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Quelques nuages blancs et fins s'étiraient dans le ciel bleu clair de ce milieu de matinée qui aurait pu être comme tant d'autres si, d'ici quelques minutes, l'essentiel de la jeunesse, du futur, d'un hameau n'allait pas partir à l'aventure. Depuis quelques semaines, c'en était même devenu le sujet principal des discussions au sein des dernières familles qui peuplaient cet endroit exsangue, presqu'entièrement vidé de sa population d'antan. Les cinq jeunes adultes que comptait le village partaient vers l'horizon, à la découverte de leur destin, de leur vie.
Un événement triste en réalité, car il marque pour ainsi dire la disparition de toute possibilité d'un hypothétique futur pour Gué-Tordu, le hameau dont il est question. Triste mais également heureux, car, qui sait, peut-être que dans quelques décennies, on entendra un homme dire à ses enfants que leur aïeul venait de Gué-Tordu. Heureux, et porteur d'espoir pour quelques familles également, les familles de ces jeunes, dont les parents espèrent que leur futur sera plus brillant que celui qu'ils auraient pu avoir en restant ici. Un espoir teinté d'une crainte compréhensible, normale, lorsque des parents voient leur progéniture partir vers l'inconnu.
Les deux derniers jours avaient vu le village agité comme il ne l'avait plus été depuis longtemps. Les jeunes furent invités à manger auprès des gens qui encourageaient leur projet. Il leur fut demandé comment ils se sentaient, ce qu'ils avaient préparé, où ils pensaient aller, et une armée de questions diverses. D'autres personnes en revanche, leur avaient clairement exprimé leur mécontentement: une femme les avait même traité de "lâches". Mais dans l'immense majorité, les gens comprenaient et encourageaient le projet de la jeunesse de Gué-Tordu. À tel point que certains décidèrent d'aider matériellement les jeunes gens.
Ainsi, le vieux Gustav, un ancien commerçant itinérant qui s'était installé à Gué-Tordu à l'époque où le village commençait à grandir, avait cédé sa vieille charette et son âne aux jeunes. Le mot s'est passé dans la minuscule communauté, et nombreux furent ceux qui trouvèrent belle l'idée qu'un village sur le point de disparaître donne à sa jeunesse de quoi s'en sortir dans leur périple. Et la vieille charette de devenir le point de collecte des objets que certains avaient estimés potentiellement utiles à de jeunes aventuriers en quête d'adrénaline et d'émotions fortes. Inventaire en fut fait, et les jeunes n'allaient manquer de rien, en tout cas au début. Pour la suite, ils allaient devoir se montrer débrouillards et vifs d'esprit. Et laisser leurs coeurs les guider.
Aujourd'hui c'était donc le "grand jour". La charette et son âne se trouvaient plantés au milieu de la seule ruelle du village, une ruelle que les jeunes sur le départ connaissaient bien puisqu'elle a contribué à créer et souder leur indéfectible amitié. Les nombreux cadeaux d'adieux rangés de manière pratique dans la charette laissaient présager des aventures que les cinq jeunes adultes allaient peut-être traverser.
Tour à tour, ils embrassèrent une dernière fois leurs parents. Certains avec une pointe de chagrin dans le coeur, d'autres sans même un geste plus affectueux que d'habitude. Quatre des cinq jeunes se réunirent au milieu de la ruelle, où attendaient la charette et sa bête de somme. Ils attendaient là, au centre de leur village, sous les regards aux émotions diverses de la quasi-totalité des villageois, le dernier des leurs, qui manifestement avait encore de derniers ajustements à faire. Ses compagnons en avaient l'habitude, il était du genre minutieux. Parfois trop. Mais ils l'appréciaient aussi pour ça.
Ainsi, les quatre premiers se retrouvèrent prêts à partir, le coeur battant à tout rompre, l'adrénaline commençant à se déverser lentement dans leurs veines sous le soleil naissant de cette journée de début d'été au ciel bleu strié de blanc, et sur les bords de la ruelle, voire derrière les fenêtres, on pouvait distinguer les gens chuchoter ou essuyer une larme, parfois même apparemment, maugréer ou râler, peut-être du fait d'une jalousie ou d'une envie d'avoir le courage et la jeunesse pour en faire de même.
