Vancia sourit plus largement encore.
« Ah, vous me flattez! C'est assez dommage, mais je n'ai malheureusement pas grand chose d'autre à faire, puisque je ne peux pas servir ma déesse comme je le souhaiterai, et que la plupart des gens préfèrent consulter les autres temples. Mais si je peux me rendre utile, j'en suis ravie. Venez! »

Alors qu'elles reprenaient la direction de la Colline du Temple, Vancia essaya de lui résumer l'histoire de la ville. La période récente était un peu floue, due à la confusion qui débute dans les registres historiques depuis l'avènement de la Maison Thrune. A l'origine, il existait une cité hobgobeline à l'embouchure de la Yolubilis, mais elle a été détruite par un groupe d'éclaireurs du Taldor, qui a établi une colonie, sous la direction de la Ranger-Générale Cherlertra Andros, qui a obtenu la reconnaissance de la part du Trône Taldan pour sa ville et est devenue la première Seigneur-Maire de la ville. Elle a bâtie presque toute la prospérité de la ville en réalisant d'immenses travaux, transformant Kintargo de port de pêche en un centre commercial et culturel.
La période jusqu'à la guerre civile est assez calme, marquée par le commerce avec Nidal et une brève guerre avec cet étrange contrée, et l'établissement de la cité de Vyre, retraite favorite de la noblesse, a proximité. Ensuite est venue la mort d'Aroden et la grande guerre. Durant le conflit, Kintargo s'est battu brutalement pour conserver son indépendence, mais a fini par rejoindre l'empire Chélaxien sous la férule des Thrunes...du moins c'est ce que dit l'histoire.


Alors qu'elles s'approchaient du petit temple d'Iomedae, Vancia fut bousculée par une femme à l'apparence familière. Crissali. Cette dernière sourit, et s'excusa.
« Oh...pardonnez moi, je ne regardais pas où j'allais. Mes excuses, ma soeur. »
Elle poursuivit son chemin alors que Vancia avait un instant d'absence, et adressa un discret clin d'oeil à Dyrza. Cette dernière sentit soudain une sorte de sixième sens s'ouvrir, comme une connection, avec la prêtresse.

Vancia sourit à l'adresse de Dyrza, répondant elle aussi d'une courbette.
« Oh, ce fut un plaisir pour moi aussi. Ca me change du quotidien au temple, pour ne rien vous cacher. Si vous voulez revenir, vous êtes toujours la bienvenue! »
Elle salua une dernière fois Dyrza et rentra dans le sanctuaire d'Iomedae alors que le ciel prenait une couleur orangée, sa chienne de garde en armure sous les talons.


Il y eut un instant de flottement parmi les pensées de Dyrza, jusqu'à ce qu'une voix familière lui réponde.
Oh! Vous m'avez fait peur. Il me semblait bien que tout cela était quand même un peu étrange. Allez y, je vous écoute.
Le silence se fit alors que Dyrza exposait sa proposition, et dura de longues secondes de plus.
« J'aimerai vous répondre que oui, mais j'ai deux problèmes. D'une part, l'église n'approuve pas. Mes convictions personelles diffèrent, mais officiellement, je ne peux pas m'impliquer.  »
Elle hésita.
Dans l'absolu, je pense qu'il faudrait que je prie et que je consulte Iomedae, en espérant qu'elle soit d'accord.
« Mon autre problème est beaucoup plus immédiat: je suis surveillée, comme vous avez pu le constater. Et ça m'empêche d'intervenir...Mais une fois cela réglé, je ferais de mon mieux pour vous aider. Je suis d'accord, cette situation ne peut pas durer éternellement. »

Un long silence lui répondit alors que Vancia réfléchissait au sens des paroles de Dyrza, clairement en proie à un dilemme. Elle finit par répondre, cependant, et la détermination était présente dans ses pensées.
« Vous avez raison. Si l'Héritière juge que la Glorieuse Réclamation a raison, alors c'est mon devoir d'aider ceux qui en ont besoin, tant que c'est en mon pouvoir. Mais cela ne règle pas le problème de la Chevalière qui ne me quitte pas. Je ferai de mon mieux pour vous aider, mais tant qu'elle sera présente, je crains que mon champ d'action soit très limité. Dans l'immédiat, qu'est ce que je peux faire pour vous? »

