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Offline Eleuther  
#1 Envoyé le : mardi 6 mars 2012 17:29:24(UTC)
eleuther
Rang : Habitué
Inscrit le : 10/02/2011(UTC)
Messages : 902
Localisation : Montréal
Tanaari était disparu du ciel, indiquant que la fin du printemps 867 était maintenant amorcée. Les températures avaient baissé par rapport à la mi-saison, mais ce n’était après tout qu’un retour à la normale après une vague de chaleur. Les nuages étaient présents de manière quotidienne et l’ensoleillement s’en trouvait un peu réduit. Les températures oscillaient entre huit degrés la nuit et quatorze degrés le jour. À la fin du mois de Gaïa, la température remonta pour se stabiliser autour de vingt degrés.

Le jeune noble regarda par la fenêtre. C’était le jour du départ. Il s’y préparait depuis la fin de l’hiver, lorsque son père, le Baron Théodore de Shaus, était revenu de sa visite à son seigneur le Duc Siegfried Aldénor de Prospertown. Sa famille avait été mandatée par le Duc pour établir une colonie minière.

C’était lui, Maekar de Shaus, le second de famille, que le Baron avait choisit. Il allait devoir se rendre dans un environnement qui, sans être radicalement hostile, présentait des défis bien réels de survie et d’isolement. En contrepartie, il jouirait pour la première fois de sa vie d’une certaine liberté…

Au cours du dernier mois, il était parvenu à repérer quelques serfs pour ce projet. Son père avait dû insister auprès de plusieurs familles, qui n’avaient pas vraiment confiance au ténébreux fils de Shaus. Ils avaient réunis une bien étrange cohorte.

Il y avait d’abord Roélia, la fille d’un ingénieur. La jeune fille était souvent dans la lune et sa beauté attirait la médisance de ses congénères : pour peu, elle s’enfuirait un jour avec sa sorcière de tente. Son départ était presque une bénédiction. Les forestiers avaient cédé Guilhem l’agile. Il était le moins costaud de sa famille, mais il avait du cœur et se débrouillait bien dans les bois. Il avait déjà participé aux chasses, ce serait un atout. La jeune Lucie, fille de fermier, quoique certains doutait que ce soit bien une fille, les accompagnerait. Au cœur du village, on prétendait parfois que c’était d’abord un garçon, mais qu’il avait été transformé en fille au moment de sa naissance. Quant à savoir si cela était le fait de Ménoren ou de l’Insondable, les spéculations allaient bon train. Arthémus et Gildor les fils de mineur, ainsi qu’Antoine l’apprenti-charpentier complétaient ce groupe.

C’était des jeunes, les plus vieux avait tout juste 16 ans, sans grande formation. Il était toujours difficile de retirer des forces vives dans les familles de la baronnie et ce l’était plus encore lorsque celles-ci se destinaient à un périple incertain. Le noble craignait qu’elles ne soient pas suffisantes pour établir sa communauté, mais le meilleur moyen de montrer à son père et au Duc qu’il avait de l’étoffe, c’était encore de réussir au-delà des espérances.

Ce matin-là, Gildor fit le tour des maisons, pour réunir la troupe. Ils attendirent devant le manoir que le noble soit près à partir. Maekar avait déjà fait ses adieux à sa mère. Son père l’accompagna jusque dans la cour, où avaient été apprêtés les chariots. À leur arrivée, ils constatèrent que tous y étaient. L’heure du départ avait sonné.

Arthémus avait fait partie de la première expédition, celle qui avait découvert la veine de fer. Il pourrait donc guider l’équipée jusqu’au cœur des collines. Ils se mirent en chemin vers le camp des bois. Les habitants les saluaient au passage. Puis, ils quittèrent la route et longèrent l’orée de la forêt des Corbeaux vers le nord. Après quelques heures de route, ils firent une première halte. Arthémus descendant de son chariot s’approcha de Maekar en inclinant la tête : «  Messire, dans trois jours, on aura passé les collines. Il faut alors choisir si on longe la forêt ou si on coupe vers le nord jusqu’à la rivière vive. Tôt ou tard, il va falloir la rejoindre parce que c’est elle qui traverse les collines de fer . »

Modifié par un utilisateur mardi 6 mars 2012 19:21:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Vlad  
#2 Envoyé le : mercredi 7 mars 2012 00:12:13(UTC)
Vlad
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Localisation : Château de Véretz
Maekar, comme à son habitude, était resté silencieux pendant une grande partie du trajet.

