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Offline Uktar  
#61 Envoyé le : mercredi 2 mars 2011 23:46:30(UTC)
Uktar
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Théobald

28/33pv

Les prières arrivaient à leur fin, Théobald avait réussi comme chaque matin à faire abstraction de tout ce qui pouvait se passer autour de lui, et c'est avec plaisir qu'il vit certain de ses compagnons déjà occupés à différentes taches. Mais c'est Fergus qui' l'accosta dès la fin de sa prière. Une de ses blessures le faisait encore souffrir et c'est certainement le rictus qu'il fit en se levant qui le rappela à la réalité, il ne s'était absolument pas occupé de lui, et c'est avec un large sourire qu'il répondit à l'alchimiste!
« Oui, volontiers! Dans la précipitation et plongé dans la préparation, je n'ai même pas pris le temps de m'occuper de moi! A vrai dire depuis que j'ai perdu mon mentor, je me suis retrouvé seul et j'ai l'impression que je dois tout faire.
Mais, c'est un mauvais équilibre, et le fait d'avoir trouvé un groupe comme le votre qui œuvre et agit pour la justice d'une ville que je considère toujours comme la mienne, malgré le fait que j'en sois parti alors que j'étais encore qu'un enfant, me réconforte!! Mais vous savez quand vous naissez à Korvosa et que vous apprenez à y vivre, vous en tombez amoureux, et revenir et la retrouver dans cet état...............!!!!!!!!!!!!! »

Il avait hocher la tête d'un air navré, mais la détermination se lisait dans son regard!!

« Je vois que vous n'êtes pas tous natif de Korvosa? »

L'inquisiteur s'était laissé soigner, puis s'était équipé, l'habitude de n'avoir pas de chez soi ce voyait dans ses mouvements et dans ses manières. Puis alla chercher ses carreaux en sorti une dizaine et commença à enlever les empennages.
Offline Dalvyn  
#62 Envoyé le : jeudi 3 mars 2011 16:21:46(UTC)
Dalvyn
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Alors que la petite maisonnée s'éveillait au 3 rue Lancet, Abbaër était déjà parti dans les rues "à la recherche des objets commandés" par les uns et les autres. Après être sorti dans la petite rue qui donnait sur les quais, il se retourna et fronça les sourcils ; le billet qu'il y avait placé quelques heures plus tôt était encore là. Éries ne s'attendait peut-être pas à ce qu'ils passent commande si rapidement ; après tout, ils s'étaient quitté seulement quelque six ou sept heures plus tôt, au milieu de la nuit.

Malgré tout, Abbaër devait faire quelques emplettes. Il remonta les quais vers le nord, un trajet qu'il avait parcouru maintes fois récemment, et se rendit vers le Cercle Jeggare, la place centrale du district de la Pointe Nord, là où chaque matin divers commerçants et fermiers des alentours venaient apporter leurs marchandises. Comme il s'y attendait, la place était beaucoup plus déserte que d'habitude. Malgré tout, il n'eut aucun problème pour se procurer de vieux habits suffisamment rapiécés pour se fondre et suffisamment amples pour pouvoir recouvrir une armure. En fait, il n'avait quasiment que l'embarras du choix : depuis le début de l'épidémie, de nombreuses familles avaient en effet décidé de vendre leurs maigres biens aussi rapidement que possible pour pouvoir quitter la ville et s'éloigner de l'infection. Évidemment, nombreux étaient les vautours prêts à profiter de l'occasion pour accumuler les biens à moindres coûts, comptant sur des temps meilleurs ou plus désespérés encore afin de pouvoir les revendre à bien meilleur prix.

Abbaër choisit ensuite de pousser plus loin vers le nord pour observer les rives qui donnaient vers l'endroit où l'épave avait coulé. Ce n'était pas très loin du Bout de l'Anguille en fait, cet ensemble de vieux rafiots reliés par des passerelles et immobilisés à l'extrémité est du canal Sainte-Alika où ils étaient venus combattre un certain Barvasi, dit "le Roi des Araignées", un sale type verreux qui détenait des informations sur un ambassadeur sur lequel Korvosa avait besoin de faire pression. Le tout s'était terminé dans un bain de sang… et c'était à cette occasion que certains membres du groupe, Horiadoc en l'occurrence, avaient choisi de suivre ceux qui venaient visiblement "faire des affaires" avec le Roi des Araignées et qu'ils avaient remonté la piste jusqu'au manoir des Arkona, l'une des seules familles nobles à être restée dans le Vieux Korvosa.

Historiquement, le Vieux Korvosa avait été la première partie de la ville que les colons-envahisseurs chélaxiens avaient arraché aux natifs shoantis. Dans un premier temps, seule l'île d'Endrin (qui correspond à l'actuel Vieux Korvosa) constituait la ville de Korvosa. C'était donc là, au nord du canal Sainte-Alika, que les premiers bâtiments avaient été construits et, parmi ceux-ci, on trouvait naturellement les premières places-fortes et les premiers manoirs de nobles. Par la suite, la guerre avec les Shoantis s'était poursuivie, avec de nombreuses vagues et des victoires dans un camp puis dans l'autre… pour finalement résulter en la traversée du canal Sainte-Alika et en la conquête d'une large portion des terres incluant la grande pyramide shoantie sur laquelle était venu se nicher Château-Korvosa. Au fil des ans, l'île d'Endrin est devenu le Vieux Korvosa et vivre dans ce quartier est passé de mode… tant et si bien que la plupart des maisons nobles se sont relocalisées soit vers le Haut Quartier près de la célèbre Acadamae et de Château-Korvosa ou plus loin au sud dans le très sélect quartier de la Rive sud, où abondaient les nobles et les riches de toutes sortes.

