Tout le monde avait pris sa place dans les taches comme la chasse ou l’installation du camp. Ephrem avait pris cette dernière option en allant découper et tailler des feuilles pour leur faire des couches. Il en profitât également pour ramener quelques morceaux de bois pour leur repas du soir.

Quand un moment ou il était éloigné, Sasha c’était rapproché de lui et alors ils avaient continué leur entrainement.
« Merci Sasha, par contre il faudra que je te dise quelque chose cette nuit. » Le jeune roublard c’était rapproché de celle qu’il voyait comme une ennemie au début de leur aventure et sa confiance était presque acquise, mais il voulait encore tester une dernière réaction de celle-ci. Elle s’était éloigné pour rejoindre son volatile, sa confidence attendrait donc leur tour de garde de la nuit, comme ils en avaient pris l’habitude depuis une semaine.

Andrez pesta contre les insectes qui l'avait sauvagement attaqué.
« Je sais que je suis mignon à croquer, mais là, il y a une limite! »

Au petit matin, quand tous s'étaient rassemblés pour rompre le jeûne, visiblement, Ephrem n'était pas tout à fait dans son assiette. Sans doute s'agissait-il des premières réactions aux assauts nocturnes des insectes. Heureusement, pour l'instant, il ne s'agissait que de simples frissons passagers et d'une impression générale de mal-être général.

Sasha, qui était venue s'asseoir près de lui, lui avait dit d'emblée. « Écoute, ce n'est pas que je ne veuille pas en parler mais… c'est quelque chose que je préfère garder enfoui dans mon passé. Plus loin je suis de Médiogalti, des Mantes rouges et de ma mère et mieux je me porte. » Tout en prononçant ces quelques phrases, elle s'était machinalement massé la main gauche, celle où il lui manquait un doigt. Elle ajouta toutefois « Ma mère est… était peut-être… l'une des vernaïs. Ce sont les "hauts-tueurs" qui forment le conseil qui dirige les Mantes rouges. J'ai été forcée de suivre une partie de l'entraînement, mais je ne suis pas une Mante rouge moi-même… même si c'est clairement ce que ma mère aurait voulu. Mais je n'ai jamais été douée pour suivre les ordres, respecter les consignes et rester dans les rangs. »

Les plus attentifs notèrent que, selon les dires de la jeune fille, ce qui l'avait empêché de rejoindre les rangs des Mantes rouges, les célèbres assassins et tueurs à gage qui œuvraient sur tout Golarion, était son incapacité à obéir aux ordres et à se plier à la hiérarchie stricte de cette organisation… à aucun moment ne mentionna-t-elle l'idée que le fait d'assassiner, de tuer de sang froid, aurait pu être un obstacle.

« Alors, quand ma vernaï de mère s'est rendu compte qu'elle ne saurait pas me faire plier, pour garder la face, elle m'a envoyée vers le Sargava pour que j'y travaille pour les Mantes rouges, mais pas en tant qu'assassin naturellement. Je ne sais pas trop ce qu'elle avait en tête. Me tuer, ça aurait été reconnaître son échec, son impuissance. Je pense que son but principal était de m'éloigner, de me faire exiler… pour se se débarrasser d'un problème. Mais ça n'a rien à voir avec toi. Je ne suis pas en mission. »

Après avoir prononcé ces quelques phrases, la jeune fille rousse se leva et alla caresser Cracoucass. Quand elle se rendit compte que plusieurs regards étaient tournés vers elle, elle demanda « Bon, on va les tuer, ces dimorphodons ou quoi ? »

Le réveil avait été très difficile, lui souvent dans les premiers à être debout et actif, avait mis un certain moment avant de se décider à lever son corps. Une drôle de sensation lui remontait des extrémités jusque dans la nuque, ce qui finissait par un frémissement et un massage des poignets.
Et dire qu’ils avaient une grosse journée devant eux, Ephrem s’étira, se força à bouger, il allait surement être d’une humeur massacrante aujourd’hui, quand Sasha vint s’installer au près de lui pour reprendre la discussion qu’elle n’avait pas voulut entamer pendant leur faction. Il avait pourtant eux un doute cette nuit sur la mission de la jeune femme, mais ce matin elle paraissait sincère, et ce n’est pas d’elle que viendrait la menace qui planait au dessus de sa tête, par contre le frisson qui s’était déclenché au moment ou elle lui annonçait que les Mantes rouges œuvraient dans tout Golarion, s’accentua jusqu'à lui faire perdre l’équilibre ! Il se ressaisit et lui fit un sourire accompagné d’un « Ok ! »

C’était la fièvre il la sentait monter, il fallait se mettre rapidement en marche, au moins pendant qu’il était encore capable de tenir debout, le souvenir de son état du début de leur séjour sur l’ile ne l’enchantait guère !! Il récupéra ses affaires puis annonça qu’il devrait partir.
« Ellawa, à l’approche de la falaise et du nid, on te laissera t’approcher seul, comme ça tu pourras faire ton rituel pour les amadouer, une fois que c’est fait tu me rends invisible aux animaux, je m’encorde, et je plonge avec une potion de respiration aquatique pour le cas où! Sven de son coté se tient près à boire sa potion pour marcher sur la mer, pour au cas où je sois en difficulté.