Il avait difficilement pu s'empêcher de froncer les sourcils en découvrant ceux qui l'accompagnaient dans ce périple... Des moutons à cinq pattes... Des avortons de couvées...

Quelle équipée nous formons... Toutes les familles ont envoyé leurs inutiles...

Il cracha par terre de dépit.

Mon père aussi a fait de même... Il s'est plié aux ordres du Duc et a envoyé une troupe de bras-cassés mourir dans le nord... Personne ne pense que nous réussirons...

Il fut tiré de ses pensées par Arthémus, l'un des mineurs qui avait découvert ce satané filon de fer.

S'il s'était contenté de bécher un carré de potager, je ne serais pas ici...

Du haut de sa monture, le géant ténébreux toisa le serf.

« Nous prendrons la route la plus rapide. Je ne veux pas que nous gaspillons du temps... »

Et de la nourriture... Qui sait ce que nous trouverons là-bas... Un jour ou deux de nourriture pourraient bien faire la différence...

Modifié par un utilisateur mercredi 7 mars 2012 00:16:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Oraz  
#3 Envoyé le : jeudi 8 mars 2012 16:54:10(UTC)
Oraz
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Localisation : Metz, 57

Au cours du voyage, Guilhem eut tout le loisir d'observer ses camarades de route.
2 mineurs, 1 charpentiers, tous incapables de manier une arme, et 2 filles. Et bien sûr ce noble puant le mépris. Mais c'était également le seul à part lui capable de prendre une arme par le bon bout. La sécurité de la troupe dépendraient donc de eux deux.
"pas de danger" on nous a dit... "pas de danger" bien sûr, j’aurais bien envoyé celui qui a dit ça à 2 lieues du village dans la forêt causer avec les loups et autres saloperies qui grouillent dans les bois.
Si ça grouille de bêtes juste à coté de chez nous, évidemment dans un coin qu'on connait pas et où personne n'a jamais voulu aller, ça va être tranquille...


Guilhem n'était pas d'un naturel bavard, mais il se voyait mal passer les prochains mois à se taire, aussi profita-t-il du voyage pour en savoir plus sur ses compagnons de voyage. Tout le monde connaissait tout le monde à Shaus, parait-il, mais lui et sa famille vivaient près des bois et ne rencontrait que peu de monde en dehors des autres forestiers. Aussi se découvrit-il une forte envie de discuter avec ses compagnons de voyages de ce qui les avait poussé à prendre le départ.
la peur d'un bon coup de pied au cul de notre cher baron surement...

Et puis tout n'était pas noir : la fille Pommeroug était de la partie, et elle était particulièrement mignonne. Il en profita pour lui glisser quelques mots :
«  Comment ça se fait que tu es de l'expédition ? Tes parents t'ont envoyé loin du village ou tu étais volontaire ? »

Lorsque le nobliau donna son ordre, Guilhem acquiesça sans un mot.
ben oui au lieu de longer la rivière et de faire le plein de poissons dans un endroit relativement sûr et surtout dégagé, on va s'enfoncer au milieu de nulle part. Bah, pas la peine de mettre le foutoir dès le début, ouvrons plutôt l'oeil pour éviter les mauvaises surprises.
Offline Nicolas J  
#4 Envoyé le : jeudi 8 mars 2012 19:30:39(UTC)
Nicolas J
Rang : Habitué
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Messages : 467
Lucie DUTILLEUL était assied sur le premier chariot de l'expédition. Depuis 3h qu'ils voyageaient, elle se cherchait toujours une attitude : la bonne façon de s'assoir, de regarder autour d'elle... Ils étaient 9 en tout, à voyager ensemble, et elle avait l'impression d'être toujours épiée par ses compagnons.

Lucie savait travailler à la ferme, et aimait chasser les rongeurs (seule). Mais voyager... Il y avait peut-être du danger, peut-être pas. Elle avait finalement décidé de garder en main une binette. Si un monstre ou un bandit surgissait des fourrais : "Paf, un coup de binette dans le nez". L'expédition partait avec des outils de qualité : tous avaient une extrémité entièrement en fers. C'est nettement mieux que les outils de sa famille : entièrement en bois (à part quelques renforts)... Et il faut régulièrement en changer la partie qui s'use... Là, c'était le luxe. Il y aurait tout à faire, làbas, "mais les outils tiendront le coup, au moins."
Avec sa binette, elle cherchait encore l'attitude à avoir : avoir "l'air de rien", avoir l'air féroce...

