Grau répondit en hochant la tête. « Je verrai ce que je peux faire au sujet du corps du commandant Endrin… mais je pense que les Vierges grises vont s'en débarrasser aussi vite que possible, pour éviter qu'il ne soit récupéré et ne serve de figure de martyr… »

Puis, alors que Peau de Pierre interpelait le chamane avant qu'il ne puisse quitter la petite demeure, Grau ajouta « Je doute qu'il soit prudent de tenter de gagner l'île d'Endrin pour rendre visite à Orisini… officiellement, l'île est toujours sous quarantaine, et le Vieux Pont, le seul pont que les Vierges n'ont pas détruit, est gardé jour et nuit. Enfin... je suppose que ça ne sera pas trop difficile d'y aller, mais pour ce qui est d'en revenir, c'est une autre histoire. »

Grau réfléchit un instant et dit « Je sais que la Maréchale et Orisini communiquent parfois par pigeons voyageurs... c'est peut-être plus prudent d'essayer de le contacter ainsi ? Si je parviens à organiser une entrevue entre la Maréchale et vous pour demain, je peux lui demander d'emmener un de ces pigeons voyageurs si vous le voulez. »

Le sergent se tourna ensuite vers l'inquisiteur pour répondre à sa question au sujets des compagnons de la Zibeline. « Je ne sais pas vraiment ce qu'il est advenu de l'Aire, là où ils gardent leurs montures, ni de leur caserne. Les deux bâtiments sont situés sur l'île d'Endrin… et, aux dernières nouvelles, c'est le chaos qui règne là-bas. Depuis que la quarantaine a été instaurée et que plus aucune patrouille de gardes ne circule là-bas, nous ne savons pas exactement ce qui s'y trame. Même les Arkonas, qui sont les nobles qui représentent l'île, n'étaient pas présents lors du discours de la Reine. Ça ne m'étonnerait pas que les rues soient à feu et à sang là-bas. » conclut-il en soupirant.

« Mais l'idée d'obtenir le soutien des anciens compagnons de la Zibeline me semble excellente. J'en ferai part à la Maréchale. Peut-être pourra-t-elle les inclure dans la Garde… et ainsi les garder plus ou moins en sécurité, jusqu'au moment où une action ouverte sera envisageable ? Après tout, avec les nombreuses pertes que nos rangs ont subi, tant à cause du Voile sanglant, que des événements récents, la Garde aurait bien besoin de nouvelles recrues. »

Abbaër sortit prestement de la pêcherie pour rattraper Théobald et lui demanda avant de le laisser tranquille : « Si tu trouves Erié essaye de savoir s'il existe des passages par les égouts ou les sous-sols qui pourraient nous mener sur l'île d'Endrin si ça doit se faire je préfèrerai faire cela discrètement et avoir une chance de revenir de l'autre côté lorsque nous le jugerons bon quitte à devoir affronter un otyugh ou une créature aberrante qui vit avec les déchets sous la ville. Ne prends pas de risque si tu ne la trouve pas ton équipement seul pourrait tenter un voleur des bas-fonds si en plus c'est un rat-garou et qu'il y en a plusieurs tu risques d'avoir quelques soucis. »

Le nain entra :«  Tu confirmes bien ce que je pensais mais les pigeons sont une bonne idée, j'ai été tenté par le passé mais manquant de fond pour avoir une véritable armée de volatiles, je m'étais toujours dit que cette entreprise ne ferait pas long feu avec les pseudo-dragons et autre diablotins qui les avaleraient comme des brioches au petit-déjeuner. »

« Faisons donc comme cela va voir la maréchale arrange un rendez-vous où elle le souhaitera, fais lui part de notre intention d'aller dans le quartier nord pour y rallier des soldats de la compagnie du sable qui pourraient être dévoués à notre cause si elle n'a pas d'autres mission à nous confier. Demande lui de contacter Vencarlo, sa maison ou son école d'escrime pourra être notre point d'attache si jamais nous devions rester là-bas plus longtemps que prévu de sorte que nous restions en contact nous ne pourrons pas être mieux caché que dans ce quartier et peut-être que nous pourrons aider à maintenir la paix ou à rediriger la haine contre les bonnes personnes une fois sur l'île d'Endrin. »

L'inquisiteur avait répondu par un sourire à Abbaër avant de filer proche de la bouche d'égout.

