Récupère le parchemin et commence à le parcourir de ses prunelles, haussant les sourcils par moments. «  Merci. »

Le nain regarde le petit échange d'arme en souriant: « Oui, ne perdons pas plus de temps, allons-y. » Et sur ce discours plein d'éloquence, il se lève, range ses affaires dans son sac, remercie Žarko pour son aide et quitte l'auberge: direction l'écurie.Bon, maintenant, il s'agit de ne pas trainer et de rattraper ce vampire. On est pas encore sortit d'affaire...

Une fois dehors, et quand ses compagnons le rejoignent, il leurs dit: « Nous devrions faire route vers Olfden, c'est le plus court vu notre destination finale. »

Modifié par un utilisateur mercredi 18 avril 2018 10:46:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Raargal saute sur l'occasion pour redonner la bourse de tout à l'heure à Owen, contenant le même nombre de pièce. « Prends en pour en prendre pour tout le monde. »

Modifié par un utilisateur mercredi 18 avril 2018 10:46:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Chrysopélée sortit de l'auberge et s'en alla au écurie. Elle harnacha Aurore avant de la guider vers la sortie de l'auberge.
« ಹೋಗು! ಫಾರ್ವರ್ಡ್! ನಾವು ಮತ್ತೆ ರಸ್ತೆ ತೆಗೆದುಕೊಳ್ಳುತ್ತೇವೆ. »

Puis elle rejoignit ses camarade à l'extérieur. Elle réagit à la proposition de Raargal.
« Et quelle est donc notre destination finale ? Nous savons qu'Ato s'en est allé au nord du Val de Sombrelune mais c'est grand le Val de Sombrelune... Pourquoi Olfden plutôt qu'une autre ville ? Personnellement je dois me rendre à Mebrend donc si nous pouvions y passer, cela m'arrangerai... Surtout s'il n'y aucune raison d'aller à un endroit plutôt qu'à un autre.  »
Elle fit une moue pensive, réfléchissant à un indice dans les derniers événements.

En réponse au 29 de connaissances religion de Raargal



Alors que Raargal et Chrysopélée discutent et qu'Owen est dans l'auberge en train d'acheter des vivres pour la route, une bourrasque se lève, poussant les aventuriers à se blottir dans leurs habits. La bourrasque, semble-t-il, arrache un morceau de pierre d'une bâtisse particulièrement abîmée, et le bruit réveille un nourrisson, qui dormait sous deux couvertures essayant de garder leur précieux contenu au chaud.

Et puis, tout à coup, quelque chose le frappa. Une inspiration de Torag. C'était clair comme de l'eau de roche.

Cette ville entière est un terreau incroyablement fertile de souffrance. Des gens laissé à eux-même à l'approche de l'hiver, combien d'entre eux mourront, ou pire, verront mourir leurs proches fragiles ? Et ceux qui survivent, comment sortir indemne de cette vérité qui crève les yeux dès qu'on accepte de la voir, si ce n'est en acceptant que la douleur fait partie de la vie, et qu'il faut lutter à toute force pour l'éviter... ou s'en réjouir.

Cette ville est le terrain de jeu rêvé de Zon-Kuthon. Il y a forcément des adorateurs parmi les officiels, et forcément un temple secret quelque part.

Modifié par un utilisateur mardi 17 avril 2018 21:32:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alyssa se dresse légèrement lorsque Raargal pousse un cri stupéfiant à travers l'auberge, très surprise que le nain fasse son eurêka si subitement. Mais qu'est-ce qu'il lui prends?? Raargal expose ensuite sa théorie et le visage de la Tieffeline se referme à mesure que chaque syllabe sort de la barbe du vieux nain. Lorsqu'il s'adresse à elle, elle l'observe, l'air légèrement incrédule et un tant soi peu mécontente. « Échanger des histoires..? » La main de la Tieffeline serre ses chausses de laine et elle semble se retenir de balancer l'évidence. Mais.. Il est complètement cinglé ma parole ce fou?

« Nous avons fait une promesse à Madame Ashar, moi et Owen. Celle de ramener Lilith. » Ses doigts pianotent sur la table, elle semble tendue. Ses articulations se crispent et elle frappe de ses phalanges à répétition sur le bois, comme pour calmer son agacement. « On a les infos. Et la, soudainement, on devrait rester ici pour enquêter alors qu'on peux sauver une vie? » Putain. je risque pas que ma vie dans l'entreprise. Tu sais pas que les jours me sont comptés à moi. Alyssa prends une grande inspiration, elle se pince l'arrête du nez et vient remuer légèrement un bridge. Elle se mords l'intérieur de la joue avant de continuer. « Et puis.. Sous quelles foutues étoiles cette révélation apparaît-elle? Un déclic? Alors on va jouer la vie d'une femme sur un déclic? » Son regard, à la fois tendu de reproches et de son incompréhension, pèse lourdement sur Raargal.

