Traversée à la surface : il faut réussir 4 tests de Natation de DD 15. En cas de résultat entre 10 et 14, on n'avance pas. En cas de résultat de moins de 10, on coule (un second jet raté entraîne une noyade).

Ephrem prit appui contre la falaise et tenta de se projeter aussi loin que possible dans l'eau. Au début, le trajet se déroula sans grand problème ; vu depuis le sommet de la falaise, on aurait même pu croire que c'était clairement de la tarte pour l'athlétique Mwangi. Mais les choses commencèrent à se compliquer lorsqu'il arriva au quart de la distance séparant l'île de l'épave.

Dans un premier temps, il cessa de progresser : malgré ses mouvements, le courant le faisait dévier, de telle sorte que la distance qu'il lui restait à parcourir ne semblait pas diminuer. Puis, soudainement, Ephrem disparut sous la surface. L'eau agité par les forts courants se démenait dans toutes les directions autour de lui. Tous les observateurs qui étaient restés au sommet de la falaise retinrent, eux aussi, leur respiration... puis, finalement, la tête du Mwangi resurgit hors de l'eau.

Il parvint à poursuivre son chemin pendant un bon moment, jusqu'à ce qu'il ne lui reste plus qu'un quart du trajet à accomplir. Et là, une fois de plus, il sombra sous la surface, manquant de se noyer pour la seconde fois. De justesse, il parvint à ressortir la tête de l'eau et à respirer à nouveau. Mais le trajet avait sans doute commencé à le fatiguer car, pendant plusieurs longues minutes, il ne parvint pas à avancer d'un centimètre. L'ilot qu'il avait pris pour point de repère n'était plus qu'à une cinquantaine de mètres de lui mais les contre-courants semblaient trop forts pour lui…

Ephrem est aux 3/4 du trajet. Il suffit de réussir un test de DD 15 sans se noyer entre temps…

Sven avait surveillé avec attention la progression du jeune homme. Il s'était préparé pour pouvoir descendre la falaise en vitesse au cas où Ephrem aurait eu besoin de son aide. Pendant la lente avancée du roublard, le barbare avait plusieurs fois revérifié inconsciemment que la potion qui lui permettrait d'atteindre son compagnon en détresse sans avoir à nager était toujours dans l'une des poches de son vêtement.

Ce n'est que lorsque Ephrem leur fit signe qu'il était arrivé à bon port que Sven se détendit un peu. « Bon, la première étape est achevée... Reste maintenant le plus dur pour lui... »

Ellawa observait son confrère mwangi avec inquiétude... Il semblait avoir du mal à progresser et les risques étaient bien réels. S'il lui arrivait malheur le groupe serait bien impuissant.

Finalement Ephrem arriva à l'îlot au soulagement de la druidesse.

Elle mit en garde le jeune homme de la fin imminente de son sort :

« Ephrem méfie toi mon sort va bientôt se terminer et je ne sais combien de temps le peuple oiseaux te tolèrera ! »

Ephrem fit le tour du rocher qui s'élevait au milieu de l'ilot pour aller faire face au squelette. Prudemment, il dégaina son épée et toucha les ossements. Ceux-ci ne semblèrent pas s'en offusquer ; c'était déjà ça. Le squelette était comme en position assise, avec les mains croisées devant son torse protégeant une sorte de livre épais dont la couverture avait été salement attaquée par les embruns. Le Mwangi remarqua que le squelette avait plusieurs os brisés mais ses connaissances étaient insuffisantes pour qu'il puisse en déduire quoi que ce soit.

Par contre, son attention fut attirée par un reflet métallique venant d'un des doigts squelettiques croisés sur le livre ; le doigt en question était orné d'un anneau doré. Ephrem comprit aussi rapidement que, vu la position dans lequel l'homme était apparemment mort, il accordait une grande importance au tome qu'il tenait contre lui. Ou peut-être était-ce "elle" ? Impossible à dire pour Ephrem…

Quoi qu'il en soit, il décida de laisser le squeltte tel quel pour l'instant et de s'intéresser d'abord à l'épave. Le mat qui dépassait de l'eau et qu'ils avaient aperçus depuis le sommet de la falaise n'était qu'à une dizaine de mètres de l'ilot. Ephrem comprit tout de suite qu'il pourrait s'en aider pour descendre plus rapidement. Il se jeta à nouveau à l'eau et rejoignit sans problème l'épave Il descendit lentement et glissa la tête sous l'eau pour observer le navire. La clarté du soleil matinal et la pureté des eaux rendaient sa tâche relativement facile…

Malheureusement, il n'y avait pas grand chose à voir. Visiblement, le mat était resté attaché à une partie du pont supérieur, mais à rien d'autre… Ephrem tourna la tête dans toutes les directions, mais il n'y avait aucune véritable épave visible dans les environs. Il y avait là juste une portion de pont supérieur transpercé par un mat suffisamment long pour se prolonger hors de l'eau ; aucun signe de cale, de cabine ou de quoi que ce soit d'intéressant. Le reste de l'épave, et son contenu, avait dû être balayé par les courants loin de là.

