Chevauchant sa monture, le paladin fondit sur le nouvel arrivant, qui ne devait probablement pas s'attendre à faire face à une charge montée à l'intérieur d'une tour. Les dégâts furent ravageurs, comme l'on peut s'y attendre de ces manoeuvres de cavaleries. Le gobelours venaient à peine de pénéter dans la pièce, et le voilà qu'il était déjà moribond, mais tout de même encore sur ses deux jambes.
Évitant le grand coup d'épée de Xoran, il frappa le destrier avec son grand crochet métallique mais le coup manqua de puissance. Peut-être était ce à cause des terribles blessures qu'il venait de recevoir, mais la pointe ne réussit pas à percer les écailles du lézard, ne leur causant qu'une simple éraflure.

De leur côté, Aergnaeroka et Akin usaient des moyens à leur disposition pour que les ennemis tombés ne se relèvent pas.
Si l'inquisiteur réussit à faire rendre son dernier souffle à la bête qui avait tué son amie, l'elfe ne put constater que, même si les flammes avaient stoppé momentanément les capacités régénératrices du troll, sa poitrine se soulevait encore régulièrement, signe que la créature était inconscience mais toujours vivante.


Assistance divine sur Akin.
Stalagmite présent en U18 : 2.
Stalagmite présent en U19 : 1.
Stalagmite présent en V20 : 1.
Épée longue de Aergnaeroka est brisée.

Modifié par un utilisateur lundi 14 mai 2018 20:22:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le nouvel adversaire semblait plus résistant. Il tenta de s'en prendre à Seraph sans succès.

Aux côtés de Ortog et son lézard redoublèrent d'efforts pour en venir à bout.

• Attaque Seraph sur Cure-Os (morsure) : 1d20+8 donne [10] + 8 = 18
• Dégâts sur Cure-Os : 1d8+6 donne [7] + 6 = 13
• Attaque Ortog sur Cure-Os (Épée à 2 mains de fer froid, AP, monté) : 1d20+7+1 donne [8] + 7 + 1 = 16
• Dégâts sur Cure-Os : 2d6+9 donne [3] + 9 = 12
• Attaque Ortog sur Cure-Os (Épée à 2 mains de fer froid, AP, monté) : 1d20+2+1 donne [6] + 2 + 1 = 9

Marcher dans la neige.

Modifié par un utilisateur lundi 14 mai 2018 21:01:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le corps du troll s'enflamma de plus belle lorsque la seconde flasque se répandit sur son corps. Ne restait plus qu'à lui porter le coup final et il ne se relèverait plus.

De leur côté, Xoran et Ortog peinait à leur adversaire à terre. L'encadrement de la porte gênait le cavalier et le colosse, et leurs coups ne portaient pas ou étaient déviaient par les protection que portaient le wikkawak.

J'avais pas fait attention mais du coup Xoran prends 2 dégâts de feu à cause des feux grégeois.
Assistance divine sur Akin.
Stalagmite présent en U18 : 2.
Stalagmite présent en U19 : 1.
Stalagmite présent en V20 : 1.
Épée longue de Aergnaeroka est brisée.

Le wikkawak exulta, malgré ses terribles blessures.
Laissant exploser sa rage, il hurla :

« - Cure-Os pas lourdaud !
Cure-Os est grand guerrier !
Cure-Os tous vous tuer et prendre vos doigts pour sa collec ! »

Tout en illustrant ses propos en montrant du doigt un sinistre collier qu'il portait autour du cou, dont les parures comprenaient de nombreux appendices pourris ayant appartenu à des humanoïdes, il tenta une nouvelle fois de blesser le lézard géant, mais sans plus de succès que la première fois.

« - Graaaaah !
Cure-Os finira par t'avoir et te dévorera pour son dîner ! »

J'avais pas fait attention mais du coup Xoran prends 2 dégâts de feu à cause des feux grégeois.
Assistance divine sur Akin.
Stalagmite présent en U18 : 2.
Stalagmite présent en U19 : 1.
Stalagmite présent en V20 : 1.
Épée longue de Aergnaeroka est brisée.

Modifié par un utilisateur mercredi 16 mai 2018 18:48:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le petit projectile s'envola et toucha le wikkawak au mollet, arrachant un couinement de surprise à la créature.
S'étonnant d'être attaqué par derrière, Cure-Os tourna la tête un instant pour chercher qui était à l'origine de l'agression.

J'avais pas fait attention mais du coup Xoran prends 2 dégâts de feu à cause des feux grégeois.
Assistance divine sur Akin.
Stalagmite présent en U18 : 2.
Stalagmite présent en U19 : 1.
Stalagmite présent en V20 : 1.
Épée longue de Aergnaeroka est brisée.

Les dernières flammèches du feu grégeois achevaient de se consumer tandis qu'Aergnaeroka attendait de voir si les dégâts suffisaient à empêcher définitivement la créature de se relever ou si un nouveau feu grégeois allait s'avérer nécessaire.

Caralossë de son coté alla renifler le trolosse à fin de s'assurer que celle ci ne risquait pas de venir embêter sa maitresse.


2eme round de dégâts et action retardée en attendant de voir ce que donnent les dégats
Feu grégeois

• dégâts de feu : 1d6 donne [1] = 1

Finalement, le paladin et sa monture eurent raison du gobelours albinos.
La créature s'écroula, terrassée, laissant entrevoir la pièce de laquelle elle avait jaillit.
C'était une grande salle contenant quatre grandes cages, toutes occupées. Les trois premières comprenaient des enfants, agés de six à douze ans environs, qui laissèrent éclater leur joie au trépas du wikkawak, suivit de suppliques pour qu'on vienne les délivrer. Dans la dernière, il y'avait un elfe qui attendait de voir à qui il avait à faire.


