Putain de chat... Quoique je pense ça mais j'aimerais bien en avoir un nouveau un jour.

« Bel organe... » dit Osran lorsque Henric lui défonça les tympans.

« Ca va Madame ? Vous avez besoin d'aide ? Nous ne vous voulons aucun mal. Si vous êtes blessée je peux même vous soigner. » ajouta-t-il à l'adresse de la femme qui venait d'apparaitre. Scordard ne la reconnaissait pas. Mais c'était pas une raison pour ne pas faire preuve d'empathie. Il faisait nuit, il tombait des cordes... Et puis, à bien y réfléchir, sauver deux enfants, c'est encore plus fort que de n'en sauver qu'un seul. En plus, sauver celle-là c'était surtout ça de pris si l'autre était mort.

« Vous n'auriez pas pas vu un jeune garçon dans le coin ? Il s'est perdu et on doit lui venir en aide. »

Modifié par un utilisateur mardi 31 octobre 2017 17:35:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Julide avait eut un sursaut de surprise en voyant la femme. Elle mit la main à sa poitrine pour calmer son coeur tandis qu'Henric poussait un hurlement aussi surprenant qu'intense. Elle manqua de rire mais sût se contenir.



La femme, écarta quelques mèches de cheveux, l'eau ruisselant sur son visage. Elle bredouilla :
« Mon fils... ! Je cherche aussi mon fils... Iurie. Il devait venir, mais il n'est pas venu. Il faut que je le retrouve. Ils ne veulent pas me laisser, mais je dois le voir... il faut que je le vois.  »
Son visage était pâle, ses yeux cernés de gris et elle semblait plutôt maigre.


Julide parla un peu plus fort pour se faire bien entendre.


« Il n'y a personne qui s'appelle Iurie ici... Vous êtes sûr qu'il est dans le coin. Vous venez d'où ?  »

La femme semblait quelque peu désorientée. Elle se contenta de murmurer.

« Il faut que je le retrouve... Iurie. Je dois le retrouver... il n'est pas venu. »
Elle semblait distante, comme une personne ivre ayant une idée fixe en tête. Pourtant, nulle odeur d'alcool émanant d'elle, pas plus d'ailleurs qu'une autre plus désagréable caractéristique des défunts qui reviennent d'entre les morts pour hanter les vivants.
Il n'en restait pas moins qu'elle avait quelque chose d'étrange et de déplaisant en dépit de ses courbes sous son linge blanc.

Elle sembla vouloir reprendre son chemin d'errance.





La créature gratta le sol et s'élança dans la direction du groupe. Il était de la taille d'un gros sanglier. Il galopa en poussant de petits grognements porcins. Plus il se rapprochait, plus les quatre hommes avaient la confirmation qu'il ne s'agissait pas d'un sanglier ordinaire.
Il était véritablement affreux. Et il fonçait. Sur eux.

De part et d'autre de la route, la boue s'accumulait. Le labyrinthe de blé au sud pouvait offrir un abri pour se dissimuler, encore fallait-il pouvoir le faire, avoir le temps de le faire, vouloir le faire.

Galvin, qui ne savait pas exactement d'où venait la bestiole, marqua un temps pour la voir arriver à grande vitesse vers lui.
Erhan attrapa son gourdin tout en éclairant de l'autre main la bestiole.

« C'est quoi ce truc ?!  »

Bishop n'avait rien vu venir et du prendre quelques secondes pour comprendre qu'il y avait un réel danger. Un danger mortel.




Sanglier monstrueux avance de 8 cases vers Galvin.
Erhan sort son gourdin.
Galvin et Bishop sont surpris.

Modifié par un utilisateur vendredi 3 novembre 2017 13:26:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Edmund avait bien compris la stratégie de la bestiole qui ne comptait pas s'arrêter. Il se plaça de l'autre côté de la route afin que le monstre se retrouve prise entre trois hommes.
Dès qu'il fut à sa portée, il lui asséna un coup d'épée dans le lard. Une belle entaille dans le flanc vint rougir le pelage du monstre.

Le sanglier monstrueux en fut sans doute déstabilisé : il lança un grand coup de tête vers Galvin mais celui-ci n'était pas assez prêt pour se le prendre, aussi le geste fut plutôt grotesque.