Vancia approuva.
« Oui, je ne vais pas prendre le risque de me frotter aux Chevaliers Infernaux, du moins pas sans aide. Dans l'immédiat, je vais essayer de trouver qui pourrait être de notre côté ou sympathiser à notre cause, mais je vais devoir agir très prudemment pour ne pas risquer de détruire ma couverture. Autre chose: si vous avez des blessés, je peux guérir les blessures mineures, les maladies et les empoisonnements. Ce n'est pas grand chose, mais je peux au moins vous aider comme cela. Et...merci. Cela fait trop longtemps que je n'ai pas de but. A présent, je sais quoi faire, et, Iomedae m'en sois témoin, je ne faillirai pas! Comment puis-je vous recontacter si nécessaire? »

16 Sarénith - Taverne du Bec et Ongles, début de soirée

Gravius, qui avait fini d'avaler un dîner assez succinct, vit Dyrza posée un peu à l'écart. Tiens, je vais pouvoir éclaircir ce problème avec elle. On dirait que quelque chose clochait quand j'ai énoncé une vérité que les autres soupçonnaient déjà. Se rapprochant de la jeune prêtresse, il la salua poliment avant de lui présenter un sourire engageant : « Salut Dyrza. Est-ce que tu aurais un moment ? »

Dyrza se reposait après leur opération de sauvetage. Elle savourait un thé léger, repensant à ce qu'elle avait accompli durant la journée et aux actes de ses compagnons. Elle était contente de faire parti des Corbeaux. Elle vit Gravius se rapprocher et lui sourire. « Bonsoir Gravius. Oui, je ne fais que repenser à notre journée. Tu veux quelque chose? » lui répondit-elle avec un sourire.

Bon, au moins, elle n'est pas braquée. pensa t-il en lui-même. « Oui, je... » Un peu hésitant, il chercha ses mots l'espace d'une seconde. « Et bien, à dire vrai, j'ai eu l'impression que mon intervention tout à l'heure t'a gênée. Je voulais donc clarifier les choses si besoin était. » S'asseyant face à elle, il tâcha de s'installer confortablement le temps de l'échange.

Dyrza le regarda droit dans les yeux. Essaye de rester calme, essaye de rester calme. pensa la prêtresse. « Gênée n'est pas le mot. Disons que je ne comprends pas ton comportement. » Elle posa son thé, sentant que la conversation allait être intéressante. « Tu as des réactions contradictoires avec ce que tu m'as dit à mon arrivée. J'aimerai en effet que l'on clarifie les choses. » Son regard se fit plus intense, plus profond.

Gravius ne vit tout d'abord pas ce à quoi son compagnon faisait allusion. « Comment ça ? »


Dyrza prit une grande inspiration. « Il me semblait que notre ... organisation soit des plus interdites. On m'a prévenu des sentences que nous risquions si le gouvernement apprenait notre identité. Alors, le dire à qui veut bien l'entendre sans prévenir tes camarades, je trouve cela limite. » La prêtresse but une gorgée avant de reprendre. « J'essaye de faire comme il faut, et comme vous m'avez dit, et tu ne respectes même pas tes directives. J'aimerai comprendre. »

Haussant les sourcils, Gravius balaya mentalement la remarque de Dyrza. Il me semblait pourtant évident de faire ce que j'ai fais. Prenant la posture d'un maître envers son élève, Gravius pencha légèrement sa tête sur le côté tout en présentant une main tendue vers la jeune femme. « C'était donc ça que t'avais gêné ! Très bien, discutons-en alors. Qui était présent lorsque j'ai révélé aux autres que nous étions la seconde génération des Corbeaux d'Argent ? » L'acteur laissa quelques instants à la prêtresse pour se remémorer les personnes présentes avant de reprendre. « Nous avions les nôtres, la mère de Caliban et les aspirants. Or leur révéler ce secret n'en était pas vraiment un. Les nôtres sont dans la confidence depuis le début. La mère de Caliban, et bien, il me parait inévitable qu'elle le soit aussi. Et enfin, pour les aspirants, leur chef, le Licteur Octavio était aussi courant, de même que sa cousine. Ils l'auraient donc appris tôt ou tard. Et pour éviter de perdre du temps en palabres et gagner leur confiance, il m'avait semblé normal de leur révéler qui nous sommes. N'es-tu pas d'accord avec ça ? » Gravius avait détaillé sa réflexion et imaginait que cela suffirait à convaincre son vis-à-vis de la justesse de son action.