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« Bon. Eh bien, on y est presque. »Le jeune homme qui avait pris la parole devant ses compagnons, de taille moyenne mais à la musculature impressionnante qui se laissait deviner derrière ses habits élimés, était Licos Agria, le fils du chasseur. Son père, Korakos, lui avait fait ses adieux le premier, avant même lever du soleil, et avait quitté le village, prétextant un animal nuisible à débusquer de bon matin, mais aucun des deux hommes n'avait été dupe, il s'était agi de cacher ses larmes et son embarras avant tout. « Il ne manque que Selwynn, à la traîne comme d'habitude... Ça finira par lui porter malheur, et nous avec ! » Il me tarde surtout de ne plus avoir autour de nous ces visages apeurés, colériques ou pleins de compassion...Licos regarda le ciel au-dessus de lui, essayant d'estimer combien de temps ils avaient avant de cuire sous le soleil de plomb de l'été. « Il faudrait y aller, maintenant, et trouver le plus vite possible l'abri des arbres. Par où allons-nous commencer ? Alcandre, une suggestion ? Quelqu'un d'autre ? »Le jeune homme semblait prêt à accepter d'aller n'importe où, pourvu que ce fût loin de Gué-Tordu, même si ses secrets désirs l'avaient fait souvent rêver des immenses cités du bord de mer, loin au sud, comme Almas... Modifié par un utilisateur jeudi 17 mai 2012 13:14:42(UTC)
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 Thancrède . Thancrède pris la parole, sarcastique comme à son habitude « Tu parles, il doit roupiller quelques part !! à moins qu'ils ne veulent plus partir !!! » puis il regarda son ami Licos et ajouta « Une grande ville pour commencer, Elidir par exemple, nous pourrions trouver du travail là-bas, et puis nous aviserons, à moins que vous ne préfériez aller au sud. »Puis il s'assit à l'arrière du chariot, parti dans ces pensées il sortît son couteau et travailla une petite branche, cela faisait quelques jours qu'il travaillait sur un nouveau piège, mais dans ce maudit trou impossible de trouver les ressources nécessaires, il avait hâte d'être en ville...se tournant vers Alan « Et toi Alan tu voudrais aller où? » | Borodek, Nain rôdeur Y-3 / Thancrède, Humain roublard K-64
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Haut dans le ciel, un cri retentit. Celui d'un oiseau de proie qui, comme les humains loin en dessous de lui, semblait saluer de ce cri le départ des jeunes. Puis le vol de l'oiseau l'emporta loin des regards, comme une boutade à cette liberté de mouvement qu'il a depuis toujours, et un salut à celle que les jeunes auront dans quelques minutes.
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 Alcandre 12/12pv
Elle s'y préparait pourtant depuis plusieurs semaines mais au jour fatidique, notre départ lui est insupportable.
Il n'y a malheureusement rien que nous puissions faire, sinon partir aussi vite que possible pour ne pas la faire souffrir inutilement.
»En prononçant ces paroles, Alcandre serrait son poing sur son symbole divin comme s'il y puiser la force de partir. Levant alors la main il adressa un large sourire aux villageois comme pour conjurer l'ambiance morose de cet au revoir. Se tournant vers ses compagnons, il leur répondit alors: « Elidir, pourquoi pas, mais nous pourrions aussi faire route vers Almas, en Andoran. Voyager en longeant l'Andossan me semble plus facile et nous pourrions faire halte dans les hameaux qui prospèrent sur ses rives. Nid de Faucon pourrait-être notre première étape si nous options pour se trajet. »Modifié par un utilisateur mardi 15 mai 2012 22:21:55(UTC)
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Alan avait eu du mal à trouver les mots justes pour quitter ses parents. Exprimer longuement combien ils contaient à ses yeux ainsi que la gratitude qu'il éprouvait envers eux les aurait tous attristés inutilement. Il avait finalement pris congé avec quelques mots tendres et la promesse qu'il ne les aurait jamais oubliés. Ce fût donc le coeur encore chargé d'émotion qu'il dît à ses amis « Après tout ce temps passé dans ce petit village, cherchons une ville pour commencer »Il eût plus de mal pour la suite, il était le moins entreprenant du groupe et le simple fait de se retrouver avec des rations limitées le mettait mal à l'aise, lui qui avait toujours été à l'abri du besoin. Il continua donc sur un ton très terre à terre : « On est peu équipés, on connaît mal la région et ses opportunités ... Commençons par nous faire un nom et une réputation dans une ville proche, lorsque l'on sera à l'abri du besoin on aura plus de liberté pour suivre notre coeur ! »Ne sachant quelle ville proposer Alan fit appel aux souvenirs de discussions avec les marchands qu'ils avaient croisés lorsqu'ils avaient acheté leurs équipements: quelles opportunités étaient offertes aux jeunes aventuriers dans les villes proches ? - Jet de connaissance Local : 1D20+1 donne [11] + 1 = 12
