« Bien sûr j'ai vérifié les traces de magies quand la kobold nous a dit avoir été enchantée et elle portait effectivement des traces d'un enchantement. Pour moi c'était la vérité et tout le monde vous dira ici que le magicien voulait raser ce qui reste de la tour. Cela rends l'histoire des kobolds d'autant plus crédible. Je penses qu'ils vous ont tendus une embuscade parce que vous étiez proches de leurs village. Nous on les a rencontré loin de là et ils nous ont bien prévenu qu'ils ne voulaient pas qu'on s'approche de leur village. »



Effet en cours :

Le tavernier était tantôt fasciné tantôt inquiété par le récit ; il se décida à finalement intervenir à la mention d'armée et de tribu kobold toute proche :

« J'voudrais pas faire mon rabat joie hein les petits gars; mais vous avez prévenu la garde ? C'est peut-être pour ça que plus personne y sort de chez lui aujourd'hui et qu'y a si peu de clients...

Par contre votre histoire d'armée ça va être compliqué ; ici y a au bas mot maximum une quinzaine de gardes si je compte l'équipe de nuit et de jour et leurs officiers respectifs...
Sa va être un peu léger pour faire une expédition punitive.

Votre chef là je le connaissait un peu; c'était un type bien; y parlais pas trop mais il était très fort; et puis surtout avec les lances à éclairs que lui avait fabriquée notre druide il était méga balèze.

Maintenant que le druide; la magicien et votre boss sont plus là pour défendre la ville y reste plus qu'a espérer que Moka va bien vouloir rester un peu; elle aussi elle ferait fuir un loup alpha rien qu'en le fixant de ses yeux rouges ...  »

Swerlo remercia le gnome pour le compliment avant de lui répondre :

« Et bien cette ville n'est habitée que par trois ou quatre cents personnes; vous seriez venus il y a vingt ans nous étions encore presque sept cents et nous avions deux pelotons de l'armée Taldanne.
Depuis que beaucoup ont quitté Belhaim pour aller à Maheto et Wispil l'armée à rappelé ses pelotons et la baronne à dut engager quelques mercenaires pour former des hommes de la ville et leur donner un poste de gardes.

Mais ils n'ont pas l'expérience de vrais soldats.

Wispil est à un jour de route pour un cavalier qui ne ménagerait pas trop sa monture et aurait pu nous fournir des renforts; cependant avec le rappel des troupes à la frontière avec l'Andoran je doute qu'ils puissent se le permettre.

Les autres villes sont quand à elles beaucoup trop éloignées pour que des renforts arrivent en moins de deux à trois semaines. »

Swerlo fut surpris de voir la pièce :

« Ben dit donc t'as trouvé ça dans les grottes dont vous parliez t'alleur ?

Cesti le symbole des Cantéclures que tu vois gravé sur l'un des cotés.

Tu vas pas pouvoir me payer avec ça ; ça m'as l'air en platine mais plus personne ne les utilise depuis que les Cantéclures ont été bannis pour leur soutiens à un groupe de rebelles qui voulait destituer le Grand Prince.

Avant ce genre de pièce valait bien vingt pièces d'or dans n'importe quelle commerce du Taldor mais maintenant à part peut être des collectionneurs ou un musée je vois pas trop qui voudrait d'une monnaie qui n'as plus cours.

Enfin tu peux toujours l'amener chez un forgeron ; si t'en a trouvé un petit tas tu pourrais les fondre et en faire un lingot;
j'sait bien qu'une livre de platine peut valoir plusieurs centaines de pièce d'or, ça sera moins que leur ancienne valeur mais tu risque pas qu'on te pose des questions en voulant payer avec haha. »

Modifié par un utilisateur mercredi 2 août 2017 16:34:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le tavernier semblait dire que ces pièces ne servaient à rien d'autre qu'à collectionner. Orgon était déçu, mais les faire fondre pour en faire un lingot et ensuite le revendre était une idée qu'Orgon aimait.

« Merci l'ami !  »

Puis Liam, qui n'avait pas touché à son verre, se leva et pris congé, nous incitant à aller faire notre rapport à la baronne dès que possible. Une fois parti, je me tourne vers Dextrus.

« Bon, la question est déterminante : qui finit son verre avant qu'on y aille ? »
Orgon avait le sourire aux lèvres, sans doute à cause de l'alcool.

« Après, je pense qu'on devrait aller voir la baronne quand même... Et puis, au moins, ça sera fait ! »

Les voyant repartir ; Swerlo les héla.

