Revenant vers le groupe, Sven fut interpellé par un jeune homme frêle comparé à la masse musculaire qu'il arborait. « Mon nom est Sven, fils d'Elmind et sujet d'Estrid. Il ne faut pas rester là sous le soleil brûlant. Aidez ceux qui sont encore trop faibles à se diriger vers le fond de la plage. Il y a de l'ombre là-bas. » Puis il s'approcha de ceux qui étaient restés à proximité de l'eau et indiqua ses découvertes, demandant de l'aide pour l'aider à transporter leurs affaires dans le coin où les ardeurs du soleil se faisaient moins féroces. Il répondit à la remarque d'Ellawa par un grommellement qui pouvait passer pour du désintérêt, mais plus par réflexes que par une réelle volonté, il jeta un oeil sur les traces découvertes par la jeune femme.

Modifié par un utilisateur mardi 21 décembre 2010 18:41:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eldèa se dirigea vers le Garundais inconscient le plus proche d'elle et tenta de le réveiller. L'homme était groggy et souffrait visiblement — peut-être les mêmes nausées que celles qu'Eldea ressentait ; difficile de dire si c'était le cas des autres naufragés aussi — mais il était vivant. C'était un Garundais d'âge moyen avec les cheveux qui commençaient à grisonner. Il portait des vêtements en lambeaux, mais la caractéristique la plus marquante était sans doute le fait qu'il avait les mains attachées dans le dos et retenues par d'épaisses menottes.

Modifié par un utilisateur mardi 21 décembre 2010 15:00:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Moi c'est Ephrem!  »
Le jeune naufragé n'eut pas le temps de poser ses questions que déjà le marin prenait les choses en main quant à la survie des rescapés.
Ephrem continua sa fouille et ramassa le plus d'objets possibles de manière à les ramener vers l'endroit ou lui avait indiqué le colosse. Un rapide tour d'horizon lui indiquait qu'il y avait d'autre survivant qu'il n'avait pas vu auparavant, la charmante elfe était entrain de les réveiller.

Il se posa cinq secondes, le temps de reprendre un peu son souffle, ses nausées étaient toujours présentes, et vu l'état de certain et la démarche d'autre, il ne devait pas être le seul dans ce cas. Peut être le fait de manger et de boire leur ferait du bien, il ne se rappelait pas avoir vu des gourdes d'eau dans le tas d'affaire, il refouilla encore une fois.

Il se saisit d'une arme avec laquelle il pourrait couper du bois, puis prit la direction de l'orée pour éventuellement ramener tout ce qu'il pouvait comme bois mort.
Ce qui était sur c'est qu'ils risquaient de passer du temps ici, avant de reprendre tous un état moins comateux, puis d'aller fouiller le reste de l''épave.

« Il semble que nous ayons fait naufrage pour une raison encore inexpliquée, la bonne nouvelle c'est que vous faites partie des survivants. Essayez de regagner vos esprits, nous allons nous mettre à l'ombre de la jungle avant d'être cuits par le soleil. »

En s'attardant beaucoup moins qu'elle ne l'avait fait devant ce petit être horripilant que pour les deux précédents naufragés, Eldea marcha jusqu'au corps suivant. « Le gnome est vivant également » dit elle d'une voix forte en s'éloignant de lui.

On dirait le tianais agé qui portait un sanre finement ouvragé à la ceinture. Espérons que la faiblesse de l'âge lui ait tout de même permis de survivre.

Arrivé près du naufragé suivant, Eldea pris connaissance de son état.

Modifié par un utilisateur mardi 21 décembre 2010 19:47:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Elvéa passa à l'inconscient suivant. Celui-ci était un tianais d'un certain âge, dont les cheveux commençant à grisonner avaient été rassemblés en une queue de cheval. Il portait également une barbe hirsute et irrégulière. Quand Elvéa le secoua légèrement pour le réveiller, il murmura quelques mots dans une langue qu'elle ne comprenait pas, du tianais sans doute, puis il ouvrit finalement les yeux, adoptant rapidement une expression de douleur sur le visage et se mettant à gémir. Lui aussi était sain et sauf… enfin, si on négligeait la douleur et les nausées qui semblaient l'assaillir lui comme tous les autres individus présents.