Le milicien tenta de donner un coup d'épée. Hésitait-il à frapper l'animal ou reculer ? Dans tous les cas, la lame passa devant le nez de la bestiole.

Erhan se lança dans le combat avec une certaine appréhension. Son coup, bien que volontaire, manqua sa cible. La lanterne balançait sa lueur dans la zone, rendant le spectacle pour le moins confus.







Sanglier monstrueux se prend 3 points de dégats par Edmund

Modifié par un utilisateur vendredi 3 novembre 2017 13:27:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que le monstrueux sanglier chargea le groupe, et que les autres l'encerclèrent, Bishop sorti l'arbalète et tira. Mais la précipitation, ou la peur, fit que le jeune homme rata complètement sa cible. Le carreau se perdit loin au-dessus du sanglier.
Tremblant comme une feuille, Bishop ne savait pas ce qu'il allait faire.

Modifié par un utilisateur jeudi 2 novembre 2017 09:49:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

La femme s'arrêta un instant en fixant Henric du regard. Des gouttes tombaient de ses cils sur sa joue. Elle s'essuya mollement le visage de la main, chose vaine puisque la pluie continuait de tomber.
Elle acquiesça au paysan et s'approcha pour mettre la cape.

«  Merci...  » murmura-t-elle dans un souffle, difficilement perceptible avec l'eau qui tombait.

Osran resta en retrait, méfiant, et ne partageant pas tant que cela le point de vue d'Henric. Après tout, quand il y avait un autre membre dans le groupe, cela signifiait également une récompense à partager si tant était qu'il y en ait une...

«  Oui, Iurie... On vient d'Ardis, dans le comté d'Aredal... Mon mari et mon fils devaient venir me rejoindre. Ils m'avaient dit qu'ils viendraient me voir...  »
Une certaine angoisse sembla l'étreindre, aussi glaciale que la pluie qui tombait. Heureusement, il n'y avait pas trop de vent.
«  Ils ne doivent pas être loin. Iurie ne doit pas être loin.  »
Sans appeler, elle continua à observer les alentours, la pluie tombant sur son visage protégé que légèrement par la capuche mal ajustée de la cape.



Le début du combat était quelque peu chaotique. Par chance, personne n'avait encore été blessé pendant ces quelques premières secondes. Chacun s'était déplacé pour être à la meilleure place possible pour frapper. Frapper une bête , une créature, une chose, qui semblait vouloir non pas se défendre, mais réellement attaquer.
Avec une hargne bestiale et féroce, elle avait foncé sur ce qu'elle avait remarqué en premier.

Modifié par un utilisateur vendredi 3 novembre 2017 13:27:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Edmund faisait preuve d'une précision martiale impressionnante. Assurément, ce devait être un gentilhomme qui avait appris la maîtrise du combat auprès de grands maîtres d'armes !
Sa précision était telle que le sanglier se mit à saigner abondamment au niveau des pattes.

La bestiole se démenait à présent davantage qu'elle ne tentait de blesser. La douleur la fit se cabrer et elle asséna un violent coup dans les airs. Si Galvin s'était trouvé à l'endroit où la créature frappait, il aurait sans doute eu la jambe cassée. La bestiole s'agita frénétiquement au point de glisser et se cogner la tête contre le sol. Pendant un instant, elle ressembla à ce cochon surnommé "saucisse" qu'il fallait attraper quelques heures plus tôt. Elle était pitoyable dans sa marre de sang.

Galvin profita de la faiblesse de son adversaire pour enfoncer d'un geste vif sa lame dans la chair du monstre, lui entaillant le flanc.

« Fichue bestiole !  » ragea-t-il.

Le monstre ruait et poussait des grognements horribles.
Erhan en fut sans doute déstabilisé : son gourdin ne fit que frapper l'air à quelques centimètres d'Edmund, l'éclaboussant de quelques gouttes de pluie.
Un faux mouvement lui fit pousser un léger cri.


« Agh ! ... Désolé ! ... C'est pas mon jour.  »

Il abaissa son gourdin et leva la lanterne pour éclairer le combat.

Julide regarda Henric proposer sa cape et son couvre chef à l'inconnue. Elle jeta un œil vers Osran puis rajusta sa chemise en lin sous sa veste en cuir.
Tous étaient trempés et le froid commençait à se faire sentir.

