Sagacius évita de peu le geste de frustration du petit homme. Toi, demi-portion, tu vas le regretter. Mais pas tout de suite, pas ici au milieu de tout ces gens... J'attendrai mon heure, ne t'inquiète pas. Si tu crois qu'une nuit passée à se battre côte-à-côte avec des personnes que tu viens tout juste de rencontrer te suffit à faire ce qui te chante avec elles, tu te mets le doigt dans l’œil. Alors que ces pensées traversaient son esprit, le barde adressait toujours le même sourire éclatant aux spectateurs involontaires. Il ne voulait rien laisser paraître de ses sombres pensées.

Peut-être parce que sa manœuvre avait échoué, il se sentit obligé de préciser à la garde sur un ton plus factuel : « Des gars dans mon genre ? Libre à vous de prendre mes paroles comme bon vous semble, soldat, mais nous pensions faire une bonne action sans arrières-pensées. Iomédaé sait quelle passe difficile vous traversez en ce moment entre les désertions et les événements de la nuit passée. » Pendant qu'il s'expliquait, le barde prit soin de déposer ses armes avec soin à l'endroit indiqué avant de continuer. « Mais si la maréchale ne nous reçoit pas, tant pis. Le prestige et l'importance de votre organisation ne regardent que vous finalement et les Leroungs n'ont aucune dette envers la Garde. En ce qui me concerne, tant que la sécurité en ville est assurée, peu me chaut. Peut-être que la Compagnie du Sable ou les Chevaliers Infernaux trouveront nos informations plus profitables, et peut-être même leurs actions attireront l'oeil favorable de la reine quand elle apprendra qu'ils auront réussi à enrayer le traffic de drogue dans sa ville là où sa garde historique a échoué. Qui sait ? Après tout, le bien de la cité pour la famille Leroung compte plus qu'un coup de pouce qu'on souhaite apporter à la Garde ainsi qu'à sa Maréchale et les moyens d'y parvenir sont multiples... »

Sur ce constat dur et amer pour la garde, Sagacius alla rejoindre Rakyel et Sorina qui étaient prêt à passer à la suite.

Modifié par un utilisateur vendredi 25 mars 2016 02:00:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Cette explication d'Agrias ne lui rappela que trop bien sa rencontre avec la maréchal lorsqu'il recherchait sa femme disparue. Toujours à se trouver des excuses, ces soldats. Si Sorina n'avait pas tant besoin d'aide pour retrouver son petit, je laisserai la garde pourrir sur place. C'est tout ce qu'ils méritent, ces incapables.

Mais sachant pertinemment que rien de bon ne ressortirait de ces propos, l'homme se contenta de tenir sa langue et de suivre le lieutenant à travers les murs. Une fois arrivée à destination, il se contenta d'un simple : « Messieurs, bonjour. Sorina, je t'en prie. » et se contenta d'attendre debout le temps que leur tour vienne. Le barde aurait normalement tenté de faire connaissance avec les deux inconnus mais son accroche avec Méry, puis avec le lieutenant l'avait mis dans de mauvaises dispositions. Il préférait se fermer au monde pour l'instant, le temps de retrouver son calme.

Comme vous, d'autres personnes souhaitent s'entretenir avec la maréchale. A l'écoute de cette phrase, le moral de Ninaerthil baissa encore d'un cran. Flûte, encore de l'attente en perspective. Et dans un lieu clos et surpeuplé... A cela s'ajoutait le fait que la concorde et la gaité n'étaient pas les 2 caractéristiques premières de leur groupe disparate. L'ambiance promettait d'être distrayante...
Le semi-elfe entra le dernier dans la pièce, tâchant de se faire discret. "Bonjour à vous" lança-t-il courtoisement mais très laconiquement aux 2 hommes.

