Antal se relevait un peu choqué, il n'avait pas vu d'où était partit la flèche qui l'avait touché. Il se tourna vers Deivon : « Tu peux la garder la pierre, tu ferras un excellent porteur de lumière. » Sourit-il.

« Dans quel merde nous nous sommes mis ? » Demanda Antal. « Notre chemin est parsemé de cadavre. »

Il toussa : « Cela me rappelle une histoire d´un type qui était chat noir, où il passait il y avait plein d´accidents et plein de morts. Qui peut bien jouer ce rôle chez nous ? » Il ramassa son luth. Il n'avait pas d'avis sur la personne qui devait partir en éclaireur, tant que ce n'était pas lui.

« Apparemment Jean en a décidé ainsi et il nous faut le suivre Deivon. Donc s´il y a une autre entrée elle nous servira de sortie de secours au cas où les dangers seraient plus important et plus néfastes que nous l´avons supposé mais ton initiative était avisée en passant par un chemin de traverse nous aurions certainement surpris ceux qui pensaient nous voir arriver par l´entrée principale et les embuscades nous auraient été épargnées. Quoiqu´il en soit il est maintenant trop tard pour reculer. » Le grand Jean a déjà investit les lieux. Mérisiel ramassa la dague de lancer qui avait manqué l'ogrelin, puis son sac près du corps de Tharin et s'avança à la suite des autres...

La lumière cumulée des deux pierres était suffisante pour éclairer de manière très satisfaisante les premiers mètres devant eux il venaient de s'engager dans un couloir qui devait être assez long car à son extrémité il débouchait dans une salle dont l'éclairage vert et diffus permettait d'évaluer la distance pour le traverser à dix-huit ou vingt mètres. Le sol était fait de pierre mais ce n'était pas du carrelage mais quelque chose de sculpté dans la roche. Deux alcôves en ogive, une sur chacun des côtés, étaient elle par contre couvertes jusqu'à hauteur d'épaule de marbre noir. Au dessus de la tête ce plaquage n'était plus existant et laissait entrevoir un mur taillé dans la roche très grossièrement. Les alcôves étaient totalement vides et devait faire office de baptistère en attendant que les parties extérieures soient construites. Les pierres d'Ursion n'éclairaient pas très loin, on ne distinguait dans cette zone aucun ennemi, l'archer était donc plus loin. Mérisiel avec sa vision elfique pouvait voir au delà de la limite des humains, elle ajouta à voix basse pour renseigner les autres à défaut de pouvoir faire son travail d'éclaireuse : « Il y a deux autres alcôves ou départ de couloir à trois mètres au dessus de celles qui sont ici mais je n´ai pas l´angle nécessaire pour voir si quelqu´un nous y attend ! »

Soudain on entendit le bruit d'une corde d'arc qui se détendait brusquement. Les aventuriers n'ayant pas vu le tireur et le départ du trait furent pris au dépourvu mais eurent le temps de baisser la tête, c'était Jean qui était entré en premier qui fut la cible de l'archer, heureusement la flèche passa au-dessus de sa tête.

Modifié par un utilisateur dimanche 17 mars 2013 11:29:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le chat noir qui porte malheur au groupe c´est un petit barde qui raconte toujours des histoires sordides qui se terminent mal... pensa Deivon, mais il préféra ne pas pas répondre au barde. Deivon aimait les bardes, mais seulement ceux qui racontait des histoires à la fin heureuse, où les gentils triomphent... et encore plus les histoires qui se terminent avec une grande fête où le vin coule à flot et où les filles sont faciles... De plus, Deivon était un peu vexé que Jean n'ai pas écouté son plan, mais il apprécia que Mérisiel l'approuve. Il suivit donc Jean à contre-cœur, tenant haut la pierre-lumière confiée par Ursion pour éclairer le groupe.

Il furent accueillis par une flèche qui ne toucha heureusement personne... Et voilà, exactement ce que je pensais, l´archer nous attendait, il nous tire comme des lapins et on ne le voit même pas... génial...