Dyrza voyait clair dans le jeu de l'acteur. « En premier, il n'y a pas qu'eux. Déjà à l'autel de Sainte Senex, tu as annoncé haut et fort à de parfaits inconnus notre identité. Et maintenant tu recommences. » Elle joignit ses mains et s'appuya sur la table. « Les fidèles de Sainte Senex auraient très bien pu ne pas être ceux qu'ils prétendaient. On a eu de la chance. Quant à ce matin, certes, toutes les personnes présentes auraient été au courant, mais imagine qu'il y ai un traître, ou un système de surveillance. De nombreux sorts permettent de voir et d’entendre à distance. Alors certes ils l'auraient su, mais n'est-ce pas risqué? Pour l'instant, on a eu de la chance. Mais cela ne va peut-être pas durer. » Elle regarda Gravius, observant ses réactions. « De plus, pourquoi insister pour que je prenne un faux nom si c'est pour dire à tout le monde qui nous sommes? »

Elle n'a pas totalement tord. pensa l'acteur tout bas. J'aurai du y penser. Mais s'en laisser compter par la nouvelle le gênait également. Il choisit donc de laisser Dyrza expliquer les autres alternatives dont ils disposaient tout en essayant de la prendre en défaut. « Et bien, nos faux noms sont là pour protéger notre identité véritable. Ce n'est pas tant le nom des Corbeaux d'Argent qu'il faut cacher mais notre vrai nom. D'ailleurs, je ne crois pas avoir utiliser ton nom devant les prisonniers. D'où cette appellation de "mon amie". Je ne me rappelais plus de ton faux nom sur l'instant. Mais tu as en partie raison. C'est pour cette raison que je ne cautionne pas les révélations d'Alice. Mais sinon expliques-moi s'il te plait comment tu t'y serai pris pour convaincre Octavio de devenir un allié ? Le nom des Corbeaux d'Argent porte une certaine histoire. Il apporte un certain poids à nos actions et nous permet de convaincre les personnes qu'on croise soit de notre dangerosité, soit de notre sérieux au besoin. Tu me suis ? »

Dyrza eu un sourire étrange à la question de Gravius. « J'ai réussi à tromper une inquisitrice d'Asmodeus. Penses-tu vraiment que j'aurai échoué? De plus, nous avions Setrona avec nous. Elle nous aurait aidé face à Octavio. Il l'aurait écouté. Et imagines qu'Octavio nous trahisse ? Car il sait qui l'on est. Il retrouve ses aspirants et nous vend au gouvernement. Comment tu réagirais face à une attaque dans un lieu loin de la ville et que nous ne connaissons pas ? » Sa voix changea un peu. Gravius l'avait déjà entendu parler comme ça, lorsqu'elle jouait le rôle de la prêtresse d'Asmodeus. « "Mon amie". J'ai employé ce terme et tu as dis que nous n'étions pas amis. Alors jouer les hypocrites devant des gens ne sert à rien. Si tu ne te souvenais pas de mon faux nom, faux nom que tu voulais que j'adopte, il te suffisait d'en choisir un, n'importe lequel. » Dyrza sentait la colère monter. Il faut que je me calme, je ne suis plus comme ça. murmura-t-elle du bout des lèvres. Sa voix revint à la normale, et elle sourit à Gravius. « Le nom des Corbeaux apporte du poids, je le sais, mais il faut être prudent. Si tu juges que les circonstances nous obligent à dire qui nous sommes, très bien. Mais ne me dis pas que le secret est prioritaire et que je dois prendre un faux nom. J'accepte sans problème que tu aies plus d'expérience que moi dans le domaine de la rébellion, mais je ne suis pas une novice. Le mieux, je pense, c'est que nous nous mettions d'accord sur les choses à dire et les choses à ne pas dire, et dans quelle circonstances. »

