Raargal écoute Chrysopélée, interdit. Elle... n'a... pas fait ça? Lorsqu'elle fini son discours, il se redresse sur son siège. Si... Elle l'a fait, et le pire... c'est que ça marche. La légion d'or arrive, se met au service de l'angélique amie du nain, qui tire une mine déconfite. Sérieusement? Il se lève, accompagne la foule, principalement pour ne pas perdre la face. Alyssa prends la parole, exhorte a son tour la foule à prendre une décision, ce qui laisse Raargal en stress. Non? Mais... ça va beaucoup trop loin là.... Il se calme, rassemble ses idées, mais trop tard, Chrysopélée reprends la parole et commence a donner des directives. Torag, par pitié, dis moi... Qu'ai-je fait qui t'ai déplu? Je n'ai pas envie de mourir ici... Je devais reprendre une forge, finir ma vie dans l'or et la concupiscence et me voilà probablement parmi les chefs d'une révolution dans une région entière. Non vraiment, j'ai dû te contrarier, je ne comprends pas sinon. C'est un test? Une épreuve pour me montrer digne de ton savoir? C'est sûrement ça... Oui! C'est ça! C'est forcément ça! Très bien Torag, très bien! Si je dois prouver ma valeur, je vais le faire! ... ... ... Mais dans quoi je me suis fourré moi? ... ...

Il se rapproche d'Althea, et des engeances célestes et fiélons, avant de prendre a son tour la parole. « Mes amies ont raison. Il ne peut tarder de reprendre cette ville, et même le Val à ces profanateurs. Nous avons vu, déjà, de quoi ils sont capable. Mutiler des jeunes femmes, et les offrir sur l'autel de sombre rituel... Nous avons vu leurs sadiques extorsions, et leurs manigances sombres, qui ne peut, à n'en point douter, que mener vers un funeste destin. » En parlant ainsi, il espère faire comprendre qu'il plus que motivé par la révolution, mais... Il tente plutôt de se convaincre lui-même. « Chrysopélée l'a dit, nous manquons d'informations. Le savoir, plus que les armes, apporte la victoire. » Il s'adresse, en montant sur la table sur laquelle il buvait quelques instants plus tôt, à la foule en prenant une voix aussi forte, sans crier, que possible.« Faites passer le mot ! Toute la ville doit savoir qu'aujourd'hui est le jour de l'étincelle qui entraînera la chute de nos maîtres! Tenez-vous prêt, entre-aidez-vous autant que possible, en attendant notre signal pour reprendre Orégent. Soyez les yeux et les oreilles, mais aussi les bras, de la révolution. Nous avons déjà prouvé par le passé que même un royaume démoniaque pouvait être renversé. Nous pouvons encore le prouver! Nous venons d'Andoran, NOUS allons vaincre et nettoyer le pays de ces tyrans maléfiques, les exclure d'ici, une bonne fois pour toute! » Il reprend son souffle, et dit, sur un ton plus calme. « Mais ne cédons pas à la facilité, ne cédons pas au mal qui réside en chacun de nous, nos bras, nos lames, nos fourches, ne doivent que pourfendre que les représentant de nos maux, et évitons de nous retourner contre nous même, contre le peuple! » Après cet avertissement, qu'il espère, fera partie des maîtres mots de cette révolution, il redescend et invite ses compagnons, bien plus doué que lui pour diriger une telle aventure, à monter et donner les ordres. Toutefois, Raargal n'en reste pas là, il s'approche rapidement d'Alyssa et de Chrysopélée pour leurs dire ses idées.

« Vous êtes folle, mais vous avez raison. La folie est parfois la meilleure façon d'être lucide. Je vous aiderais autant que possible, je renouvelle donc mon ambition d'aider, non plus pour Ato, mais pour tout le Val. Maintenant que nous sommes au clair, il nous faut plus que Dario. Nous devons reprendre la fillette à la sorcière, et récupéré, intact, le carnet. Toutefois, il faut que les gens ai une tâche a accomplir, autre que parler, pour faire brûler la flamme qui embrasera cette ville. N'importe quoi, tant que ça les occupes le temps que la ville soit au courant. Quand, d'ici un ou deux jours, la ville aura rallié notre cause, nous agirons. Il faut gagner un ou deux jours, le temps que nous établissions un plan d'action, et ensuite, nous pourrons déferler dans les rues. » Rationnel, toujours rationnel, prévoir, savoir pour enfin, et seulement, agir. Tel était les maîtres mots de la vie de Raargal, qui trouvait là un écho bien plus flamboyant qu'à l'ordinaire.

