Le chemin vers l'orphelinat passait par le moulin où le groupe avait perdu tragiquement deux compagnons. Une halte est tout de même décidée et le prêtre adresse une prière au repos des deux disparus, rappelant combien la vie pouvait être fragile, et que chacun devait se montrer solidaire. Aussi propose-t-il en mangeant de partager les connaissances nouvellement acquises :

« Nous sommes le 25 Kuthona et les enfants ont disparus depuis le 22. Il s'agit du fils Kreed, Mikka Jabbs, Saviani, Kimi et Hollin. Nous ne savons pas ce que les kobolds veulent en faire mais de les savoir dans ces mains maléfiques, brrrrr ! Autant dire que le temps presse. Les kobolds vivent dans un monastères de la faille de Droskar. Ils veulent échanger l'accès à des reliques sous le monastère contre les enfants. Quelqu'un a une idée ? Sinon, Gortek, tu as évoqué un truc qu'il fallait voir avec moi et Igor. Qu'en est-il ? »

Tout en écoutant les diverses réponses, le prêtre allume le feu d'une courte prière à Torag. Puis soigne son ami Durim.

• Soins légers sur Durim : 1d8+2 donne [4] + 2 = 6

Modifié par un modérateur jeudi 5 novembre 2015 15:00:23(UTC)  | Raison: ajout soins durim

« Merci Snarl. Un peu d'soins ça fait toujours du bien, eh eh. » Durim était quelqu'un de frustre qui ne pensait et ne vivait que par le combat. Cependant, son éducation naine lui avait apprise la valeur des choses et la découverte d'un écrit nain était quelque chose qu'il savait être important. Aussi laissa t il ceux qui avaient les connaissances étudier le parchemin pendant qu'il restait vigilant. Il espérait bien que Snarl lui donnerai les grandes lignes de ce qu'ils avaient pu y lire.

• Perception (vigilance) : 1d20+7 donne [6] + 7 = 13

Modifié par un modérateur samedi 3 décembre 2011 10:54:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Snarl se penche avidement sur le manuscrit fourni par Gortrek. Ses amis savaient que l'histoire naine était l'un de ses dadas favoris.« Durim, tu dois surtout remercier Torag : adresse-lui une prière ce soir. Bon, hum, voyons voir ce que nous avons là. »

• Conn. (histoire naine) : 1d20+7 donne [2] + 7 = 9
• Conn. (religion) : 1d20+4 donne [3] + 4 = 7

Si c'est possible de prendre 10 ...

Modifié par un modérateur samedi 3 décembre 2011 12:29:07(UTC)  | Raison: ajout commentaire durim

Alors qu'on partageait les rations de survie pour faire une pause après la course qui avait été celle des nains pour échapper à d'éventuelles poursuivants de la garde. Apparemment personne ne s'était lancé à leur trousse, à pied personne n'aurait osé, il n'y avait que des nains pour se balader par ce temps. A cheval c'était possible mais le sol à certain endroit endroit était dur comme la pierre et pour ces animaux c'était très risqué d'autant que la neige dissimulait tout les obstacles ce qui démultipliait encore le risque d'accident. C'était donc tant mieux pour les nains !

Tout le monde partagea ce qu'il connaissait de la région ou rappela les informations glanées depuis la veille pour faire le point su ce qu'ils savaient maintenant. L'éclairage était quasiment fait sur la disparition des enfants c'était une course contre le temps qu'il allait falloir commencer dès que chacun aurait fini d'engouffrer son repas et d'échanger leurs idées. Il était peut-être déjà trop tard mais ils ne pouvaient plus renoncer, le groupe devait prouver son innocence en ramenant les enfants ou fuir et ne plus jamais revenir dans cette ville où ils pouvaient être juger pour meurtre.

Ce fut Igor qui habitait la région depuis quelques temps maintenant qui apporta le plus de réponse, tout d'abord sur leur première destination l'orphelinat : Il avait ouvert il y a une dizaine d'années, juste après la guerre du Sang gobelin dont les atrocités commises par les bandes gobelines en maraude privèrent de leurs parents des dizaines d'enfants. Le nain se souvenait avoir vu plusieurs fois cette femme d'âge mûr aux cheveux argentés nommée Elara venir avec quelques enfants vendre des paniers d'osiers, des pommes ou des noix. Une folle qui espérait vivre en paix à l'extérieur des murs de la ville. Mais le nain savait que cette région était bien trop sauvage pour que des enfants aillent s'y perdre. L'incendie qui ravagea son orphelinat fut certe une tragédie mais une tragédie prévisible pour le nécromancien...

On disait que le feu avait jaillit de nulle part et ravagé les bâtiments en moins d'une heure pour ne plus en laisser qu'une ruine fumante. Un accident ? Non ! Le nain n'y croyait pas une seconde. Il savait reconnaître l'oeuvre du Mal. Dans cette région humide il est difficile de faire brûler quoique ce soit et le nain savait que la région était hanté par toutes sortes de créatures mystérieuses et maléfiques depuis toujours. Et tous savaient l'importance que revêtait pour des esprits malins l'attrait de jeunes enfants innocents. C'était le feu des forges de Droskar le dieu fou qui était ressurgit du passé pour tout brûler !!!

