Théobald avait fait un signe de tête au soldat qui leur avait adressé la parole, il était visible qu'il connaissait bien le groupe et il sentit donc la nécessité de se présenter. « Merci! Théobald Ithier, défenseur de la justice suivant le précepte de Iomédae et serviteur de note très chère citée!  »Il avait commencé par lui tendre une main, mais au vu de l'épidémie il se ravisa.

Puis ne voulant pas aller au devant de la stratégie du nain, il ponctua sa phrase tout en se reculant pour reprendre sa place initial! « Oui cela devient très dure de lutter pour ne pas se faire contaminer, mais tant qu'il reste une justice, il ne faut pas sombrer dans le défaitisme!!
Iomédae veille sur nous et nous préserve de cette maladie! »

Comme à chaque fois qu'il venait à la forteresse, Kar'Uz restait en retrait, comme une éminence grise ou plutôt noire, qui n'était là que pour écouter et mémoriser les informations. Certes il avait contribué à apporter toutes les armes à l'arsenal, mais par après, il avait laissé Abbaër sur le devant de la scène, il aimait tant ça...

Ce ne fut que lorsque le sergent Grau Soldabo fut avec eux qu'il sortit de son mutisme - « Bonjour sergent Grau. Comment va votre famille... et votre nièce ? J'espère que la maladie ne les a pas rattrapé de nouveau, auquel cas n'hésitez pas à revenir nous voir et nous trouverons une solution plus appropriée que celles proposées par les vierges grises. Comme vous l'a révélé maître Abbaër, nous pensons que de l'argent contaminé s'est répandu dans la ville et c'est sans doute pourquoi votre nièce a été rapidement atteinte par le mal, son travail de serveuse dans une taverne l'expose beaucoup plus que quiconque. Le temps qu'une solution ou un remède soit trouvé, je vous conseille de faire attention à cet argent sale. Peut-être que porter des gants permettrait de limiter la contagion... »

Là était peut-être la solution en attendant un miracle. Porter des gants et les aseptiser souvent ou en changer régulièrement. Mais comment appliquer ça à la population ? En tout cas eux, ils pouvaient appliquer facilement cette mesure de précaution plus préventive que curative. En rentrant, il ira acheter plusieurs paire de gants en cuir, à moins que la garnison en ait, il soumit l'idée à Abbaër. Le lieutenant Peverell pouvait aisément obliger les gardes à porter des gants, ce qui limiterait les dégâts parmi eux et leur rendrait la vie plus facile !

Modifié par un utilisateur jeudi 10 mars 2011 12:25:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

« C'est simple nous avons besoin de toi une matinée, il serait donc important pour nous que tu sois libérés de tes obligations et nous nous chargeons de cela auprès de la maréchale Kroft. Je pense que c'est assez important pour qu'elle accepte notre requête. Le but pour nous est de plonger jusqu'à l'épave nous devrions avoir tout le nécessaire pour cela : des pêcheurs nous emmènerons là où il faut et de la pisse de solly sera déversée à la surface pour y attirer les prédateurs des mers. C'est là que nous avons besoin de toi, les pêcheurs peuvent nous laisser tomber par malveillance ou juste par peur si un requin venait à se frotter à leur embarcation. Il est nécessaire qu'une barque reste sur place un cordage ancré nous permettra de remonter plus facilement et un autre de remonter ce que nous trouverons là-bas comme preuve. » Le nain réfléchit quelques secondes pour voir s'il n'oubliait rien puis reprit pour anticiper une question que lui aurait posé.

« Il est important que nous descendions en nombre car Kar'Uz le shaman shoanti fait des rêves souvent prémonitoire et il a vu nos futures ennemis dont une femme dans l'eau, c'est pour cela que nous avons besoin de toi. Si je devais théoriser, je dirais qu'une créature marine a conduit le navire dans l'embouchure après s'être délesté de l'équipage dans des canots car aucun corps n'a été retrouvé le long des berges. Il n'y avait donc pas de malades à bords mais uniquement ces caisses hermétiques. Si le rêve de notre compagnon est vrai, la femelle se trouve encore là-bas peut-être en train de libérer de nouvelles caisses pour ne pas que s'arrêtent les ravages du voile sanglant. » Le nain avait fini son plaidoyer il espérait avoir convaincu le sergent pour qu'il puisse venir les aider demain.

