« Tu sais Selwyn, déja un ours me fait peur ... alors un dragon, j'espère ne pas en croiser pendant un petit bout de temps. »

Alan sortit de la rivière et sécha en cinq minutes sous le soleil brûlant. Pendant ce temps il en profita pour aiguiser son épée.

« On va mener une vie déja assez dangereuse comme ça, pas besoin de courir vers notre mort »

Modifié par un utilisateur samedi 26 mai 2012 21:49:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Clepsydre se remit en route. L'âne avait également eu droit à son instant fraicheur et s'était abreuvé en quantité.

Le trajet continua, dans sa tranquilité et les esprits des jeunes en étaient même à se dire qu'en fin de compte, la campagne des environs de Gué-Tordu était presque aussi emmerdante que Gué-Tordu en soi. Heureusement, alors que le soleil commençait sa courbe descendante, quelque chose de nouveau se fit voir au loin sur la route. Un chariot arrêté sur le côté de la route, un de ses essieus ayant apparemment rendu l'âme. Deux hommes s'engueulaient copieusement, à en juger par les grands gestes agressifs et les éclats de voix qui parvennaient jusqu'aux jeunes gens.
Au rythme de Clepsydre, les cinq jeunes gens finirent par s'approcher à une cinquantaine de mètres du lieu. L'engueulade entre les deux hommes avait cessé peu après qu'ils aient remarqué la charrette tirée par l'âne, et ils se tenaient sur le côté, tous proches de leur chariot en mauvais état. Ils firent des signes de main, pour signifier qu'ils avaient besoin d'aide, et à l'intérieur du charriot penchant sur le flanc, on distinguait aisément des caisses de marchandises (des tissus et des peaux, à ce qu'on pouvait en voir). Les deux hommes, vêtus simplement mais correctement, étaient des marchands. Plutôt maigres, ils hêlèrent les jeunes dès qu'ils furent à portée raisonnable de voix.

«  Hé là, les jeunes ! Bonjour ! Dites, vous voulez bien nous filez un p'tit coup de main pour soulever c'te foutue charrette ? C'te saleté d'essieu a pété et à nous deux on arrive pas à la réparer... J'm'appelle Francis et c'con là, c'est Lucas. » Le dénommé Lucas lui décocha un coup de poing dans l'épaule, plus pour "rire" que réellement pour blesser.
«  Le con, y t'emmerde, Francis. T'aurai pas fait chier pour aller vers l'Nord, on aurait pas attendu des plombes avant qu'quelqu'un puisse nous aider...  » ajouta Lucas en plus de son coup de poing.

Avec effort Alan fit rouler hors du chariot tiré par Clepsydre une grosse bûche. Par un geste de la main il indiqua aux marchands de s'en servir pour caler la charrette une fois celle-ci soulevée

« Allons-y Licos ! A la une, a la deux, a la trrrrroooiiiiisssssss ...  »

Les deux jeunes hommes poussèrent de toutes leurs forces,


Merci à Grobil pour m'avoir expliqué les règles de la collaboration sur une tâche, ignorez le premier jet
Désolé Licos, je ne le fais pas exprès de charcuter ton nom

Modifié par un utilisateur lundi 28 mai 2012 21:32:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que les deux hommes s'affairaient à leur charrette, Alcandre s'approcha.

« Francis, Lucas, enchanté, il semble que Desna nous ait mis sur votre route ! Je suis Alcandre, les deux costauds là c'est Lycos et Alan, voici mon frère Selwin et ...
TANCREDE, où es-tu ? TANCREDE ?
...et Tancrède donc, qui est je ne sais où. »

Alcandre attendit alors que le chariot soit calé avant de reprendre la conversation.

Modifié par un utilisateur lundi 28 mai 2012 21:44:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alcandre, trop confiant, n'avait rien remarqué...

Modifié par un utilisateur mardi 29 mai 2012 08:32:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Affairé à la contemplation d'une tâche physique clairement hors de sa portée, Selwynn dévisageait aussi les deux marchands qui se crêpaient le chignon dans relâche.
C'est simple, ils nous ressemblent...toujours à se chercher les uns les autres...

Thancrède ne croyait pas trop au parole de son jeune ami Alan, mais considéra la chose et attendît de voir ce qu'il se passait, Thancrède se déplaça furtivement jusqu'au rocher tout en chargeant son arbalète
Déplacement en O8

• jet de discrétion : 1d20+7 donne [19] + 7 = 26

Cette fois le coup rencontra le tranchant de la lame d'Alan, qui d'un geste qui lui sembla "couler de source" dévia l'attaque sur le côté...

« Mais c'est qu'il sait se battre, l'abruti... Bon, vous l'aurez voulu, les mioches! »

Il porta sa main libre aux lèvres et siffla....

Tu es mignon, Alan, mais on va d'abord chercher à survivre avant de leur demander de nous raconter leur vie...
Licos avait mis quelques instants à réaliser ce qui se passait. Tout s'était joué en une fraction de seconde, l'éclair des poignards dégainés, le sifflement du "marchand" qui appelait peut-être des renforts... et soudain la lame de Lucas passa devant les yeux du jeune chasseur, qui ne l'esquiva que par un réflexe purement instinctif. Il en était encore à se demander ce qui se passait lorsqu'il comprit que l'autre armait son prochain coup, et qu'il n'aurait peut-être pas autant de chance.
Puis tout bascula.
Le sang se mit à brûler dans ses artères, tambourinant à ses tempes, obscurcissant sa vision ; ne subsistait dans l'esprit de Licos qu'une force animale primaire, qui lui dictait, lui hurlait d'abattre sa proie avant que ses amis ne souffrent. Défendre la Meute, coûte que coûte, était devenu son seul but.

C'est machinalement qu'il porta la main à sa ceinture, où pendait la hache que son père lui avait laissé. Il la saisit fermement à deux mains, arma le coup avec une vitesse ahurissante, prenant de court le brigand en face de lui, et se jeta en avant dans un grand mouvement de taille qui ne laissait aucun doute sur son intention d'en finir avec l'homme.



Le coup atteignit le bandit à l'épaule, avec une force à faire tomber un chêne. L'attention de Licos se porta sur le suivant, de l'autre côté de la charrette, et un sourire carnassier fendit son visage alors qu'il grondait :
« Vous avez eu tort de nous avoir pris pour des paysans. À ton tour ! »

Modifié par un utilisateur lundi 4 juin 2012 20:34:06(UTC)  | Raison: Non indiquée