Frédrigo, le bras encore endolori par le contact avec l'épée, se détournait enfin des objets du capitaine pour suivre Beorten qui devenait impatient ou peut-être soucieux du devenir de leur compagnon d'aventure. Ferrèol était parti en véritable courant d’air et le champion d’Érastil regagnait à présent la colonne de pierre à l’intérieur de laquelle les tailleurs de pierre avaient sculpté un escalier en colimaçon. A l’étage inférieur, il y avait cette caverne où ils avaient combattu ce semi-orque dévot d’Urgathoa, la prêtresse impie et leurs serviteurs maléfiques. De l’étage supérieur, ils ne savaient encore rien, l’escalier poursuivait sa course vers le haut et ils s’étaient arrêtés à cet étage. En repassant par le vestibule, Frédrigo put lui aussi voir le passage ouvert par la jeune femme brune à la dague si douloureuse. Derrière la petite caverne à l’intérieure de laquelle devait se trouver le trésor des pirates comme en témoignaient la présence des coffres.

Ne sachant trop si Ferrèol était monté u descendu, Beorten opta pour la descente. Mais il avait à peine entamé les premières marches qu’un véritable tourbillon dégringolait du haut. Ferrèol revenait enfin vers eux…

J'avais juste oublié ce petit détail dans mon précédent RP concernant l'épée : la "douleur" a provoqué des dégâts : Frédrigo perd 3pv.

La MAP

Cela devait faire un bon moment que ses compagnons devaient l’attendre. Avec le combat, il ne s'était pas rendu compte du temps qui avait du passer!!

La première personne qu'il aperçu fut Frédrigo qui apparemment rebroussait chemin!! « Vous faites quoi? Vous redescendez au bateau?

Non je n'ai pas pu poursuivre la femme, juste au-dessus je suis tombé sur un nain!
Au contraire de nous lui est arrivé comme Beorten, volontairement pour mettre à mal ces naufrageurs!!

Mais nous n'avons pas eu bien le loisir de discuter car les nubiens que le mousse nous avait décrit, nous ont barré le chemin!

Ne vous inquiétez pas, en ce moment ils ne protégeront et ne feront plus de mal à personne!!

Du coup, juste au dessus la vie est dégagée!! »


CA:22

« Oui!! Vas y récupère ce que tu veux, et remontons!! Nous avons été suffisamment longtemps séparé »


CA:22

eorten était un peu surpris par toutes ces nouvelles...

« Un nain ? et la femme a disparu ? Il faut la retrouver...  »

Et Beorten dit « on reviendra plus tard, il faut retrouver la fille, elle est dangereuse »


AC actuelle 29 / 31 contre les mauvais
Sorts actifs :
- Bouclier : +4 AC,
- Protection contre le mal : +2 AC

Imposition : 4/4

Le nain avait rapidement observé les compagnons de la tornade. Ferréol avait assemblé là une paire improbable. Au premier coup d’œil, tout les séparait : le citadin s’opposait au barbare, le maigrichon au géant, la roublardise à la droiture, le bagout au laconisme. Quelle curieuse association ! Enfin, un point semblait les rapprocher, tout de même : leur forme n’était pas au mieux. La tornade n’avait donc pas menti.

Les nouveaux venus purent admirer un nain à la prestance irréfutable. Son armure et sa hache aux lames très larges étaient souillées de taches de sang, et d’autres dont il valait mieux ignorer l'origine, pour conserver son déjeuner en place. Malgré cela, leur métal était dans un état impeccable. De fines gravures couvraient une partie des pièces du harnois, mais l’ouvrage était inachevé. Comme un tatouage en cours d’élaboration. Un gigantesque marteau reposait en travers de ses épaules, au-dessus d'un paquetage imposant et rigoureusement rangé. Une rondache, du même acier que l’armure, ajoutait une protection supplémentaire. Sous d'épais sourcils roux fauve, ses yeux bleu acier les fixèrent de nouveau, avant de retourner surveiller la pièce devant eux. Sa voix grave roula dans le couloir, en résonnant légèrement.

« Le bon, la brute et le truand ! » s’esclaffa-t-il. « Je suis certain qu’il y aurait un spectacle à monter, en narrant votre histoire, n’est-ce pas ? » Il sourit de toutes ses dents, l’œil pétillant d’humour… nain. Il n’y avait aucune moquerie, mais une sincère envie de partager une tranche de rires, avec franchise et simplicité. Mais rapidement, le professionnel remonta à la surface. Sur un ton plus martial, il sembla réciter un rapport militaire.