Le visage de Gravius se ferma lorsque Dyrza le traita d'hypocrite. Le ton devint cassant lorsqu'il répondit. « Je viens de te dire que je t'ai appelé ainsi parce que je ne voulais pas t'appeler Dyrza devant les autres, et que ce n'est pas le nom des Corbeaux qu'il faut garder secret mais notre nom véritable. C'était bien la peine de venir te parler si c'était pour me faire recevoir ainsi. » Agacé de se voir faire la leçon de manière aussi brutale, le jeune commença à se relever pour laisser la prêtresse plantée là. Je ne vais pas continuer à discuter si c'est juste pour me faire tancer...

Le regard de Dyrza changea. Elle semblait triste. Il fallait bien que cela arrive, je ne voulais pas en arriver là, mais je n'ai pas le choix. « Attends. Je ne voulait pas t'offenser. Je me suis mal exprimée. » dit-elle d'une petite voix triste. « Je...j'ai...comment dire. Je me laisse emporté parfois. Mon passé reprend parfois le dessus. » Dyrza semblait vraiment peinée. « Nous devons travailler ensemble, alors essayons de restez calme et serein. Il faut que l'on trouve un terrain d'entente. Sinon nous aurons des problèmes. Je sais que je n'avais pas à dire cela, et je m'en excuse. Acceptes-tu de me pardonner? »

Gravius se rassit tout en baissant les yeux. La réaction de Dyrza lui fit aussi comprendre qu'il n'aurait pas dû s'emporter aussi vite. « Je... j'accepte tes excuses, mais je dois aussi te présenter les miennes. Lorsque Octavio nous a parlé de son pouvoir, j'ai tout de suite vu l'opportunité que cela représentait pour retrouver une personne chère à mon cœur. Avec Octavio, j'aurai pu gagner des semaines de recherches pour retrouver mon... ma... » les mots ne sortaient pas. « Mais tu as raison. J'aurai du me montrer plus prudent. » Par contre quelque chose que Dyrza avait dit retint son attention. « Mais qu'entendais-tu quand tu as dis que ton passé reprenait parfois le dessus ? »

Dyrza sourit doucement. Elle était contente que Gravius accepte ses excuses. « Je sais ce que fait la perte d'un être cher. J'en ai moi-même perdu un. Mais je sais aussi ce que cela fait d'être trahi. J'ai été trahi par une personne proche. Alors allier sentiments et travail peut être dangereux. » Dyrza semblait gênée. « J'ai...un passé assez compliqué. J'ai été élevée de façon brutale, parfois avec haine. On m'a apprit à être intransigeante, à obtenir ce que je voulais quels que soient les moyens. Dans le milieu où j'ai grandi, l'échec n'existe pas. Seuls comptent la force et la volonté. Même si à l'époque, je ne me rendais pas compte de tout cela, désormais c'est le cas. Et je me rends compte que je n'étais pas ce qu'on pouvait appeler une personne sensible et honnête. De plus, mes origin....ma nature fait que parfois, je perds légèrement le contrôle de moi-même. J'essaye de résister, mais ce n'est pas facile. »

Gravius posa une main compatissante sur l'épaule de la jeune femme : « Ça vaut ce que ça vaut, mais tu as ma confiance. C'est sans doute aussi pour ça que je me montrai imprudent à tes côtés. » L'acteur n'était pas totalement conscient de la portée de ces révélations mais il comprenait l'effort que cela demandait de s'ouvrir ainsi aux autres. « Écoute. J'ai entendu ce que tu m'as dis, alors faisons ainsi. Utilises le nom des Corbeaux à ta convenance. Je te laisse mesurer le choix de son utilisation. Mais garde nos vrais noms secret. Kintargo doit savoir que nous avons repris du service. Mais notre identité doit être protégée. Je sais qu'Alice s'est lancée dans une vendetta et qu'elle utilise son vrai nom à dessein. Et je sais que Caliban n'a pas peur de révéler son identité de par son appartenance à l'ordre de Milani. Mais je n'ai aucun intérêt à livrer ma véritable identité et j'imagine que toi non plus. Alors ne la révélons pas. Est-ce que cela te va ? »

