out d'abord inquiets et suspicieux, les membres du petit groupe réalisèrent que la personne qui venait de débouler dans leur campement n'était autre que leur ami druide, Druss.

Ce dernier échangea avec ses compagnons les quelques nouvelles qu'il avait en échange des leurs. Puis, ils eurent une longue discussion quant à la suite de leur séjour au sein de ces marais. Le choix de progresser plus en avant pendant cette journée fut aussi approuvé par le gnome. Ainsi, après avoir rassemblé leurs affaires, ils reprirent leur lente excursion, toujours guidés par leur archer. Ce dernier, gardant en mémoire sa triste fin de journée de la veille, redoubla de prudence. Au-dessus du groupe, Plume et Wakrï effectuaient des allers et venues dans les environs afin d'éventuellement pouvoir prévenir en cas de danger. Toutefois, cela restait limité par leurs notions du danger ainsi que leur capacité à se faire comprendre.

Ainsi, après quelques heures d'exploration à travers une succession de bourbiers, de cours d'eau et de bosquets d'arbres aux silhouettes lugubres, le vautour géant se mit à faire des cercles concentriques autour d'un point situé à environ deux centaines de pas vers le Nord. Isleen reconnut, de la part de son compagnon à plumes, les signes du repérage d'une proie morte. Suivant la direction, il mena le groupe à la lisière d'une sorte de clairière. Le sol semblait plus dur et formait comme une ile sèche perdue dans un océan de marécages. Cependant, ce qui intrigua le plus l'éclaireur était la petite cabane qu'il apercevait, de l'autre coté d'un bras de rivière qu'un rudimentaire pont de bois permettait de franchir en toute sécurité. La construction était faite d'un mélange de branchages, de boue durcie et de pierres. Isleen, observant prudemment les lieux, remarqua la présence au sol de plusieurs corps. Il en compta quatre, plus un cinquième qui dépassait de la cabane. Il n'en était pas entièrement sûr, mais il semblait s'agir d'un nain et de quatre humains.

Sur le coté, à une dizaine de pas de la bicoque, se trouvait un cercle de pierres. Malheureusement, cela ne semblait nullement d'origine druidique mais devait avoir été l'emplacement d'un foyer. Quelqu'un vivait donc dans ces marais ! Quelqu'un qui ne redoutait visiblement pas les feux follets.

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Modifié par un utilisateur dimanche 11 février 2018 17:16:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

eriel se mis à fouiller dans son grimoire pendant que ses compagnons observaient la cahute. Une fois mémorisé le sortilège désiré, le mage incanta.

A l'insu de tous, un capteur magique invisible se matérialisa à l'intérieur de la cabane. Meriel put contempler pendant quelques minutes les lieux. L'endroit, constitué d'une seule grande pièce, était tristement crasseux. Cela ressemblait à ce qu'il se serait imaginé de la chaumière d'une sorcière. Le long des murs pendaient de nombreux composants ainsi que les restes de petits animaux. Plusieurs étagères étaient surchargée d'autres ingrédients ainsi que de fioles de verre aux contenus abjects dont le mage répugnait à en comprendre l'utilisation maléfique. Dans un coin se trouvaient trois paillasses sommaires à coté desquelles était négligemment posé un chaudron dont le contenu s'était répandu sur la terre qui formait le sol.

Le corps qu'Isleen avait remarqué dans la maison confirmait les observations du mage. Il s'agissait d'une vieille femme émaciée et maladive, parsemé de touffes de poils sombres ressemblant à des moisissures. Les connaisseurs nommaient ces sorcières des guenaudes vertes. A travers l'ouverture, Meriel pouvait voir trois des autres corps. Une autre de ces sorcières, un humain et une naine.

• Connaissances Meriel : 1d20 donne [5] = 5

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Modifié par un utilisateur dimanche 11 février 2018 20:37:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le druide fut heureux que ses amis préfèrent l'action à l'attentisme. Avancer dans cet environnement hostile à l'homme n'était pas une sinécure, mais au moins, cela lui permettait de se concentrer sur autre chose que lui-même et son état, lequel lui inspirait quelques inquiétudes Il répondit à Isleen sur le même ton de conspirateur.