Abbaër se demanda si la Rive Sud était elle aussi touchée par l'épidémie… et se dit que ça ne devait sans doute pas être le cas, que les riches qui y habitaient avaient certainement les moyens de se payer les services des prêtres du Panthéon Multiple, le grand temple œcuménique qui avait été récemment bâti dans ce quartier — c'était d'ailleurs là que Sinva officiait, avant qu'elle ne quitte la ville. Il arriva finalement près du Vieux Pont, celui qui, selon ce qui se disait, avait été le premier lien entre l'île d'Endrin et les terres coloniales. C'était une sensation étrange : il venait justement de repenser aux Arkonas et de se dire le matin-même que l'épidémie était un terreau propice pour permettre aux familles puissantes de tenter de prendre le pouvoir de Korvosa… et le spectacle qu'il voyait avait tout d'une sorte de déclaration de guerre.

En effet, les gardes de la ville, accompagnés de patrouilles de Vierges Grises, commençaient à établir des barrages sur le Vieux Pont et contrôlait d'un œil sévère tous les individus qui voulaient passer du Vieux Korvosa vers le reste de la ville. Officiellement, le but était bien sûr de venir en aide à la population et de s'assurer que tous les malades soient conduits à un endroit où les médecins de la reine pourraient prendre soin d'eux. Mais, dans le décor que les récentes pensées d'Abbaër avaient dépeint, ces barricades ressemblaient plutôt à une sorte de frontière de guerre entre le Vieux Korvosa des Arkonas et le reste de la ville, dominé par Château-Korvosa et la reine Iléosa. Les gardes le laissèrent passer sans même l'interroger : il avait visiblement l'air en pleine forme et, de plus, il voulait entrer dans le Vieux Korvosa, pas en sortir. Une fois le pont franchi, Abbaër se retourna et put voir que la construction de barrages n'était pas limitée au Vieux Pont de pierre mais que des barricades similaires étaient également mise en place sur plusieurs des autres petits ponts (la plupart d'entre eux en bois) qui enjambaient le canal Sainte-Alika.

Le nain poursuivit son chemin vers l'est en direction du Vieux Port. Il n'y avait guère de pêcheurs. En fait, au cours de sa courte expédition dans le Vieux Korvosa, il avait pu remarquer que les rues étaient quasiment désertes… par contre, de nombreuses portes avaient été marquées du symbole rouge du Voile sanglant. Plus il se rapprochait des quais et plus les marques étaient nombreuses. L'endroit était tellement désert que ses bruits de pas résonnaient dans les ruelles étroites, comme si les sons bondissaient sans cesse entre les parois aux volets clos. Cela donnait l'impression de se traverser une ville abandonnée, déserte et peut-être hantée. Les quais n'étaient pas beaucoup plus peuplés ; seuls quelques pêcheurs courageux (ou qui n'avaient pas le choix) accomplissaient leur travail péniblement. De l'autre côté du Jeggare s'étendait le Camp des voleurs. Il ne restait quasiment sur place que les quelques cabanes en bois plus ou moins permanentes que les Varisiens sédentaires s'étaient construites ; la majorité des caravanes, des chariots colorés et des tentes d'itinérants avaient disparu.
Offline mdadd  
#63 Envoyé le : jeudi 3 mars 2011 16:44:06(UTC)
mdadd
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Le shoanti n'avait pas demandé son reste la veille. Après une âpre discussion avec Abbaër et les autres sur ce qu'il convenait de faire dans cette affaire de plongée vers l'épave, il avait regagné son coin de muret qu'il avait aménagé à l'étage, qui s'était recroquevillé en chien de fusil avant de sombrer dans les éternels cauchemars qui agitaient ses nuits. Délires, transpiration abondante suivie d'une sensation de froid intense, images sombres qui se succédaient dans un rythme décousu et infernal, le Corbeau lui révélait encore plus de mystères dont il n'avait encore pas les clés ni les solutions.

Au petit matin, le shoanti se fit violence pour sortir de sa couche. Il avait froid et se sentait fébrile. Avec toutes les peines du monde, il se revêtit complètement, habits de fossoyeur par dessus laquelle il endossa sa tenue traditionnelle puis sa cape-manteau à capuche. Il se sentait nauséeux et ne prit qu'une rasade d'eau pour de dessécher le gosier enflammé. Les symptômes étaient différents que ceux qu'il avait ressenti avec le Voile Sanglant, mais il ne fallait prendre aucun risque et puis qu'est-ce qu'il pouvait avoir d'autre ?

Lorsque Théobald en eu terminé avec sa prière et avec Fergus, il l'appela du haut de la mezzanine - « monsieur Ithier... Je crois que j'ai besoin de vos services... Si vos talents de guérisseurs s'étendent jusqu'à la maladie, je crains avoir contracté de nouveau le Voile Sanglant. Pouvez-vous m'en dire plus ? Et si besoin, utiliser la baguette... »

  • Jet de vigueur contre la maldaie : 1d20+2 donne [5] + 2 = 7

Modifié par un utilisateur jeudi 3 mars 2011 16:51:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Shait  
#64 Envoyé le : jeudi 3 mars 2011 17:19:02(UTC)
Shait
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Abbaër attendit un moment histoire de voir si une barque de pêcheur était assez près des pontons pour se faire héler. Il se disait qu'en payant deux pièces d'or pour une matinée de travail demain matin il arriverait à trouver quelqu'un pour les accompagner à l'endroit précis du fleuve où le navire avait coulé.«  Hé l'ami ! Tu m'entends ! Approche un peu...