Sébrysse examina ses blessures. En plus d'elle, seule Ephrem, le jeune Mwangi, avait été touché par les euryptérides qui avaient sans cru être tombés sur un repas facile. Invoquant sa déesse, elle guérit rapidement leurs blessures. Malgré cela, les nausées persistaient… La prêtresse avait vécu plusieurs années à Quent et, en vivant au sein d'individus aux mœurs peu sélectives, elle avait déjà croisé la route de toutes sortes de produits divers. Outre les blessures causées par les pinces et les queues des euryptérides, qu'elle venait de guérir, son corps ne portait aucune autre trace, pas plus que ceux des autres naufragés pour autant qu'elle puisse en juger.

La prêtresse plongea dans ses souvenirs… la dernière chose dont elle se rappelait était le son de la cloche qui annonçait l'heure du souper. Oui, c'était le soir… on leur avait amené de la soupe, comme d'habitude, cette soupe très rallongée à l'eau et aux épices… Puis elle identifia deux symptômes : l'effet "trou noir" de la perte de mémoire et les nausées. Cela lui rappelait les effets d'un poison dont elle avait entendu parler à Quent : l'huile de taggit. Pour elle, cela ne faisait aucun doute : ils avaient été empoisonnés. Si elle avait raison et qu'elle avait correctement identifié le poison, les nausées s'estomperaient d'elles-mêmes après un peu de repos.

Modifié par un utilisateur mardi 21 décembre 2010 21:13:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Nous avons été empoisonnés. Quelqu'un a versé de l'huile de taggit, la drogue de l'oubli. Elle est utilisée pour empêcher que les victimes conservent des souvenirs clairs. Sûrement dans la soupe... Avec un peu de repos, cela devrait passer. Nous avons de quoi manger. Il faudrait trouver maintenant de quoi boire... Après nous aviserons. »

Rassurée par son diagnostic, elle se dirigea vers l'épave. Elle était curieuse de savoir quelle surprise leur révélerait cette dernière et notamment si le canot avait été utilisé. En avançant sur la plage, elle essaya de se remémorer qui n'avait pas pris de soupe.

Pouvez-vous faire le point de ce que nous avons récupéré ?

Modifié par un utilisateur mardi 21 décembre 2010 21:34:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

S'adressant lentement au tianais à la fois pour être sûre qu'il comprenne et pour ne pas lui demander un trop gros effort de concentration, Eldea lui prononça les paroles réconfortantes suivantes: « Ne vous inquiétez pas, tout va bien. Nous avons fait naufrage et vous avez eu la chance de survivre à la catastrophe. Il semble que nous ayons été drogués avant de finir à l'eau, c'est ce qui explique les nausées. Cela devrait ce dissiper.  »

« Le tianais est sain et sauf également. » dit l'elfe à haute voix en se levant. Elle se dirigea vers le dernier corps encore allongé sur la plage.

Il semble qu'il s'agisse de l'érudit varisienne, allons voir si elle respire encore.

S'arrêtant près de la varisienne, elle s'enquit de son état.

Modifié par un utilisateur mardi 21 décembre 2010 21:46:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le sort d'Ellawa confirma ce que la prêtresse avait dit : elle détecta bien quelques traces de poison dans chacun des 11 survivants. C'était plus ténu chez certains que chez d'autres, mais cela n'était pas surprenant : chaque métabolisme réagissait de manière différente et éliminait plus ou moins vite les toxines, ce qui expliquait aussi que certains s''étaient réveillés plus tôt que d'autres. Son dernier souvenir à elle aussi remontait à un repas du soir… la veille ? deux jours plus tôt ? Difficile de le savoir… Il était probable que ça ne remontait pas à très longtemps, car pour autant qu'elle puisse en juger, la végétation qu'on trouvait sur place ressemblait à celle présente sur la plupart des côtes du sud-ouest du Garund. Ils étaient sans doute plus ou moins proches de leur destination, Éléder.