Eldea tu peux les endormir à combien de distance, juste au cas où ?? »

Un dernier frisson avec un massage de crane avait ponctué la fin de la discussion, l’épée à la main il se tenait prêt pour écouter la direction à prendre et tailler dans les végétaux !

Ellawa regarda Simurgh comme pour se donner confiance puis regarda le groupe avant de s'avancer avec quelques rations offertes par la prêtresse.

« Merci à vous Sébrysse. » se contenta elle alors qu'elle avançait sur le rebord de la falaise pour être vue des oiseaux géants.

Elle fit quelques gestes et prononça quelques mots inaudibles puis l'instant d'après elle poussait de puissants cris semblables à ceux des dimorphodons associant à cela quelques gestes.

« Je suis une servante de la Nature croaw, et j'implore votre clémence pour l'un d'entre nous ô croaw, puissants rois des cieux.

L'homme à la peau sombre croaw, à besoin de se rendre à la carcasse de bois sous l'étendue bleue croaw. Vous devez accepter de le laisser passer croaw !

Il ne touchera pas vos petits croaw, et si tel est le cas vous pourrez le dévorer pour le donner à vos enfants croaw !

Je demande votre clémence croaw, vous puissants dimorphodons moi votre humble servante croaw... »

La druidesse désigna la nourriture qu'elle posa sur le sol reculant de quelques pas pour bien faire comprendre ses intentions pacifiques :

« Prenez ceci en cadeau et signe de dévouement des nôtres croaw ! »



Je sais pas quel jet il fallait faire dans le doute j'ai fait les 2 qui me paraissaient les plus pertinents. Incantation du sort Communication avec les animaux.

Modifié par un utilisateur mardi 31 mai 2011 08:05:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Andrez n'aimait pas du tout ça. Il préférait la bonne vielle méthode: on frappe et on pose ensuite les questions. Se préparant au pire, il sortit sa chope de combat.

Les dimorphodons s'étaient mis à pousser des cris rauques et à s'affoler et volant tout le long de la falaise et plus haut encore dès qu'Ellawa s'était approchée de l'endroit où ils nichaient. Puis la druidesse s'était mise à leur parler en poussant d'étranges cris… les volatiles préhistoriques s'étaient d'abord montrés intrigués, puis curieux. À un moment, on aurait même dit qu'ils s'étaient mis à conférer entre eux. Finalement, la druidesse avait déposé une offrande constituée de morceaux de viande restant de la veille puis s'était reculée de quelques pas afin de permettre aux dimorphodons de venir les chercher.

Et… les volatiles s'étaient alors posés au bord de la falaise, avant de s'approcher précautionneusement de la viande offerte. Deux des volatiles avaient saisi des morceaux dans leur gueule avant de reprendre les airs. Ils avaient encore "dansé" quelques instants dans les airs puis ils étaient retournés à l'intérieur de l'orifice qui devait leur servir de nid.

Selon toutes les apparences, les dimorphodons acceptaient la présence des humains pour l'instant. Bien sûr, il était difficile de savoir pendant combien de temps les volatiles allaient se souvenir de leur décision, donc il était préférable d'agir au plus vite.

À l'endroit en question, la falaise descendait à pic sur une vingtaine de mètres. Il n'y avait pas de plage en contrebas : la roche s'enfonçait directement dans l'eau. Plus loin, à quelque 200 mètres de la falaise, on pouvait apercevoir un petit ilot (guère plus qu'un gros rocher sortant de l'eau et bordé d'une courte plage de 2 ou 3 mètres tout autour de lui) avec, à quelques mètres de distance, le bout d'un ancien mât qui jaillissait de la surface.

La scène permit à Sven de confirmer ses observations de la veille : l'ilot en question était le bout supérieur d'un rocher, sans doute d'un rocher parmi tant d'autres. Il se doutait bien que, sous la surface, d'autres recueils attendaient pour éventrer les navires imprudents qui oseraient s'approcher trop près des côtes.

Modifié par un modérateur mardi 31 mai 2011 16:02:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ellawa incanta son sort afin de rendre le voleur invisible espérant que celui-ci ne traine pas.

Elle resta au bord de la falaise à surveiller les alentours.

« Puisse la Nature vous donner ses meilleurs atours afin de passer inaperçu aux yeux des dangereux animaux... »

Après l'intervention d'Ellawa, les autres aventuriers s'approchèrent de la falaise et aidèrent Ephrem à installer la corde. Puis le jeune Mwangi se débarrassa de son paquetage et se mit à descendre. Après quelques hésitations — et de nombreux coups d'œil en direction des dimorphodons qui semblaient totalement l'ignorer — il se mit à descendre de long de la paroi rocheuse, jusqu'à atteindre le niveau de l'eau. Il n'y avait pas de place là en bas : la falaise plongeait directement dans l'eau. Il s'arrêta quelques centimètres au-dessus de la surface. Quelque 200 mètres le séparaient de l'ilot qui se trouvait près du bout de mat. D'où il était, il ne voyait pas le mât, sans doute à cause de soleil levant qui l'éblouissait légèrement.