Je cherche à louer les services de plusieurs pêcheurs ainsi que leurs embarcations pour traverser le Jeggare. Il montra sa plaque avec l'insigne qui l'identifiait comme ayant un lien avec la garde. Il ne savait pas si cela ferait impression alors il enchaîna. Cela ne durera pas très longtemps, certainement une matinée, le temps d'aller, de nous attendre et de revenir. Il y aura de la récompense cela va de soi. Quelque chose comme un mois de salaire. Tu peux faire passer le mot aux autres pêcheurs, nous avons de quoi tous vous payer. Soyez juste là demain au levée du soleil. »


  • Test de diplomatie : 1d20+4 donne [7] + 4 = 11
Bonus de +2 si le pêcheur est sensible à l'insigne.
181 - MJ IRL La Tour d'émeraude niv 4.
Offline nan2tyx  
#65 Envoyé le : jeudi 3 mars 2011 22:27:54(UTC)
nan2tyx
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Voilà l'une des raisons pour laquelle Fergus avait embrassé l'activité d'alchimiste et, plus récemment, n'avait pas préparé à l'avance ses extraits. Visiblement la maladie avait repris ses droits sur le physique du Shoanti. Après s'être occupé de nettoyer les plaies de l'inquisiteur, il vint regarder l'état de Kar'Uz. Il ne connaissait pas le remède qui permettrait à l'ensorceleur de se libérer totalement de la fièvre, mais il pouvait au moins temporairement amoindrir ses effets. « Kar'Uz, je crois pouvoir vous redonner un peu de couleurs. Laissez-moi quelques minute le temps que je vous prépare un petit quelque chose. »

L'alchimiste se réinstalla au laboratoire et sortit ses ustensiles de sa sacoche. Il prépara deux fioles d'un liquide jaunâtre dans lesquelles il ajouta, par pure coquetterie et soucis de ne pas dégoûter son "patient", quelques gouttes d'un citron qu'il avait trouvé dans la cuisine. Puis il donna les deux fioles à l'ensorceleur, lui demandant de les avaler d'un trait l'une après l'autre. « Je sais que le goût de cette mixture n'est pas des plus engageante, mais je vous garanti que vous vous sentirez mieux après. Vous ne serez pas complètement guéri, mais au moins les effets néfaste de la maladie ne devraient plus se faire sentir. Je vous préparerait ce petit traitement chaque jour tant que la maladie vous gênera. »

  • récupération dextérité : 1d4 donne [3] = 3
  • récupération constitution : 1d4 donne [2] = 2


Fergus a préparé deux extraits de restauration partielle (une pour chaque caractéristique affaiblie par la maladie).
Offline Gobelure  
#66 Envoyé le : vendredi 4 mars 2011 22:14:07(UTC)
Gobelure
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Horiadoc

24/29pv



Horiadoc avait accompagné Abbaër dans la vieille ville, car il souhaitait passer la journée à se reposer dans sa famille afin d'être en pleine forme pour les opérations aquatiques. Bien entendu, il avait emmené avec lui son bouclier, et n'avait même pas songé à le cacher : après tout, les gardes n'étaient là que pour arrêter les malades et les gueux. Il parvint donc rapidement chez son frère Curiadoc et entreprit de lui narrer par le menu les derniers événements tout en demandant des nouvelles de sa famille.
Offline Aleth  
#67 Envoyé le : samedi 5 mars 2011 00:13:18(UTC)
Aleth
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De bon matin, Grigan avait également quitté le 3 rue rue Lancet et s'était joint à Horiadoc et Abbaër lorsqu'il avait compris que leurs pas les amèneraient au Vieux-Korvosa.
A la vue des barrières mises en place par les Vierges Grises avec l'aide forcée de la Garde, révulsa aussitôt le jeune homme, qui sentit ses poils se hérissé sous les effets de la colère. Mais il prit bien garde à ne pas la montrer pour pouvoir continuer à déambuler à sa guise.

Horiadoc se rendant dans sa famille et Abbaër se dirigeant vers vers les anciens dock, il leur annonça qu'il allait lui aussi prendre une autre direction.

"Je vous abandonne là pour l'instant les amis, comme il y a fort peu de chance que nous y retournions un jour, je vais passer voir ce qu'il est advenu de notre ancien logis et si possible y récupérer toutes nos possessions qui pourraient encore s'y trouver. Je vous retrouverais ce soir chez Zellara...
Hori, n'oublie pas de saluer ton frère, tes cousins et toute la famille de ma part...
... Et puis, Abbaër, si tu peux trouver ça, je pense qu'un ou deux harpons ou trident nous seraient très utiles là où nous allons..."