Méry avait répondu très naturellement au gars qui semblait ravi d'avoir un peu de compagnie -ça devait faire un bail qu'il poireautait là ! :
« - Salut Grachius, moi, c'est Méry. Oh ? et... Salut à vous monsieur l'archiprêtre... ah bah vous tombez bien, tiens, en ce moment j'ai une nouvelle préoccupation... » et le halfelin tricota des gambettes pour s'éloigner de l'autre grand (silencieux et de mauvaise humeur) et se rapprocher du petit nerveux avec sa clé d'or autour du cou , en monopolisant son attention sans hésiter une seconde :
« ... dites-donc, on dirait qu'ils veulent vous faire prendre racine. Devriez arrêter de tripoter votre clé comme ça... y'a la peinture dorée qui s'écaille. Aha ! J'plaisante... faut dire que si on voyait un Abadarien avec une clé en acier, j'vous dis pas le coup en traître sur la réputation de votre ordre... déjà qu'ça va pas trop bien apparemment, vu qu'il y a la moitié des marchands qui se carapatent de c'te bonne ville. Faudrait les rassurer hein ? Faire quelque chose pour que les affaires reprennent...
A propos d'z'affaires... dites moi donc, c'est quoi le tarif pour soigner une petite gamine de cinq ans qui s'est fait arracher la langue par un enf... satané pervers des bas-fonds ?
Et vous faites un tarif préférentiel pour les employés de la Maréchale ?...  »

Modifié par un utilisateur lundi 28 mars 2016 00:02:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Grachius sourit lorsqu'il s'aperçoit de la contrariété de la belle varisienne .
Il s'adresse à elle dans un varisien parfait, avec toutefois une pointe d'accent korvosien.

«  Dacă există un lucru pe care l-am învățat în Caravana este de a recunoaște o imprimantă de Torment ursuz.
Lasa prezentari pe baze bune: Gracchius, acceptat membru al Caravana Mandraiv.  »

Modifié par un utilisateur lundi 28 mars 2016 10:47:23(UTC)  | Raison: traducteur trouvé

« Bon-bonjour, co-comme l'a dit cet homme, je m'appelle Ish-Ishani Dhatri. C'est un nom vudrain. » balbutia Ishani à l'encontre des nouveaux arrivants. Intimidé en présence de tant de monde, l'homme garda le silence, jusqu'à ce que Méry vienne à lui. À la blague du halfelin, Ishani avait jeté un regard paniqué à la clef qui pendait à son cou, avant d'éclater d'un rire forcé.

À la demande de Méry, il répondit : « Voyons... »commença-t-il avec un coup de glotte. « Faire re-repousser un membre tranché ou un organe défectueux, c'est un privilège qu'Abadar n'accorde qu'à ses fidèles les plus dévoués...seule Sa Clarté, l'archibanquier Tuttle, serait en mesure d'accéder à votre requête...et ça ne serait pas donné, hélas. » Le prêtre semblait profondément désolé. Il se prit la tête dans les mains, et sembla réfléchir intensément l'espace de quelques secondes. Il finit par répondre :« Si je n'ai pas fait d'erreur, il vous en coûterait 910 voiles d'or, soit 9 100 pièces d'argent, ou 91 000 pincées de cuivre, à votre préférence. Ce tarif n'inclut pas, le cas échéant, les frais de déplacement de l'archibanquier. La somme doit être versée dans son intégralité, en une seule fois, et nous ne faisons pas crédit. »

Quand il s'agissait d'argent, Ishani ne bégayait plus.

Vous pouvez évidemment continuer la discussion, mais j'enchaîne parce que je ne serai pas très présent aujourd'hui.



Quelques minutes passèrent quand des bruits de pas se firent entendre dans le couloir, qui s'arrêtèrent devant la porte. À l'extérieur, le lieutenant Agrias devait parler à quelqu'un.

Perception DD20


Quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit sur le lieutenant Agrias.

« La maréchale Kroft va vous recevoir dès à présent, » dit-elle laconiquement, avant de les mener dans la pièce d'en face. Le blason de la garde de Korvosa ornait les murs, de chaque côté de la porte.

À l'intérieur, un vaste bureau en bois massif occupait la plupart de l'espace. Des tonnes de paperasse s'entassaient-là, retenues par un presse-papiers de marbre noir, représentant Volshyenek Ornelos. Dans un coin de la pièce, un matelas de fortune et une couverture avaient été installés. Derrière le bureau, une silhouette en armure complète, écarlate, leur tournait le dos, regardant par la fenêtre en direction de la cour de la citadelle.