Finalement, pour s'occuper l'esprit, Lucie passa en revus le contenu des chariots, et commença à s'imaginer planter, récolter... Il y avait notamment les pieds de fraisier, framboisier et groseillier. Evidemment, il n'y avait que 3-4 pied de chaque. C'était évidement prévus pour Maekar ("Beurk, quel sale type... il a tout d'un homme")(ce n'est pas un compliment, Lucie méprise les hommes et ne leur trouve que des tares). Le noble aurait droit aux fruits pour agrémenter ses repas. Il faudrait un bon nombre d'années avant qu'il y ai suffisament de production, pour que les paysans puissent en avoir aussi. Pour eux : patate, pain, et bouillie de céréales... rien de mieux. "Enfin, peut-être que les plus belles fraises n'iront pas dans l'estomac du chevalier", pensa-t-elle en imaginant la chaire rouge et sucrée libérer ses arômes dans sa bouche...
Offline Vlad  
#5 Envoyé le : jeudi 8 mars 2012 20:04:52(UTC)
Vlad
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Localisation : Château de Véretz
Se détournant d'Arthémus, Maekar lança d'une voix forte et autoritaire :

« Une heure de pause ! Faites boire les animaux et donnez-leur à manger ! »

Redirigeant son attention sur le mineur, le chevalier le congédia d'un geste de la main avant de descendre de son cheval.
Les anneaux de sa cotte de mailles tintèrent quand il posa un pied à terre.

Même au sol, il n'en était pas moins impressionnant. D'une taille de plus de deux mètres, Maekar dominait tout le monde d'au moins une tête.
Il parcourut l'ensemble de l'expédition du regard et ne manqua pas de noter que la plupart des serfs étaient tendus.

Se dirigeant vers les fontes attachées à sa monture, Maekar en sortit une gourde qu'il porta à ses lèvres.

Ça va me manquer... pensa-t-il en avalant une grande lampée de vin.

Modifié par un utilisateur jeudi 8 mars 2012 20:05:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Ionisa  
#6 Envoyé le : jeudi 8 mars 2012 20:44:12(UTC)
Ionisa
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Roélia

Pommeroug

Roélia était contente d'un point de vue de pouvoir partir, elle allait enfin pouvoir vivre une grande aventure. Le groupe était dirigé par un homme qui ne semblait pas avoir beaucoup de respect pour son peuple. La jeune fille n'aimait pas beaucoup ce genre de personnes, elle se voyait lors du voyage plus proche de la petite fille ou de l'homme qui était venu lui parler pendant la route. À ce moment-là, Roélia était dans ces pensées et n'avait pas répondu sur le coup.

Ce fut quand le groupe s'arrêta pour manger qu'elle retourna du jeune homme.

« Je ne vous ai pas répondu tout à l'heure. Je suis de l'expédition, car mes parents m'ont envoyé. J'espère être utile au groupe. Oh si jamais vous auriez besoin de moi, je suis plutôt bonne dans l'écriture, la lecture, les traductions, je parle quelques langues peut répandu. Je sais aussi compter et appliquer quelques règles simples d'architecture et d'ingénierie, mais ma grande passion c'est de faire des flacons et des potions. Et vous ? »

La jeune fille profita de la pause pour s'asseoir et se reposer les jambes.
Offline Oraz  
#7 Envoyé le : vendredi 9 mars 2012 09:36:16(UTC)
Oraz
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Localisation : Metz, 57

Un peu refroidit par l'apparente indifférence de la jeune fille aux cheveux mauves, Guilhem avait continué sa route l'air plus maussade.
si c'est comme ça qu'on m'accueille quand je cherche a discuter, ça promet !
Quelle ne fut pas sa surprise quand elle revînt lui répondre plusieurs heures plus tard, comme si c'était naturel...
quelle étrange fille !
Quand elle lui plaqua ses compétences, Guilhem se sentit un peu bête. Lire, écrire, parler des langues étrangères, construire des maisons... pour lui qui, tout au plus connaissait 3 mots en astrien du sud et n'avait jamais construit plus que des cabanes dans les arbres, cela était impressionnant.
«  J'ai été désigné par mon père pour cette expédition, moi aussi. Mais je ne sais pas faire... tout ce que vous dites, là. Ma famille est une famille de forestier,mais j'ai parfois participé aux chasses du baron comme rabatteur et je sais me débrouiller avec un arc. Je crois d'ailleurs que l'on m'a désigné spécialement pour ça : la chasse et la reconnaissance dans la forêt. »
Ragaillardit par la réponse qu'il avait enfin reçu, même avec quelques heures de délai, il jeta un regard aux autres participants.
«  Et vous autres ? »demanda-t-il avant de croquer dans sa miche de pain.
Offline Vlad  
#8 Envoyé le : vendredi 9 mars 2012 10:52:21(UTC)
Vlad
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Localisation : Château de Véretz
Une fois désaltéré, Maekar rangea sa gourde dans les fontes qui étaient attachées à son cheval.

