ésarçonnés par la résistance hors norme de cette maudite femme, les deux compagnons manquèrent d'idées de questions. Melira répéta inlassablement les mêmes réponses.

Agacé, le mage tenta à nouveau de briser sa résistance mentale afin de percevoir ses pensées, mais il butta derechef sur ce rock. Face à ces échecs, le capitaine laissa tomber ses propres questions et s'en retourna manœuvrer son bateau à travers les terres vaseuses, maintenant le navire au plus loin des rives.

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Modifié par un utilisateur mercredi 22 novembre 2017 23:55:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

elira fut abandonnée à sa prison et le groupe se prépara à poursuivre le voyage en observant de son mieux les rives afin de ne pas manquer la pierre qu'ils espéraient repérer.

La journée fut des plus éreintantes. Bien qu'aucun des héros n'eut d'effort physique à fournir, il était éprouvant de ne rien faire d'autre que rester vigilent. D'autant qu'au soir venu, ils n'avaient rien remarqué de particulier. Leur journée avait été une interminable succession d'arbres, de bras de rivière, de paysages vaseux et parfois brumeux, ainsi que de créatures variées. Les crocodiles n'étaient pas rares. Ils attendaient patiemment une proie inattentive.

Aux environs de midi, ils aperçurent à bâbord, au-dessus de la cime des arbres, la silhouette de la haute tour de Fort Firrine. La garnison se trouvait éloignée dans les terres, probablement une demi lieue. Le capitaine ne jugea pas utile de perdre plus de temps à envoyer un groupe les contacter.

Toutefois, les heures passant, les membres du petit groupe remarquèrent que l'humeur de leur compagnon druide évoluait. Druss paraissait de plus en plus triste, comme s'il portait sur ses épaules toute la misère de Golarion. Cela était-il lié à la présence de ces marais qui avaient autrefois abrité un conseil de ses congénères ? Interrogé par ses amis, il finit par avouer ses craintes de plus en plus fortes pour la sécurité de Trunau et, plus particulièrement, pour celle de sa mère qui se trouvait esseulée depuis la disparition de son père. Druss fit part de sa décision de laisser ses compagnons poursuivre leur quête et de s'en retourner chez lui. Il proposa d'emporter avec lui leur prisonnière qu'il déposerait à la garnison puis, il traverserait la Kestrel pour voyager au Sud jusqu'à leur ville. Là, il pourrait informer le conseil de la situation et tenter de démasquer l'éventuel traitre ainsi que le groupe de mercenaires originaires de Ville-Liberté dont Melira avait parlé.

Attristés, les cinq autres compagnons ne purent que laisser partir leur ami dont la décision semblait sans appel. Ce fut le cœur lourd qu'ils poursuivirent le lendemain ainsi qu'une bonne partie du jour suivant. Ils noyèrent leur tristesse dans la monotonie du voyage jusqu'à ce qu'une voix retentisse depuis le nid-de-pie, les sortant brusquement de leur torpeur. Isleen avertissait l'ensemble de l'équipage de sa découverte. A tribord, ne dépassant que très peu de la végétation dense, il avait repéré une énorme pierre. Le rôdeur devina, malgré l'érosion due au temps, les restes de ce qui devait avoir été un cercle d'épine gravé sur cette pierre.

Immédiatement, le Capitaine lança ses ordres afin de ralentir l'allure, de jeter l'ancre puis d'immobiliser le navire au milieu du cours d'eau, dans l'attente d'une décision


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Modifié par un utilisateur lundi 27 novembre 2017 11:08:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Meriel fut surpris de la décision de Druss. La révélation de l'existence d'un traître parmi les membres du conseil était certes une nouvelle difficile à avaler mais de là à tout abandonner, il y avait un pas. « La réussite de notre mission est le meilleur garant pour la sécurité de Trunau » essaya-t-il d'argumenter mais le druide avait l'air d'avoir pris sa décision. Retourner seul et à pied à Trunau lui parut également plutôt risqué mais il préféra le garder pour lui. Le géant barbu savait sans doute ce qu'il faisait.