Deivon écouta Jean, et lança le caillou devant lui, visant assez loin dans l'obscurité pour que ça éclaire une bonne zone. Puis il en profita pour se placer à couvert. Ensuite, il se déplacerait à l'angle de l'alcôve sud ou bien au nord si un de ses camarades plus rapide que lui allait à cet endroit vu qu'il avait été plutôt lent à réagir.

Je lance le caillou 15m [10 Cases] devant moi, c´est à dire vers la gauche sur la carte.C´est à dire aussi 8 cases devant Ursion (je préfère être précis). Pour lancer une fiole d´eau bénite sur une case, c´est un jet d´attaque à distance contre une CA de 5, donc je suppose que c´est pareil pour un caillou.
Attaque à distance contre CA 5 (1D20+2) => [1] + 2 = 3
Confirmation d´échec critique ? (1D20+2) => [15] + 2 = 17
Raté, donc jet de déviation (1D8) => [3] = 3
C´est à dire que j´avance de 5 cases vers la gauche puis de 2 cases vers le bas (ou vers le haut).

On n'y voyait pas tripette dans ces couloirs, en plus Antal avait l'impression que l'archer lui les voyait parfaitement. « Est ce qu´il ne serait pas plus malin de ne pas rester dans la lumière ? Nous faisons ma foi des cibles bien facile. D´ailleurs cela me rappelle une histoire où un groupe d´aventuriers se trouvait aligné dans un couloir, un seul archer les tua tous facilement vu la configuration des lieux. »

La lumière fut lancée mais jean n'était pas plus avancé. Il ne pouvait toujours pas voir l'archer et il était impuissant pour défendre ses compagnons. Pire, Ursion, si faible à cause des séquelles laissées par le venin de la grande araignée, s'était avancé davantage et s'était exposé. Lorsque la deuxième flèche manque de touche le guerrier, ce dernier remercia Sarenraé pour sa protection. Mais lorsqu'une flèche s'enfonça dans le flanc gauche du prêtre, Jean ouvrit de gros yeux ronds en poussant un cri - « RHOOO ! Y´en a un autre ! » Sa voix gronda comme le tonnerre dans le couloir et le colosse se sentait démunit.

Se plaquant sur le mur de gauche, il se rapprocha d'Ursion sa lance toujours prête à tirer et lui prêt à se plaquer au sol si une autre flèche venait à être tirée sur lui - « Votr´seigneurie... poussez la pierre dans l´passage de gauche... et passez derrière moi... Jean il va vous protéger. »

Donc, je me mets dans le coin du mur (en bas à droite d´Ursion), sur la défensive. S´il pousse la pierre de lumière dans le passage de gauche, je ferai un pas vers l´avant pour m´y présenter et je lancerai ma lance sur l´archer (si je le vois bien-sûr. Sinon, je charge vers le fond lance en avant, je finirai bien par le trouver. S´il faut des jets :
Test de perception (1d20+1) => [15] + 1 = 16
Jet d´attaque à distance (1d20+6) => [17] + 6 = 23
Inclus le +1 de la bénédiction et le +1 du chant d´Antal.
Dégâts éventuels de la lance (1d8+3) => [8] + 3 = 11
S´il faut d´autres jets, je peux toujours éditer par après.

Un deuxième archer en embuscade, et le premier toujours aussi insaisissable, super génial... Si au moins j´avais une vague idée d´où ils se trouvent...

« T´aurais pas une histoire où ce sont les archers cachés dans le noir qui se font massacrer par les valeureux héros Antal ??? Ça nous serait plus utile là tu vois... » Suivant les conseils d'Ursion, Deivon fila dans le couloir de droite, et il sorti sa torche de lumière éternelle, attendant de voir à quel endroit il serait plus propice de la lancer...