S'appuyant contre le flanc de son destrier, il détailla les personnes avec qui il allait passer les prochaines années...

Un sourire naquit sur son visage en apercevant la petite fermière, sans aucun doute la plus jeune de l'expédition, qui campait fièrement sur le premier chariot, cherchant à prendre un air féroce avec sa binette à la main.
Cette gamine l'amusait mais Maekar ne put s'empêcher de se mordre les lèvres d'inquiétude en songeant qu'elle était peut-être la seule à savoir planter et cultiver des céréales.

Son regard passa ensuite sur la seule autre femme de l'expédition.
Cette dernière arborait une chevelure mauve... Inutile de se demander pourquoi est-ce que les villageois s'étaient débarassés d'elle...

Une sorcière...

Honnètement, Maekar espérait qu'il n'en était rien.
Fille d'ingénieur, c'était la seule serve à savoir lire et écrire, ce qui voudrait dire que son rôle serait important pour la suite.
Par ailleurs, elle était très belle et il serait quasiment sûr que les hommes de l'expédition allaient se battre pour gagner ses faveurs...

Ce serait une véritable catastrophe si elle était une sorcière.

Je serais obligé de la brûler... Et je me retrouverai avec une révolte sur les bras à coup sûr...

Elle discutait avec un jeune homme que Maekar connaissait. D'ailleurs, il devait bien s'agir de la seule personne de cette expédition que le chevalier avait pu fréquenter auparavant. Son père était le veneur du Baron... Et le jeune homme avait dû participer une fois ou deux à la chasse seigneuriale...

Voyant le jeune serf mordre dans une miche de pain, le nouveau seigneur se dit qu'il allait lui aussi partir en quête d'un peu de nourriture...

Modifié par un utilisateur lundi 12 mars 2012 22:23:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Ionisa  
#9 Envoyé le : vendredi 9 mars 2012 15:09:01(UTC)
Ionisa
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Roélia

Pommeroug

Roélia écouta l'homme avec attention cette fois-ci. Elle hochait de la tête presque toutes les deux secondes avec un regard tendre.

« Je n'ai jamais manier d'armes et il me semble que l'arc est une arme à munitions perforantes utilisés par les archers pour décimer les premières lignes lors d'un affrontement entre deux nations. Donc si je comprends bien, en plus d'être chasseur et forestier, nous pouvons aussi dire que vous êtes l'archer de l'expédition et du coup vous vous battrez avec notre seigneur si nous nous faisons attaquer ? Je ne sais pas ce que je ressentirai si moi aussi je devais mettre ma vie en jeu et mourir peut être dans d'atroce souffrance et après une longue agonie, juste dans l'espoir de sauver quelques personnes qui ne savent pas se battre. »

La jeune femme regarda autour d'elle les autres personnes du groupe.

« On peut réellement faire un petit bourg et survivre avec si peu de personnes ? »
Offline Eleuther  
#10 Envoyé le : lundi 12 mars 2012 14:33:54(UTC)
eleuther
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Roélia avait posé la question que tous se posaient. Mais l’ordre venait d’en haut. Malgré le doute qu’elle put lire dans les yeux de Guilhem, qui brûlait d’envie de lui dire que cela était impossible, le chasseur demeura silencieux : il valait mieux ne pas contester la décision du baron devant son fils.

Maekar trouva rapidement de quoi se nourrir, réalisant que le gros de ce qu’ils transportaient était des victuailles. Il fit la moue en contemplant un instant le bout de pain qu’il s’apprêtait à avaler. Les repas allaient être tristes… Gildor et Antoine firent un repas frugal, en silence, écoutant ceux dont les langues s’étaient déliées. Les conversations, timides, se poursuivirent durant le repas.