Alyssa écoute soigneusement la prise de parole du vieux joaillier. Hum.. Notre association.. Evidemment, ça n'allait pas être si simple que ça.. Combien de personnes à Orégent partagent cette peur incapacitante de l'autorité? Elle acquiesce silencieusement lorsque le gnome vient à signifier un lieu de rendez-vous pour leur échange entre gens de corruption. Franchement ce type ne m'inspire pas confiance. Mais il gagnerait tout autant que nous à être débarrassé de Dario.
Alyssa observe ensuite Raargal et Owen, puis Chrysopélée et enfin la foule.
« Mais non! Moi j'ai jamais eu envie de bosser à la scierie.. C'est pour les gosses. Si j'pouvais, j'ferais des pots. Ouais mon gars, t'as bien entendu, des pots. » Les deux personnes rient légèrement comme si la pression du consortium s'était enlevée de leurs épaules, redonnant un sourire franc à Alyssa. Elle se tourne vers le groupe, l'air un poil plus déterminée, avant de croiser le regard sévère et dur de la Lieutenante de la Légion d'Or. Elle se sent la proie d'un intérêt plus que vivace, elle comme tout son groupe, comme si la situation pouvait déraper d'un moment à l'autre et s'envenimer immédiatement. M'inspire pas du tout confiance la garde.. M'est avis qu'on devrait essayer de se débrouiller.. Owen prends la parole.. Et invite la garde à se joindre à eux. Sans eux. Elle se tourne vers Raargal, voix de la raison prudente mais aussi peut-être, de l'opportunité manquée! Elle lui murmure quelques mots de façon à ce que la clameur de la foule couvre assez ses murmures pour qu'Althea ne l'entende pas.

« Raargal, je respecte immensément ton envie d'avoir plus de renseignements, d'attendre.. Mais je ne sais pas si on peut se permettre de louper une occasion comme celle-ci sur le planning de Dario. Qui plus est, il est possible qu'il nous offre lui-même les renseignements dont nous avons besoin. » Elle regarde Owen, légèrement inquiète avant d'observer la Lieutenante de la Légion, un court frisson dans l'échine. Son regard revient vers le nain. « Qu'en penses-tu? » Sa question est ouverte et son regard se plante à la foi dans celui du nain mais aussi dans les yeux de Chrysopélée qui ne s'est pas exprimée vis à vis du plan.

« Hm ? »La dhampir tourne la tête quand Chrysopélée s'adresse à elle puis opine du chef. « Ouais, ça devrait pouvoir se faire. »

Chrysopélée se tourna vers Raargal en secouant la tête.
« Non, nous n'attaquerons pas cette nuit. Parce que comme tu dis tu n'es pas prêt. Parce que Dario est protégé par les Toothknocker chez lui, et qu'on a pas envie de les affronter en plus du Consortium. Et aussi parce que tant que Dario et donc le Consortium n'est pas au courant de ce qui se passe, nous avons plus de chance de les surprendre. Mais je pensais plutôt à demain matin, lorsqu'il sera chez notre ami joaillier.  »
Elle se tourna vers la lieutenante.
« Encore merci de nous soutenir ! Mais vous avez peut-être plus d'expérience que nous, non ? Vous pouvez partager votre avis avec nous ?  »
Son regard tomba sur l'inscription sur l'armure de la guerrière.
« Vous portez avec fierté la devise de Iomédiae ! Wouahou !  »
Elle applaudit du bout des doigts très rapidement.
« Vous pourrez nous aider à suivre la voie de l'Héritière non ? Mais par contre...  »
Elle prit un air un peu coupable.
« Je ne connais pas la Légion d'or. C'est quoi ?  »

Chrysopélée regarda la paladine parler avec un grand sourire au lèvre, les yeux emplit d'admiration, comme une enfant qui regarderai pour la première fois son idole, acquiesçant à chacun de ses mots. A-t-elle compris la menace de la paladine ? Certainement. L'a-t-elle prise en compte ? Rien n'est moins sûr.
Mais c'est quoi du coup la légion d'or ?
Lorsqu'Althea eut finit de parler, Chrysopélée enchaîna.
«  C'est bien de venir nous aider en tout cas ! Je suis sûre qu'avec vous nous allons pouvoir sauver la fille de Conrad ! Mais bon...  »
Elle retroussa sa lèvre inférieure comme si elle avait été pris en train de commettre une bêtise.
« On ne sait pas où elle est. Elle est chez une sorcière mais personne ne sait où elle se trouve. Sauf Dario qui est un peu le gérant du Consortium ici, si j'ai bien compris. Et il sait tout ce qui se passe. En plus il profite de sa position pour extorquer de l'argent aux commerçants, comme d'ailleurs à notre cher hôte.  »
Elle jeta un coup d’œil à l'aubergiste avant de reprendre.
« Et il est protégé à la fois par le Consortium et les Toothknockers qui contrôle le quartier des scieries et en profitent pour racketter tout le monde. Donc problème. On ne peut pas l'attaquer de front. Sauf éventuellement s'il sort des scieries, comme c'est le cas demain. Mais faudrait quand même éviter je pense. Si nous pouvons donc récupérer les infos ni vu ni connu et sauver la jeune fille sans qu'il s'y attende, nous aurons un avantage certain. Surtout qu'en plus on ne sait rien de cette sorcière, de comment elle travaille, s'il y a des gardes avec elle...  »
Chrysopélée fit la grimace avant de finir.
« Donc la seule manière que je vois c'est de récupérer ces informations chez lui. Ou sur lui, à voir comment on peut le faire. Sinon, essayer de retrouver la fille de Conrad par un autre moyen serait bien plus long... et surtout bien moins discret.  »

Diplomatie : Je "fait 10" et obtient donc 18 !