Non, décidément, il n'y avait rien à trouver sous l'eau à cet endroit-là… Aussi regagna-t-il l'ilot, peut-être un peu dépité.

Effrem se pencha sur le squelette et tenta d'enlever l'anneau qui enserrait encore le doigt squelettique. Il dut tirer assez fort pour écarter le doigt du livre que le squelette enserrait contre son torse. Le doigt cassa net et le Mwangi put enfin retirer le cercle doré. Il n'y avait aucune inscription sur l'objet, aucun signe distinctif ni signet. C'était apparemment un simple bijou.

Il s'intéressa ensuite à l'épais volume. L'extraire fut assez délicat car le livre était bel et bien coincé sous les deux bras croisés du squelette. Il fallut qu'il tire sur les os (ce qui eut pour conséquence de les briser) afin de pouvoir dégager l'objet. Les divers éléments osseux qui composaient les bras et les mains du squelette tombèrent sur le sol lorsque le livre fut enfin libéré

Lorsque le volume fut dégagé, Ephrem eut une bien meilleure vue sur l'étrange mort de l'îlot. Il avait autour du "cou" une lanière de cuir à laquelle était accrochée une petite patte de singe momifiée. Plus bas, il put apercevoir les restes d'une épaisse ceinture de cuir tombée au niveau du bassin du squelette. La ceinture en elle-même était inutilisable mais il y avait un petit fourreau qui y était accroché. Le cuir du fourreau, comme celui de la ceinture, avait été attaqué par les embruns marins mais il avait fait son effet en protégeant l'objet qui y était renfermé : une dague de très belle facture.

Maintenant que le livre était dégagé des bras du squelette (bras dont les pauvres restes venaient d'être amputés), Ephrem ouvrit l'épaisse couverture pour jeter un coup d'œil à son contenu. Si la dague cachée dans le fourreau avait survécu aux assauts du temps et des intempéries, il n'en allait pas de même pour le contenu du livre. La plupart des pages étaient abimées et illisibles. Sur les quelques feuillets qui avaient un peu mieux tenu le coup, le Mwangi ne découvrit que des symboles incompréhensibles pour lui ; c'était sans doute des écrits magiques. Un grimoire, peut-être. Enfin, plus précisément, les restes d'un grimoire…

La patte de singe, l'anneau et la dague supporteraient sans doute le voyage de retour, mais la chose était beaucoup moins sûre pour le livre…

Ephrem tenta de revenir vers la falaise en nageant sur le dos mais il déchanta rapidement… à peine parvint-il à parcourir le quart du chemin avant de se retrouver à nouveau engouffré par les eaux. Il se débattit dans tous les sens, tentant désespérément de regagner la surface, et but la tasse plus d'une fois avant d'enfin ressortir la tête et de pouvoir prendre une profonde respiration. La suite du voyage se déroula un peu plus facilement… mais le mal avait été accompli : le livre qu'il avait pris pour un grimoire s'était retrouvé sous l'eau.

Test de Dextérité (1d20 + modificateur de Dex) de DD 15 pour ne pas lâcher le livre.

Finalement, au bord de l'épuisement, il rejoignit la falaise et s'agrippa de toutes ses forces à la corde. À peine possédait-il encore assez d'énergie pour rester ainsi accroché… tant et si bien que ce furent ses compagnons restés au sommet de la falaise qui durent le remonter.

Quelques longues minutes plus tard et le Mwangi se retrouvait enfin sur la terre ferme, aux côtés des autres naufragés.

La difficulté pour le retour avait été terrible et plus d’une fois le jeune roublard avait vu sa vie lui quitté, pourtant plusieurs fois la main à sa potion de respiration sous l’eau. Certes il s’était lester des possessions du squelette, il n’avait pas voulut laisser la moindre chose sur cet ilot et avait ramassé même le tissu qui lui avait révélé la présence du cadavre !!

Finalement c’est en lâchant le livre qu’il avait voulut sauver des eaux, qu’il réussit à se hisser à la surface, il enrageait de ne pas avoir pu le garder contre lui, le manuscrit avait des symboles qu’il n’avait su déchiffrer mais il n’en doutait pas certain de ses compagnons n’auraient eu aucun mal à le déchiffrer, C’est un grand « NON !!!!  »Qui sorti de sa bouche lorsqu’il était réapparut, et difficilement il était revenu à la falaise. Il avait glissé son pied pour qu’on puisse le hisser jusqu’au sommet.

Les yeux lui piquaient, le soleil avec le mélange de sel, ne faisait pas bon ménage sous ces paupières, et il eu des difficultés à reconnaitre la prêtresse qui se penchait sur lui, c’est à ces mots qu’il pu répondre.