« Je ne sais s'il faut approcher... Tous ses morts, c'est inquiétant, à tout le moins ! Sois prudent, en tout cas. Mériel a décrit trois paillasses, or il n'a trouvé que deux sorcières, il me semble. »



Vrock, j'ai un doute, je ne sais si on a droit à un jet de connaissances, car tu l'aurais lancé à notre place sinon, je suppose ? Mais comme d'un autre côté, tu évoques une guenaude verte... J'ai supposé que Mériel nous décrivait ce qu'il voyait.

Modifié par un utilisateur lundi 12 février 2018 01:06:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

es descriptions du mage renforcèrent l'impression de danger imminent qui pouvait peser sur le groupe. D'autant plus qu'il semblait manquer une sorcière.

Presque tous les jeunes avaient entendu parler des ces vieilles femmes maléfiques que l'on nommait guenaudes. Leur malignité variait en fonction de leur affinité mais toutes partageaient leur grande capacité de nuisance envers les bonnes gens. Celles dont deux corps étaient étendus tout près portaient le surnom de verte du fait de cette vilaine coloration de leur peau. Elles hantaient les marais putrides et les forêts sombres. Elles éprouvaient une haine intense pour tout ce qui était beau et pur. Maitresses des arts de la transformation, elles affectionnaient de prendre la forme de séduisantes jeunes femmes et adoraient tromper leur monde pour tuer des innocents, perturber les esprits nobles et corrompre les cœurs purs.

• NDLI : 4d20 donne [46] = 46

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Modifié par un utilisateur lundi 12 février 2018 12:02:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au fur et à mesure que son ami détaillait ce qu'il voyait une image se formait dans l'esprit de Nocta « une genaude verte » dit-il dans un souffle, un frisson glacé lui parcourant l'échine tandis qu'il prenait conscience de ce qu'il annonçait.
Resserrant sa prise sur sa pique il continua ses explications: « A Truneau il m'arrivait le soir, auprès du feu, de raconter aux femmes des histoires sur ces sorcières. Estralla, Heïdi, Onma, Bérricie et combien d'autres encore... qui venait se blottir et n'osait après rentré seule chez elles en pleine nuit » dit-il avec son petit sourire qui en avait fait craquer plus d'une. « 
Que de bons moments j'ai pus vivre chez nous, j'espère que nous y serons bientôt de retour et que nous retrouverons une ville saine et pansées de ses blessures, un banquet sera dresser peut être pour fêter le renouveau et j'inviterais cette fois Tyari a danser, je suis sûr qu'elle a un petit faible pour moi... »
Mais personne n'était dupe, si Nocta parlait autant c'était bien pour se remonter le moral. Prenant son courage à deux mains il continua à parler, sa voix se faisant plus dure.
« Douter de tout ce que vous pourrez voir et entendre tant que nous n'aurons pas bruler cette sorcière, une grande partie de sa magie a pour but de tromper nos sens ! Elle peut prendre à peu près n'importe quel apparence, peut se rendre même invisible, se fera un grand plaisir à nous dévorer les entrailles. je préfèrerais croiser deux hydre que ce genre de créature. »

Modifié par un utilisateur mardi 13 février 2018 10:03:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rester sur place semblait plus sûre mais cela ne ferait pas avancer leur recherches, alors que s'aventurer dans les marais représentait l'inverse : des découvertes possibles mais un danger important. Le débat entre ces deux possibilités avait été déterminé il y a bien longtemps pour Laharl. L'expédition de leur groupe était justement un choix fait par Trunau de l'action par rapport à l'attente. Avec la nuit de repos et Druss pour renforcer leur équipe, le moral et la confiance du guerrier mage étaient revenus, malgré l'attaque de l'Hydre qui avait refroidi ses ardeurs. Il accompagna donc ses compagnons dans leur avancée afin de progresser dans leur recherche.