Fin du combat.
Assistance divine sur Akin.
Stalagmite présent en U18 : 2.
Stalagmite présent en U19 : 1.
Stalagmite présent en V20 : 1.
Épée longue de Aergnaeroka est brisée.

La créature succomba enfin sous les coups d'Ortog et de sa monture, et la fureur du combat laissa la place au silence... Ou plutôt, au brouhaha de cliquetis et de grincements mécaniques générés par l'horlogerie infernale que cette tour était réputée abriter.

Xoran vit bien les enfants prisonniers, ainsi qu'un elfe enfermé au visage circonspect, mais ils n'étaient pas sa priorité. Il se retourna vers l'entrée, vers le corps inanimé de Jairess. N'ayant pas vu exactement ce que les autres avaient pu faire pendant qu'il combattait le troll et sa bête féroce, il gardait un ultime et mince espoir que le pire ne se soit pas produit. Peut-être l'osirien avait-il pu la soigner in extremis ? Il se précipita vers elle mais dut se rendre à l'évidence. La belle sylphe gisait dans son sang, égorgée, les yeux encore grands ouverts, le visage figé dans une expression de surprise. Au moins n'avait-elle pas eu le temps de se voir mourir, mais c'était là une bien maigre consolation.

« Oh, Jairess... » Xoran s'effondra à genoux devant la dépouille de l'oracle, le visage déformé par un rictus de douleur et ravagé par les sanglots. Il ne la connaissait que depuis quelques semaines et il avait pourtant l'impression de perdre une sœur. Un instant plus tard, Akin le rejoignit et, après s'être immobilisé un instant, se pencha pour soulever le corps et l'emmener dans les geôles désormais libérées. Xoran le regarda faire, comme hébété, et se leva pour le suivre. Au passage, il ramassa mécaniquement sa bardiche qu'il avait laissé tomber près du cadavre du troll.

Il rejoignit l'osirien qui avait déposé Jairess sur une grande table et restait là, immobile, tête baissée. Une telle économie de gestes et de mots était inhabituelle chez son turbulent compagnon, mais Xoran était incapable de se contenir ainsi. Il pleurait à chaudes larmes, sans se cacher, car les manifestations d'émotion n'avait rien de honteux chez les shoantis, et pleurer les morts valeureux était même une forme d'hommage qui leur était rendu. Mais Xoran ne pleurait pas pour observer un rite. Il pleurait parce qu'il était submergé par une émotion qu'il ne savait maîtriser, et parce qu'il était incapable de faire autrement.

Caralossë se désintéressa du trolosse pour se faufiler entre les camarades de sa maitresse et pousser du museau le corps pas encore froid de Jairess. Elle poussa un petit cri plaintif alors que celle ci ne réagissait pas. Sans doute la mémoire d'un événement tragique qui pour elle n'était pas si lointain...

Aergnaeroka ne réagissait pas. Elle savait que ses compagnons allaient mourir bien avant elle. Ne lui avait on pas répété dans son lointain Kyonin qu'il était folie que de s'associer à des humains ou à d'autre race éphémère? Elle avait pourtant choisit de partir s'aventurer loin des terres elfiques, de s'approcher d'humains, et alors qu'il lui était apparu que les terres de Golarion - y compris celles des elfes - étaient en grand danger, de voyager avec eux et de prendre le risque de s'attacher à eux. Maintenant la réalité était là, ce n'était plus une construction de l'esprit, un savoir hypothétique. La réalité était là et Jairess n'était plus.

Mais ils s'étaient donnés (vu imposés par les circonstances - ou peut être la main des Dieux - serait sans doute plus juste) une mission dont tout Golarion dépendait et la mort de l'une des leurs ne pouvait faire interférence. Ne devait pas faire interférence. La vie d'une elfe était longue. Celle d'une elfe parmi les humains encore plus longue. Plus tard, quand tout danger aurait été écarté, le temps des larmes et de se souvenir viendrait - comme viendrait un jour le temps des larmes et des souvenirs pour ses autres compagnons, également créatures éphémères - mais pour le moment, il fallait s'occuper des prisonniers et continuer la progression dans la tour...

Les épaules de l’osirien se soulevèrent lentement, avant que sa peine et sa lassitude ne s’exhalent en un long soupir. Une femme magnifique, d’une race féerique et aux talents magiques indéniables. Quelle cruelle perte pour le monde ! Doublée d'une amie qui s’était interposée in extremis, pour recevoir la morsure mortelle qui lui était destinée. Un vide douloureux enserrait son cœur. Une perte encore plus intolérable pour lui. Il essuya ses yeux humides, avant que les larmes ne coulent, et pinça plusieurs secondes son nez qui commençait à le chatouiller sévèrement. Un murmure exprima sa détresse : « pourquoi ? Tu aurais dû me laisser mourir, ma sœur... » Sa gorge se noua et il détourna la tête.

Akin sursauta alors. « Que… ?! » Sa main serra sa lance et son bras commença à se tendre. À fleur de peau, l’inquisiteur était tout proche de planter la silhouette qu’il venait de découvrir à ses côtés. Un nouveau géant s’était joint à la troupe. À peu près de la taille d’Ortog, sa maigreur le faisait presque paraître aussi grand que Xoran. L’individu avait l’apparence d’un elfe, sans toutefois la grâce habituelle de cette race. Trop osseux, trop sévère. Il ne se serait pas recueilli devant la dépouille de Jairess qu’il aurait cru à un nouvel ennemi. Il fronça les sourcils.

« Mais… vous n’étiez pas en derrière les barreaux ? Comment êtes-vous venu jusqu’ici ?! Qui êtes-vous donc ?! » La surprise et les questions qui se bousculaient dans sa tête lui avaient fait oublier toute politesse.