En effet le val de Sombrelune n’a pas toujours été la frontière sauvage qu’il est aujourd’hui. Il y a plus d’un millier d’années, un vaste royaume nain s’étendait sur le paysage et s’enfonçait profondément dans la solide roche au-dessous. À cette époque, la civilisation naine n’avait nul égale mais, comme cela arrive à la plupart des grands royaumes, la chute de l’empire vint de l’intérieur. Leurs gloires étaient innombrables et leur décadence ne connut donc aucune limite quand leur société s’effondra. L’excès de complaisance alimenta la corruption et bientôt, l’honneur, la discipline et la bienveillance sur lesquels le royaume avait été bâti firent place à de mesquines luttes internes pour le statut, les richesses et le pouvoir. Le royaume en lambeau crachota puis s’étouffa mais sa mort fut retardée par l’émergence d’un nouveau dieu de souffrance dépourvu de joie nommé Droskar. Les fidèles de Droskar réagirent contre les habitudes d’hédonisme qui faisaient chanceler le royaume. Ils imposèrent en réaction un terrifiant dogme qui prêchait le salut à travers le labeur éternel et la soumission cruelle au Sombre-Forgeron, comme on appelait souvent Droskar. Les nains devinrent esclaves de leur propre industrie et produisirent des monceaux d’armures, d’armes et d’équipement pour apaiser leur dieu maléfique. La nature qui les entourait fut sacrifiée dans les flammes de l’industrie, jusqu’à ce que les nains s’étouffent dans leur propre fumée noire et meurent de faim dans la poussière. Il fallut des siècles à la terre pour se remettre et redevenir la campagne belle et sauvage qui entoure aujourd’hui Nid-du-Faucon. Le creuset de Droskar était un monastère dédié au culte du Sombre-Forgeron.

Aujourd'hui de la faille de Droskar il ne reste plus que des ruines naines. Des hordes de monstres hantent ses sombres couloirs et il se dit que les fantômes des nains y errent aussi cherchant encore à satisfaire le dieu maléfique et sans joie. Druingar Brillehache, le grand héros nain, entreprit une quête là bas pour retrouver des reliques de l’ancien empire de son peuple. Il ne revint jamais et ceux qui s’aventurent là-bas la nuit affirment à présent que son fantôme erre dans les couloirs sinistres et se nourrit de tous ceux qui sont assez fous pour y pénétrer. Il semblerait que le parchemin trouvé par Gortrek sur le gnome soit de la main de Druingar on y parle de deux reliques fabriquées par un de ses ancêtres la Poigne de Droskar, la Lame arrache-cœur et la Couronne des rois. Ce héros nain était connu de tous une chanson avait été faite :

Brillehache, puissant héros nain,
Des reliques perdues il chercha en vain,
Il s’aventura dans les profondeurs où dort un mal ancien,
Et périt dans les couloirs de quelque endroit noir.
Son esprit sans repos hante encore la nuit,
Sa hache affûtée toujours luit,
J’ai vu son fantôme, pas de forfanterie,
Je n’ai jamais posé les yeux sur quelque chose de plus affreux.

Modifié par un utilisateur samedi 3 décembre 2011 14:17:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gortrek avait écouté les histoires de ces compagnons tout en essayant de déchiffrer les différents parchemins magiques qu'il avait sous la main. Il prit ensuite le temps de répondre à Durim.

« Bah ! Les enfants ça fait de la viande tendre qui bouge beaucoup mais qui ne court pas trop vite. Ça pourrait faire une bonne distraction temporaire pour un gros animal sauvage, j'suppose. Ca peut p'être aussi les utiliser comme appât à Elmosaurus avec une bonne canne à pêche, mais je ne pense pas que l'on trouve des Elmosaurus dans l'coin. »

Modifié par un modérateur lundi 28 octobre 2013 09:44:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Heureux de pouvoir étaler son savoir, Igor savoure l'attention dont il est l'objet. Évidement, l'attention de la plupart de ses compagnons ne semblant pas dépasser les 30 secondes, sa satisfaction est de courte durée... Après un instant d'hésitation, sachant que sa réponse ne plairait pas (mais alors pas du tout) au prêtre, Igor décide de faire celui qui n'as rien entendu.

Après s'être emparé d'autorité du parchemin soit disant magique, Igor l'analyse. Une fois fait, il range le parchemin parmi ses biens.

« Bon, nous n'avons pas trop de temps à perdre. Les enfants sont probablement destinés à un sacrifice quelconque. Essayons nous d'intercepter l'échange à l'orphelinat ou allons directement au repère de ces vermines pour récupérer les enfants ? Nous prenons le risque d'arriver trop tard en allant à l'orphelinat, mais récupérer les enfants au monastère sera certainement bien plus complexe. »

Je jette détection et lecture de la magie et j'essaie de comprendre de quoi il s'agit :

• art de la magie : 1d20+8 donne [20] + 8 = 28

Modifié par un modérateur dimanche 27 octobre 2013 13:25:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Parfait ! On y vas alors.

Igor, t'es du coin on part par où ? »

Durim était pressé de partir et de combattre ceux qui avait osé enlever des enfants pour voler des trésors nains !

« Puisse Torag t'apporter l'inspiration. »

Snarl pose la main sur l'épaule de son ami Durim, qui sent une brève chaleur l'envahir, comme s'il était passé devant une forge en activité, puis laisse faire les spécialistes de terrain. Il adresse une prière à Torag pour la paix de l'âme des défunts.

Assistance divine sur Durim : +1 pour l'un des jets de son choix

Il y avait peu de choses intéressantes dans les débris que sortait de la neige le barbare à la balafre. Toutefois après quelques minutes Durim trouva quelque chose ! Il y avait une trappe noircies et cachée non seulement sous une dizaine de centimètres de neige mais aussi sous un croisement de poutres à demi brûlées et des cendres. La serrure avait complètement fondu, on ne pouvait donc pas la crocheter mais elle aussi avait en partie brûlée et il ne serait pas compliqué pour un nain fort de la forcer !