« Je m’appelle Oradin, paladin d’Abadar. J’ai suivi une longue route jusqu’ici, pour enquêter sur une piraterie des plus malsaines, qui sévit dans la région. Pour le reste, nous verrons plus tard, si vous le voulez bien. Les flammes menacent de faire exploser des tonneaux, pas loin là-haut », fit-il, en désignant d’un signe de tête explicite les étages au-dessus. « Nous n’avons pas toute la journée, messieurs. Donc je vous suggère de fouiller la pièce en vitesse. Pendant ce temps-là, je vous soignerai de là où je suis. Pour ce faire, laissez-moi toucher votre esprit. Rassurez-vous, c’est indolore. Et non, je ne serai pas capable de lire vos pensées, Abadar soit remercié ! »

Qu'est-ce que je disais : un ulfe laconique, un pléonasme... Sauf Hakeen. Ah celui-là, quel bagout ! Ici, pas de comparaison possible : un barbare sans éducation. Même pas présenté, ce malotru... Mais enfin, vu son état de santé, il y a de quoi oublié les convenances.

En homme civilisé, il ignora l'attitude du nouveau venu, mais pressa un peu ses compagnons du moment.

« Je n'ai rien entendu pendant l'absence de Ferréol, l'ami. Pas bougé d'un poil non plus. Elle n'a pas pu passer par là, foi de nain ! Et elle n'est pas réapparue, depuis qu'elle a bu cette potion qui l'a fait disparaître. Normalement, ça ne dure pas si longtemps, à ma connaissance. Elle semble s'être évaporée, tout simplement. Si vous n'avez pas de moyen de percevoir l'invisible, je nous suggère de redescendre. Au fait, il y a une issue, d'où vous venez ? »

« Ça, c’est vrai que tomber sur un nain dans un repaire de pirates, c’est moins commun que sur des humains », répondit-il au dénommé Frédrigo, avec un soupçon de sarcasme. En d’autres circonstances, il aurait souri aux facéties du jeune homme. Sa bonne humeur était rafraîchissante et communicative. Il gronda, faussement outré face à ses suggestions indubitablement perverses : « j'espère que vous ne vous êtes pas livré à des pratiques que la morale réprouve, au moins. Abadar est aussi le dieu de la loi, et je protège ses intérêts ici bas, jeune dilettante. Alors méfiez-vous des salles de jeux, voulez-vous ? D’expérience, ce n’est pas partout un commerce bien fréquenté, ni légal. »

Le regard soudain dangereusement intense, il avait froncé ses sourcils épais lorsque le bonhomme l’avait comparé à une bête de somme. Se rappelant Hakeen et son tapis, il grogna. Il aurait encore beaucoup de travail, pour changer les mentalités humaines sur les nains. Même s’ils étaient plus charpentés que ces frêles asperges, résistant mieux aux charges lourdes, tous les nains n'étaient pas taillés comme lui. À moins qu’il ne fasse référence à l’amour des gens de sa race pour les objets précieux ? Ou une évocation plus personnalisée du coffre d’Abadar ? Ingénieux, ce petit homme, oui, beaucoup de finesse. Il lui plaisait !

Pendant qu’il fouillait la pièce, Oradin mania sa pioche mentale pour tracer un sillon jusqu’à l’impudent. L’image la plus proche qu’il pouvait fournir, pour expliquer le phénomène, était le creusement d’un canal. Il devait amener l’eau depuis l’oasis pour irriguer le désert. Bien sûr, l’oasis en souffrait, au début. Mais la terre et le temps insufflaient à nouveau son énergie à ses enfants, en un cycle naturel perpétuel. Il sentit les douleurs de Frédrigo lui meurtrir le corps. Ses bottes lui transmettaient bien le fluide vital habituel, sans toutefois compenser la brèche. Mais quelques minutes plus tard, tout était rentré dans l’ordre. L’équilibre était restauré.

Immobile, ses bottes rivées littéralement au sol, il profita que ses nouveaux compagnons fouillaient la pièce pour poursuivre la conversation. En effet, une fois le canal creusé, les énergies circulaient sans effort. « Je doute que ces coffres ou leur contenu aient une grande valeur. Que désirez-vous faire de tout cela ? »

Passe 10 rounds (soit 1mn) pour absorber 50pv de dégâts de Frédrigo, récupère 10pv grâce aux bottes dans le même temps ; passe ensuite 40 rounds (soient 4mn) à récupérer les 40pv suivant. Temps global pour régénérer Frédrigo et revenir au taquet : 5mn.