Après avoir partagé ses conclusions, la prêtresse était repartie vers la plage pour observer l'épave. La druidesse lui avait rapidement conseillé d'attendre : le soleil chauffait de plus en plus fort et, vu sa position, il devait être aux alentours de midi. Les trois ou quatre prochaines heures seraient les plus chaudes de la journée… des heures pendant lesquelles tout effort serait quasiment impossible, surtout dans leur état nauséeux.

Toutefois, en examinant de plus près l'endroit où Ellawa avait repéré un morceau de navire — difficile de savoir s'il s'agissait vraiment du Jenivère à une telle distance de près d'un kilomètre. L'épave, ou ce qu'il en restait, semblait dodeliner légèrement et frapper contre la falaise qui marquait le côté gauche du renfoncement en U au fond duquel ils s'étaient réveillés. La plage continuait bien sur quelque 500 ou 600 mètres de plus mais cette direction mais elle disparaissait sous l'eau plusieurs dizaines de mètres avant l'épave. D'où ils se trouvaient, les naufragés semblaient avoir seulement deux options pour atteindre l'épave : soit en nageant sur plus de 50 mètres dans des flots qui, à cause du goulot d'étranglement, étaient fortement agités (Natation DD 20, plusieurs tests) ou en descendant le long de la falaise, là aussi sur une hauteur d'approximativement 30 à 40 mètres. (Test de connaissances (nature) possible.

Quant à Éldéa, elle poursuivait sa tournée des survivants et s'approcha de la dernière, une jeune femme. Elle se rendit rapidement compte qu'il ne s'agissait pas de l'érudite varisienne mais plutôt de la jeune fille rousse à l'humeur maussade qui, selon celle qu'elle avait entendu, avait embarqué à Ilizmagorti. La jeune femme était tournée le ventre contre le sable, aussi Eldéa put-elle voir un étrange tatouage dessiné sur son omoplate (voir dessin). L'elfe la retourna lentement et fut rassurée en constatant qu'elle respirait encore. En la mettant dans une position plus confortable, elle remarqua cependant un dernier détail : la rousse n'avait plus que quatre doigts à la main gauche ; son petit doigt était manquant.

L'alchimiste continuait à fouiller à la recherche de sa chope et de sa gourde. Voyant que le combat était terminé autour de lui, il ralentit le rythme de ses fouilles et ajouta son équipement d'alchimiste à la liste. Après avoir retrouvé sa sacoche à composante, un immense sourire apparût sur son visage`il avait trouvé sa gourde et sa chope. Il rangea sa gourde et sa sacoche à la ceinture, puis avança, chope à la main, vers la dame qui avait proposé de visiter l'épave.

« Ma chope et mes connaissances sont à vos services, ma dame. Oups, j'oubliais, je me nomme Andrez Serfut. »

Modifié par un utilisateur mardi 21 décembre 2010 23:01:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après avoir ramené à elle la rouquine, Eldea se leva et observa la plage, puis l'épave et la falaise qui la surplombait.


Finalement on s'en tire pas mal. Tous les naufragés de la plage sont vivants, une partie de notre matériel est récupérable. Je me demande bien ce qu'il a pu advenir des autres ...

« Elvand ! »

L'elfe semblait affolée, après quelques minutes à chercher du regard en tout sens. Elle ferma les yeux et se concentra. S'il est dans les parages je le sentirai.

Modifié par un utilisateur mercredi 22 décembre 2010 00:10:09(UTC)  | Raison: Non indiquée