Grigan rejoignit donc dans un premier temps leur ancien domicile pour voir ce qu'il était devenu. Puis il se rendit à Fort Korsova sur la Colline de la Garnison pour rendre une rapide visite à l'homme qui lui avait tenu de père et de mentor, lui donner de ses nouvelles et en prendre des siennes...
Après cette visite, il repassa à leur maison, y récupéra tout ce qui pouvait être récupérable ou utile, puis entreprit de ramener le tout dans un premier temps dans l'ancienne demeure d'Hungus, qu'il avait commencé à remettre en état. En effet, la place disponible chez Zellara commençait à manquer sérieusement, et il était peut-être inutile de l'encombrer encore plus.

Une fois la chose faite, il retourna au 3 rue Lancet afin de savoir si ses compagnons étaient revenus et au moins les attendre.


Ce que qu'en rentrant, qu'il constata la pauvre mine de Kar'Uz, ce dernier faisait encore plus penser à un mort-vivant que quand il était simplement affublé de ses peintures rituelles. S'étant enquis des maux du Shoantis, il tenta de le rassurer dans la mesure du possible:

"Tu sais Kar', je ne crois que tu ais pu faire une rechute du Voile Sanglant. Nous avons tout les deux étaient atteint par cette peste et nous en avons guérit. Je ne suis pas médecin, mais je crois que nos corps savent combattre ce mal maintenant...
Je pencherais plutôt pour la morsure de ce rat dans les égouts, c'est elle à mon avis, qui a du t'inoculer une de ces cochonneries que véhiculent habituellement ces créatures dégoutantes..."


  • Psychologie : 1d20 donne [16] = 16
  • Bluff : 1d20+1 donne [11] + 1 = 12


J'éditerai mon post en fonction des événement survenus à notre ancien logis à Hori et moi, durant notre absence, et ce qui a pu arriver à mon père adoptif.

Modifié par un utilisateur samedi 5 mars 2011 00:15:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline mdadd  
#68 Envoyé le : samedi 5 mars 2011 09:17:04(UTC)
mdadd
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Kar'Uz remercia la bonne fortune d'avoir rencontré il y a peu un alchimiste capable de sortir un extrait de sa manche à chaque fois qu'un nouveau revers du destin les frappait, mais aussi l'inquisiteur qui allait à la fois un combattant émérite et un guérisseur capable. Pour lui les notions de soins se cantonnaient à un simple examen pour savoir si le sujet était mort ou vivant et la magie ferait le reste : potions, baguette de guérison des maladies, comme celles qu'ils avaient en leur possession, etc. Il laissa donc les spécialiste faire, tandis que comme le fit remarque Grigàn, aujourd'hui il n'aurait guère à se recouvrir de ses peintures rituelles pour paraître aussi pâle qu'un cadavre.

« Merci à tous pour votre aide et votre sollicitude.  »

Suivant l'heure où les soins se terminent, K-U ira faire un tour au temple de Pharasma, puis au campement shoanti (enfin ce qu'il en reste) histoire de voir s'il a du boulot en tant que dernier guide spirituel des derniers shoantis qui résident encore à Korovsa, puis il reviendra chez Zellara en fin d'après-midi
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Offline Dalvyn  
#69 Envoyé le : samedi 5 mars 2011 16:05:37(UTC)
Dalvyn
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Les effets de l'épidémie étaient manifestes un peu partout. Horiadoc l'apprit bien rapidement en rencontrant sa famille. Heureusement, grâce à ses talents d'artisan, le frère du halfeling avait pu s'établir à l'écart du port, plus près de la colline de la Garnison. La famille proche n'avait pas été trop affectée par le Voile sanglant, mais de nombreux amis et connaissances y avaient déjà succombé. Curioadoc avait d'ailleurs l'intention de bientôt quitter la ville et d'aller s'établir ailleurs, avant qu'il ne soit trop tard. Selon la famille d'Horiadoc, les rues du Vieux Korvosa devenaient de plus en plus dangereuses, surtout à la nuit tombée. Et, déjà, dans de nombreux quartiers, divers gangs des rues et des petits "seigneurs locaux" (le plus souvent des petits criminels ayant profité de la situation) avaient pris le pouvoir.

Grigan reçut à peu de choses près le même topo de la part du vieux sergent de la Compagnie de la Zibeline qu'il alla rencontrer. Ce dernier avait précisé que la maladie n'avait pas seulement touché les "civils" mais que de nombreux soldats de la Zibeline étaient également tombés malades, généralement après avoir tenté de venir en aide aux affligés. La situation était bien sombre pour la Zibeline, et, d'après le vieux sergent, le commandant Marcus Endrin avait bien du mal à assurer son fonctionnement avec tous les problèmes qui l'accablaient.

Grigan n'eut pas de mal à ramener quelques biens du Vieux Korvosa vers l'ancienne maison d'Hungus Zébelhyr. En fait, il se fondit complètement dans la masse des diverses personnes et familles qui quittaient définitivement le Vieux Korvosa pour tenter de refaire une vie nouvelle ailleurs. Pour pouvoir être autorisé à rentrer dans le quartier de la Pointe Nord, Grigan dut se soumettre à un examen réalisé par un docteur de la reine affublé d'un de ces masques caractéristiques qui les faisaient ressembler à des oiseaux (de mauvaises augures ?). Heureusement, Grigan n'était pas atteint et les soldats le laissèrent traverser. Ce n'était pas le cas de tous cependant : ceux qui étaient déclarés malades étaient emmenés sans grand ménagement par la patrouille de Vierges Grises qui attendaient non loin de là…
Offline Aleth  
#70 Envoyé le : samedi 5 mars 2011 18:38:47(UTC)
Aleth
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Grigan prit sur lui durant l'inspection subie par les Médecins de la Reine pour ne pas provoquer d'esclandre. Ce n'était pas le moment, d'autant que ses compagnons avaient besoin de lui ce soir.