Il du se mettre un foulard sur le nez et la bouche pour réussir à s'habituer à l'odeur qui régnait dans les souterrains de la citée. Malgré ce qu'il venait chercher, Théobald n'était pas surpris de voir l'endroit à l'abandon, et comme il l'avait dit quelques minutes plus tôt l'endroit pourrait servir de refuge voir de lieu de rassemblement, faudrait il encore le nettoyer et découvrir toutes les issues!
Il s'attarda encore un bon moment avant de se résigner à remonter à la surface, celle qu'il était venu chercher, avait du s'envoler ou peut être subir le voile sanglant??

Mais la surprise fut total, lorsque la voix le fit sursauter! Il se retourna sur la défensive, leur dernière entrevu ne s'était pas forcément bien passé!!!
Il se retourna, essayant de masquer sa surprise, et d'afficher un semblant de sourire!
« Oui je te cherchais, toi et les tiens. Ce n'est pas la première fois que j’erre pour te trouver, mais c'est la première fois que je reviens ici!!
Oui, je sais!! Mais je ne cherchais pas forcément à être discret à vos yeux!!

Ou peut on discuter tranquillement?? ..........................Je te suis! »

« Parfais!!

Je suis heureux de voir que vous allez bien! Comment c'est passé la suite, après la chute de Garrigz??  »

L'inquisiteur avait laissé la rat garou répondre puis avait enchainé.

« Je suis heureux de vous avoir retrouvé, je ne sais pas comment vous et les votre avez subit et résisté à l’épidémie, et j'espère que chacun d'entre vous a reçu une dose de remède?
Même si cette fête à été un peu gâché par cet attenta, et la mort du commandant Endrin!! Vous qui avez des yeux et des oreilles partout, je n'ose vous demander qu'elle a été votre réaction??

Pour mes compères et moi j'imagine que vous savez!! »

Chez Zellara…

Grau émit une sorte de mi-rugissement mi-grognement lorsque Kar'Uz parla de Sabina Merrin. « En effet, oui… Orisini, Sabina et moi avons une histoire en commun… » Il se mordit la joue et hésita un instant, puis ajouta « Quant à l'ascension fulgurante de Sabina aux côtés de la Reine… eh bien… disons que plusieurs rumeurs courent depuis un bon moment. Des rumeurs indiquant que Sabina ne serait pas seulement été la protectrice et la garde de la Reine, mais également son amante, et ce depuis même avant la mort du roi Éodred. »

Haussant les épaules, le sergent précisa « Et si vous me demandez ce que j'en pense… eh bien, je vous répondrai que je ne peux ni nier ni affirmer cette rumeur avec la moindre certitude. »

À quelques rues de là, près d'une bouche d'égout…

Éries hocha la tête pensivement avant de répondre. « Eh bien, après la mort de Garrigz, certains se sont révoltés… parmi eux se trouvaient quelques individus qui croyaient véritablement aux valeurs prônées par Garrigz, et d'autres qui étaient plutôt mécontents de la manière dont j'ai réglé ce problème. Quelques-uns ont choisi de quitter Korvosa… les autres ont accepté la situation et se sont tus. Mais, globalement, la situation est devenue plus facile à gérer à partir du moment où nos rangs se sont clairsemés… suite à votre attaque de Garrigz et aux effets du Voile Sanglant. »

« Quant au remède, oui… n'ayez crainte… nous sommes parvenus à nous… procurer… suffisamement de doses. » répondit-elle ensuite.

