Lucie ouvrit le sac qui, mises à part les sangles, était dans un bon état. Le cuir était rigide toutefois, sans doute à cause du séchage qui avait fait suite aux intempéries récentes. Il contenait trois pots de terre cuite munis de bouchon de liège de la taille d’une fiole. Deux étaient vides et le troisième contenait de la mousse verte foncée d’origine végétale. Le sac contenait une paire de gants de cuir et une pierre à affûter. Il y avait enfin trois livres qui avaient miraculeusement échappé aux éléments.

Lucie ne sachant pas lire, elle en avisa Roélia, dont les yeux brillèrent à l’audition de cette nouvelle. La jeune fille en oubliant tout le reste se précipita pour voir de quoi il était question. Deux des œuvres étaient écrites dans la langue du pays. La première s’intitulait Journal de voyage et se présentait sous la forme d’un livre de cuir brun. C’était clairement un ouvrage amateur, sans doute de la main même du voyageur qui avait été surpris ici, un certain Hébert Desroches à en croire la signature.

Roélia le feuilleta rapidement et constata que l’auteur s’intéressait à la région où ils étaient : une carte avait été dressée. la carte d’exploration sera actualisée sous peu en fonction de ces nouvelles informations Il y était aussi question d’une tribus, les Leets, que l’auteur semblait vouloir étudier plus en profondeur, et d’un certain « arbre rouge » qui jouerait un rôle particulier. Vu l’organisation chronologique du livre, Roélia dû se résigner, seule une lecture plus attentive pourrait lui permettre dans savoir plus.

La seconde était une copie d’un fameux traité de Sir Edgard de Valem : L’art de la joute, Traité sur l’utilisation de la lance. Maekar en avait déjà entendu parler. Il avait entendu dire que depuis un tournoi ou le messire avait eu une performance plus que pitoyable, on fanfaronnait à la cour en prétendant qu’Edgard devrait plutôt jouter avec une plume d’oie, qu’il maitrisait beaucoup mieux qu’une arme. Maekar constata qu’il y avait là un fond de vérité : l’écriture était stable, fluide et enjolivée de croquis et de dessin. L’ouvrage était d’excellente qualité.

Le troisième livre, plus épais que les deux autres réunis étaient rédigés en azalais. Sa couverture était en bois et les pages étaient relié par des nerfs de bœuf. Roélia déchiffra péniblement le titre, Du corps et ses humeurs, et le nom de son auteur, Esclébos l’Eunuque. Quelques dessins sommaires lui permirent de comprendre qu’il s’agissait du premier tome d’une somme de médecine.

Nulle dague dans le sac, l’attention de Lucie se détourna du contenant, Lucie aperçut des traces au sol. La chose qui avait été traînée l’avait en effet été plus loin, vers la rivière. Elle suivit les marques, semblable à de petits sillons. Guilhem l’avait rejoint, lui-même à la recherche d’indices qui lui permettraient de fournir à son maître une réponse intelligente. Alors que Lucie qui se concentrait sur les pistes au sol arrivait à la hauteur, Guilhem la projeta sur le côté en hurlant. «  ATTENTION !!! »

Lancez tous une initiative. Guilhem peut aussi faire un jet de Connaissance (nature)
Pour les gardes

• Initiative Néryon : 1d20+1 donne [7] + 1 = 8
• Initiative Athanase : 1d20+1 donne [12] + 1 = 13
• Initiative de la chose : 1d20 donne [3] = 3

Modifié par un utilisateur jeudi 5 avril 2012 19:28:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

a mon tour d’initiative
Aussitôt après avoir reconnu la chose et écarté Lucie de sa trajectoire, le cerveau de Guilhem se mit à fonctionner en mode réflexe : connaitre son adversaire, savoir où frapper, le faire.
Liane meurtrière. Étrangle ses proies ou les égorge. Souple comme un fouet. Viser à la base de la créature. La trancher.
D'un mouvement rapide, il foula du pied le sol près de la créature pour l'attirer sur lui plutôt que sur la gamine, sortit sa hachette et porta un coup de bas en haut pour couper nette la créature végétale.
«  Tranchez à la base  »

quand ton jet de dégât est supérieur à ton jet pour toucher, c'est soit que t'es un barbare, soit que tu t'es salement foiré...

Modifié par un utilisateur mardi 10 avril 2012 13:58:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Guilhem avait l’esprit clair, mais son corps tremblait et sa main était moite. Quand la lame de la hache s’enfonça dans le sol, il réalisa qu’il avait failli se sectionner l’orteil. Roélia regardait en tous les sens… seul le chariot pouvait vraisemblablement contenir un silex et des amorces, mais elle n’aurait jamais le temps de trouver ça dans le fouillis. Elle ouvrit des yeux pleins d’espoir lorsqu’elle vit Arthemus n’écoutant que son courage, et plus probablement son envie d’impressionner la jeune fille, qui courrait en sa direction avec une des bûches de leur feu de camp.

Maekar parut surpris de cette soudaine agitation mais son instinct de guerrier repris vite le dessus.

D'un geste sûr, il dégaina sa flamberge avant de se précipiter vers le lieu du combat.

Avisant Roélia qui semblait chercher quelque chose, le jeune seigneur sortit de sa main libre l'épée courte qu'il venait de passer à sa ceinture et l'envoya à la jeune fille.

« Tiens !! » cria-t-il.

Avec ta présentation, j'avais compris que si je réussissais le teste de perception, je n'étais pas surpris. J'ai réussit le teste, et le roleplay de Guilhem était "en avance", je crois : "à mon tour de jeu". Enfin, bref...
J'ai considéré que l'épée courte fesait 1d6 dégâts. C'est bien ça ? Elle est pas "de qualité", voir magique ?

L'adrénaline aidant, Lucie tenta, sans réfléchir, d’attraper l'épée qu'on venait de lui envoyer, et de frapper de nouveau, avec l'arme, la "chose", qu'elle avait maintenant clairement localisé.

Lucie jongla un peu avec l’arme au moment de la recevoir, si bien que son coup fut légèrement imprécis et qu’elle ne parvint pas à frapper la liane.

Pendant ce temps, Neyrion contourna la mêlée et, trouvant une ouverture, fondit sur la chose.



Mais celle-ci, mue par une étrange force, évita le coup facilement.

Modifié par un utilisateur mercredi 11 avril 2012 20:11:27(UTC)  | Raison: Non indiquée