Double mouvement pour aller dans le couloir indiqué par Ursion et je dégaine en même temps la torche éternelle (avec +1 en BBA je peux dégainer en même temps que marcher :jeje: ) Déplacement, 4 cases plus haut que Ursion mais 1 case plus à gauche (contre le mur ouest). J´en profite pour ouvrir grand mes yeux et les oreilles, au cas où.
Test de perception (1D20-1) => [15] - 1 = 14

Ursion serra les dents pour contrer la douleur tout en faisant une grimace de dégoût en voyant la créature qui se tenait au bout du couloir. « Tu n´es pas le seul à pouvoir envoyer des choses à la tête des gens, monstre. » Dit-il tout en s'avançant de quelques pas dans le couloir, juste assez pour ne plus être exposé aux tirs qui venaient de plus loin et dont ils n'avaient pas encore repéré l'origine.

Plaqué contre le mur (M15), il tendit une main devant lui, paume vers le haut et prononça la brève parole qui lui permettait d'invoquer le feu sacré de Sarenrae. Il envoya le globe de feu qui s'y matérialisa dans la direction du monstre.

Jet d´attaque contact à distance (1d20+2) => [1] + 2 = 3
Dégâts éventuels feu sacré (1d6+1) => [3] + 1 = 4
Pfft ! (1d20+2) => [7] + 2 = 9
Re-pffft ! (1d52) => [32] = 32

Trop de précipitation peut-être, ou une concentration insuffisante à cause de la douleur ... toujours est-il qu'Ursion ne parvint pas à contrôler le feu magique aussi bien qu'il l'espérait. Au lieu de former un globe plus ou moins compact d'énergie, le feu se propagea sur sa main puis sur tout son avant-bras, le brûlant plus psychiquement que physiquement.

Sorts/effets en cours :
Bénédiction (sur tous, +1 attaque, +1 JdS contre la peur) : reste 11 rounds.
Bouclier de la foi (sur Jean, +2 CA) : reste 12 rounds.
Saignement (-1 Cha) : Ursion.

Jean ne fit pas de cadeau à l'être qui se cachait derrière le gong, l'obscurité avait été son allié mais maintenant qu'il était en pleine lumière son abri de cuivre ne le protègerait pas car il était trop grand et trop près de son adversaire. La lance le frappa de plein fouet s'enfonçant largement dans sa cuisse et lui arrachant un cri de douleur. Le jeune ogrelin réussi à ôter la lance découvrant une plaie profonde qui saignait abondamment. Il chancela puis recula cotre le mur du fond.

De l'autre côté alerté par ce cri sans doute, l'archer refit parler de lui une nouvelle flèche fut tirée par l'assaillant invisible sur le dernier aventurier qui n'avait pas encore trouvé d'abri. Comme il n'avait pas vu le départ de la flèche, il lui fut d'autant plus difficile de l'éviter. Il mit son bras pour éviter qu'elle ne lui touche le visage et le trait transperça son avant-bras. Ainsi porté devant ses yeux l'halfelin se rendit compte qu'une odeur bizarre accompagnait la flèche un liquide brunâtre recouvrait encore le bois sur une dizaine de centimètre... C'était du poison ! Antal trembla lorsqu'il sentit son bras perdre de la vigueur et se paralyser peu à peu.

Mérisiel réagit aussitôt en voyant cela et lança sa flasque dans le couloir à quelques mètres devant elle espérant que le feu grégeois qu'elle lançait s'il ne touchait pas l'archer réussirait à l'asperger. Au pire la zone serait éclairée et Deivon aurait la possibilité d'attaquer. Dans le même temps alors qu'il se plaquait au mur Ursion évitait une nouvelle flèche qui alla se perdre dans les décombres où se trouvait la roublarde et l'ensorceleur.

Modifié par un utilisateur dimanche 17 mars 2013 11:28:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Antal cassa la flèche et la retira de son bras « Ah!!! je suis touché, du poison » cria l'halfing. Son bras s'engourdissait, il sentit comme un coup métallique dans la bouche. Il n'avait pas de chance, la seule flèche empoissonnée était pour lui, Il se précipita dans le couloir qu'avait pris Jean et Ursion.

« Je me meurs!! Qu´on m´emporte d´ici, je me meurs.
Je me meurs. - Dieux puissants ! rappelez ses esprits.
Je me meurs. Je sens le poisson se rependre dans mes veines. »

Déclama le barde, il avait couru et maintenant se reposait sur le mur près d'Ursion , il regarda Jean qui se battait avec un autre ogrelin. Il récupéra son luth et lança cette tirade.