Ferrèol avait suivie la remonté de ses deux compagnons et avait écouté leur présentation et leur mini dialogue. Sans un mot il observa sur ses gardes. Ne comprenant pas trop ce que voulait faire le reste de la troupe?


CA:22

rédrigo n’en avait que pour les coffres et la chambre du capitaine et pourtant Beorten semblait vouloir rester sur place. Sa résolution sombra lorsque le nouveau venu, Oradin, lui proposa des soins miraculeux. Pour une fois il pouvait laisser sa mesquinerie joviale de côté, le temps que le stricte adepte du Gardien du Grand Coffre fasse son office. Redevenir vigoureux était important pour le charmeur de ses dames, surtout s’ils parvenaient à remettre la main sur la donzelle brune au regard de biche qui lui avait flatté les cottes avec sa dague. Il se laissa donc faire.

Pendant ce temps, Beorten moulinait avec sa grande lame à deux mains dans la chambre des numides, sans vraiment rencontrer de résistance. Sa détection du mal active, il ne percevait plus de source forte en place partout où il scrutait, seulement une réminiscence tellement partielle sur les cadavres ou plus particulièrement sur les pendentifs qu’ils portaient autour du cou, une sorte de gri-gri tribal réalisé avec une lanière de cuir en guise de collier et une plume noire et une dent en guise de médaille. Il semblerait qu’il n’y ait aucune symbolique religieuse ou peut-être tribale ou superstitieuse.

Quant à Frédrigo, il avait toujours sa détection de l’invisible active et nul besoin de cesser de se concentrer sur la magie pour recevoir les soins du prêtre nain. Il balaya la pièce plusieurs fois pendant le processus de soins et finit par repérer quelque chose de particulier dans le coin sud-est. Au sol des débris gardaient une légère aura de magie et il était parvenu à les repérer tout simplement parce que Beorten avait marché dessus sans y prendre garde et que ça avait craqué sous son pied. Des minuscules morceaux de verre… Oradin avait parlé d’une potion, ce devait être cela. La détection de la magie avait révélé deux auras distinctes, il devait donc y avoir deux potions, bues l’une après l’autre, sans aucun doute. L’analyse de ces restes devait sans doute révéler ce qui était arrivé à la jeune donzelle, mais c’était de l’ordre de mission impossible avec ce qu’il restait… Un alchimiste saurait sans aucun doute même avec une seul goutte ou une trace d’humidité sur un morceau de verre de ces petites fioles minuscules. Comment trouver cette perle rare dans ce coin perdu ? Sans cela le mystère de la disparition demeurerait…

@Sil : tu peux tenter 2 test d'art de la magie mais il reste très peu de magie à identifier... Alors ça risque d'être difficile...

LA MAP

andis qu'Oradin restait ancré au sol en essayant de récupérer de la profonde blessure qu'il venait de subir en absorbant celles du Sieur Tampoli, tandis que Ferrèol continuait à tourbillonner sans trop se préoccuper de ce qu'il se passait dans la caverne, Beorten fixait Frédrigo épée en main dans l'attente d'une information pouvant lui indiquer où frapper pour toucher la jolie brunette. l'ensorceleur resta un moment les sourcils froncés à remuer quelque chose par terre qui effectivement crissait légèrement comme le frottement du verre sur la pierre. Il restait accroupi, un doigt a remuer doucement les morceaux de verre, vestiges visiblement de potions vidées et tombées au sol et un autre sur la lèvre afin d'intensifier sa réflexion - « De la magie de Transmutation... De la magie d'Illusion... J'aurais tendance à dire qu'elle a d'abord disparu d'une façon ou d'une autre... Disparition, Invisibilité, quelque chose comme ça... Puis elle a bu l'autre potion qui l'a transformée, mais alors en quoi ??? Avec la transmutation, tout est possible, elle peut changer de forme, de taille, se métamorphoser en presque n'importe quoi, bref c'est difficile et il reste si peu de matière à analyser que c'est extrêmement difficile, même pour quelqu'un comme moi avec mes connaissances incroyables ! En fait je pense qu'il faudrait l'aide d'un alchimiste... Comme Zaël Demi-elfe par exemple... »

Il se releva et se tourna vers Beorten - « Un ami... De notre village... Il est devenu l'apprenti du Mage de la Tour Blanche. Il a développé deux talents. La Magie et l'Alchimie... Ainsi il est à la fois Magicien et Alchimiste, tu vois ? »

Cette fois il se tourna vers le tourbillon - « Ferrèol ! Je sais que parfois Zaël utilise la fontaine pour suivre notre parcours... Tu crois qu'il soit possible de lui envoyer un message ? »

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