Il n'avait pas été difficile de convaincre Grau, qui déclara « Bien sûr, je ferai tout ce que je pourrai pour vous. Après ce que vous avez fait pour ma nièce, je vous dois bien cela, et plus encore ! » Puis le groupe s'était dirigé vers le bâtiment principal de la citadelle Volshyének. La salle d'attente placée devant le bureau de la Maréchale, celle qui était décorée par le tableau montrant les Chélaxiens Endrin et Korvosa sur le champ de bataille, était d'habitude gardée par une sentinelle de faction. Mais ce jour-là, l'endroit était désert… et plutôt sale. Visiblement, l'épidémie avait dû toucher même ceux qui faisaient le ménage à la citadelle Volshyének.

Lorsqu'Abbaër frappa à la porte, c'est une voix lasse qui lui répondit « Entrez. » Après ouvert l'huis, les aventuriers découvrirent une Kressida Croft dont l'apparence correspondait en tout point avec la voix qu'ils venaient d'entendre. En face d'elle se trouvait un homme en armure de soldat de la Zibeline. La plupart des aventuriers le reconnurent rapidement : il s'agissait de Marcus Endrin, le commandant de la Zibeline, celui-là même qui avait participé à la remise des médailles du diablotin et du pseudo-dragon. Lui aussi avait les traits tirés.

Abbaër acquiesça pour montrer qu'il avait bien compris le message de son compagnon, il entra et salua, d'un signe de tête qu'il voulut respectueux, une première fois pour Croft puis une seconde pour son invité. Il ne savait pas encore s'il allait parler aussi librement en présence de Marcus Endrin... son idée de base était de ne faire confiance à personne ou presque, en ne révélant rien de ce que le groupe savait. Mais peut-être avait-il là l'occasion d'en apprendre un peu plus sur la loyauté de l'homme ou plutôt vers qui allait sa loyauté. C'est donc pour finir sans retenue, qu'il raconta ce qu'il venait de dire à Grau et leur idée d'aller faire trempette dans le Jeggare. Une fois fait, il enchaîna sur ce que Fergus pouvait peut-être faire pour eux...

« ... voilà vous savez tout. C'est donc votre assentiment que nous somme venus chercher et uniquement cela. Bien sur si le sergent Grau Soldado pouvait nous venir en aide pour assurer la sauvegarde de notre opération en surface, cela nous assurerait de plonger en toute confiance. Si quelqu'un continue de véhiculer le voile sanglant en libérant des boîtes de Pandore, nous ne sommes pas prêt de nous débarrasser de l'épidémie, en nous donnant quelques hommes - bien qu'un seul nous suffirait - je pense que nous pouvons mettre un terme à cette peste plus rapidement et démasquer les ennemis de Korvosa par la même occasion.

Je vous présente celui qui a permis de collecter les informations, c'est un inquisiteur d'Iomédaé répondant au nom de Théobald Ithier. Il nous aidera dans cette expédition sous marine, tout comme l'homme que nous avons libérés l'autre jour. Fergus Malibrant est un concepteur de potions émérite. D'ailleurs notre ami nous a souligné que vous aviez refusé l'aide des prêtres, c'est un trait des plus noble qui vous honore. Notre ami ne peut soigner le voile sanglant mais si vous acceptez son aide il pourra peut-être vous procurer des potions pour résister à la fatigue qui incombe à votre tâche et nécessite un travail sans relâche. » Le nain espérait avoir été des plus diplomates et ne pas en avoir trop fait en soulignant la fatigue qui était la leur et qu'on pouvait lire sur leur visage.

