"Sans nom" tendit l'oreille pour comprendre ce que criait le veilleur mais en vain, aussi empoignât-il son bouclier et sa lame avant de s’élançant au galop vers le chantier naval espérant qu'il ne serait pas trop tard pour agir.

Modifié par un utilisateur mercredi 3 août 2011 09:42:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

S'élançant à la suite de Logana, Dragan suivit l'enquêtrice vers le sud et l'appel de l'un des guetteurs. Cela venait visiblement des entrepôts Valdemar. La famille aurait-elle encore été touchée par un meurtre ? Il n'était pas sûr de ce que le groupe trouverait là-bas, mais préférant parer à toute éventualité, il prit en main son arbalète et l'arma.

Durant toute leur course, il avait dans son autre main la torche éternelle qu'il gardait d'ordinaire soigneusement dans son sac à dos et il observait les toits et les ruelles croisées au cas où la créature serait allée dans l'autre sens.

• Perception : 1d20+8 donne [4] + 8 = 12

Modifié par un modérateur mercredi 27 juillet 2011 10:34:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le bâtard allait bientôt arriver au croisement des trois rues qui menaient à la petite placette devant juste devant le chantier naval, son cheval n'était pas ralenti de ce côté ci de la ville car la route n'était pas pavée et même si avec la boue le terrain restait lourd le demi-orque serait très certainement le premier sur les lieux.

Bélor avait pris une sérieuse avance sur ceux qui l'accompagnaient malgré son âge, il gardait une forme impeccable et les jeunes qui le suivaient ne le rattraperaient sans doute pas avant d'être arrivé à destination. Ils dévalaient tous la rue du festival maintenant et serait bientôt sur la place du marché... Dragan ne pouvait encore voir ce qui avait ainsi alerté le milicien en faction, même avec un peu plus de hauteur par rapport à la partie basse de la ville qui se trouvait au sud, il ne pouvait voir que les toits et la fin de la rue mais de ce côté il savait qu'il n'y avait rien... Le garde s'acharnait sur son sifflet, sous le stress et la panique, il avait complètement oublié le code d'alerte mis en place (comme moi) et enchaînait les coups de sifflets. Bientôt toutes les patrouilles descendraient vers les docks...

Le cheval de Sans nom se cabra lorsque son maître tira sur les rênes pour lui demander de s'arrêter. Le lanceur de sort était maintenant à une quinzaine de mètres du garde qui portait une lanterne et l'agitait en tout sens. Personne ne s'en prenait à lui, le danger venait donc d'ailleurs et cette fois même contre le vent le demi-orque entendit clairement ce que criait le milicien : « Là-bas !!! De ce côté !! Sur le toit de la maison... Il y a une créature ailée !!! »

Sous l'impulsion de son maître, Bourrasque fit volte-face et il put ce dont parlait le garde, à une cinquantaine de mètres sur le toit d'une maison de la rue de Brise pierre une créature se détachait prenant son envol. Le demi-orque était pourtant passé il y a une quinzaine de minute dans la rue ou décollait la chose et n'avait rien remarqué du tout... Celle-ci était de taille humaine et emportait avec elle quelque chose de conséquent que Sans-nom ne sut pas définir !

Le demi-orque parcourut rapidement la distance qui le séparait de la tâche sombre pourvue d'aile qui s'élevait difficilement dans les airs avec son paquet encombrant. Sans nom s'aperçut de suite que ce que transportait le tueur n'était pas un objet mais une personne et plus particulièrement une enfant ses yeux qui perçaient facilement l'obscurité lui permirent de voir qu'il s'agissait de la jeune fille rousse qui avait amené la farine avec quelques autres tout à l'heure. D'après ce qu'il avait compris la mère de cette dernière avait refusé que son enfant prenne le risque d'arpenter les rues à la recherche d'un tueur, cette dernière n'aura pas accepté ce qui l'avait mis encore plus en danger en restant seule et en devenant une cible des plus facile pour le prédateur... Sans nom se demandait comme il avait pu ne pas la repérer mais déjà il fallait penser à la suite, alors que la créature qui ressemblait à un vautour beaucoup plus grand que ses congénères était maintenant bien au-dessus des toits, la voilà qui s'éloignait vers la sortie sud de la ville.