Le regard d'Alyssa se refroidit nettement à cause du ton que prends Raargal pour lui expliquer sa vision des choses. Auparavant, si son expression était dans l'attente d'un eclaircissement, elle est désormais aussi glacée que les steppes gelées du nord. Dans ses yeux pétillants peuvent laisser transparaître du mépris vis à vis de la forme expressive du nain. Si ca continue, je vais le clouer au mur. Heureusement, le ton ne continue pas et s'adoucit. La Tieffeline fronce légèrement les sourcils. L'argumentaire est passé et pourtant, elle n'en retient absolument rien, l'expression sous la forme de sarcasme du Nain ayant balayé la moindre parcelle de son propre pouvoir argumentatif. Tss. Franchement, quelle tête de bouc. Tu m'étonnes que madame Ashar l'ai foutu dehors.

« Franchement. » Ses lèvres s'entrouvrent et l'on sent une légère trille tremblotant au fond de sa voix. Elle réprime une montée de colère en serrant fort ses chausses et en détournant le regard vers la fenêtre, presque honteuse de s'emporter si vite. « Vous savez quoi? Faites comme vous le voulez. J'en ai juste plein le cul de voir que d'autres se permettent de parier des informations sur la vie des moins que riens. » Le regard et la voix plein d'amertume, Alyssa croise les bras et se lève avant d'aller à la fenêtre, observant la rue, la vie de la petite ville qu'est Orégent. Pff.. Il a sans doute raison. Mais merde. J'ai l'impression de laisser courir la mort.

Modifié par un utilisateur mercredi 18 avril 2018 18:39:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Raargal s'étonne du comportement de la demi-fiélonne. A quoi elle s'attendait à critiquer mes éclairs de génies? Il regarde ensuite Owen. Elle le fait exprès ? « Tu veux aussi aller te perdre dans la nature, ne pas retrouver sa piste et perdre des jours et des semaines, laissant ainsi le temps a notre cible de tuer encore et encore, ou tu veux enquêter ici, poursuivre une piste que nous avons déjà et qu'il est possible de suivre ici, et le retrouver? Toi qui vois. »

Modifié par un utilisateur mercredi 18 avril 2018 21:47:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Žarko, qui était resté à l'auberge pour discuter avec le patron, arrive vers le groupe. Il affiche un air grave et posé.

Jet de volonté DD15. Ceux qui ratent :


« Mes amis, allons, on vous entend jusque dans l'auberge. J'apprécie les efforts que vous faites, toutes et tous, pour mon amie et les autres femmes disparues. Je sais bien que vous avez vos raisons pour pourchasser ce monstre, et que le temps n'est pas votre allié. Mais le poison de la division l'est encore moins. Laissez-vous vingt-quatre heures. Partez demain, après le déjeuner, et voyer ce que vous aurez récolté comme information d'ici là. On ne peut pas toujours s'en remettre à la chance, il faut parfois la provoquer.

Le Val est un endroit dangereux, faire route à deux n'est pas sûr, surtout si vous avez besoin de vous arrêter pour une raison ou une autre. Je n'ai jamais entendu parler d'aucun temple de Zon-Kuthon mais... je peux vous présenter quelqu'un qui connait les hautes sphères, si vous me jurer de laisser cette personne en dehors de toutes ces affaires. » conclut-il d'un air encore plus grave.

J'ai trop soif... Bordel, j'en ai marre... Il me faut quelque chose, n'importe quoi. Owen passe nerveusement sa main sur son visage perlant de sueur avant d'expirer un bon coup. «  Tu... Vous avez raison, Zarko, Raargal.  » Elle soupir en regardant ailleurs, ses yeux s'arrêtant sans doutes sur une personne qui passe dans la rue, comme absorbée par toutes ces potentielles proies, ses pupilles verdoyantes se dilatant nettement. Elle revient au groupe en se grattant la joue. «  Il nous faut du repos, oui, beaucoup de repos, une bonne nuit de sommeil.  » S'exclama-t-elle en opinant à maintes reprises avant de reprendre. «  La nuit porte conseil comme on dit. On se réunira demain pour en discuter calmement, autour d'un bon repas, c'est convivial.  » Elle semble mâcher quelque chose, sans doutes sa langue, sous la nervosité, puis, elle s'éloigne un peu du groupe en traversant la rue tout en prenant garde de regarder à droite et à gauche, marchant un peu seule les mains plongés dans les poches.

Quelqu'un peut lui dire quelque chose avant qu'elle ne tourne les talons pour "prendre l'air."