Modifié par un utilisateur jeudi 17 mars 2011 05:42:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Kar'Uz restait en retrait, comme d'habitude. Il laissa Abbaër parler à la maréchale, observant les réactions de la dame fatiguée, mais aussi du gars Marcus Endrin. Il connaissait beaucoup moins l'homme et il essayait de savoir s'il jouait un rôle actif dans cette misère qui frappait la ville. N'étant pas fin psychologue, il se fia au apparences : il avait l'air aussi épuisé que Kressida et à priori aussi préoccupé par ce fléau qui frappait la ville. En tout cas il savait donner le change et s'il avait été bon acteur, ce serait plutôt Abbaër qui s'en rendrait compte.

Il ne restait plus que l'histoire de rendez-vous plus discrets dont il avait parlé au nain chauve. Ce dernier avait décidé de jouer cartes sur table avec le commandant de la Zibeline, il ne lui restait plus qu'à glisser ce dernier point, à moins que le franc-jeu était pour jauger l'homme et par après savoir s'il pouvait enchaîner ou demander un entretien plus privé avec la Maréchale.

Le shoanti jaugea Abbaër du regard, tentant de savoir de par son attitude, ce qu'il pensait du commandant Endrin. Mais n'étant toujours pas fin psychologue, il se contenta de rappeler sa présence au nom par un petit raclement de gorge, ce qui devrait lui rappeler qu'il avait encore quelque chose à dire à la requête de Kressida elle même d'ailleurs.

Puis n'y tenant plus - « Ahem... Excusez-moi si je déroge à quelques lois de la convenance en prenant la parole, il vous suffira de mettre ça sur le dos de mon manque d'éducation de barbare... Mais il me paraît important d'insister sur le fait que l'argent qui circule désormais dans Korvosa, mais aussi et surtout au Coffre, est porteur de maladie et que c'est ainsi que le Voile Sanglant se propage. On ne peut certes confisquer tout l'or de Korvosa, mais vous pouvez donner des mesures de précaution notamment aux prêtres d'Adabar qui sont plus exposés que les autres. Il serait possible que les prêtres chargés des comptes mettent tout simplement des gants afin d'éviter la contamination et je ne sais pas par après s'il leur est possible de blanchir l'argent afin de le purifier de toute souillure. Petit à petit, tout l'argent sale qui circulera perdra de sa force et si de notre côté nous parvenons résoudre cette affaire de boites contaminées en fouillant l'épave du bateau, le Voile Sanglant finira de se répandre voire disparaîtra et le plus tôt sera le mieux...

Je vous conseille d'ailleurs de prévenir vos gardes afin qu'eux aussi prennent des mesures de précaution, il est possible alors que vous n'ayez plus de défection de leur part. Et puis petit à petit la nouvelle se répandra vite... D'eux même les gens se protègeront, c'est instinctif. Quant à monsieur Fergus, je vous assure qu'il fait des miracles avec ses potions. Ce matin même je n'était que l'ombre de moi même et en un rien de temps me voilà sur pieds et en pleine possession de mes moyens. Il devrait sans doute pouvoir vous préparer une quelconque tisane qui vous redonnera du peps. »

Il n'avait pas parlé de rendez-vous secrets, il ne savait toujours pas s'il pouvait faire confiance au commandant, il laissait ça pour Abbaër qui de toute façons aurait le mot de la fin.

Si le Shoanti ou l'alchimiste avait manqué aux convenances, ni la Maréchale de la Garde ni le Commandant de la Zibeline ne semblèrent le remarquer ou, tout du moins, ne le firent-ils pas remarquer. Quand Fergus proposa son aide, les deux individus importants le remercièrent d'un hochement de tête et d'un sourire avant de lui dire « À moins que vous ne puissiez concocter une potion qui combat la fatigue, je ne suis pas certain que nous puissions vraiment bénéficier de vos bons soins. » Marcus Endrin surenchérit alors « Mais, si c'est le cas, je pense que nous pourrions vous en commander une ou deux barriques… voire cinq ou plus ! »