L'inconnue semblait toutefois ne pas faire grand cas de la pluie.
Elle se laissa faire sans bouger alors qu'Henric ajustait son chapeau sur sa tête.

Pour Henric


La femme n'eut aucune réaction lorsqu'il parla de son affection pour sa cape. Elle regardait à peine Henric qui lui parlait, plongée régulièrement dans une torpeur insondable.


Psychologie inférieure à DD 10


Psychologie DD 10


Psychologie DD 15



« Je m'appelle Aliana...  »

« Je suis venue...  » Elle sembla chercher ses mots et, pendant quelques instants, tenta de se souvenir de la réponse.
Son regard changea alors. Ses yeux qui ne reflétaient aucune émotion particulière se mirent à cligner et à regarder partout autour d'elle, comme si elle prenait soudain conscience d'où elle se trouvait.

Elle regarda à droite, puis à gauche. Petit à petit, la nervosité montait en elle. Elle se mit à se pincer le bout des doigts, à moins qu'elle ne se curât les ongles d'anxiété.

« Ils... ils m'ont emmenés ! Ils...  »

Elle semblait de plus en plus paniquée, empêchant d'autres sons de sortir de sa bouche. Elle semblait totalement désemparée. Son regard se fixa à nouveau devant elle, sa tête tournant que par légers à-coups de droite à gauche, comme prisonnière d'un cauchemar. Ses yeux s'agrandissaient, reflétant un effroi insaisissable.


« Ça va aller ! Ça va aller...  » intervint rapidement Julide comme si elle parlait à un animal apeuré.
Elle jeta un regard mal à l'aise à Henric et Osran.
« Vous êtes en sécurité ici... ne vous inquiétez pas... ça va aller... »

Julide parlait avec douceur et se rapprocha de la femme. Elle approcha doucement une main et voulu lui tapoter l'épaule pour la réconforter mais Aliana recula vivement comme un chien qui craint un maître ivre.
Julide n'insista pas et interrogea du regard ses deux compagnons.

La pluie déjà se faisait moins forte.

Modifié par un utilisateur samedi 4 novembre 2017 21:54:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Chose étonnante. Avant qu'Osran ne reprenne la parole, Henric remarqua que la fameuse Aliana n'eut pas vraiment de réaction lorsqu'il se rapprocha d'elle pour ajuster sa propre cape. Ni elle ne recula, ni elle ne l'aida en essayant d'attacher par elle-même le lacet du couvre-chef du paysan, comme si son esprit était ailleurs ou qu'elle se trouvait dans un état second.

Faisant preuve de gestes hésitants, Henric mima des doigts engourdi par la pluie et le froid lorsqu'il s'exécuta. « Désolé, » glissa t-il. « c'est qu'c'est pas facile d'faire un nœud avec ce lacet gorgé d'eau et mes doigts engourdis... » L'excuse était plausible. Mais au fond de lui, il savait que c'était cette proximité inhabituelle avec ce corps féminin qui le troublait. Moins d'une coudée les séparait. Si la bonne femme n'avait pas été si gelée par la pluie, il était sûr qu'il aurait pu sentir la chaleur de son corps depuis cette distance.

Plus grand qu'elle d'environ une tête, il avait aussi une vue imprenable sur un décolleté affolant qui n'en finissait pas d'aimanter son regard. Pour un peu, il aurait même pu se laisser aller un geste déplacé car actuellement de dos face à Osran et Julide. Un revers de la main qui passait malencontreusement sur l'un de ces deux monts fantastiques qui ne demandaient qu'à être explorés, c'était quelque chose de si vite arrivé... Mais le bon sens et surtout la présence de Julide le ramenèrent les pieds sur terre. Une fois sûr que la capuche resterait bien en place, il lutta de toutes ses forces pour garder le contrôle de sa respiration tout en évitant de laisser son regard se fixer ailleurs que sur le visage d'Aliana. « Voilà, c'est fait. » lâcha t-il d'un ton laconique qu'il ne ressentait absolument pas.