Le cri d'Isleen le tira de ses réflexions. Il se dirigea aussitôt vers tribord pour apercevoir l'objet de leurs recherches. A la vue de la pierre, il incanta un sortilège et se concentra brièvement. Puis, il interrogea le capitaine. « Pouvez-vous nous faire débarquer ici ? »

Sort : détection de la magie sur la pierre.

ls avaient débarqué leur ami Druss à une heure ou deux de marche du Fort, le laissant disparaitre avec Melira solidement attachée et bâillonnée. Deux jours plus tard, ce fut en pensant à lui qu'ils regardaient l'étrange pierre sculptée par d'autres druides.

Elle ne dépassait qu'à peine de la végétation, mais chacun ressentait comme un picotement à l'idée de ce qu'elle représentait. Elle était le vestige d'une époque qui avait vu un cercle druidique se dresser puis se sacrifier face à la marée orque. A la question du mage, le capitaine répondit par l'affirmative puis donna les ordres pour manœuvrer le bateau qui était ancré au milieu du cours d'eau principal. Toutefois, le bois du quilleur craqua dans l'effort sans pouvoir réduire la distance qui le séparait de la berge.

Bloodtusk ragea en forçant sur la barre avant de hurler. « Je n'y comprends rien ! Ce foutu rafiot ne bouge pas ! Pourtant, l'ancre a été remontée ! C'est comme si ce marais ne voulait pas le laisser approcher ! »

Après de vains efforts, les rameurs abandonnèrent et remontèrent les rames. Le capitaine, embarrassé, proposa. « Il nous reste la barque. En supposant qu'elle daigne se bouger les fesses ! »


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Modifié par un utilisateur vendredi 1 décembre 2017 15:31:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les interrogatoires s'étaient enchaînés sans avoir fourni plus de réponses, l'observation des rives n'avaient pas donné de grands résultats non plus.
Notre situation ne s'arrange pas. Nous n'arrivons pas à avancer dans la tâche que l'on nous a confié et en plus on apprend que cette dernière risque d'être fortement compliquée.
Apprendre qu'il y avait un traître à Trunau avait entamé le moral de Laharl. De plus il se sentait impuissant dans leur situation. Comment pouvait-il aider le village ? Est-il encore possible d'effectuer leur mission en sachant qu'elle n'était plus secrète ?

L'annonce du départ de Druss fut un autre coup dur. Certes c'était un moyen de prévenir le village et peut être de trouver quel membre du Conseil n'était plus de leur côté, mais le guerrier mage se sentait surtout coupable. Son altercation avec le druide avait peut être favorisée son départ. Le jeune avait souhaité l'opposé : que le druide les aide, mais qu'il arrête de se mettre en danger. Cependant Druss lui avait fait part de son désir de quitter le groupe s'il le mettait en danger.
Est ce qu'il part uniquement pour rejoindre Trunau et les prévenir ou est ce aussi à cause de moi ?
Le druide était l'une des rares personnes à qui Laharl s'était confié, alors il garda ces interrogations pour lui, enfermant tout cela dans son esprit.


Lorsque le rôdeur leur annonça sa découverte, cela eut du mal à rendre le sourire au jeune homme. Les derniers jours avaient été complexes et durs à digérer. Il faudra quelques jours pour qu'il puisse se remettre de ces événements. Cependant il devait être là pour ses camarades, il ne pouvait pas les laisser gérer les problèmes seuls. De ce fait, il les rejoint pour débattre de la solution à appliquer. Vu que le navire ne pouvait pas se rapprocher, il était favorable à l'utilisation de la barque.
«  Sinon nous devrons faire escale plus loin sur la rive et retourner à la pierre à pied.  »

eriel aurait aimé pouvoir étudier la nature magique de cette pierre, mais le bateau se trouvait immobilisé à plus de trente pas de celle-ci. Sa tentative de discerner une aura qui aurait pu entourer cette pierre lui en révéla une très faible d'invocation. Mais, elle se trouvait au niveau de l'embarcation et non de la rive.

Sur ordre de son capitaine, l'équipage s'occupa de déplacer la chaloupe pour la mettre à flot à coté du quilleur. Longue de sept mètres pour deux de large, elle pourrait accueillir à son bord les cinq membres du groupe ainsi que les deux loups.