Voyant les pauvres hères emmenés sans ménagement par les Vierges Grises lorsque ces derniers ne passaient l'inspection, il s'approcha d'un des Gardes de Korvosa, et lui montrant discrètement son insigne au "pseudo-dragon", il lui demanda si il savait où ces pauvres gens étaient emmenés...

Après la réponse du garde, il repris son chemin en direction de l'ancienne maison d'Hungus.
Offline Uktar  
#71 Envoyé le : samedi 5 mars 2011 23:57:55(UTC)
Uktar
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Théobald

28/33pv

Théobald était resté sur ses questions, mais rapidement il s'était aperçu que les couches de ses compagnons étaient déjà vide. Et seul Kar'Uz et Fergus étaient restés.
L'alchimiste qui venait à peine de finir les soins sur l'inquisiteur, avait répondu promptement à la demande du chaman. Et c'est avec une certaine curiosité qu'il avait suivit son intervention. Mais cela n'empêcherait pas la maladie de progresser.
Il avait lui même commencé à reprendre l'ancienne plaie du chaman, et l'avait observé. Elle était propre et déjà refermée, mais le mal devait surement venir d'une infection qui s'était propagé quand celle ci était ouverte.

Deux possibilités s'offraient à lui, pour le soigner, ils avaient acheté plusieurs trousses de premier secours ou se trouvaient des herbes, qui mit en infusion pourrait certainement agir à long terme pour soigner le mal, et l'autre était ces baguettes qu'on lui avait confié il a peu de temps. Théoblad aurait été plus pour une guérison naturel avec des herbes et un corps qui résiste et qui développe des défenses et une probable immunité! Mais leur temps était compté et il faudrait probablement qu'il soit d'attaque pour le soir voir le lendemain, et dans ce cas seul un artifice magique crée par des gens de soin pouvait faire l'affaire.
Théobald alla dans l'armoire ou on lui avait montré les objets qu'il pouvait disposer à sa guise, puis prit une des baguettes.
« Monsieur Kar'Uz, je pourrais tenter de vous suivre et de vous aider à luter contre cette maladie qui vous indispose, mais vu votre état et le fait qu'il est probable que nous ayons besoin de toutes nos capacités très rapidement, je pense qu'il est préférable d'utiliser cette baguette, au moins c'est du sur et du rapide ce qui vous permettra de vous préparer pour notre prochaine activité!
 »

La matinée était déjà pas mal avancée et certain de ses compagnons étaient partis à la pêche aux informations, Théobald aurait bien été de la partie, mais les soins passaient avant tout.

Il reprit son activité de préparation de ses carreaux pour une utilisation sous marine!

J'utilise une charge d'une des baguettes de guérison des maladies, je mets le nombre de charges à jour!
Offline Dalvyn  
#72 Envoyé le : dimanche 6 mars 2011 00:31:11(UTC)
Dalvyn
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Offline Shait  
#73 Envoyé le : dimanche 6 mars 2011 12:04:00(UTC)
Shait
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Il fallut du temps au nain pour revenir car il fit un nouveau détour pour aller chercher des armes capables d'être utilisées sous l'eau. Abbaër ne savait pas véritablement ce qu'il cherchait, tout était utilisé à la surface pour frapper l'eau mais rien de fait spécifiquement pour être utilisé sous l'eau. Cela se comprenait par la dangerosité des fonds saumâtre du fleuve où on trouvait aussi bien des créatures venues de la mer que d'autres descendues du fleuve. Il prit toutefois un ou deux tridents au cas ou l'un de ses compagnons n'aurait pas d'armes adaptées à la situation...

Lorsqu'il revint chez Zellara, il n'y avait plus beaucoup de monde dans la petite maison. Il fallait encore voir si la maréchale pouvait les recevoir, il était peut-être temps de parler des dernières découvertes. Il voulait aussi voir Grau Soldado, il leur fallait quelqu'un pour s'assurer de la fiabilité des pêcheurs qui les emmèneraient sur place et à vrai dire il ne voyait que lui à qui il pouvait faire suffisamment confiance. Il leur était redevable et accepterait dès qu'il aurait un moment à leur consacrer. « Abbaër déposa son fatras avec tout le reste, bon il est temps de nous débarasser de toutes ses armes. Quelqu'un pour m'accompagner à la citadelle ? »
181 - MJ IRL La Tour d'émeraude niv 4.
Offline mdadd  
#74 Envoyé le : mardi 8 mars 2011 15:26:07(UTC)
mdadd
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Kar'Uz remercia l'alchimiste pour ses potions et l'inquisiteur pour son coup de pouce ou plutôt de baguette salvateur. Il se sentait bien mieux et si sa peau n'avait pas été pâle, on aurait pu dire qu'il avait repris des couleurs. Il profita du reste de la matinée pour aller prendre des nouvelles au temple de la Dame des Tombes, puis passa un petit moment au cénotaphe récupérer quelques affaires, remettre un peu d'ordre et se recueillir sur la couche où Mélavéa dormais d'ordinaire. Elle lui manquait et il se demandait si le voyage avec les siens ne l'indisposait pas, elle qui lui avait annoncé au moment de partir qu'en tant que guide des morts il avait initié la vie...