Mais le hasard ou peut-être le coup du sort avaient-ils leur mot à dire ? En laissant retomber ses bras le long de son corps, Henric sentit comme un contact au bout de sa main. Il en était sûr, les doigts de sa main droite avaient effleuré quelque chose. Peut-être un bout de tissu ? Impossible. Pour Henric, c'était tout bonnement un coup de tonnerre qui venait de le foudroyer sur place. Le paysan sentit son sang battre à tout rompre dans ses veines, ce qui - pour son plus grand malheur - réveilla une autre partie de lui qui s'était déjà manifestée plus tôt dans la journée, lors du concours de la reine du comice. Passant d'une pâleur de circonstance à un ton rouge écrevisse, Henric resta de dos quelques secondes le temps d'essayer de rajuster ses propres vêtements en essayant de faire croire que c'était la pluie qui le gênait. Nul ne devait voir - et a fortiori comprendre - ce qui venait de se passer. Sinon, il sentait qu'il mourait de honte sur place.

Fort heureusement, aucune des trois autres personnes ne sembla lui porter attention pendant cette manœuvre discrète. Osran prit la parole et accapara l'attention de Julide pour proposer de ramener Aliana au chaud avant de reprendre les recherches. Lui-même, trop heureux de cette diversion, hocha la tête silencieusement afin d'apporter sa validation à l'autre barovien. Puis, rassuré et cet excès de stress évacué, il entendit une petite voix qui lui murmurait une autre possibilité. Hypnotisé par celle-ci, il répéta sur un ton faussement concerné : « C't'une bonne idée. Mais en même temps, chaque seconde qui passe, c'est un risque supplémentaire de rater quelque chose. Je pense que le mieux, ça serait qu'Osran, il ammène Aliana au chaud tandis que Julide et moi, on poursuit les recherches d'not' côté. Il nous rattrapera vite et nous n'aurons pas perdu de temps. Non ? Qu'est-ce t'en penses, Julide ? » On sentait de l'empathie dans la réponse. Il restait à savoir si Julide se rallierait à cette idée, elle qui avait voulu s'impliquer dans les recherches, et si Aliana et Osran se laisserait convaincre facilement. La mère risquait de se réveiller brutalement si elle comprenait qu'elle ne pourrait plus continuer à chercher son gamin dans l'immédiat. Quant à Osran, Henric avait encore du mal à savoir ce que pensait cet homme la plupart du temps. Mais avec un peu de chance, si les choses allaient dans son sens, il pourrait....

Modifié par un utilisateur dimanche 5 novembre 2017 13:17:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Julide acquiesça aux paroles d'Osran.


« C'est une bonne idée de vous emmener à la taverne. Tu préfères qu'on vous accompagne ?  » demanda-t-elle à l'interessé.

De par les efforts de chacun, Aliana sembla s'apaiser quelque peu. Le discours d'Osran était emprunt d'une grande logique, et, même si elle semblait effrayée, ça l'aida à se calmer.

Elle acquiesça et fut prête à suivre, se rapprochant d'Osran.




Le carreau de Bishop vint se ficher dans la cuisse de l'animal qui eut un soubresaut. Cela fit jaillir de ses blessures un peu plus du liquide vital rouge qui s'échappait de lui tout comme sa vie.
La bête était à présent à terre dans une marre de sang. Elle ne bougeait presque plus.
A l'agonie, le sanglier monstrueux eut quelques tressaillements, puis plus rien.
Il ne bougeait plus.

Fin du combat !

Alors qu'il s'apprêtait à frapper la créature de ses deux épées, Edmund eut un mouvement de recul, surpris par le tir de Bishop. Trempé de la tête au pieds, et maintenant recouvert de sang et de boue, le jeune homme laissa ses bras pendre quelques instants en silence, le temps de reprendre ses esprits et de permettre à son niveau d'adrénaline de redescendre.

Le sanglier était vraiment gigantesque, et les excroissances osseuses qui recouvraient son corps lui donnaient un air particulièrement intimidant. Maintenant qu'il ne bougeait plus, Edmund avait tout le loisir de contempler sa disgracieuse apparence. La situation était pour le moins cocasse : le groupe avait bien trouvé un animal difforme, mais pas celui qu'il cherchait. Finalement, Edmund brisa le silence.

« Fiou, ils sont sacrément monstrueux vos sangliers dans le coin ! Je me demande ce qu'il lui a pris de nous attaquer comme ça. Une idée de ce que cette chose pourrait être ? »

Puis, après quelques secondes de réflexion :

« J'espère qu'il ne s'en est pas pris au gamin... »

Modifié par un utilisateur lundi 6 novembre 2017 11:24:54(UTC)  | Raison: Non indiquée