Dans la discipline, ils reprirent ensuite la route en silence. Lucie ne resta pas dans le chariot, de peur de passer pour une faible. Elle était la plus jeune, mais rien ne l’empêcherait de leur montrer ce qu’elle avait dans le ventre.

Le voyage fut paisible. Le temps était doux, le ciel dégagé, et lorsque le vent se mettait à souffler, c’était en légère brise. Conformément à l’ordre de Maekar, Arthemus dirigea la troupe vers le nord. Ils longèrent la forêt deux jours durant avant de bifurquer vers les collines herbeuses de l’arrière-pays.

Les membres de l’expédition apprirent lentement à se connaître, mais les échanges étaient limités, la plupart n’osant prendre la parole devant le fils de Shaus. À l’exception de Guilhem, c’était la première fois qu’ils côtoyaient un noble de si près, et aussi longtemps. Son attitude laconique et sa propension à broyer du noir étaient loin de les inciter à s’exprimer davantage.
Ils firent cinq jours de plus à travers les collines, avant d’atteindre la vive. Cette rivière au fort courant, qui pouvait atteindre par endroits dix mètres de largeur, portait bien son nom : tumultueuse, elle était parsemée de nombreux rapides et de quelques cascades. Seul un canotier d’expérience pouvait y naviguer, pour peu qu’il ait une embarcation suffisamment légère et maniable.

[Faite des jets de Survie et Perception. Ceux qui possèdent Connaissance(nature) peuvent aussi la lancer]
Offline Ionisa  
#11 Envoyé le : lundi 12 mars 2012 14:37:16(UTC)
Ionisa
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  • Survie : 1d20+1 donne [16] + 1 = 17
  • Perception : 1d20+1 donne [10] + 1 = 11
Offline Oraz  
#12 Envoyé le : lundi 12 mars 2012 14:48:18(UTC)
Oraz
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L'étrange description que Roelia avait fait d'un arc avait fait sourire Guilhem. Il fallait vraiment venir d'une autre planète pour parler ainsi !
Mais sa question finale fit périr ce sourire.
Survivre à 7 était faisable, si tous étaient dédiés à cette tâche. Mais comment survivre à 7 jeunes avec un noble qui aurait clairement préférer se faire arracher un bras plutôt que d'être ici, deux mineurs, une gamine de paysan et une ingénieure qui semblait perpétuellement dans les nuages ? Il faudrait que tous évoluent vite s'ils voulaient ne pas avoir de problèmes graves.

Arrivé devant la rivière furieuse, Guilhem pris cinq minutes pour aviser les options qui s'offraient à eux.
  • Connaissance (nature) : 1d20+3 donne [15] + 3 = 18
  • Perception : 1d20+2 donne [16] + 2 = 18
  • Survie : 1d20+4 donne [20] + 4 = 24

Modifié par un utilisateur lundi 12 mars 2012 14:49:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Vlad  
#13 Envoyé le : lundi 12 mars 2012 19:20:05(UTC)
Vlad
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Alors que le groupe venait de rejoindre la Vive, Maekar appela Arthémus.

« Combien de temps à partir d'ici ? » demanda-t-il au mineur.

Le noble laissa son regard errer sur les flots tumultueux de la rivière, absorbé par ses pensées...

  • Survie : 1d20 donne [8] = 8
  • Perception : 1d20 donne [1] = 1

Modifié par un utilisateur lundi 12 mars 2012 22:23:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Ionisa  
#14 Envoyé le : lundi 12 mars 2012 19:29:23(UTC)
Ionisa
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Roélia Pommeroug

Roélia avait passé ces journées de marche à réfléchir à tout ce qu'elle allait pouvoir faire et surtout proposé pour la construction du bourg. De temps en temps elle parlait avec Guilhem. Le contact avait l'air de bien passer d'après la jeune fille.

Lorsque le groupe s'arrêta devant une rivière, Roélia approcha d'un peu plus prêt et donna son avis sans qu'on lui demande.