La dhampir coince ses pouces dans les poches de son pantalon, les bras relâchés, fixant dans les yeux le paladin d'Iomédae, qui semble ne pas apprécier le chahut provoqué par les membres du petit groupe, pendant ses réprimandes alors qu'elle ne bouge pas d'un cil, le dos droit, les arcades froncés.

Une fois la représentante de l'ordre passée elle pivote vers ses compagnons pour leur dire: « J'vais faire un tour en ville, j'reviens. » Puis elle se dirige elle aussi vers la porte de l'auberge en se faufilant entre les divers hommes et femmes peuplant la pièce, débouchant sur la rue bondée par les citoyens encore bouillants grâce à leur intervention. Owen zieute la lune en levant le regard. Mh... Ce n'est pas la pleine lune, tant mieux. Quoi que... On s'est fait attaquer en pleine journée la dernière fois. Tseuh, ces vieux contes.

Elle crache par terre après cette pensée, commençant à marcher dans la rue. Certaines personnes devant l'auberge parlent haut et fort: « On a une chance de renverser le Consortium les gars ! » « Ils vont payer ces salauds, ouais ! »

Elle marche, les mains dans les poches et la tête légèrement inclinée vers le sol, à travers la rue donnant sur l'auberge, elle est encore proche. Un peu d'air frais... J'suis bien tentée d'aller voir ce Cedrog tiens, j'suis sûre que je pourrai trouver un arrangement avec lui. M'enfin, arrête de rêver, ils connaissent ta tête maintenant Owen.

Elle s'adosse à une vingtaine de mètres de l'auberge, loin de tout ce rassemblement, pour réfléchir en paix. La nuit tombe, c'est le moment d'agir.

Modifié par un utilisateur vendredi 25 mai 2018 14:41:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bon... On sait à quoi tu ressembles, faut juste changer de tronche et c'est bon. Ah... Si c'était aussi facile. On se bouge, allez.
Owen se dirige vers les écuries où est son cheval pour y ranger quelques affaires dans les sacs accrochés à la selle, comme sa chaîne cloutée et son pourpoint en cuir, récupérant sa trousse de déguisement. Une fois ceci fait, elle sort de l'écurie pour se diriger vers l'auberge, et une fois dedans se faufilera jusqu'aux escaliers pour aller dans le dortoir.

La dhampir s'assied donc sur un lit et déballe une longue perruque châtain, une écharpe de piètre qualité et quelques cosmétiques de sa trousse, se confectionnant un déguisement pendant les vingt prochaines minutes, se donnant un air de "cul-terreux". Pour rajouter quelques détails supplémentaires, elle saisit sa dague pour déchirer quelques endroits de son pantalon au niveau des cuisses et des mollets, puis chiffonne sa chemise blanche avant d'en découper un bout de la manche gauche.

Une fois prête, elle referme sa trousse qu'elle emmène avec elle, descendant les escaliers de l'auberge et se faufile de la même manière entre la populace qui festoie, sortant de la pièce en soupirant, déposant sa trousse à l'écurie, comme sa bourse, gardant seulement quelques pièces d'argent sur elle.

Son manège enfin terminé, elle ira vers le quartier de la scierie, où traîne les gars de Cedrog.

Modifié par un utilisateur samedi 26 mai 2018 11:50:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Owen observe de là où elle est le nouveau groupe qui surveille la maison de Dario, les sourcils froncés. Ils font donc un roulement au coucher du soleil... Je vais attendre ici et j'bougerai après ailleurs.

Et la dhampir attend avec patience qu'il se passe quelque chose, ou suffisamment longtemps avant de changer de poste.

La Tieffeline observe ses compagnons et acquiesce religieusement lorsque Raargal explicite le fait que la révolution se fera d'elle même si elle doit avoir lieu. Oui! C'est vrai.. Pas de pression. Ce n'est pas notre révolution. Merci Raargal, je l'avais presque oublié. Lorsqu'il jette un regard dur à Chrysopélée, Alyssa ne peut s'empêcher de lui faire un signe de pouce vers le haut, en douce, comme pour l'encourager malgré tout. Elle sort ensuite de la taverne pour aller s'abreuver du ciel de nuit, et profiter de cette dernière soirée de relatif calme avant la tempête.