A la découverte de la cabane, Laharl s’arrêta net, laissant les personnes les plus expérimentées analyser la situation. Une fois le bilan fait par Meriel complété par les observations d'Isleen, il prit part à la discussion.
« A trois, les sorcières ont réussi à abattre sept des assaillants. A votre avis, la dernière genaude est toujours pourchasser par le reste des guerriers, ou bien ils sont tous morts et elle est entrain de se soigner ? »

Le jeune homme suivit le rôdeur à cinq pas comme indiqué par le druide, pas un seul de plus. La main serrée autour de son cimeterre, ses yeux guettaient chacun des recoins. Chaque buisson, chaque pierre étaient scrutées avec soin pour éviter un drame similaire à la veille. A chacun des bruits suspects, l'esprit du guerrier mage imaginait une créature se jetant sur son ami et lacérant ses entrailles.
« Spik, soit vigilant et protégeons Isleen. »
A ces paroles, Laharl sentit le consentement du scorpion posé sur son épaule.

lors que le rôdeur s'avançait vers le pont, l'atmosphère était électrique. S'appuyant sur les premières constatations, le petit groupe s'imaginait sur le point de subir une embuscade. A tout moment, la guenaude manquante pouvait surgir de la végétation dense qui cernait la petite presqu'ile sur laquelle se trouvait la cabane. Les paroles du prêtre n'apaisaient en rien l'inquiétude de chacun, bien au contraire.

Isleen ne repéra rien de dangereux au niveau du pont. Il s'agissait d'un simple tronc massif qui avait été calé au-dessus du cours d'eau, à moitié enfoncé dans la terre meuble des rives. Les diverses empreintes de pas des créatures qui avaient franchi ce pont se superposaient les unes aux autres sur le sol. Il était difficile de les identifier clairement. Toutefois, l'éclaireur nota qu'il en existait certaines de grande taille. La créature à qui elles appartenaient était pourvue de pieds griffus et palmés. Elle ne semblait pas prendre la peine d'utiliser le pont mais traversait plutôt le bras de rivière.



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Modifié par un utilisateur mercredi 14 février 2018 10:09:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

nquiet mais pas complètement effrayé pour autant, Isleen poursuivit son exploration. Il franchit le pont et se porta à coté d'un humain mort.

Il s'agissait d'un combattant vêtu d'une armure de cuir renforcée de rivets métalliques. Il portait des marques de griffure sur le visage ainsi qu'une profonde entaille dans l'abdomen. A un mètre de lui se trouvait la femme naine. Elle avait une cotte de maille finement ouvragée qui ne l'avait pas suffisamment protégée. A ses cotés, gisait une hache de guerre telle que les forgerons de sa race en concevaient. Elle faisait face aux deux guenaudes inanimées qui avaient du payer le prix fort pour avoir combattu cette vaillante guerrière. Un peu plus loin, gisait l'autre humain. Ce dernier avait le crane enfoncé. Non loin de lui se trouvait un rocher de bonne taille et souillé de sang noirci.





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Modifié par un utilisateur mercredi 14 février 2018 18:01:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Finalement Isleen s'était retrouvé plus vite que prévu au centre de la clairière à observer les corps qui gisaient. Comme il s'en était douté l'énorme créature avait du faire un carton et devait être celui par qui le combat avait du basculer.

Maintenant qu'il se trouvait au centre de la clairière il fit signe à ses compagnons de le rejoindre.« Je pense que c'est cette créature qui les à attaquer, peut être pour défendre les guenaude?
Dans tous les cas méfions nous!
Avant de fouiller plus, je vais essayer de voir par ou la créature aux longues griffes est partie? »

Flèches utilisées: 21/49

our le mage, cela ne faisait que peu de doutes. Les traces étaient celles d'un humanoïde de grande taille. Peut-être un géant. Druss confirma qu'il devait s'agir d'un géant des marais. Sorte de grand humanoïde partageant de nombreux traits avec les poissons.

Une inspection plus poussée du sol autour de la cabane révéla au rôdeur que, plusieurs jour auparavant, trois personnes avaient quitté le coin à travers les arbres, vers le Nord-Est. Il s'agissait de la grande créature ainsi que de deux humanoïdes de taille normale, l'un botté, l'autre pieds nus et griffus.

Le reste du groupe se porta au niveau de la cabane, observant la macabre scène. ÔlgÔ descendit de sa monture et commença à fureter, à la recherche de plus d'informations. Les corps étaient tous morts depuis quelques jours. Toutefois, aucun prédateur ne s'était aventuré aussi prêt de la cabane pour profiter d'un repas facile. Signe que la faune environnante devait prendre soin d'éviter le coin.

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Modifié par un utilisateur jeudi 15 février 2018 10:10:12(UTC)  | Raison: Non indiquée