Quant à la question sur la réaction des rats-garous suite à la mort du Commandant, Éries respira profondément avant de faire un mouvement rapide du nez — un mouvement qui semblait mieux convenir à un rat qu'à une humaine — avant d'ouvrir la bouche. « Eh bien... nous attendons de voir. En ce qui me concerne, je pense que les miens vivent bien mieux quand ceux de la surface vivent bien. C'est plus difficile de trouver de quoi survivre lorsque ceux que vous prenez pour cible ont déjà du mal à survivre eux-mêmes. Qui peut dire ce que l'avenir nous réserve ? Pour l'instant, nous vivons de notre côté et nous patientons, en observant… »

« Par contre, en ce qui vous concerne… oui, je suppose que la situation est peut-être plus problématique. Après tout, vous avez toujours entretenu de bonnes relations avec Marcus Endrin, n'est-ce pas ? Vous pensez que la Reine pourrait s'en prendre à vous ? » demanda-t-elle. « Mais pourquoi le ferait-elle si vous œuvrez pour Korvosa ? Après tout, vous avez tenté par tous les moyens de contrer le Voile Sanglant, non ? »

« Ceci dit… si vous avez besoin de vous cacher pendant quelques jours… je sais que j'ai une dette envers vous. Et je serai présente quand vous aurez besoin que je vous la repaie. Par contre… ne vous attendez pas à des draps de satin et du grand luxe… » précisa-t-elle en dévoilant une série de dents étrangement incisives.

Selon Théobald, la rat-ragou disait la vérité — ou, du moins, ce qu'elle pensait être la vérité — et, même si elle prenait parfois des pincettes pour ne pas parler trop clairement et aborder des sujets que l'inquisiteur aurait pu réprouver, elle ne semblait pas vouloir tenter de lui dissimuler quoi que ce soit ou l'induire en erreur.

Son amante ou du moins quelqu'un de très proche. Intéressant, si jamais la confiance de l'une envers l'autre venait à disparaitre nous pourrions en tirer profit, mais il est trop tôt pour le moment.

Arlandeth n'avait pas prononcé le moindre mot jusque là. Pour lui, il n'avait qu'un seul endroit où se rendre maintenant. Son temple qui était son seul vrai lieu de vie. Pourtant, quelque chose en lui le poussait à rester avec les autres. Il avait eu l'envie d'aller voir son supérieur dans un premier temps. Car, il lui devait une explication sur la mort d'un prêtre de son ordre. Un prêtre haut placé qui plus est. Il commençait à essayer de mettre bout à bout les évènements qui venaient de se dérouler récemment avec ce mystérieux meurtre. Pourquoi cet assassinat ? Et surtout, pourquoi le prêtre avait trempé dans une histoire aussi bizarre que presque louche. Un bâtiment qui le reliait aux médecins et donc aux vierges grises. Un assassinat visant à peut-être le faire taire. Et maintenant la reine et son protecteur puissant magicien. Arlandeth commençait à se demander si quelque chose de plus vaste ne se cachait pas encore. Quelque chose qui cherchait à s'attaquer à la ville entière. Son temple avait été infiltré et même corrompu d'une certaine manière. Qu'en était-il des autres ? Il commençait à se demander s'il était vraiment au bon endroit à cette heure.

« Je vais vous accompagner, si ma présence ne vous dérange pas. » dit-il en s'adressant à Kar'uz et Abbaër.

Arlandeth repassait mentalement en revue les divers éléments qui l'avaient conduit à rejoindre ce groupe suite au décès d'un des clercs de son temple. Au fil des investigations, il avait découvert que le prêtre en question avait plus ou moins servi de paravent pour organiser la revente d'un ancien entrepôt appartenant à la famille Arkona à ceux qui avaient ensuite transformé le lieu en un hospice en surface et en un temple d'Urgathoa en sous-sol… le clerc en question avait sans doute été gagné par l'appât du gain et avait accepté de prêter son nom sans vraiment savoir de qui il s'agissait, du moins pouvait-on le supposer.

