigneusement rangé. Sur l'étagère qui se trouvait juste au-dessus trônaient des miniatures de chevaux de bois magnifiquement travaillées. De son côté, Lars observait la rue. Il y avait de nombreux passages, et il disposait d'une bonne vue sur l'échoppe de la Botte et la Boucle. Celle-ci semblait d'ailleurs marcher relativement bien, avec un passage régulier - mais a priori pas anormal - de clients, pour un grand nombre militaires. En contrebas, il voyait de temps en temps des personnes se diriger vers le magasin où il se trouvaient : Mey avait certainement réouvert sa boutique. Modifié par un utilisateur jeudi 23 mars 2017 23:54:37(UTC)
| Raison: Non indiquée | Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells. |
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Filip - CA : 18 Filip fut pris de vertiges au fil de sa lecture, bientôt il s'assit lourdement au sol, les yeux dans le vague, l'air prostré, tenant d'une main le pendentif de l'ordre des chevaliers radieux et de l'autre le journal. Lorsque Sterenn s'enquit de son état, il leva vers elle des yeux embués de larmes, et la regarda sans la voir... Après quelques instants, il se releva péniblement, remis le journal à sa place et inspira longuement. Il raconta l'histoire de ce garçon et de son père, qu'il venait de lire et... il hésita... ses yeux se portèrent à nouveau sur le symbôle des chevaliers radieux, cet ordre qu'il avait trahi, cet ordre défendant le Royaume, cet ordre porteur de valeurs qu'il avait foulées au pied... le marteau de lucerne rougeoyait dans son esprit, sa culpabilité l'empêcha un instant de respirer. Il refoula à nouveau ses sanglots. Une main de Gezh sur son épaule, une parole prononcée doucement, avec bienveillance, qu'il n'entendit pas vraiment, l'invitèrent à se livrer et tout à coup les digues cédèrent. Les larmes coulaient abondamment tandis que Filip, d'une voix faible mais claire se confessa, serrant dans sa main le symboles des chevaliers radieux. Il raconta son haut fait de jeune apprenti soldat, sa promotion, sa vie dissolue de chevalier chargé de l'intendance au service de l'ordre des chevaliers radieux, les arrangements avec les marchands corrompus, ses maîtresses qu'il entretenait grâce aux pots de vins, et surtout sa trahison, sa honte, sa culpabilité... les traqueurs l'avaient coincés et il avait trahi, il avait fait de fausses dénonciations, inventé des horreurs parfois sous la dictée, parfois de sa propre initiative pour assurer son impunité... Puis il se tut. Les larmes se tarirent et il se redressa. « Je... Je comprendrai si vous préféreriez ne plus avoir affaire à moi... mais je souhaite finir ce que nous avons commencé... justice doit être rendue pour ce garçon, pour les trois victimes innocentes qui ont perdu la vie ici... »
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Sterenn Sterenn s'était raidie durant la confession de Filip. Elle était certes capable d'empathie mais son éducation ne la prédisposait pas à se montrer indulgente avec un traître de cette sorte qu'elle aurait qualifié, il y avait encore cinq minutes de "la pire espèce". Le temps passé avec Filip semblait indiquer qu'il avait changé, qu'il n'était plus cet homme. Mais il l'avait été. Il avait détruit la vie d'innocents pour couvrir ses magouilles. Il n'était apparemment pas assez repentant pour se livrer. Tout en pensant cela, Sterenn sentait bien que c'était sa colère qui parlait car Filip ne pouvait plus rien pour les hommes qu'il avait dénoncés et sa reddition aurait été vaine. La jeune militaire se sentit dupée, parce qu'elle avait ressenti de la sympathie pour Filip en le voyant lutter contre sa détresse. Mais il était clair pour elle que cette sympathie, il ne la méritait pas. La voix de la jeune femme était maintenant aussi froide avec Filip qu'elle avait été chaleureuse avec Mey. « Finissons ce travail, puis nous en reparlerons. Vous avez pris contact avec Fergus, il nous sera difficile d'entrer sans vous de toutes façons. »Elle prit le journal pour le lire à son tour et, le nez plongé dans ses pages, elle ajouta, toujours raide : « Continuons la surveillance et tenons-nous prêts pour ce que nous avons à faire ce soir. ». Modifié par un utilisateur lundi 27 mars 2017 14:30:07(UTC)
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Valentine ... ... CA 22
Draegloth Canalisations et contrôle MV : 5/5 CA 20 
Pendant quelques secondes, pendant que Valentine reste imperturbable comme à son habitude, Draegloth reste coi par la diatribe de Filip. « Tiens donc, il semblerait que pour toi aussi les choses ne soient pas si simple. Si ton histoire est véridique, je suppose que tu t'es retrouvé balloté par les évènements et que maintenant tu dois composer avec les conséquences de ton acte, un acte malheureux qui t'a été imposé par les circonstances. »« Je sais que pour ma sœur, des solutions existent, sans doute pas pour demain ou après-demain, mais à long terme. Je pense qu'il en sera de même pour toi. Pour réparer ce qui peut l'être et trouver les vrais responsables de ce complot. »Modifié par un utilisateur lundi 27 mars 2017 18:03:27(UTC)
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Lars Audace 3/3 Souriant Sans s'énerver, avec un sourire plus cynique qu'a l'accoutumé, Lars répondit à l'histoire de Philip et visiblement aussi à celles moins évidente du demi monstre: « Connerie. Rien ne lui à été imposé. Il a fait un choix, la facilité et la sécurité pour lui par rapport à ce qui était juste et bon. Face aux conséquence logique de ses actes il a pris la pire échappatoire pour sauver ses miches au mieux. Ce qui était le moins douloureux pour lui, sur le moment, au détriment des autres et sans vision au long terme.