Modifié par un utilisateur mercredi 16 mai 2012 14:03:49(UTC)
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« Nid-du-Faucon me paraît bien pour commencer, il y a des bonnes opportunités et ça nous rapprocherait du sud. C'est un peu dangereux mais si on reste ensemble rien de mal ne devrait nous arriver. Ou' qu'on aille on en a au moins pour une centaine de kilomètres de marche en rase campagne, on devra être vigilants pour éviter les embuscades, les routes sont dangereuses »A l'endroit ou la ruelle tournait Alan aperçu Gustav qui s'approchait en boitant avec sa canne. Sans doute voulait-il les saluer une dernière fois. Le temps n'avait pas été clément avec le vieil homme qui ne cessait de répéter à qui voulait l'entendre qu'il serait parti depuis longtemps si seulement il avait eu vingt ans de moins. Alan le salua d'un geste la main, le vieil homme avait été généreux envers eux, il lui fit signe de s'approcher : « Gustav. Vous allez nous manquer, merci pour tout et puissent les dieux vous garder comme vous êtes pour les cent prochaines années ! »Modifié par un utilisateur mercredi 16 mai 2012 14:11:14(UTC)
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Gustav s'approcha d'eux de son pas trainant, tremblotant. Il serra de sa main perclue d'arthrite les mains des quatre jeunes. Malgré l'âge, il avait la poigne des gens de la campagne, même s'il n'en venait pas directement. Il ne lâcha pas un mot durant les poignées de mains, mais répondit néanmoins à Alan:
« Mon gaillard, quite à ce que les dieux s'en mêlent, autant qu'ils ne me laissent pas comme ça et qu'ils me redonnent ma jeunesse d'antan. J'filerai droit vous r'trouver, pis p'têt'e ben même que j'vous dépasserai »
Il sourit, puis rigola, puis son visage s'éteint à nouveau...
« Vous allez nous manquez, les jeunes. Soyez prudents hein? On veut pas d'lettres dans deux s'maines qui nous f'rait savoir que vous sucez des pissenlits par la racine, hein? Et pis vous r'tournez pas en partant. Vous perdez rien ici. Filez, découvrez le monde, et mourez après avoir suivi votre coeur! Faites le au moins pour moi si vous l'faites pas pour vous. »
Sans autres formes de procès, le vieillard fit un signe de tête à l'intention de tous et repartit vers sa cahute de son pas lent et mal assuré.
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Thancrède Thancrède quant à lui, même s'il était satisfait de quitter le patelin était particulièrement déçu, il aurait aimé dire aurevoir à sa mère, mais elle n'était pas venu, son père s'était compréhensible, il devait sûrement rouler sous une table, mais sa mère !! énervé il dit « Bon il est où !!! on va pas dormir là » Il chercha du regard mais ne vît rien, puis il entendît une voie familière derrière lui et le sourire revînt. « Thancrède, mon fils... je suis heureuse d'arriver à tant, mais » Elle eut un moment d'hésitation et poursuivit « j'ai eu quelques complication à la maison , mais ce n'est pas le plus important, prend soins de toi et de tes amis aussi, j'espère que ton périple se passera bien » Thancrède descendit de l'arrière du chariot et enlassa sa mère, un peu gêné, se tendre geste ne dura que quelques secondes... « Maman merci »Modifié par un utilisateur jeudi 17 mai 2012 13:41:13(UTC)
| Raison: Non indiquée | Borodek, Nain rôdeur Y-3 / Thancrède, Humain roublard K-64
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Insouciant, comme à son habitude, Selwynn arrivait enfin d'un pas nonchalant. Le début de journée n'avait pas été des plus agréables, et sa mère avait versé bien des larmes en l’étreignant une dernière fois. Mais l'appel se faisait maintenant plus fort que tout. Encore à la traîne...je vais me faire incendier. Tous déjà là depuis l'aube je parie, ça va encore me retomber dessus. Il franchit les derniers mètres un peu plus rapidement, comme pour ne pas les faire attendre davantage. « Mes amis, mon frère. Je suis désolé de vous avoir fait languir comme ça, je suis enfin prêt. Une idée de notre première destination ? »Il les regarda tour à tour, jaugeant du regard ses compagnons de toujours, aujourd'hui des hommes comme lui, et ne put réprimer un sourire en les imaginant à ses côtés, affrontant quelque redoutable adversaire...Ils étaient libres ! | Tes rêves de chaos, tes rêves de puissance,
Tout cela disparait avec toi.