Dyrza ne put s'empêcher de poser sa tête sur la main de Gravius. Une larme coula sur sa joue. « Je te remercie de ta confiance. » Elle se ressaisit, et sourit à Gravius. « Cela me va. Je ferais attention à nos véritables identités. Et j'essayerai de ne plus m'emporter à l'avenir. Ce que fait Alice ne me regarde pas, la vengeance n'est pas une chose que je comprends. Et je comprends Caliban; c'est un fidèle, ils peuvent être parfois maladroits, je sais de quoi je parle. En tout cas, si tu as besoin, je suis là. »

Gravius sentit un élan de compassion naître en lui. Quelque chose en lui voulait attirer la jeune femme à lui pour la serrer dans ses bras et la rassurer à la manière d'un parent qui rassure son enfant. Mais le bon sens le retint. Mais que veux-tu faire, espèce de fou. Elle va mal interpréter ton geste ! Sans compter ce qui s'est déjà passé avec Syla, Zéa et tes relations compliquées avec Shensen. Aussi se contenta t-il de caresser la joue de Dyrza en essuyant sa larme, un sourire compatissant sur son visage. « Ne pleure pas. Tu es maintenant en sécurité. Tout va bien aller. » Profitant d'une bouteille de vin qui se trouvait à proximité, Gravius leur servit à tous les deux un verre avant d'aborder d'autres sujets plus légers pour le reste de la soirée.

Modifié par un utilisateur mardi 18 avril 2017 07:22:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dyrza prit une chaise et s'assit en face de Laria. « J'ai une question. Lorsque nous avons ramené les aspirants à Octavio, j'ai eu l'impression d'être suivit. Et je pense que cela n'était pas qu'une impression. J'ai remarqué une femme, en armure de cuir, cheveux court, d'origine Tian Xia. J'aurais aimer savoir si il y avait une communauté tianaise dans la cité; ou si vous auriez entendu parler d'une telle personne. Car si nous avons été suivit, ce n'est pas pour rien. Donc j'aimerai savoir si c'est une alliée ou une ennemie. »

Dyrza réfléchissait, essayant de se rappeler le moindre détail. « Non, je ne crois pas. Il ne me semble pas avoir vu un signe ou un symbole particulier.
Mais le fait que nous ayons été suivit m'inquiète. Sais-tu vers qui je pourrais me tourner pour enquêter? »

Dyrza réfléchit. « J'irais voir demain la Guilde de la Grue. Et si cela ne donne rien, on trouvera une autre solution. »
La jeune femme chercha dans sa mémoire si elle se rappelait un détail, une marque, un symbole, un objet particulier; que la femme avait.

Dyrza s'était réveillé comme presque chaque matin, les pensées dans les étoiles de Desna mais emplies de questions et de soucis.
Après un rapide petit-déjeuné léger et rapide, elle parti vers la Guilde des Grues. Elle réussit à se faire une image mentale assez précise de la femme qui les avait suivit. Elle espérait que cela suffise.

Elle arriva à la Guilde, et fût accueillit par la représentante. « Bien le bonjour. J'ai été étonné de voir une communauté Tian ici, à Kintargo, et je dois dire que la curiosité l'a emporté. Cette contrée m'a toujours fasciné et voir que vous êtes présent ici est surprenant.
Je ne suis arrivé en ville que récemment, mais j'aimerai connaître cette cité dans les moindres détailles, et votre présence a, à mon sens, une forte histoire. De plus, je ne connais que trop peu les guildes présentent ici et les connaître peut toujours s'avérer utile. »
Dyrza fit tout pour paraître le plus aimable possible, ce qui n'était pas dur pour elle. Elle avait le contact facile, et son large sourire faisait énormément.

Dyrza sourit de plus belle. Elle devait faire bonne figure. « Cette contrée m'a toujours fait rêvé. Cela doit être magnifique. »
Elle jeta un regard à la pièce, comme si elle cherchait quelque chose. « Amélys. Je ne suis pas en affaire avec vous; pour le moment. Comme vous l'avez dit, Kintargo est un grand port commercial, et je cherche des partenaires pour mes activités. »
La jeune femme espérait que son histoire tienne la route. Elle y allait à l'improvisation, comme elle avait l'habitude.