Dépité de trouver l'entrée de l'arène en feu, Snirff savoure quelques secondes l'ironie de la situation en se réfugiant dans les égouts. Personne ne tente de l'empêcher, la foule est moins dense ici et les armées d'envahisseurs pas encore arrivées. Il descend agilement et referme la bouche d'égout derrière lui.

Il atterrit dans 20 centimètres d'eau, l'odeur nauséabonde lui monte immédiatement aux narines mais cela reste supportable. Le tunnel est presque plongé dans le noir, mais sa vue s'adapte suffisamment pour qu'il puisse avancer sans trop de problème. Le tunnel est droit et l'homme rat n'a que deux possibilité : avancer vers le nord ou vers le sud

Snirff s’engouffre dans les égouts. Il est répugné par l’eau croupie et l’odeur mais nécessité fait loi. Il avance péniblement vers le nord lorsqu’il entend des bruits de bataille. Il aperçoit bientôt la bouche d’égout ouvert d’où proviennent les cris et les bruits d’épées.

Un niveau au-dessus, le combat ne dure qu’un instant ! A peine les trois démons aperçus, Crysania charge l’épée levée. Son premier coup tranche le premier en deux, ils tentent de riposter mais ne parviennent pas à inquiéter l’humaine qui se débarrasse d’eux facilement avec le soutien plus psychologique qu’effectif des autres aventurier.

Avant de prendre leur décision sur la marche à suivre, le groupe aperçoit une ligne de défense qui s’organise sur la muraille de la ville intérieure. Des arbalétriers se sont mis en place le long du mur de plus de 10 mètres de haut, ils arrosent des hordes de démons que les aventuriers ne peuvent que deviner pour l’instant. Ils sont supportés par des prêtres de batailles qui incantent sans cesse et bientôt la lourde grille de fer s’ouvre. Le sol tremble alors qu’une cinquantaine de chevaliers en armure lourde charge l’armée démoniaque désormais visible. Ils sont menés par un homme de haute taille, encarapaçonné dans une armure qui luit d’une aura bleutée. Il brandit bien haut son épée enflammée - tel un symbole du pouvoir de son dieu - avant de l’abattre sur le premier monstre, lui tranchant la tête instantanément et laissant le corps se consumer sur le sol. Le choc est terrible mais la formation de cavaliers s’enfonce dans la horde grouillante. Soudain, l’homme en armure noire qui a franchi le portail de l’arène apparait devant lui. Il pousse un cri qui glace le sang des aventuriers avant de pointer du doigt le champion humain. Celui-ci accepte le défi et se rue dessus ! Le monde se fige pendant leur combat. Les deux adversaires semblent de niveau égal, les coups s’échangent, s’évitent et s’annulent à une vitesse impressionnante. Les aventuriers remarquent qu’à chaque choc avec l’arme maléfique, la flamme de son épée faiblit et après quelques instants - cette fois symbole de l’impuissance de son dieu à le sauver - s’éteint complétement. Le chevalier noir lève alors son arme de ténèbres avec une lenteur surnaturelle et l’abat sur son ennemi qui lève son épée pour parer. La lame noire traverse l’épée comme si elle n’existait pas, puis l’armure. Alors qu’un cri de victoire venant de milliers de gorges non humaines, le groupe peut distinctement voir les deux parties du corps du chevalier s’effondrer.

Comme pour souligner l’ironie qu’apprécient tant les dieux, c’est à ce moment précis que le groupe entend distinctement à la fois la horde ayant ravagé l’arène arriver par la rue adjacente et les autres participants au tournoi approcher de la sortie dans le tunnel.

Modifié par un utilisateur vendredi 10 juin 2016 14:58:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

La dernière petite créature s'effondra aux pieds de la barbare, celle-ci arrivant à se contrôler et arrêtant de taper à tout-va Hugo pus baisser la garde.
« Beau travail gente damoiselle »
Au loin les combats faisait rage, tandis que Zszaufein les pressait de profiter de cette diversion et que les autres s’intéressaient à l'affrontement des deux colosses, Hugo décida de voir si les corps de gobelin ne contenait de précieuses preuves, il se mit à fouiller les dépouilles en attendant que le reste du groupe se décide à agir, mettant les armes rustiques de coté et regardant ce qu'il pouvait il y avoir de plus intéressant.