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Modifié par un utilisateur lundi 4 décembre 2017 10:09:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au vu de leurs dernières aventures, Laharl n'était pas très confiant. Il prit donc soin de s'assurer que sa corde était bien enroulée autour de son torse. Le reste de son barda était resté à proximité de sa couchette, vu qu'il n'était pas pratique pour les tâches quotidiennes que nécessitaient le navire. Puis le guerrier mage eut une idée et s'adressa au capitaine.
« Est-il possible de laisser un cordage entre la barque et le navire afin de faciliter notre retour ? »
Ainsi que notre sauvetage en cas de problème...

Il suivit ensuite le jeune prêtre pour se positionner au niveau des rames.
« Je vais ramer si tu veux, par contre je ne me suis pas entraîné au banc avec les autres, donc je ne garantis pas d'aller tout droit. »

andis que les membres du groupe descendaient un par un pour se serrer dans la petite chaloupe qui était pour l'heure arrimée au bateau, le capitaine accéda à la demande de Laharl en déroulant un cordage qui ferait office de fil d'ariane.

Toutefois, Bloodtusk expliqua les limites du système. « C'est d'accord pour le cordage, mais cela ne devrait pas être bon indéfiniment. Je n'envisageais pas de rester cloué au beau milieu et, si vous restez absents plusieurs jours, il n'est pas impossible que d'autres bateaux viennent à passer par ici. »

Alors qu'il suivait ses compagnons, Meriel s'interrogeait sur cette aura qu'il avait deviné partout sur le quilleur. De mémoire, elle ne se trouvait pas là la dernière fois qu'il avait sonder la magie. Tant bien que mal, le guerrier mage s'efforça de faire avancer l'embarcation vers la rive sur laquelle se trouvait la pierre druidique. Personne ne savait quelle profondeur avait la rivière en dessous d'eux, mais, à la couleur devenue bien plus sombre, ils devinaient arriver en un endroit moins profond et plus boueux.

A environ dix enjambées devant eux, ils distinguaient une bande de terre qui émergeait des flots, comme un bout d'ile, puis, au-delà, il y avait la terre plus ferme avec la pierre. Au-dessus d'eux, les deux rapaces effectuaient leurs habituels cercles de reconnaissance. A cet instant, Isleen et Meriel entendirent des craquements. Probablement quelque prédateur qui se trouverait tapi dans la végétation dense de la rive, quelque part non loin de leur objectif (environ entre BC9 et BK15). Crocodile ? Ou peut-être autre chose...

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Modifié par un utilisateur mercredi 6 décembre 2017 13:44:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le Capitaine avait accepté sa proposition, au moins ils avaient un moyen rapide de retourner au navire en cas de soucis.
« Je vous rassure, ce cordage est surtout utile pour la traversée. Une fois sur la terre ferme, vous pourrez le remonter à bord. »

Une fois sur la barque, Laharl prit en main les rames et tenta d'approcher la barque du cercle d'épines. A l'avertissement du mage, le jeune homme arrêta tout mouvement.
« Vous préférez que je me rapproche de la zone ou que j'essaie de la contourner ? »
La maniabilité de l'embarcation et les talents de navigateur du guerrier mage ne permettaient pas de se déplacer comme bon leur semblait, mais il pouvait toujours essayer d'éviter les dangers.

Sentant la nervosité de son maître, Spik vint se positionner sur son épaule. En y réfléchissant, la frêle créature n'était pas d'une grande aide, puisque sa vue ne permettait pas de voir au travers des herbes et le scorpion ne pouvait pas défendre efficacement son maître non plus. Cependant l'instinct animal l'obligeait à être attentif et sur la défensive.

Modifié par un utilisateur mercredi 6 décembre 2017 18:50:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

OlgO sortit une javeline et son bouclier et s' appreta à defendre le frêle esquif depuis sa poupe, lorsque la barque tangua dangeureusement au sursaut du rodeur.
«  Laharl, amène nous sur le côté, il vaut mieux atteindre la terre ferme avant de combattre. Isleen ! On tangue, et le bateau dérive, récupère les rames et fait nous avancer !  »

Modifié par un utilisateur mercredi 6 décembre 2017 23:05:35(UTC)  | Raison: Non indiquée