Les indices trouvés dans la chambre du défunt avaient conduit Arlandeth et son supérieur à soupçonner un membre de la Mante Rouge, la tristement célèbre guilde d'assassins qui sévissait à travers tout Golarion. Et, justement, en explorant l'entrepôt transformé, ils étaient tombés sur un membre de cette organisation, le défunt docteur Devaulus. En fouillant ce dernier, ils avaient en effet trouvé le tatouage de l'organisation. Quant à savoir si le "bon" docteur était venu seul ou s'il avait des complices mantes rouges… tout ce dont on pouvait être certain, c'était que la triste histoire du Voile Sanglant était une attaque contre Korvosa montée par l'union de plusieurs groupes, dont le culte d'Urgathoa, des mantes rouges, de certaines vierges grises et même d'un mort-vivant spécialiste en distribution de poisons et de maladies…

Les assassins à la lame dentelée caractéristiques étaient avant tout des mercenaires qui suivaient les contrats offerts, pas des meneurs. Ils étaient des exécuteurs, pas des décideurs. Le tout avait-il été organisé par le culte d'Urgathoa, par des Vierges grises, voire même par la Reine qui venait de révéler récemment son impressionnante puissance ? Ou y avait-il encore un autre responsable caché derrière tout cela ?

Pendant que ces idées se bousculaient dans l'esprit du prêtre qui suivait les deux Shoantis, à plusieurs rues de là, Ériès sortit de son mutisme et secoua la tête négativement. « Pour ce qui est de vous abriter, nous pourrons le faire... mais il ne faut pas compter sur nous pour mener quelque guerre que ce soit. »

Elle expliqua « Tout d'abord, ce n'est pas dans notre nature… et puis, nous sommes trop peu nombreux pour pouvoir jouer un rôle significatif dans une entreprise de la sorte. »

Elle eut par contre plus à dire lorsqu'elle répondit à la question de Théobald. « Hmm… difficile de rejoindre l'île d'Endrin sans se mouiller ces temps-ci… mais si vous voulez vous y rendre aussi discrètement que possible, et pouvoir en revenir tout aussi discrètement, le chemin le plus simple consiste à utiliser les souterrains des égouts. Naturellement, les égouts ne traversent pas le canal… mais nous pouvons vous conduire jusqu'à une bouche qui se déverse dans un endroit discret. De là, vous devrez nager pour rejoindre l'île d'Endrin. »

« Mais, plus important, la bouche en question pourra également vous servir pour revenir vers le centre de Korvosa. Car entrer dans l'île d'Endrin n'est pas vraiment le plus difficile ; c'est plutôt d'en sortir qui est délicat. Oh… et naturellement, d'y survivre… »

Éries fit une grimace ressemblant à une moue tout en agitant de manière étrange son nez. « C'est que l'endroit est sans dessus dessous. Plus de gardes, plus de patrouilles, les rues ont été rapidement envahies par des gangs violents. Les gens se cantonnent chez eux pour éviter de les croiser. C'est pas bon pour le business tout ça. » expliqua-t-elle en secouant la tête à nouveau.

Tout en avançant à grandes enjambées, le chamane shoanti se demandait pourquoi il était encore là et pourquoi Mille-Os lui avait demandé de veiller sur la communauté des Shoantis qui restaient… après tout, à l'exception de Peau de Pierre, qui savait visiblement très bien prendre soin de lui tout seul, il devait rester quoi… une dizaine ? une vingtaine de Shoantis à tout casser. La communauté shoantie de Korvosa n'était déjà pas bien grande mais, quand le vent a commencé à tourner et que, conformément aux plus anciennes traditions chéliaxiennes, les Korvosiens ont commencé à faire porter le chapeau aux Shoantis, aux Varisiens et aux autres étrangers pour tous les maux qui les touchaient, la plupart avaient quitté la ville. Le départ de Mille-Os et le Voile Sanglant avaient fini par convaincre les plus résistants de déguerpir.

