Liavara prenant les choses en main, cela me convenait parfaitement. J’acquiesçais en opinant du chef puis me positionnais confortablement.

recherchant Garavel des yeux, je l'apostrophe. « dites moi, serait-il possible de faire des achats particuliers, où nous nous rendons ? Une baguette par exemple ?  »

Je regarde mes compagnons et rajoute « Je pourrais soigner quelques blessures si elles ne sont pas trop fréquentes, mais je serais plus rassurée si nous possédions une baguette »

« Autant vous prévenir de suite, je n'aurais pas les moyens d'en acheter une, seule »

Puis je me tais, observant les réactions de chacun.

Modifié par un utilisateur jeudi 29 octobre 2015 20:23:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je suis très intéressé par les propos tenus par Jawad et acquiesce en lui faisant comprendre que je saisis maintenant ses raisons.
Lors de la détermination du tour de garde, je souris encore à l'autorité de ma frangine. «  Et bien je n'ai pas le choix, je serais de garde avec vous Garavel. S'il y a bien une chose que les années m'ont appris c'est de ne pas la contredire. Je serais ravie d'apprendre les rudiments de la stratégie avec vous si aucune menace ne se présente. »
Puis lorsque l'elfe parla de baguette magique, je sors d'un pli de ma tunique une fine baguette de bois avec quelques brûlure minime aux extrémités. « Par chance j'en ai une. Meme si le domaine de la guérison m'est encore bien étrangé, j'ai dans une tentative de compréhension fait l'achat d'une baguette de soins léger. Meme s'il ne doit plus rester beaucoup de magie dedans je pense qu'elle sera en de meilleurs mains que sont les vôtres que les miennes. Je vous en fait cadeau » Puis je tend à Daernael la baguette de sois léger en faisant bonne figure.

«  Ne vous inquiétez pas tous les habitués du désert savent d’adapter, il arrive que pour les premiers voyage certains souffre et aient besoin de beaucoup de repos.... Il faudra adapter nos rythmes au besoin. »

«  He bien au Katapesh il existe trois grand type de fratrie, la fratrie du sang, celle du lait et celle des fers. Yirs et Irsiad sont mes frères de fer..... A pas confondre avec les frères d'acier de certaines région, qui eux sont des gens associés pour la guerre. Pour la guerre je m'efforce d'utiliser le terrains au mieux pour éviter le surnombre et d’être fauché par leur arc... »

Pour répondre à la question de Daernael

« C'est la première fois que je rencontre ce trio. Et j'espère que ce moment est le début d'une fructueuse collaboration si ce n'est d'une belle amitié » en souriant

Puis Yirs sort la baguette et je ne cache pas ma surprise par rapport à sa proposition

« C'est très généreux de votre part. Vous étudiez la magie ? La magie profane ? »

Et je suis encore plus surpris lorsque Daernael la refuse

« Si j'ai bien compris, ou alors corrigez-moi si je me trompe Yirs, il n'a pas le savoir pour s'en servir. C'est pour cela qu'il vous fait cette offre généreuse vu que vous semblez en avoir la possibilité. D'ailleurs qu'entendez-vous exactement lorsque vous dites que vous ferez votre possible pour sauvegarder nos vies ? Vous parlez de magie curative ? Vous êtes une prêtresse ? », le ton de ma voix trahissant une légère excitation. Puis je marque une pause en observant attentivement l'elfe et reprend, plus calmement, prenant conscience que mon interlocutrice pourrait se sentir harcelée « Je ne cherche pas à être indiscret et veuillez me pardonner si mes questions vous pousse à le croire »



J'utilise mes propres pouvoirs pour me protéger de la chaleur, incantant un sortilège sur ma personne au petit matin, le même que celui contenu dans la baguette. Ce sera autant de charges de celle-ci non-dépensées. Je propose à ceux qui le désire de les débarrasser de la poussière et du sable du désert accumulés sur leurs vêtements grâce à un sortilège mineur. Et j’offre aussi la possibilité de prendre une douche rafraichissante, toujours grâce à une autre sortilège mineur

Je discute amicalement avec les chameliers tant que cela ne devient pas trop personnel pour conserver un lien de subordination entre eux et moi même si je ne suis pas leur employeur direct

Modifié par un utilisateur vendredi 30 octobre 2015 20:04:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bien qu'etonné par la réponse de Daernael, je range ma baguette et lui répond toujours d'un air décontracté « Vous avez raison, prions pour que tout ce passe sans encombre. Cela m'ennuierait de vous voir dans un tel état. »