Il aurait pu choisir la justice et la vérité, la mort ou même la fuite et d'autres solutions probablement.
Si il arrive un moment où il doit sauver l'un d'entre nous en prenant des risques personnelles réels et importants, le fera t'il? J'en sais rien, voila le problème je doute, donc je mettrai pas forcément en danger pour éviter d'avoir à compté sur lui, ce qui limite mon efficacité potentielle.
On peut même faire d'autre hypothèses, va t'il tenter de laver le nom des victimes de ses actes? va t'il se rendre et faire face à la justice? va t'il balancé les criminels qui connait? » Il jeta un coup d'oeil aux lanceurs de sort non enregistrer... « Justice doit être rendu, c'est ce qu'il viens de dire non? Où s'arrête la justice?
Pour ma part il est pas celui qui me fit douter de la confiance à accorder dans ce groupe, pas le premier en tout cas, il viens juste se rajouter a cette catégorie.
Mais au moins il nous a dit ce qui semble être la vérité. Il est le seul a savoir si il a vraiment changé, et il le verra seulement au moment où il sera confronté à un choix difficile ou il aura une réaction différente de celle qu'il aurait eut à l'époque.
Ça change pas qu'on a un boulot a faire. »
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Filip - CA : 18 Filip hocha la tête aux paroles de Stereen, il faudrait du temps à la militaire pour savoir quelle décision prendre et elle ne pouvait se passer pour l'instant de lui, ce qui devait l'agacer. Il comprenait cela. Il reprit contenance et se tint droit, conservant dans sa main, sans même y penser, le symbôle des chevaliers-radieux. La tirade de Draegloth le surprit en revanche et il ouvrit la bouche pour répliquer que ce n'était pas pareil que... mais il se tut. L'étrange humanoïde avait ses propres motivations et il ne connaissait pas son histoire, pas totalement. Filip hocha à nouveau la tête, peut-être l'étrange prêtre était-il plus humain qu'il ne le pensait jusqu'à présent. Il répondit à la tirade de Lars, sans ironie, ni agressivité : « Tu as raison, je suis responsable de ce qui m'est arrivé, je ne cherche pas d'excuses, mais je suis surtout responsable des torts que j'ai causé. Ce n'est pas mon propre sort qui m'a... qui me préoccupe aujourd'hui, je porte le poids de mes erreurs et ça fait une belle jambe à ceux qui ont du en subir les conséquences. Aujourd'hui je peux, je veux faire ce qu'il convient, peut-être est-ce trop tard, mais... il faut que j'essaye... »Il laissa passer un silence et acheva simplement : « Et ne sois pas inquiet de mon courage au combat ou de mon soutien dans l'adversité : tu m'as vu charger cet orque monstrueux et me battre contre lui dans ce village il y a quelques jours. Je ne suis plus le même homme Lars et vous pouvez compter sur moi.
Mais comme tu le dis, achevons notre boulot et nous verrons après où nos routes nous mènent les uns et les autres. » Le visage du chevalier déchu était fermé et son regard dur, il se tourna vers la rue. « Est-ce que ça bouge là-bas ? »
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Le reste de la journée passa. Se relayant à la fenêtre, le groupe ne perçut rien d'anormal. La nuit finit par tomber, et les clients se faisant rares, le magasin la Botte et la Boucle ferma. Des bruits de pas dans l'escalier avertirent les occupants de la chambre qu'une personne seule montait, et de fait, quelques instants plus tard, ils entendirent toquer à la porte, et la voix de Mey Capan se fit entendre. « Excusez-moi... Je vais fermer boutique. Avez-vous encore besoin de la chambre ? Et... Avez-vous découvert quelque chose ? » | Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells. |
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Filip - CA : 18 Filip se tourna vers la femme en sachant trop quoi lui répondre et constatant qu'il n'était pas le seul à danser d'un pied sur l'autre. Prenant son courage à deux mains, il s'avança d'un pas et lui parla de sa voix la plus douce possible : « Merci pour votre patience ma dame, nous avons effectivement trouver un début de piste qui pourrait être intéressant, mais il est trop tôt pour vous en dire plus pour l'instant, d'autant que ceux que nous recherchons sont manifestement dangereux...
bien entendu, nous vous dirons tout ce que nous allons découvrir dès que nous aurons des éléments un peu plus solides... je... euh... nous avons trouvé ceci, qui appartenait à votre défunt époux parmi les affaires de votre fils. » le renégat montra le symbôle de l'ordre des chevaliers radieux, « votre fils semblait avoir beaucoup d'admiration pour votre défunt mari, avec raison si vous me permettez de le dire... il conservait cette relique comme un souvenir précieux lui rappelant son père. Souhaitez-vous le conserver ? J'aimerais sinon pouvoir à mon tour le conserver... je... et bien... j'ai fait partie de cet ordre et... enfin... j'aimerais le conserver si vous n'y voyez pas d'inconvénient, mais je comprendrai tout à fait que vous préféreriez le garder...
En tout cas, nous allons vous laisser et nous reviendrons vous tenir au courant des avancées de nos investigations... je vous le promets »Une fois près à sortir, le renégat inspecta rapidement son équipement et celui de ses compagnons, puis interrogea Sterenn du regard : « On y va ? Falcka doit nous attendre
»Modifié par un utilisateur jeudi 30 mars 2017 10:10:29(UTC)
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