Les seuls Shoantis qui étaient encore sur place étaient ceux qui s'étaient tellement bien intégrés dans les coutumes kovorsiennes (du moins, aussi bien que les "vrais" Korvosiens l'avaient permis) qu'ils n'avaient plus grand chose de véritables Shoantis. Oh… et Peau de Pierre, et Kar-Uz, bien sûr. Eux aussi étaient restés. Ils finirent par arriver à la taverne vers laquelle ils se rendaient. L'endroit était quasiment désert ; seuls deux marchands assis à une table dans le fond étaient occupés à manger un repas tardif ; sans doute avaient-ils pris une chambre dans l'établissement.

Près de l'entrée de la taverne se dressait le sorteur Shoanti que le groupe avait déjà croisé. Il était revêtu d'un costume sombre (qui lui avait sans doute été prêté par le propriétaire des lieux) qui ne lui convenait pas tout à fait. Sa taille et sa musculature le rendaient assez impressionnant, mais tout endimanché dans ses habits sombres, il était bien loin de l'image du téméraire guerrier shoanti capable de renverser des montagnes…

Kar'Uz s'arrêta devant le gardien de la porte de la taverne. Si l'homme avait laissé de côté toutes les traditions ancestrales et les tenues traditionnelles, il ne pouvait ignorer sa nature et ne devait pas avoir oublié sa langue natale.

[En shoanti]

La réponse du videur ne le surprit guère. La propagande jouait en faveur de la reine et le peuple de Korvosa était loin de se douter que leur survie était due à une poignée d'hommes qui s'étaient battus contre un complot et des faiseurs de morts, dont la reine faisait indubitablement partie.

Kar'Uz se redressa et reprit son ton détaché et neutre - « Non je ne suis pas imbibé d'eau de vie et je n'ai pas la tête embrumée par la fumée. Je suis celui que Milles Os a désigné pour poursuivre son rôle auprès des shoantis de Korvosa. Ma tente restera ouverte et je serai à l'écoute pour tous ceux qui viendront demander aide, conseil et protection. Saches simplement que Korvosa peine à se relever d'une attaque massive perpétrée à coup de Voile Sanglant et que c 'est loin d'être fini. Il va y avoir une nouvelle vague de troubles, tueries et malheurs et les shoantis tout comme les varisiens seront les premiers désignés comme responsables de tous les maux de Korvosa. Préviens les derniers shoantis qu'ils ne sont pas seuls, qu'ils peuvent venir à tout moment au camp. »

Sans plus d'explications, à quoi bon, Kar'Uz salua le videur shoanti et s'éloigna à grands pas vers le camp où il avait à préparer une tente plus accueillante et confortable que celle qu'il occupait. Il y avait de la place, des tentes, il suffisait d'en choisir une suffisamment grande pour accueillir un feu central et plusieurs personnes.

« Oui, je comprends que les tiens ne veuillent pas rester dans un endroit comme celui ci!!
Nous allons y aller, dans un premier temps pour nous rendre compte par nous même de l'état de l'île. Si l'un des tiens s’ennuie et veut se faire une ballade, je suis tout de même preneur pour toutes les informations qu'il pourra recueillir!! Je sais qu'il verra des choses que nous nous n'aurions même pas pu approcher!! »

Pour l'inquisiteur la discussion allait prendre fin, pour le moment plus aucune question ne traversait son esprit. Il fallait maintenant rentrer et raconter cet entretien aux autres.

L'inquisiteur sourit, « je suis content que l'on ce soit revu et que les choses se passe pas trop mal pour vous, n'hésites pas à nous solliciter et à nous prévenir si toi ou les tiens voient quelque chose!
Par contre, toi tu sais comment nous prévenir, mais moi comment je peux faire??
Rien que pour que tu me montres le passage?? »