Mais avant que tu n'oublies l'espérance,
De tes ailes, tes crocs, tes griffes...divertis-moi. |
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Un franc sourire éclaira fugitivement le visage de Licos, aux angles taillés au couteau, lorsque Selwynn arriva, arborant son habituelle attitude désarmante de candeur. La Meute est rassemblée... en chasse ! Il secoua la tête, comme pour chasser ces pensées qu'il ne partageait avec personne, puis reprit. « Nid-du-Faucon ? Au sud, c'est ça, en suivant la rivière ? On peut commencer par là, mais j'aurais vu quelque chose de plus... grand. » Pour changer un peu... « Mais c'est comme vous voulez. »Le jeune homme se dirigea alors vers leur chariot, vérifia une fois de plus que tout était correctement fixé, et flatta d'une main distraite l'encolure de leur âne, Clepsydre. Il était temps de partir, même l'animal le sentait et encensait nerveusement. Tournant la tête une dernière fois, il engloba du regard tout Gué-Tordu et ses habitants, puis s'étira, fit jouer sa hache émoussée dans l'attache à sa ceinture et saisit la longe de l'âne. Il fit le premier pas. | I am a sexy shoeless god of war!!! |
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Thancrède Thancrède monta debout à l'arrière du chariot et fît une révérence vers les villageois, qui se mirent à rire.. Salut les pecnots!!!. Licos tira sur les rênes, ce qui fît tomber Thancrède à genoux « HEY!!! fais attention » L'assemblée présente riait encore plus fort « Cap au sud si j'ai bien compris !? » dit il gêné... | Borodek, Nain rôdeur Y-3 / Thancrède, Humain roublard K-64
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Alcandre 12/12pv
»S'esclama Alcandre, alors qu'assis à coté de Tancrède, il l'aidait à se redresser. « Au revoir mes amis ! »Cria t-il à la petite assemblée alors que les pas de Clepsydre les éloignaient lentement du village de leur enfance... Modifié par un utilisateur jeudi 17 mai 2012 16:31:37(UTC)
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Alan était resté en arrière, tous ces braves gens étaient venus les saluer et il ne les aurait probablement plus revus; il tenait à dire au revoir à chacun d'entre eux. « Merci Jezebel et prenez bien soin de votre mari ... »« ... on ne sait pas encore si on se fixera quelque part, vous savez, on veut voir le monde ... »« ... Bien sûr Marcus, dès qu'on en aura les moyens on vous enverra de nos nouvelles »Après cela, ses compagnons ayant déjà pris un peu d'avance, il se mît à courir pour les rattraper. Ce fût au cours de cette petite foulée qu'il prit vraiment conscience que son ancienne vie allait lui manquer. Il versa quelques larmes qu'il essuya maladroitement. Arrivé auprès de ses amis son visage montrait encore les restes de ses pleurs, ne voulant surtout rien laisser paraître, il crût bon de se justifier tout en changeant de sujet. « Ce n'est vraiment pas évident de se déplacer en cotte de mailles, ça me donne chaud, alors direction le sud c'est ça ? »
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Ainsi donc, les cinq jeunes gens se mirent en route, sortant du village par le sud et mettant cap vers Nid-du-Faucon.
Derrière eux, leurs familles et quelques villageois leur faisaient de grands signes d'adieux, et ne cessèrent que lorsqu'ils furent hors du champ de vision, la route faisant un léger virage.
Tous les cinq avaient le coeur lourd d'avoir laissé derrière eux 20 ans de leur vie, mais tous savaient également qu'ils se lançaient dans une immense aventure, et à cette pensée, leurs esprits se remplissaient d'une excitation bien compréhensible.
La route n'avait de route que le nom, et la largeur, tout au plus. En effet, ce tronçon avait été grandement délaissé, et il ressemblait plus à un sentier aux touffes d'herbes folles poussant de ci de là qu'à une route à proprement parler. Néanmoins, l'âne avançait, tirant son fardeau avec régularité et résignation, et le bruit de ses pas martelant la terre avait un rythme invitant au sommeil ou du moins, au repos.