Hugo avait à peine commencé à poser ses mains sur les cadavres que la femme barbare le menaçait. Elle était certes impressionnantes avec sa grande épée mais il n'était pas du genre à se laisser déstabiliser par la première venue.
Sans relever la tête mais en suspendant ses gestes, près à se battre s'il le fallait, il répondit:
« C'est avec plaisir que je vous laisse leurs cure-dents et leurs slips en peau de loups ma dame, pour ma part je cherche s'ils n'ont pas d'indice sur cette attaque ou sur un moyen de sortir vivant de ce calvaire.
Je vous promets que si je trouve une gemme rivalisant avec beauté je vous la laisserais avec grand plaisir, en attendant aidez moi nous irons plus vite pour trouver la sécurité des égouts. »

• Bluff : 1D20+10 donne [19] + 10 = 29

« Je suis toujours sincère lorsque je parle de beauté ma dame . » dit-il tandis qu'il sortait des poches d'un des cadavres à morceau de viande séché à moitié mâchouillé et encore humide de bave, se sentant observé il préféra jouer de prudence et énuméré ce qu'il trouvait.
« 3 épées courtes, une corde rongée, un bout de doigt à l'oncle cassé, 3 oreilles humaines, une dague rouillée, une fiolle de sang »
Ce qui semblait être une armure de cuir au début est en fait une armure naturelle, qui est impossible à détacher du corps du démon
L'odeur du sang, le bruit des combats, la poussée d'adrénaline rendait le corps musclé et luisant de la jeune femmes des plus attrayants.
Suivant ensuite la barbare jusqu'à l'entrée de la bouche d'égouts il essaye de faire preuve de galanterie, chose peu évidente au vue de l'actualité de la situation.
« Les dames d'abord » annonça-t-il en faisant une légère révérence « Allons conquérir ce sombre royaume ».

• Déguisement : 1D20+3 donne [19] + 3 = 22

Modifié par un modérateur samedi 11 juin 2016 18:36:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Est-ce qu'ils sont idiots? Ou n'ont ils aucune notion de ce que peuvent faire des démons? La barbare est forte mais ils jouent dans des catégories différentes
Nous devons absolument partir avant l'arrivée des autres et les laisser occuper les démons pendant que nous fuyons
«  Messieurs dames, loin de moi l'idée de vous ôter le plaisir du partage de ce phénoménal butin, mais au cas où vous auriez oublié, deux hordes de démons sont à nos trousses et la garde n'a pas exactement l'air de maîtriser la situation! Il serait de bon ton de tous sauter dans cette bouche d'égout dès que possible et de fuir le plus loin possible!  »
Souhaitant passer en dernier pour assurer notre sécurité avant qu'un de ces idiots ne fasse quelque chose d'héroïque, je me place devant celle-ci et l'indique théâtralement :
«  Après vous  »

Modifié par un utilisateur samedi 11 juin 2016 18:38:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mon sang ce glace lorsque j'entends l'humain aux armes à poudre prononcer le mot drow mais mon visage reste impassible, gardant un souvenir avenant.
Damned! Je suis sur que l'incendie a dû faire fondre mon maquillage...
«  L'humain est avisé! Et je vous encourage à ne pas laisser mes origines se mettre en travers de notre survie, nous en rigolerons tous autour d'un feu de camp lorsque je vous raconterai mon histoire après être sorti de cette ville infernale  »

Modifié par un utilisateur samedi 11 juin 2016 20:07:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

La situation devait paraitre risible pour n'importe quel observateur extérieur, alors que la ville était à feu et à sang l'un des personnages prenait le temps de faire preuve de galanterie tandis que deux autres personnes se disputait la politesse de faire passer l'un avant l'autre.
Pour Hugo cette situation était bon signe, il n'était pas entouré de pleutre pleurnichard mais de gens éduqué n'ayant pas peur de devoir se battre.
Descendant les barreaux à la suite de la femme il leur dit:
« Laisse donc le basané couvrir nos arrières monsieur Z, il nous a montré de quoi il était capable avec ses étranges armes. »
Un drow et un démon, tu parle d'une fine équipe, je reconnais bien là la malice de Mask.

Les pieds baignant dans l'eau des égouts, les narines dérangés par l'odeur des lieux, Hugo ne put s'empêcher de sourire.
Que de souvenirs dans ce genre de lieux.

Épée et bouclier en mains, sens aux aguets, le Tiefflin étudia la zone pour décider du chemin à suivre.
« J'avais espéré endroit plus romantique pour faire balade en votre présence gente dame. » le son de sa voix se répercutant sur les parois du tunnel.




Distinguant une silhouette essayant de se fondre dans les ombres il l’interpellât, prêt à faire couler le sang si nécessaire:

« Ami ou ennemi petit homme ? »

Modifié par un utilisateur dimanche 12 juin 2016 16:12:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je n'y voyais rien, il faisait trop noir. J'allais devoir attendre que mes yeux s'habituent à la noirceur de ces égouts. Mon nez n'avait pas ce problème, et je povais clairement sentir cette hodeur nauséabonde quo embaumait les lieu.

Sans rien y voir, mieux vaut que je reste prudent

Je dégaine mon épée juste avant que "l'enquêteur" ne pose pied. Il ne semble pas avoir les memes soucis de vision dans le noir que moi, puisqu'il s'adresse à une ombre de la pénombre, qui elle même répond, apparement amicalement.

Je reste sur mes gardes et écoute la conversation, prêt à intervenir en cas de danger.