Elle attendit que tous fussent entrés pour se retourner vers eux, révélant le visage d'une chélaxienne d'une bonne trentaine d'années, aux cheveux noirs coupés courts. Elle avait de grands yeux sombres et des lèvres charnues, et n'était pas dépourvue d'une certaine beauté, quoique singulière. Mais son teint blafard et ses yeux entourés de cernes violacés lui donnait un air épuisé, sinon abattu. Elle ne souriait pas.

D'un geste de la main, elle leur fit signe de s'asseoir face à son bureau, où six sièges avaient été installés. « Bonjour. Je suis la maréchale Cressida Kroft. Veuillez accepter mes excuses pour l'attente qui vous a été imposée. » Elle jeta un regard appuyé à Ishani et Gracchius. « On m'a fait savoir que vous souhaitiez me rencontrer d'urgence. Votre temps est aussi précieux que le mien, aussi irai-je droit au but. Qui êtes-vous, et que puis-je faire pour vous ? » leur demanda-t-elle placidement.

Ishani resta debout, semblant farfouiller dans sa soutane à la recherche de quelque objet.

Modifié par un modérateur dimanche 22 janvier 2017 21:45:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Écoutant le bellâtre, Sorina releva un sourcil, intriguée, Lyshka sortit la tête du sac et fixa ses grands yeux noirs sur celui qui affirmait être lié à une caravane varisienne.

« Vechea Mandraiv ar fi acceptat un Chel printre oamenii lui? Va trebui să-mi explici cum ai reușit asta feat. »
Varisien

Elle caressait la tête du jeune renard roux qui dépassait alors qu'elle regardait d'un œil scrutateur le jeune homme. Elle connaissait un peu les Mandraiv, sa jeune sœur s'était amourachée d'un de ses membres à un moment, ils étaient assez conservateurs, qu'ils aient accepté un Chel' parmi les siens l'étonnait au plus haut point.



Dans le bureau de la maréchale, Sorina écouta attentivement la femme en rouge, elle doutait encore qu'elle puisse ou qu'elle veuille les aider. Quand Gracchius lui répondit, elle eut de la compassion pour lui, elle savait ce que c'était que vivre avec le doute en recherchant une personne aimée. Elle restait néanmoins silencieuse, quelqu'un d'autre annoncera la mort de Lam, elle n'en doutait pas, elle préférer regardait comment les spectateurs allaient réagir à la nouvelle, Lyshka sortit à nouveau sa tête du sac qu'elle portait en bandoulière afin de regarder l'assemblée de ses grands yeux noirs.

Grachius remarque la petite tête rousse qui sort du sac et qui le fixe d'un regard pénétrant

«  Oh quel charmant petit animal. Comme il a l'air ... intelligent .....je dirais même plus, malin .... et même .... rusé.  »

Pensif

«  oui, c'est çà .... "Renard rusé... "  »

Modifié par un utilisateur jeudi 15 décembre 2016 23:33:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Grachius répond à la première partie de l'intervention de la Maréchale

«  Certes, le procès n'a pas eu lieu. Mais le Témoin que j'avais trouvé et qui a été éliminé par Lamm m'a donné la certitude qu'elle n'est pas coupable.
Cela dit, je serais curieux de savoir quelle conviction s'est faite le capitaine Vancaskerkin.  »

Modifié par un utilisateur mercredi 30 mars 2016 16:48:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Malgré sa propre inquiétude, Grachius ne peut que remarquer la lassitude qui accable la malheureuse Cressida.

«  Humm, çà n'a pas l'air facile non plus pour vous. Avec la situation actuelle, vous auriez besoin de tous vos effectifs et même plus. Et, là, certains des vôtres abandonnent le navire. Je suis venu pour vous demander de l'aide et je me demande si vous n'en avez pas autant besoin que moi.
Permettez-moi de mettre mon épée à votre service. Si Lamm est mort, je ne sais pas comment retrouver Valeria, si elle est encore en vie. Apporter mon assistance à quelqu'un qui le mérite me donnera l'impression de ne pas être inutile. »

Se tournant vers le groupe.

«  Je pense que Valeria n'était pas prisonnière dans l'antre de Lamm. Vous me l'auriez dit.
Avez-vous toutefois trouvé quelque chose qui se rapporte à elle ?  »