Il était beaucoup trop tendu pour des exercices alliant physique et discrétion. Ce n'était d'ordinaire pas sa tasse de thé mais là en plus il gardait à l’œil l'inquisiteur et la prêtresse de la souffrance. Ces deux là allaient tôt ou tard se mettre en travers de son chemin et mettre en danger la vie des autres. L'une était maléfique mais l'affichait clairement. Quant à l'autre.. Son entêtement, son égoïsme et sa xénophobie exacerbée, faisaient de lui un danger encore plus grand car beaucoup plus fourbe. Afin d'atteindre ses buts et de servir ses intérêts personnels, il était sans aucun doute prêt à sacrifier les autres si nécessaire. Il ne devait pas se laisser surprendre. Ayant failli tomber et généré un boucan qui aurait pu rendre cette expédition caduque, il resta quasi immobile sur la passerelle à observer les patrouilles tandis que les autres s'infiltraient dans la bâtisse. Il entrerait le dernier c'était certain. Mais il fallait d'abord que tout le monde finisse par arriver et puis retirer les cordes pour ne pas éveiller les soupçons tandis que le groupe chercheraient les prisonniers et l'empereur.

• Perception : 1d20+6 donne [12] + 6 = 18
• Discrétion : 1d20+6 donne [8] + 6 = 14

Oups +3 pour la discrétion, pas +6...

Modifié par un utilisateur lundi 23 juin 2014 17:24:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Arlandeth attendit que quelqu'un l'aida pour grimper mais personne ne se manifesta. Il pesta contre le manque de cohésion du groupe mais il se dit qu'on n'était toujours mieux servi que par soi même. il prit la corde et commença à grimper calmement prenant bien soin de ne pas chuter telle une pierre livrée à elle même dans les airs. Le but était de rejoindre les autres le plus rapidement possible.

je fais 10 pour grimper

Arlandeth finit péniblement par rejoindre le groupe. Décidément, l'exercice physique et l'escalade ne faisaient apparemment pas partie des passe-temps préférés du prêtre. Arrivé au niveau du balcon, il jeta un regard inquiet sur l'ensemble de ses compagnons…

Pendant ce temps-là, Peau-de-Pierre prit l'initiative de rentrer dans le couloir dévoilé par Abbaër. Il s'avança prudemment de quelques mètres, faisant bien attention à ne pas faire trop de bruit et tenant fermement son arme, prêt à réagir. Il s'arrêta au niveau des deux portes et prit quelques secondes pour écouter attentivement.

Posant délicatement son oreille contre la porte de droite, le Shoanti ferma les yeux et scruta le silence. Au début, il n'entendit rien de particulier mais, au bout d'un instant, il perçut le bruit d'une respiration lente et régulière… sans doute un individu endormi ?

Peau de Pierre fit un signe de tête vers la droite. Si l'empereur se trouvait réellement derrière cette porte endormi, il fallait profiter de l'occasion à tout prix, avant de faire quoique ce soit d'autre qui pourrait le réveiller.

Peau de Pierre attendit qu'Abbaër donne son feu vert puis ouvrit la porte de droite, ayant hâte de découvrir si c'est bien l'empereur qui se trouvait là.

À son tour, Abbaër s'approcha des deux portes. Il porta tout d'abord son attention sur la porte de gauche, pendant que Peau-de-Pierre écoutait à celle d'en face. Au bout d'une poignée de secondes, il secoua la tête négativement… aucun son. Après avoir examiné la porte, n'ayant trouvé aucun signe de piège, il l'entrouvrit légèrement. Derrière l'huis s'étendait une obscurité profonde… mais cela n'arrêta pas le nain. Peu à peu, sa vision s'habitua à l'obscurité et les contours des objets qui se trouvaient dans la pièce se firent de plus en plus précis.

Dans la salle, qui ressemblait plutôt à un débarras ou à un entrepôt, le nain aperçut des dizaines de caisses, de boîtes et de barriques superposés sans véritable ordre apparent… si l'Empereur était effectivement resté un collecteur dans l'âme, c'était sans doute ici qu'il entreposait une bonne partie des bibelots qui lui appartenaient.

Après que Peau-de-Pierre lui ait indiqué qu'il avait entendu des bruits de respiration, le nain posa à son tour son oreille contre la porte de droite. Au bout d'une poignée de secondes, à nouveau, il hocha la tête pour confirmer les observations du Shoanti. Il précisa même que les bruits de respiration semblaient venir du fond de la salle, sur la gauche.

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Lors que Peau-de-Pierre ouvrit la porte, une odeur écœurante mêlant le piquant du vinaigre et le parfum des fleurs se répandit dans le couloir. Le Shoanti ne put pas en distinguer l'origine immédiatement mais Abbäer, qui se tenait encore à ses côtés, possédait des yeux qui pouvaient percer l'obscurité. En face de la porte d'entrée, il aperçut sur le mur une bonne dizaine de têtes sans corps montées sur la paroi à la manière de trophées… ce n'était pas le moment de prendre le temps d'en réaliser une étude approfondie mais il remarqua qu'il y avait des têtes d'humains, d'elfes et même une tête de nain.