Son idée d'essayer de lui envoyer une flèche lumineuse était bonne car une fois quitté les lumières de la ville plus rien ne pourrait permettre aux autres de pouvoir suivre sa trace, même pour lui si elle prenait de la distance il ne pourrait plus rien faire... Il allait déjà perdre du temps pendant qu'on lui ouvrirait les portes de la ville. Il était juste au-dessous du vautour géant, les soldat de la garnison en faction à la porte regardait la chose sans savoir quoi faire, deux étaient armés d'arbalète mais ils craignaient de tirer sur la jeune fille inconsciente !! Le demi-orque cria pour qu'on lui ouvre les portes rapidement. Bourrasque trépignait déjà. Alors que la créature prenait encore de l'altitude il s'apprêta à décocher une première flèche. L'excitation du cheval n'allait pas faciliter les choses ! Non seulement le trait partit n'importe où, mais le demi-orque réussit à se faire mal, la corde en se détendant lui gifla le visage avec force, il ferma les yeux et porta un main à son visage, la douleur était vive... Lorsqu'il les rouvrit le vautour n'était plus dans le ciel et les gardes n'avaient pas encore fini d'ouvrir la porte...

• Fumble : 1d52 donne [52] = 52

Etat préjudiciable : Sans nom est aveuglé pour un round..

Modifié par un utilisateur jeudi 28 juillet 2011 09:09:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le demi-orque poussât un grognement rageur constatant que la porte ne s'ouvrait que trop lentement. Il mît cependant ce temps à profit pour préparer une autre flèche et questionner les soldats en faction sur un ton autoritaire.

« Donnez-moi une direction ! »

La créature se déplaçait péniblement au vu de sa lourde charge, elle n'avait pas pu aller bien loin. "Sans nom" levât les yeux vers le ciel espérant qu'il ne fût pas trop tard pour retrouver la piste du vautour.

• Perception : 1d20+5 donne [12] + 5 = 17

"Sans nom" était du genre coriace et il n'abandonnait pas facilement; bien que sa cible semblât hors de porté, il restait encore au barde une ultime carte à abattre. Au terme d'une étrange incantation prononcés dans un dialecte inconnu des soldats, un aigle monstrueux apparut dix mètres plus haut déchirant la toile de la réalité lors de son passage entre deux plans d'existence.

Je lance Convocation de monstres I et j’appelle un aigle fielon.

Modifié par un utilisateur mercredi 3 août 2011 09:43:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ursion pesta intérieurement. Cette "chose" avait pris Lydia ? Il réfléchit un instant puis se tourna vers les deux enquêteurs officiels qui se trouvaient encore à ses côtés, Bélor étant sans doute déjà trop loin pour l'entendre. Il tenta de parler aussi vite que possible pour partager ses réflexions, même s'il était à bout de souffle. « Si cette chose est parvenue à emporter Lydia dans les airs, elle est beaucoup plus grande que celle qui est passée par le cheminée. D'accord, c'est visiblement un gobelin ou quelque chose d'autre qui peut changer de forme, et donc cette créature aurait pu aussi se transformer en petite créature ailée mais… ça n'a pas beaucoup de sens. Si son but est de récupérer une statuette, pourquoi assassiner des gens sans laisser de message ? »

Il reprit son souffle et ajouta « Je pense qu'il s'agit de deux créatures différentes : une petite, invisible et ailée, qui tue des citoyens isolés. Et ce gobelin transformiste… qui semble nous avoir échappé pour l'instant. Si j'ai raison, il ne faut pas que les autres patrouilles quittent leur poste, car ça laisserait le champ libre à la créature meurtrière. »

Il avait donné son avis, restait à voir comment les enquêteurs officiels allaient réagir. Pour l'instant, il se contenta de s'adosser contre un mur pour reprendre son souffle. Décidément, même magique, cette cotte de mailles était fort pesante.

Modifié par un modérateur jeudi 28 juillet 2011 15:53:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les miliciens criaient, des flèches lumineuses s'envolaient, le monde s'agitait aussi bien dans le village que dans la tête du petit univers tranquille de Jean, le fermier-combattant courait aux côtés du prêtre, il était bien incapable de voir la menace dont qui avait mis en émoi tout Pointe Sable, mais une chose était sûre, la menace quelle qu'elle soit passerait par lui avant d'atteindre Ursion. Il courait donc à côté de lui, lui prodiguant quelques conseils de respiration pour tenir un rythme soutenu avec une lourde charge sur le dos, les même enseignements qu'il avait reçu lors des nombreux entraînements de renforcement physique à la Garde, même s'il n'en avait pas vraiment besoin.