Il ressentait comme un grand vide lorsqu'il reprit la route, ses pas l'emmenèrent vers ce qui restait du campement shoanti : sa tente désolée et isolée au milieu du même vide qui l'envahissait. Là aussi il récupéra quelques affaires, notamment sa pipe et son tam-tam rituels. Avant de partir il fit un dernier feu, fuma une dernière fois et réitéra les gestes de ses ancêtres, renouvelant ses peintures et son stock de cendres. Cet après-midi il avait rendez-vous avec ses ancêtres, le "tabac" et le son du tam-tam le transportant parmi les esprits ancestraux dont cette terre autrefois sacrée pour les shoantis regorgeait.

Vers le milieu de l'après-midi, il retourna chez Zelarra et se débarrassa de ses affaires près de sa couche en haut de la mezzanine. Peu de temps après, Abbaër arrivait lui aussi, les bras chargés mais d'objets plus utiles pour leur quête. Pragmatique, le nain avait sans doute erré toute la journée en quête de ces quelques achats.

« Je t'accompagne à la citadelle ! » - Kar'Uz fut presque surpris par lui même. Il n'y a pas si longtemps, il ne voulait rien avoir à faire dans un tel édifice, persuadé que s'il y entrait, c'était plutôt au cachot qu'il finirait, en tant que shoanti...
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Offline Dalvyn  
#75 Envoyé le : mardi 8 mars 2011 16:07:11(UTC)
Dalvyn
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Grigan se doutait bien que les Vierges Grises ne lui donneraient sans doute aucune réponse ; aussi s'adressa-t-il plutôt à un des gardes qui les accompagnaient. Celui-ci sourit au jeune homme quand il montra la plaque de fonction que Cressida Croft lui avait remise et lui dit « Oh, oui, m'sieur Grigan, je m'souviens d'vous. J'étais là quand la Maréchale et même le commandant Marcus Endrin vous ont remis l'insigne du diablotin et du pseudo-dragon. » Le jeune garde l'emmena un peu à l'écart avant de lui répondre cependant. « C'est que… je ne sais pas trop bien. C'est les Vierges Grises et les docteurs qui emmènent les malades. D'après ce qui s'dit, ils les rassembleraient dans un vieil entrepôt du Centre, mais je n'sais pas où exactement. »

Un peu plus tard, quand Horiadoc passa lui aussi par le pont de pierre, il fut soumis au même traitement que Grigan. Les esprits commençaient déjà à s'échauffer dans le Vieux Korvosa. Nul doute qu'il ne faudrait pas très longtemps pour qu'un gang ou l'autre décide de se rebeller contre ces fouilles et l'intrusion des Vierges Grises. Après tout, il n'y avait aucune fouille pour ceux qui voulaient entrer dans le Vieux Korvosa, seulement pour ceux qui voulaient en sortir… de là à penser que le Vieux Korvosa avait été choisi comme dépotoir où condamner la maladie…

Dans la petite demeure de Zellara, Théobald avait soigné Kar'Uz par magie. Le Shoanti s'en était ensuite allé visiter les lieux qui l'avaient marqué par le passé, comme une sorte de promenade du souvenir effectuée avant de passer à autre chose ? Il s'était tout d'abord rendu dans le District Gris, à la Cathédrale de Pharasma, là où il avait travaillé pendant plusieurs mois, quasiment depuis son arrivée à Korvosa et jusqu'à ce que d'autres tâches s'imposent à lui. Il passa ensuite par le cénotaphe où il avait connu Mélavéa et se laissa aller à quelques réminiscences douces-amères. Puis il quitta la ville pour se rendre sur la grande plaine désormais déserte où se dressaient autrefois les nombreuses tentes du ghetto Shoanti. Il n'y avait quasiment plus personne désormais… et il était sans doute temps pour lui aussi de laisser cet endroit. Il n'y avait plus d'autres Shoantis sur lesquels veiller, sa place n'était plus là. Après avoir communié avec les ancêtres, une méditation qui lui apporta un certain calme, il prit ses affaires et les amena dans la demeure de Zellara. C'était là qu'était sa place désormais.

Peu de temps après, Kar'Uz, Abbaër et ceux qui les accompagnaient reprenaient la route des quais en les longeant vers le sud, en direction de la citadelle Volshyének. Dès leur arrivée, ils remarquèrent que la Citadelle était elle aussi plus déserte que d'habitude. La lutte contre le Voile Sanglant occupait sans doute de très nombreuses recrues mais il y avait aussi fort à parier que beaucoup de gardes avaient tout simplement succombé eux aussi à l'épidémie. Ils s'arrêtèrent tout d'abord dans le grand entrepôt où travaillait le lieutenant Péverell afin de lui revendre les nombreuses armes récupérées au sous-sol. Ce dernier s'enquit naturellement de la provenance de ces nombreux objets.
Offline Shait  
#76 Envoyé le : mardi 8 mars 2011 19:30:32(UTC)
Shait
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Abbaër n'avait pas envie d'entrer dans les détails avec le lieutenant Pérevell, de ce qu'il savait c'était quelqu'un en qui on pouvait faire confiance mais multiplier le nombre de personnes au courant de leur expédition dans les égouts pouvait encore passer mais livrer de but en blanc les révélation d'Eries cela pouvait être dangereux car il y avait peut-être d'autres personnes à l'écoute avec la langue plus pendue. « Une expédition dans les égoûts lieutenant ! Nous avons eu vent qu'un groupe de hors-la-loi s'armait dans le but de profiter de la fragilité de la garde en sous nombre pour s'attaquer à des citoyens innocents. Nous avons trouvé cela dans leur repaire et avons décidé de les ramener ici en espérant une récompense... pour la peine.