« N'hésitez pas à revenir après votre réunion hein; ça m'intéresse de connaître la suite de vos histoires. »

Orgon et Dextrus se mirent alors en route; n'avançant pas trop rapidement pour s'assurer que Liam aurait le temps d'aller chercher Cyrielle et de les rattraper en route.



De son coté Liam arriva au temple et y trouva deux prêtres en grande discussion ainsi que sa compagne qui semblait cachée derrière un épais pilier et les épiais.

Cyrielle le remarqua et décida de s'éclipser pour le rejoindre ; il lui expliqua qu'ils allaient maintenant se rendre auprès de la baronne.



Liam et Cyrielle rejoignirent Orgon et Dextrus juste devant les grilles du Manoir alors qu'un serviteur s'approchait pour leur ouvrir.

«  Ah c'est vous; venez entrez la Baronne vous attends depuis un moment déjà. »

Le serviteur les amena ensuite vers une pièce que certains connaissaient déjà pour y avoir fait d'autres débriefings.

Assise au plus grand des deux bureaux contenus dans cette pièce richement décorée les y attendais Dame Origène Dévy; Baronne de cette ville.

« Vous voila enfin; la garde est en passe d'être débordée... qu'avez vous découvert ? »

Modifié par un utilisateur mardi 8 août 2017 10:33:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le guerrier Halfelin se tenait en retrait, évitant d'intervenir dans le rapport de l'autre mission, salvatrice pour la leur.
Il tourna la tête vers son joyeux compagnon, remarquant son air un peu éméché. Il avait du finir son verre. Il le remercia intérieurement, n'aimant pas se montrer irrespectueux envers les personnes bienveillantes.

Profitant de ce temps de silence, il pensa à Cyrielle, qui était toujours amnésique. Il n'avait pas eu le temps de discuter avec elle plus en profondeur, mais son séjour au temple ne semblait pas avoir restauré complétement sa personnalité.
Il avait très vite eu une attirance pour cet être sensible, beau, mais pleine de responsabilité et d'intelligence, mais son nouveau caractère frivole mettait une barrière entre lui et elle. Ce n'était plus la même personne.

Modifié par un utilisateur mercredi 9 août 2017 23:40:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

La baronne avait l'air très ennuyée par les nouvelles :

« Ainsi donc des Kobolds ont décidé de s'installer dans la région ; et leur base est suffisamment proche pour menacer la ville si ils décidaient de venir nous rendre visite.... Et un groupe de Gobelins rodant dans les bois ...

Qui plus est notre seul mage; bien qu'excentrique et dangereux; est mort.... »

S'en suivit un long blanc que personne n'osa interrompre avant qu'elle ne reprenne

« Et qu'en est-il du reste de vos deux équipes ? Sont-ils entrain de se reposer ? De panser leurs plaies ?
Ne me dites pas qu'eux aussi il ne faudra pas les compter disponibles pour une éventuelle défense de la ville... »

Elle prit ensuite les documents qu'elle tendit à son valet ; celui-ci sorti alors de la pièce.

Modifié par un utilisateur vendredi 11 août 2017 10:46:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le visage de la baronne se décomposait de plus en plus au fur et à mesure des nouvelles qu'on lui rapportait :

« Vous êtes entrain de me dire que mon mercenaire le plus expérimenté à péri sous les coups de Kobolds...
Mais aussi que plus de la moitié de votre groupe est probablement coincée sous terre si ce n'est pas morts écrasés... »

Modifié par un utilisateur vendredi 11 août 2017 11:22:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le visage de la quadragénaire sembla se détendre un petit peu :

« C'est impossible ; à part vous je n'ai plus personne qui ne soit pas déjà entrain de faire des patrouilles ou de la reconnaissance.

J'ai même dut envoyer un groupe de fermiers pour prendre contact avec nos équipes de bûcherons et leur informer des dangers actuels... Il n'y avais qu'un garde avec eux... »

Elle se reprit en enchaînant :

« J'espère que vous dites vrai et qu'ils enverront un émissaire et non un groupe de raid ; ce qui ne saurait tardé si ils pensent leur colonie menacée.

Cependant pour le cas des Gobelins; ils ont montré leur agressivité à plusieurs reprises; une troupe reste moins dangereux qu'un camp complet; ce qui en fait une menace moindre. La garde aidée du druide ou du mage aurait put se débarrasser d'eux sans trop de pertes; mais nous ne pouvons pas gérer trois crises d'un seul coup... »