Puis les deux individus écoutèrent attentivement les remarques de Kar-Uz. Le commandant fit une moue dubitative et demanda « Pensez-vous que ça vaille encore la peine de mettre en garde la population contre l'argent ? Le naufrage a eu lieu il y a plusieurs jours maintenant… si des pièces d'argent contaminées ont effectivement été répandues à cette occasion, il y a de grandes chances pour qu'elles aient déjà fait leur effet maintenant. J'aurais tendance à penser que le mal est déjà fait et que, maintenant que l'épidémie est lancée, l'argent n'est plus le vecteur de contamination principal… C'était sans doute juste l'étincelle de départ, celle qui devait mettre le feu aux poudres… » Il se tourna à nouveau vers la carte affichée sur le mur et ajouta « ... en s'attaquant à des cibles bien particulières. »

La Maréchale hocha la tête et dit « Il est préférable de ne pas créer de panique ou d'émeute en lançant des accusations sans avoir de véritables preuve ou en affirmant que la maladie a été transmise par des pièces d'argent. » Elle réfléchit un instant et ajouta « Cependant, on peut tenter de faire passer le message que, pour limiter la contagion, il vaut mieux bien nettoyer les objets qui passent de main en main, et citer les pièces de cuivre et d'argent comme exemple ? » Le Commandant Endrin hocha la tête à son tour. « Oui… ce genre de message semble adéquat, et il ne créera pas la panique. »

A la vue de l'enseigne partiellement effacée, Grigan se demanda si l'entrepôt n'appartenait pas à la famille Arkona...
Les Arkona étaient les derniers nobles de Korvosa à persister à vivre dans le Vieux Korvosa, alors que tous les autres avaient "émigré" dans les nouveaux quartiers de la ville.
Ils étaient tenus par les habitants du Vieux Korvosa comme les derniers défenseurs de leur district auprès du gouvernement de la ville, bien que des rumeurs disent également qu'ils dirigeaient aussi en sous-main toute la pègre de l'île Endrin.

Il aurait bien été dans l'esprit tortueux de la Reine de se servir de leurs biens pour les punir de leur position, et d'y enfermer les malheureux qui étaient arrêtés en voulant franchir les ponts.

Grigan fit le tour du bâtiment à distance raisonnable pour ne pas paraître suspect, et enregistra tout ce qu'il pu sur les lieux, les accès, la façon dont ils étaient surveillés et par qui, si il apercevait des prêtres ou des médecins, fussent-ils de la Reine.
Il écouta tout ce qu'il pu entendre autour de lui durant son périple, afin d'apprendre si l'endroit était juste un mouroir dissimulé ou juste un hôpital de fortune. Si quelqu'un avait déjà vu sortir une de ces pauvres hères de cet endroit autrement que sur une charrette de fossoyeur. Il n'essaya pas bien sur d'interroger qui que ce soit pour avoir ces réponses, mais essaya de tirer des conclusions des conversations qu'il surprenait.



En finissant son tour, il se rendit soudain compte que l'endroit était également celui où Tsador possédait son entrepôt. Il y dirigea alors ses pas. Il espérait avoir quelques bonnes nouvelles au sujet de son propriétaire qui tout demi-orque qu'il était, lui avait fait meilleur impression que bien des humains dans cette ville. Ils s'étaient quitté en très bon termes lors de leur dernière rencontre, après le sauvetage d'Hungus.
Et qui sait, si, son entrepôt n'offrirait pas un bon point de vue sur "L'Hospice de la Sainte-Dame"...

L'après-midi était déjà bien avancé lorsque Grigan reprit le chemin de la maison de Zellara. Abbaër et les autres devaient déjà être rentrés depuis longtemps et se demander ce que lui même pouvait bien faire.

Le soir venu, lorsque tout le monde fut réuni, Grigan leur fit part de ses différentes découvertes concernant les arrestations des personnes malades qui voulaient quitter l'Ile Endrin et leur destination.