« Comment allons-nous faire passer les chariots ? Oh ! Mais je sais, pourquoi on ne mettrait pas des rondins de bois en structure en X afin de renforcer le passage pour y placer des bouts de bois taillés si possible en rectangle pour faire un pont de fortune qui résisterait aux poids des chariots ? Le mieux serait de faire cela le plus proche possible de rochers afin d'utiliser ceux si comme appuie pour la structure. Le principal étant de prendre l'endroit le moins profond afin que le travail des hommes soient le moins dur possible. Vous en pensez quoi mon seigneur ? »

Modifié par un utilisateur lundi 12 mars 2012 19:30:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Eleuther  
#15 Envoyé le : lundi 12 mars 2012 21:40:07(UTC)
eleuther
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Avant que Maekar ne puisse répondre, Arthemus intervint : « Sept jours messire si tout va bien. Il y a des gués plus au Nord… on pourra y franchir la Vive ».

Puis il ajouta en rougissant « à moins que vous préfériez la solution de Roélia »
Offline Vlad  
#16 Envoyé le : lundi 12 mars 2012 22:23:09(UTC)
Vlad
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Maekar secoua la tête.

« Nous passerons au gué et nous verrons là-bas... Si la situation sur place l'exige, nous ferons un tel bricolage... » répondit-il.

Modifié par un utilisateur lundi 12 mars 2012 22:23:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Eleuther  
#17 Envoyé le : mardi 13 mars 2012 14:43:11(UTC)
eleuther
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Arthemus hocha la tête. Ils venaient d’arriver à la rivière et le temps semblait au beau fixe. Ils leur restaient encore trois bonnes heures de jour pour progresser davantage.

«  La bête est abreuvée, nous pouvons reprendre la route messire  », dit Gildor.

Roélia n’était pas d’accord. Elle était convaincue que le temps allait rapidement se couvrir et que la pluie allait débuter sous peu. Il valait peut-être mieux, en conséquence, rester sur place et attendre que l’averse ne passe. Guilhem croyait pour sa part que la ligne de nuage qu’il apercevait à l’horizon était un front chaud. Il constata que les brins d’herbe étaient courbes et que les branches pointaient vers le bas. À son avis, il allait vraisemblablement avoir à affronter un orage dans les heures à venir.
Offline Ionisa  
#18 Envoyé le : mardi 13 mars 2012 20:07:17(UTC)
Ionisa
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Roélia

Pommeroug

Roélia s'approcha de Guilhem.

« Vous me croyez si je vous dis que j'ai l'impression que le temps va changer et que par conséquent, nous aurions plus de chances de survie et un meilleur confort en restant ici ? Puis au passage nous pourrions nous reposer et ainsi prendre des forces, car les calculs peuvent montrer que le pourcentage d'erreurs augmente grandement après une longue marche sans repos. »
Offline Nicolas J  
#19 Envoyé le : mardi 13 mars 2012 21:35:41(UTC)
Nicolas J
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Edit, pour rajouter au lancer de dés, un peu de rp (ça va peut-être modifier les résultats, et j'avoue que je n'ai même pas noté les premiers résultats.

Durant les 7 jours de voyage, Lucie a testé une nouvelle technique de chasse, le soir et à l'aube. Immobile, aux aguets, devant une taupinière ou un passage de rongeur dans l'herbe, elle attend "que ça bouche". Si ça bouge, elle donne comme un "coup de balaie", avec sa binette, pour projeter, si possible, la musaraigne (etc). Puis il faut vite la repérer, bougeant dans là où est tombé ce qui à été projeté, et l'écraser avec la binette. Bon, aucun succès. La méthode est à améliorer. Mais cela la rassure de ce livrer à son rituel de chasse.

  • test de survie : 1d20+7 donne [17] + 7 = 24
  • test de perception : 1d20+2 donne [10] + 2 = 12

Modifié par un utilisateur mardi 13 mars 2012 21:49:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Oraz  
#20 Envoyé le : mercredi 14 mars 2012 10:06:40(UTC)
Oraz
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Messages : 662
Localisation : Metz, 57

Guilhem regarda, interloqué, l'étrange fille et son étrange langage.
«  Je n'y connais rien en "pourcentage d'erreur", mais en effet, nous allons bientôt subir un orage. Mais si le gué est proche, je préférerais autant le franchir avant qu'il ne se déclenche, dès fois que l'orage soit fort et grossisse la rivière. Allons nous renseigner. »

Il se rapprocha d'Arthemus, Gildor et Maekar de Shauss.
«  Ces nuages au loin vont nous amener un orage dans les heures qui viennent. Si le gué est éloigné d'ici, mieux vaut attendre ici, non ? On pourrait y aller demain, frais, reposés et l'orage derrière nous.  »
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