Puis je me tourne vers Jawad et de façon à répondre à sa question mais aussi celle de la jeune elfe je saisis mon bâton et commence à le faire tournoyer au dessus de moi. « J'ai toujours préféré les démonstrations aux longs discours. ».
Le sable du désert semble être attiré par mes mouvements pour former devant mes yeux deux formes humanoïdes, la première est une femme aux longs cheveux qui porte dans sa main un bâton et le deuxième un garçon. La femme effectue de superbe acrobatie avec son bâton, dansant parfois avec ce qui ressemble à des flammes s'échappant de ses mains. Ensuite elle se rapproche du gamin et lui tent son bâton. Elle opine de la tête et le garçon se jette sur elle, tentant de l'atteindre mais elle esquive chacune des ses attaques. Au fur et à mesure le garçon grandit pour devenir un homme, ses coups étant plus rapides, plus précis mais jamais n'arrive à destination. Jusqu'à ce qu'un moment il arrive à la faire tribucher. Il l'aide à se relever.
Soudainement le décors change et ils se retrouvent devant un arbre mort. Le jeune homme porte un livre ouvert dans sa main gauche et un bâton dans la droite. La femme semble lui donner des instructions avant de lui prendre son livre. Il se concentre alors sur l'arbre et mime un geste caractéristique avec son bâton qui à la fin de celui ci produit un fin trait de sable sortit de nul part.
A ce moment là, je regarde mon frère et ma sœur et je décide de changer l'image. Dans un coup de sable la scène change encore et cette fois cela ressemble à l'intérieur d'une chambre modeste. L'homme de tout à l'heure est là assis sur le lit. Avec lui un autre jeune homme portant des vêtements prochent de ceux que portent actuellement Irsiad tient une lettre qu'il tend à une jeune femme avec une hache dans le dos et habillée d'une tenue de voyage. Par la suite ils se tiennent par la main et baissent la tête vers le sol où est posée la feuille de papier. Ils lèvent ensuite les poings et la tête vers le ciel, criant des paroles sourdes pour les spectateurs mais qui vibre encore dans mon âme. J'arrête progressivement de tournoyer mon bâton ce qui disperse petit à petit les grains de sable qui s'évanouissent dans la nuit bleu. Fatigué je bois une petite rasade d'eau avant d'ajouter «  Cela vous a plus ? »

Modifié par un utilisateur dimanche 1 novembre 2015 11:02:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

J'écarquille les yeux de surprise lorsqu'Irsiad me claque le dos et reste bouche bée, manifestement peu habitué à pareille démonstration de camaraderie

« heu... » je marque une pause puis, voyant le jeune homme s’éloigner« oui bien sur Irsiad, nous pourrons discuter afin de faire plus ample connaissance » encore un peu décontenancé mais souriant

Puis je regarde avec attention la démonstration de Yirs, opinant du chef à plusieurs reprises

« Démonstration effectuée avec brio et maitrisée dans les plus petits détails » manifestement sincère et enthousiaste « J'ai entendu parlé de combattants fusionnant la magie profane avec des prouesses martiales. Mais de ce que j'en sais, ils utilisent habituellement une lame. Le choix du bâton est peu commun mais, apparemment, tout aussi efficace » en souriant.

« Personnellement je préfère me tenir loin de la mêlée, mon expérience martiale se limitant à quelques bagarres entre étudiants » avec un petit rire

à la réponse de Daernael, je la regarde encore plus intriguée

«  Le don de mauvais œil combiné à celui de la guérison. Que ce soient les Dieux ou les Jinns qui vous les aient offerts, ils doivent avoir de curieux desseins pour vous »

Modifié par un utilisateur dimanche 1 novembre 2015 23:09:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

La route de nuit se passe, et alors qu'Irsiad et Jawad conversent calmement, Wafa semble agité, d'une agitation peu commune pour Jawad. Elle ressent un danger.

nouveau jet de perception avec un bonus de +2 pour vous deux.

Wafa continue de s'agiter fortement alors qu'Irsiad croit avoir vu quelque chose malgré la pénombre. Des yeux de taille humaines, jaunes, luisent dans la nuit, à une vingtaine de mètres de votre charrette. Irsiad compte deux paires.

Scrutant les ténèbres sans succès, j'interroge Wafa à voix basse en essayant de ne pas paniquer, la caressant doucement pour la calmer et moi aussi par la même occasion

« Qu'est-ce que tu as vu Wafa ? Ce sont des grandes hyènes qui se tiennent sur deux pattes comme je t'ai déjà décrit les gnolls ? »

Je met Wafa à l'abri dans mes vêtements et me met à crier

« Prends garde Irsiad, ce sont des gnolls ! »

Puis j’entreprends de donner l'alerte

« Aux armes ! Des gnolls ! »

Modifié par un utilisateur mercredi 4 novembre 2015 16:39:29(UTC)  | Raison: Non indiquée