« Deux ogrelins marchent dans la forêt. Soudain, ils aperçoivent une déjection animale:
- Dis tu crois que c´est une merde de sanglier?
- Je ne sais pas... goûte!
L´autre met son doigt dedans et répond:
- Oui, il me semble bien
- Attend, je goûte aussi!
Il met lui aussi son doigt dedans et le lèche soigneusement:
- Ouais, ça c´est de la merde de sanglier
- Eh ben, heureusement qu´on a pas marché dedans ! »

Jet de vigueur (1D20+3) => [2] + 3 = 5
Sort : fou rire pour le prochain round , déplacement : en N14 en courant

Jean passa de l'autre côté du gong au risque de recevoir un mauvais coup avec une défense diminuée alors qu'il se glissait entre le mur et ce dernier. Profitant de l'occasion et du fait que le colosse humain lui laissât du fait qu'il traversait de manière inopportune une zone qu'il contrôlait, l'ogrelin maigrelet essaya de fouetter le visage de Jean de son arc en le saisissant par une extrémité. Le bougre se savait coincé ici et accompagnant son geste offensif il hurla sans doute quelque chose d'incompréhensible à celui qui était dans le couloir voisin. Incompréhensible car ce cri se transforma très vite en râle lorsque la grande épée de Jean s'enfonça dans son abdomen ignorant son armure de cuir clouté. Lorsqu'il enleva la pointe rouge de son ventre, son adversaire appuyé contre le mur glissa le long de la paroi pour tomber inconscient.

Pendant ce temps Ursion qui s'était déplacé dans le couloir central s'assura que tous ses compagnons soient soignés lorsqu'il canalisa son énergie divine pour réparer les dégâts feu sacré qu'il n'avait pas réussi à maîtriser et qui s'était retourné contre lui. La douleur psychique s'arrêta s'arrêta de suite mais il garderait quelques temps la trace de la brûlure du feu magique. Sa main avait rougi et dans sa paume de petites cloques étaient apparues. Rien de bien gênant en soi mais ce n'était pas très joli à voir. Deivon, Antal et surtout Mérisiel profitèrent de l'énergie curative, le barde en aurait bien besoin car il souffrait maintenant le martyr au fur et à mesure que le poison pénétrait son sang et paralysait son corps. Le barde avait l'impression qu'on lui enfonçait des aiguilles dans le bras et plus cette sensation progressait, maintenant jusqu'à son coude, le membre contaminé ne lui répondait pratiquement plus. Il prit peut en pensant que si cette sensation progressait jusqu'à son cœur ou ses poumons, il mourrait à coup sûr.

Deivon ne voulait pas perdre des yeux sa cible maintenant que Mérisiel et lui avaient permis qu'il soit découvert et qu'il était à portée de ses sorts, il ne faudrait plus très longtemps avant que son sort de sommeil soit actif,certainement le temps d'une flèche... Contre toute attente l'ogrelin ne retourna pas se cacher et ne tira pas un nouveau trait bien qu'il eut encore en main deux flèches enduite de son poison. Au contraire, réagissant au cri de celui qui lui ressemblait à s'y méprendre, il fonça à travers le feu devant lui pour charger le mur humain composé de l'ensorceleur et de la roublarde devant lui, sans doute pour voir ce qu'il était advenu de son frère dans le couloir tout proche. Il ne put s'empêcher de regarder sur sa droite avant de frapper ce qui le déstabilisa. Heureusement pour Deivon car il était la cible de la charge et il réussit à éviter une hache très aiguisée de peu, les bracelets magiques nouvellement acquis y étaient sans doute pour quelque chose... Mérisel, elle, ne parvint pas non plus à en finir avec ce combat qui avait trop duré, ce serait sans doute l'affaire d'un lanceur de sort...

Modifié par un utilisateur dimanche 17 mars 2013 11:28:20(UTC)  | Raison: Non indiquée