Il tenta d'expliquer qu'il était inutile d'être une force de la nature, si on ne parvenait pas à calquer sa respiration sur le rythme de sa course, mal respirer c'était s'essouffler rapidement et dépenser plus d'efforts que nécessaire, bien sûr le tout à grands renforts d'excuses, de pardons et de titres religieux ou seigneuriaux. Ils descendaient vers les portes Sud, en écho à Ursion, Jean cria qu'il ne fallait pas déserter le village, seul le groupe voltigeur courait à la poursuite du monstre, il fallait garder sa vigilance toute entière sur le village, le monstre n'était peut-être qu'un leurre - « A Magnimar... C'était souvent... Que des badauds ils faisaient du grabuge... C'était pour attirer la patrouille... Comme ça ailleurs... D'autres ils commettaient des vilénies... Beaucoup plus grandes qu'une bagarre... Ou un vol à l'étalage... D'un marchand ambulant... C'était un vrai fléau !.. »

Dragan avait vu au loin les traits lumineux passer par dessus les toits. Cela donnait au groupe la direction du fuyard. Mais lorsque le guetteur leur annonça qu'il s'agissait d'un gobelin ayant enlevé la jeune fille que le groupe avait croisé plusieurs fois dans la journée, il pensa lui aussi que ce n'était pas la bonne cible...

« Nous faisons fausse route. Pourquoi ce gobelin aurait assassiné de sang froid et sans laisser aucune trace ces pauvres personnes si ce n'était que pour vous demander de lui ramener une statuette. Cela ne peut pas coller. Il aura profité de l'agitation pour se rappeler à votre bon souvenir. Et même si j'aimerais que cette malfaisante créature ne soit plus, il nous faut abandonner sa poursuite. En revanche, le véritable tueur est maintenant libre de perpétrer un nouveau forfait. Peut-être même est-il déjà trop tard. Reprenons immédiatement notre surveillance. Elle ne doit pas nous échapper... »

Puis il demanda aux guetteurs de reprendre leurs postes et d'ouvrir les yeux. « Et cette fois-ci, ouvrez les bons... Ne vous laissez pas abuser par de beaux - ou de mauvais - discours. La créature que nous recherchons n'hésitera pas à vous éliminer si elle se sait en danger... »

Regardant autour de lui, il se rendit compte que le demi-orque sans-nom n'était pas présent. Il faisait partie d'un autre groupe et ne les avait pas rejoint. S'était-il lancé à la poursuite du gobelin volant ? « Quelqu'un a-t-il vu le demi-orque ? S'il s'est enfoncé dans la nuit à la poursuite du gobelin, nous aurons du mal à le retrouver... » Puis il se tourna vers les garde à la porte. « Quand vous le verrez, dîtes lui de nous rejoindre immédiatement. Il doit nous faire son rapport... Et nous ne pouvons dans notre situation nous permettre de la jouer individuelle... »

"Sans nom" était excédé, il brisa la flèche qu'il avait en main se fit une longue entaille dans le bras. En guise de réponse au primo-enquêteur, il poussa un grognement bestial posant sur lui un regard courroucé. Puis il s’écriât: « Ce vautour m'a échappé cette fois-ci, mais que Gorum m'en soit témoin, je laverais la disgrâce de cet échec dans le sang de ce lâche ! »

Le demi-orque abandonna les débris de la flèche sur le sol avant de remonter sur sa monture. Le barde repris la direction des quais pour y retrouver les autres aventuriers faisant au fuyard la promesse de mille souffrances lors de leurs prochaines rencontres.

Modifié par un utilisateur mercredi 3 août 2011 09:44:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ursion posa une main sur l'épaule de Pip comme pour le rassurer puis il s'adressa au primo-enquêteur. « Primo-enquêteur, si vous le permettez, je vais vous transmettre ce que nous savons. Le jeune Pip ne semble pas être en état de parler. »

Ursion expliqua que, selon le jeune garçon, il s'agissait d'un gobelin métamorphe qui aurait kidnappé la fille de Savah et lui aurait indiqué que, pour la revoir en vie, il faudrait lui livrer une statuette. Le novice de Sarenrae s'empressa d'ajouter « Ce gobelin avait un message à nous transmettre et il s'est contenté d'enlever quelqu'un pour le faire passer… il faut reprendre notre vigie, car il y a de fortes chances qu'il ne s'agisse pas de notre tueur mais d'une toute autre histoire : les modes opératoires ne sont pas les mêmes. Je pense qu'il vaut mieux nous concentrer sur le tueur pour cette nuit, et partir à la recherche de Lydia demain, quand il fera clair. »

Ursion fronça ensuite les sourcils et se tourna vers Pip pour lui demander « Et Érec ? Où est-il ? Il faut nous assurer qu'il ne lui prend pas l'idée d'aller rechercher Lydia seul ! »

Modifié par un modérateur mardi 2 août 2011 07:38:02(UTC)  | Raison: Non indiquée