Nous espérons voir la maréchale pour lui narrer les derniers évènements de la rue et pour offrir notre aide. Savez vous si elle est présente à la citadelle ce jour ? »
Le nain commença à déballer le matériel des caisses pour montrer qu'il y avait de la qualité et que dans cette période de crise la garde pouvait peut-être trouver un peu de réconfort avec l'arrivée de matériel neuf pour certain d'entre eux.
181 - MJ IRL La Tour d'émeraude niv 4.
Offline nan2tyx  
#77 Envoyé le : mardi 8 mars 2011 23:13:03(UTC)
nan2tyx
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Fergus

27/27 pv

Fergus avait accompagné le groupe jusqu'à la citadelle Volshyének. Il avait fait son office le matin en s'occupant des blessés et voulait respirer un peu d'air frais - même vicié par la maladie. Et le nain aurait certainement besoin de ses bras pour transporter toutes ces caisses vers l'arsenal. Cela lui donnerait aussi l'occasion de visiter un peu la ville et de voir si certains habitants du quartier de la rue du Lancet qu'ils croiseraient ne pourraient pas bénéficier de ses soins ces heures prochaines. Après tout, il était venu à Korvosa pour cela...

Arrivé sur place, il s'étonna intérieurement de l'absence des gardes sur le parvis de la citadelle. Même si toutes la maladie n'avait certainement pas épargné les familles de ces hommes et de ces femmes, il était surprenant pour l'alchimiste qu'un endroit qui abritait de tels stocks d'armes et de personnalités importantes pour la ville ne soit pas plus protégé. Mais il ne dit mot, préférant éviter de dire ce qu'il considérait comme une ânerie.

Une fois devant le responsable des stocks, il préféra laisser Abbaër mener les débats. Le jeune humain ne connaissait pas cet homme qu'ils avaient face à eux et ne maniait pas suffisamment l'art du bien parler pour qu'il ose se mettre en avant.
Offline Aleth  
#78 Envoyé le : mercredi 9 mars 2011 00:02:10(UTC)
Aleth
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Les informations reçues par le jeune garde n'étonnèrent qu'à moitié Grigan. Pour le remercier, il lui glissa discrètement une pièce d'argent en ajoutant :
"Merci, tiens tu boiras un coup de ma santé, la tienne, celle de la Maréchale et de Korvosa".

Une fois arrivé à destination, chez Hungus, il entreposa tout ce qu'il avait récupéré au milieu de la pièce principale avant de ranger un minimum.
Pendant qu'il s'affairait, le sort réservé à ces malheureux atteints par le Voile et arrêtés par les Vierges Grises, vint le tarabuster, jusqu'à ce que, n'en pouvant plus de se poser la question, il décide d'en avoir le cœur net.

Il retourna jusqu'aux alentours du Vieux Pont et entrepris de suivre de loin, le premier convoi de ce qu'on ne pouvait considérer au premier abord que comme des prisonniers.

  • Discrétion : 1d20+13 donne [12] + 13 = 25



Grigan suit le groupe jusqu'à leur destination dans un premier temps. Il agira alors en fonction de circonstances.

Offline Uktar  
#79 Envoyé le : mercredi 9 mars 2011 01:29:15(UTC)
Uktar
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Théobald

28/33pv

La journée avait passé comme elle se pouvait, très lentement, mais il fallait que chacun se prépare et surtout qu'ils attendent un équipement adéquat pour agir à leur guise.
Lorsque le nain revint de ses courses, il ne posa pas la question de savoir s'il y avait tout, celui ci proposa d'aller voir la citadelle. Trop heureux de pouvoir s'occuper et surtout d'aller une fois de plus en ville pour juger de l'état de sa cité, il se leva et fit signe qu'il l'accompagnerait. Et comme Fergus l'avait dit il fallait quelques bras pour porter tout l'attirail récupéré dans les profondeurs de Korvosa.

La visite prenait une tournure intéressante, de voir comme la ville était déserte et voir le peu de garde roder en ville, montrait comme celle ci risquait de devenir vulnérable à n'importe quelle attaque, intérieure ou extérieur. Leur tache devait se faire rapidement.

L'inquisiteur ne prit aucun devant, il voulait juger et observer les personnes qu'ils allaient rencontrer,.Abbaër était, semble t'il, un porte parole qui avait l'air d'être efficace et don la langue n'en disait pas trop! Il le laissa faire, ce qui lui permettrait à lui de pouvoir se concentrer sur l'intonation et les réponses de leur vis à vis!
  • Psychologie : 1d20+11 donne [15] + 11 = 26

Concentration pour une détection des mensonges(à volonté), sur chaque sujet en face de nous.
Offline Dalvyn  
#80 Envoyé le : mercredi 9 mars 2011 15:43:44(UTC)
Dalvyn
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La citadelle Volshyének n'était pas complètement déserte mais il y avait nettement moins de gardes qu'à l'habitude, c'était certain. Pévérell n'insista pas et ne posa pas plus d'autres questions quant à la provenance des marchandises. Le lieutenant avait l'air plutôt las, comme s'il avait accumulé les tours de garde. Comme à son habitude, il avait reçu les aventuriers dans son "bureau", qui n'était pas beaucoup plus qu'une plateforme construite en hauteur au-dessus de l'entrée du grand entrepôt dont il avait la charge et qui dominait le vaste bâtiment rempli de caisses alignées portant des numéros.