La suite dépendant des infos qu'aura récupéré Grigan, j'éditerai le post si il y a lieu de mener une éventuelle action au niveau de l'hospice. Action que Grigan ne proposera de toute façon qu'après l'exploration du navire, qui reste la mission principale.

L'inquisiteur d'Iomédae avait assisté à toute la discussion avec la Maréchale de la Garde et le Commandant de la Zibeline sans beaucoup intervenir. Il avait plutôt choisi de se concentrer pour déceler les éventuels mensonges que ces deux hautes personnalités avaient pu proférer au cours de l'entretien. D'un certain côté, il se sentait un peu coupable de mettre en doute de si importantes personnes. C'était peut-être là une mesure de la gravité des troubles qui avaient accablés Korvosa : les choses étaient-elles si terribles qu'il fallût même mettre en doute Kressida Croft et Marcus Thalassinus Endrin ?



C'est avec un soulagement profond que Théobald découvrit qu'aucun des deux n'avaient proféré de mensonges, du moins pour autant que son sort puisse les révéler. Alors que le groupe se dirigeait vers l'entrepôt du lieutenant Péverell, Grigan, lui, faisait le tour de l'entrepôt qui avait été converti en maison pour malades. L'endroit ne semblait avoir qu'une seule entrée et, pour autant qu'il puisse voir en passant discrètement devant, celle-ci menait à un petit bureau qui servait d'accueil et où une personne consignait dans un registre le nom des malades qui étaient conduits plus loin à l'intérieur.

L'entrepôt d'Un-Chou se trouvait à plusieurs dizaines de mètres de là. Grigan frappa à la porte, mais personne ne lui répondit. Il insista, mais n'obtint pas plus de réponse. C'est alors qu'une porte s'ouvrit en face, de l'autre côté de la rue. C'était l'un des deux gardes que Grigan et Horiadoc avaient pu rencontrer devant l'entrepôt d'Un-Chou plusieurs semaines plus tôt… à une autre époque, dans une autre Korvosa… L'homme le reconnut assez rapidement « Hey, je vous r'mets, vous… z'êtes celui qui était venu voir Un-Ch… euh, l'patron avec le p'tit bonhomme, c'est ça ? »

Quand Grigan lui demanda des nouvelles, l'individu répondit qu'il ne sortait plus vraiment de chez lui… Avec l'épidémie et tout ça, il valait mieux rester prudent. Grigan l'interrogea également à propos d'Un-Chou et l'homme répondit « Oh, il a quitté Korvosa. Ça fait trois ou quatre jours je pense. Dès le début de l'épidémie, il a dit que c'était sans doute un signe qu'il était temps pour lui d'aller ailleurs, et il est parti. C'est comme ça qu'j'ai plus d'travail. Encore une raison pour ne pas sortir de chez soi. »

(Un test de Diplomatie pour Grigan stp ?)

Modifié par un utilisateur mardi 22 mars 2011 16:21:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Grigan songea également à demander des informations au sujet de l'entrepôt à l'homme, un dénommé Tom. Apparemment, il habitait dans le quartier — et même juste en face de l'entrepôt d'Un-Chou, ce qui expliquait sans doute qu'il avait eu ce travail — et connaissait sans doute les rumeurs qui y circulaient. L'individu répondit « Ah, l'ancien entrepôt, oui… C'est là qu'ils conduisent les malades d'après c'qui s'dit. Avant, c'était aux Arkona du Vieux Korvosa mais ils l'ont r'vendu y'a quelques mois d'ça. D'après c'qu'y's'disait, l'entrepôt était toujours à moitié vide… alors, c'est plein d'bon sens qu'ils l'aient r'vendu. Chais pas qui l'a ach'té cependant, pis c'est d'venu… comment ils l'appellent déjà ? Ah oui, l'Hospice de la Dame Bénie. J'me d'mande qui c'est, la Dame Bénie… la Reine p'têt ? Ou une déesse ? M'ont pas l'air d'avoir des symboles religieux là-bas, mais j'ai pas été voir de trop près… avec la maladie et tout… »