Dans le ciel, le temps n'avait pas changé, il était toujours d'un beau bleu clair, parsemé de quelques fins nuages blancs haut perchés qui par moment offraient un brin d'ombre rafraichissante plus que bienvenue. Car il faisait chaud. Pas insupportablement chaud, mais chaud néanmoins, et il n'y avait que peu de vent pour atténuer cette sensation. La seule option était la rivière, qui coulait paisiblement le long du sentier. Et s'y jeter un court instant permettait de faire descendre un peu la température.
La mi-journée semblait déjà approcher. Certains parmi eux avaient déjà dépassé le point le plus distant du village qu'ils avaient souvenir d'avoir atteint, et cette constatation, une fois de plus, leur rappelait que leur départ était définitif, et constituait une aventure extraordinaire et extrêmement dépaysante, les emmenant sur les traces des héros dont les bardes contaient les exploits.
Plus tard, en début d'après-midi, alors que d'un commun accord ils ne s'étaient arrêté qu'un bref instant pour laisser Clepsydre s'abreuver, ils passèrent à coté d'une borne... Plus qu'une borne... un symbole...
*** Ici commencent les terres de l'Andoran, le Berceau de la Liberté. ***
Sous le texte, une gravure représentant un aigle portant dans ses serres une épée et une branche.
Ils entraient en Andoran, pour la première fois de leurs vies.
Quelques kilomètres plus tard, l'état de la route s'améliora nettement, passant d'un sentier à une route pavée et grossièrement entretenue. Le soleil commençait sa course descendante, et les habitués aux bivouacs du groupe firent remarquer qu'il allait être temps de chercher un point pour passer la nuit.
Ils s'écartèrent de la route, avisèrent un petit bosquet maigrichon mais qui permettrait d'être passablement à l'abri des regards et d'attacher Clepsydre, ainsi que de faire un feu sans attirer l'attention...
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Alcandre 12/12pv
« Oh un papillon... »Pendant que tous s'activaient à dresser le camp, Alcandre était, comme à son habitude, absorbé par des affaires mystérieuses et éthérées Modifié par un utilisateur jeudi 17 mai 2012 17:50:21(UTC)
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Le berceau de la liberté...pas si différent de la maison pour le moment.Peu habitué à la marche, Selwynn sentait dans ses jambes le poids des vingt années enfermées dans le petit paradis de Gué-Tordu. Après avoir massé ses cuisses endolories, il parcouru du regard le lieu de leur futur bivouac. « Je ne sais pas pour vous, mais je serai plutôt content de faire une pause. Je m'occupe de rassembler du bois...enfin s'il est assez sec pour en faire un feu. »Pas trop envie de me faire dévorer par un loup la première nuit loin de chez moi...Et après avoir déposé son maigre paquetage et sa lance, il entreprit de ramasser les brindilles et buchettes des alentours. Modifié par un utilisateur jeudi 17 mai 2012 18:31:42(UTC)
| Raison: Non indiquée | Tes rêves de chaos, tes rêves de puissance,
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Thancrède Thancrède avait passé le plus clair de son temps à l'arrière du chariot, n'ayant jamais pris les rênes. faut p'têt que je me bouge.Sur les paroles de Selwynn celui-ci rétorqua « Ok Sel, moi je m'occupe de trouver des baies et un bon emplacement pour le collet que j'ai fabriqué durant le voyage, on aura p'têt un lièvre pour demain matin ? »- survie pour trouver des baies comestibles : 1d20+0 donne [3] + 0 = 3
- artisanat(fabrication de pièges) : 1d20+7 donne [4] + 7 = 11
La journée débutait mal, il ne trouva rien de comestible,enfin il trouva quelques baies mais ne les reconnaissait pas du tout, quant au piège fabriqué durant le trajet, il doutait fortement de son efficacité... Il s'éloigna quand même environ 100 mètres et prépara son piège « On verra bien !! »Modifié par un utilisateur jeudi 17 mai 2012 18:43:48(UTC)
| Raison: Non indiquée | Borodek, Nain rôdeur Y-3 / Thancrède, Humain roublard K-64
Marahamou, Humain Barbare F-60 |
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« Je prépare le campement en attendant ton bois Selwin »Avec la pelle Alan dégagea un espace de deux mètres environ de largeur et s'assura d'y enlever les feuilles, herbes et les brindilles. Il mit au milieu une des bûches qui était dans le chariot. Enfin il déposa les couvertures en cercles. « Tu en penses quoi du campement Lycos ? Je ne suis pas vraiment habitué à dormir à la belle étoile. »... et ça me met mal à l'aise, j'espère qu'on aura pas de mauvaises surprisesModifié par un utilisateur jeudi 17 mai 2012 19:14:01(UTC)
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