Derrière la simple table qui lui servait de bureau, dans le fond de la plateforme, on pouvait voir une paillasse défaite avec une simple couverture. La couche avait visiblement été utilisé récemment… quand le lieutenant remarqua que certains aventuriers tournaient le regard dans cette direction, le vieux lieutenant borgne sourit et haussa les épaules. « Nous manquons d'effectif… alors il faut que tout le monde y mette du sien et travaille plus que d'habitude, quitte à dormir sur place. » expliqua-t-il, même si c'était assez évident.

Conformément aux arrangements précédents, il accepta de reprendre toutes les armes et armures à 50% de leur prix usuel. (Je vous laisse faire les comptes) Quand Abbaër lui demanda si la Maréchale était là, il haussa les épaules et dit « Je suppose que oui… mais elle doit être plutôt débordée. » Il ajouta à voix basse « et énervée… aux dernières nouvelles, les Vierges Grises demandaient toujours de plus en plus de gardes pour les escorter et faire régner la loi. Je connais assez bien la Maréchale pour savoir que ça la mine de devoir utiliser une si grande partie de nos effectifs déjà très réduits pour faire régner la loi et contraindre les citoyens à obéir aux Vierges, plutôt que d'aider les secours. Mais elle n'a pas vraiment le choix… »

En sortant de l'entrepôt, les aventuriers tombèrent sur Grau Soldado, qui discutait avec les deux gardes qui étaient de faction aux grilles d'entrée quand ils étaient arrivés (gardes qui venaient visiblement d'être remplacés).

« Notre cantatrice n'est pas revenue nous rendre visite aujourd'hui ? » demanda Grau sur le ton de la plaisanterie, même si son sourire avait du mal à cacher les rides de fatigue qui parsemaient son visage.

« Oh, elle était là ce matin, pour sûr. Elle nous a encore chanté le même refrain… et on lui a donné la même réponse. » répondit un des gardes sur un ton légèrement moqueur.

C'est à ce moment-là que Grau se retourna vers le groupe. Il salua Abbaër et Kar'Uz et lança un regard interrogateur dans la direction de Fergus et de Théobald. « Heureux de vous voir ! » lança-t-il avant d'ajouter « Vous avez l'air en assez bonne forme. C'est une bonne chose… par les temps qui courent. »

Théobald était resté quasiment silencieux depuis leur arrivée à la citadelle Volshyének. Il ouvrait surtout les yeux et les oreilles. Il ne remarqua pas vraiment d'indices de duplicité ou de mensonge chez aucune des personnes qu'ils avaient croisées, par contre il se rendit rapidement compte qu'il régnait une grande lassitude et une grande fatigue chez la plupart des gardes.

~ ~ ~ ~ ~ ~


Pendant ce temps-là, Grigan était reparti de chez Zellara et s'était rendu dans une des petites ruelles proches du Vieux Pont. Il connaissait assez bien le quartier et n'eut aucune difficulté à trouver un endroit à partir duquel observer les Vierges Grises et les docteurs royaux qui fouaillaient ceux qui traversaient le pont dans un sens ou dans l'autre. Il ne lui fallut pas attendre plus d'une petite heure avant de voir un des docteur à tête d'oiseau au long bec se retourner vers les Vierges Grises et désigner un homme qui venait d'être examiné. C'était un homme d'une petite quarantaine d'années ; il était mal rasé et ses habits dépareillés indiquaient assez clairement qu'il provenait des quartiers pauvres du Vieux Korvosa.

Deux Vierges grises s'avancèrent vers lui et l'empoignèrent sans ménagement. L'homme se débattit et Grigan entendit quelques bribes de paroles : il clamait qu'il préférait mourir chez lui et qu'on le laisse tranquille, mais les deux Vierges grises ne voulaient visiblement rien entendre. Quoi qu'il en soit, les cris de l'homme étaient tels qu'il était assez facile pour Grigan de suivre le petit groupe tout en restant à bonne distance. Le malade et les deux Vierges descendirent vers les quais en empruntant les voies principales. Sur leur passage, tout le monde s'écartait… il était difficile de savoir si c'était par peur de frôler le malade ou à cause de la terreur muette que les Vierges grises inspiraient.

Grigan continua à les suivre pendant un bon quart d'heure et, à un moment donné, il crut que les Vierges allaient emmener leur "prisonnier"/malade vers la demeure de Zellara. Le groupe s'arrêta à deux rues de la rue Lancet cependant, quelque part dans le quartier des entrepôts à l'ouest du Jeggare, pas très loin des quais. Là, ils pénétrèrent dans un vieux bâtiment. En revoyant la pancarte peinte à la va-vite et indiquant HOSPICE DE LA DAME BÉNIE, Grigan se rappela que c'était l'endroit qu'Abbaër et Kar'Uz avaient tenté de visiter sommairement plusieurs jours plus tôt. Comme lors de leur première visite, il remarqua que la nouvelle plaque ne couvrait qu'une partie des lettres anciennes qui étaient peintes à-même le mur. Ces dernières indiquaient "ENTR.... ..KONA".
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