« Non dans ma détresse j’ai perdu un livre, Mr Sven peut être vous pourriez vous aller le rechercher, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de fond à cet endroit, c’était un livre avec des symboles que je n’ai pas su lire…. !!!!! »
Malgré ses mots qu’il avait dit avec une déception telle qu’on pouvait voir qu’il s’en voulait énormément, on pouvait voir à son cou cette lanière de cuir avec une petite patte de singe momifiée, ainsi qu’un petit fourreau qu’il avait glissé à sa ceinture contenant une dague de très belle facture. L’anneau qu’il avait passé au doigt de manière à ne pas le perdre, brillait au soleil.

Modifié par un utilisateur lundi 6 juin 2011 23:41:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ellawa fut soulagée de voir Ephrem retoucher terre de plus les oiseaux avaient tenus paroles et ça elle en était heureuse.

Elle observa pendant le trajet de retour le comportement de Simurgh voir ce qu'il faisait pendant ce temps et devant tous ses frères raciaux. Avait-il tenté de les rejoindre et de communiquer avec eux ? Quand elle avait parlé avec eux il devait avoir compris lui. Simurgh avait tenté de parler avec Ellawa ?

Gélick prit de vitesse la druidesse qui comptait pousser tout le monde à partir rapidement du territoire des oiseaux géants :

« Sages paroles maître Gélick, partons sans tarder de leur territoire ils ont tenu parole à nous d'en faire de même.

De plus je vous remercie tous de m'avoir fait confiance et de ne pas avoir fait couler le sang inutilement d'animaux. C'est ainsi que l'on doit se comporter vis à vis de la Nature pas autrement. »

La druidesse recula à l'abris des arbres rapidement et demanda le chemin que comptait prendre le groupe :

« Où allons-nous vers le Sud c'est cela ? »

Sven avait montré son dépit de voir disparaître le livre d'un léger dodelinement de tête. Il s'en voulait quelque part de ne pas avoir pu assister Ephrem dans sa tentative. Peut-être que s'il avait été présent, les choses se seraient passées autrement ? Nul ne pouvait le dire, mais il se sentait en faute. Lorsque le jeune homme mit le pied sur la corde qui pendait encore le long de la falaise, il attrapa cette dernière à deux mains et tira de toutes ses forces, comme pour s'excuser de n'avoir rien fait auparavant. La remontée se passa rapidement et sans problèmes.

Le barbare garda le silence lorsque Ephrem fit rapport de ses découvertes. Et il sourit ironiquement dans sa barbe lorsque le jeune homme indiqua que le mat ne menait nul part... Dette er ikke hva jeg sa? Vi må ha tillit i Sven ... noen ganger. / C'est pas ce que j'avais dit ? Il faut faire confiance à Sven... parfois. Mais il reprit rapidement son air sévère et renfermé. Il ne fallait pas que les autres pensent qu'il se moquait de celui qui avait risqué sa vie pour si peu de choses...

Il écouta la suite de la discussion et acquiesça à l'idée de retourner au campement. Il ajouta même. « Maintenant que nous avons terminé de visiter cette partie de l'île, nous allons pouvoir déménager et nous installer de manière plus permanente du côté des baies pour Aerys. »

(Jask n'est pas du voyage ; il y a juste Gélick et Sasha ! )

Sébrysse fit appel à Sarenrae pour que les auras magiques lui soient révélées. La dague ne possédait visiblement aucun enchantement ; malgré tout, c'était un bel objet avec une lame de belle facture (dague de maître). La petite patte de singe momifiée, elle, était magique, par contre.

Ils poursuivirent leur chemin pendant une bonne partie de la journée, en ligne droite vers le campement. Ils arrivèrent sur place au début de la soirée, alors qu'Aérys était occupée à faire rôtir une chèvre sauvage qu'Ishirou avait capturée. Le repas s'annonçait délicieux, surtout que, sur le côté, Jask était visiblement en train de préparer une sauce aux baies d'ortie pour agrémenter la viande…

Le retour au campement avait été plus rapide que prévu et c’était avec soulagement qu’il revoyait ses compères de naufrage entrain de leur préparer un bon repas pour le soir.
Il avait réussit à gérer ses mots de ventre et ses frissons, certainement du aux piqures de la nuit, sans trop de gène, malgré la journée épuisante qu’il avait eu.

Ce qui était sur c’est qu’il ne veillerait pas très tard ce soir, juste le temps de raconter à ceux qui n’avait pas été là, sa découverte du squelette et la non présence du navire sous le mat !

« Pour demain je pense que nous devrions aller encore explorer une ou deux journées de plus vers le sud, juste histoire d’être sur qu’on aura pas à déplacer le camp juste après !! Et puis d’après mes souvenirs de ce qu’à dit Jask, Aerys doit encore se reposer, il me semble ???? »