Sur la gauche, immédiatement en entrant, se trouvait une table de bois sur laquelle reposait un ensemble de table en argent ainsi qu'une carafe remplie de liquide. D'un rapide coup d'œil, le nain remarqua qu'il s'agissait de pièces de collection, ou, tout du moins, d'objets qui pourraient se revendre à bon prix dans les bons endroits…

Mais l'attention du nain, tant que celle du Shoanti, qui se guidait plutôt au son, se porta plutôt sur le lit de petite taille qui se trouvait dans le coin en face de l'entrée. C'est de là que provenaient les bruits de respiration… c'est là aussi qu'était couché une silhouette de taille réduite, un enfant peut-être ?



… Au moment où il posa le pied à l'intérieur de la salle, Peau-de-Pierre eut l'impression que le grincement qu'avait émis le plancher était suffisamment puissant pour réveiller tout le quartier. Il se tint immobile un moment, guettant le moindre mouvement dans la pénombre du fond de la salle. Mais les bruits de respiration lente et régulière se poursuivirent...

Modifié par un utilisateur dimanche 29 juin 2014 19:57:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Kar'Uz ignora complètement l'attitude réprobatrice et provocatrice de l'inquisiteur. Cette homme là était désormais insignifiant tant qu'il ne se mettrait pas sur son chemin, il n'y avait aucune sagesse dans cette personne qui se disait défenseur des lois de Korvosa, qu'en était-il de ses jugements ? Probablement complètement aberrants comme nombre de personnes de son acabit. Les inquisiteurs étaient à la fois juges te bourreaux de codes et lois qui ne servaient que leur propre personne afin de donner une excuse aux massacres qu'ils peuvent engendrer au nom de leur sacrosaintes lois.

Les choses sérieuses allaient commencer. Abbaër et Peau de Pierre avaient communiqué à voix basse et s'étaient intéressés aux portes latérales juste après l'entrée. Celle de droite avait même été ouverte et le guerrier shoanti était entré non sans bruit, mais pas autant que ce que le chamane avait fait en grimpant sur la plateforme en bois. S'il y avait danger imminent, Kar'Uz ne voulait pas être trop éloigné de Peau de Pierre, sinon il ne pourrait guère lui venir en aide. Il garda un œil sur ses deux ennemis, alliés forcés d'un instant, avant de se glisser derrière Abbaër, prêt à utiliser son arbalète le cas échéant, ce qui serait plus discret qu'un rituel avec le tam-tam traditionnel...

Peau de Pierre était en plein dilemme. D'un côté, l'identité de ce gnome ne faisait pas de doute, c'était Jabbyr, le bourreau de l'empereur et son second, celui qui manipulait le « Grand Couteau », selon les dires de ce soldat qui n'avait pas menti jusqu'ici, et les têtes qui trônaient sur les murs ne faisaient que renforcer son aspect maléfique. De l'autre, il n'en avait pas la preuve formelle. Mais comment l'obtenir ? Le garde leur avait dit aussi que celui-ci n'avait pas de langue et ne pouvait donc pas parler. Allait-il prendre le risque de gâcher toute l'infiltration en tentant de prendre pour prisonnier celui avec qui il aurait pu en finir rapidement ? Le guerrier shoanti hésitait encore et toujours. Puis il pensa à cette vieille dame qui avait perdu ses enfants à qui personne ne venait en aide. À cet enlèvement sanglant organisé par l'empereur à l'atelier du peintre. Et à ces insultes raciales, encore, qui accablaient les siens. Il leva sa masse en gardant tout son calme.

Il fit signe à Abbaër qu'il attendait son signal pour briser le crâne du bourreau. Celui-ci était peut-être en mesure de faire quelque chose par rapport à cette porte avant que la mise à mort ait lieu ?

Je fais donc un coup-de-grâce dès qu'Abbaër m'en aura donné le signal, ou si toute autre perturbation se déclenche d'ici là.

Modifié par un utilisateur mercredi 2 juillet 2014 17:35:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Peau de Pierre prit son temps pour bien positionner son briseterre, dont le nom, Fendeur, était à cet instant on ne peut plus approprié.

Je prends deux actions complexes pour faire mon coup de grâce malgré l'obscurité. Je ne sais pas trop comment est géré le critique en cas de coup de grâce. Est-ce qu'on utilise aussi les cartes dans ce cas ? Au cas où, j'ai décomposé sur deux lignes mes dégâts :

Arlandeth se tenait aux aguets. Depuis le balcon où il se tenait, aux côtés de Théobald et de l'étrange elfe, il observait la cour qui occupait le toit d'un immeuble conjoint et qui reliait les appartements de l'empereur à un autre bâtiment faisant partie du quartier général, le bâtiment où — si les prisonniers avaient dit la vérité — étaient logés la plupart des combattants expérimentés. De temps en temps, il tournait la tête en direction du nord et de la tour de garde que l'inquisiteur leur avait montrée lorsqu'ils étaient arrivés sur place en fin d'après-midi. Puis, parfois, il observait l'obscurité du couloir, guettant le moindre bruit qui lui permettrait de savoir ce que ses compagnons faisaient à l'intérieur.

C'est à ce moment-là que le bruit en question survint… un peu comme un coup de tonnerre soudain sorti d'on ne sait où. L'imposant marteau de guerre du Shoanti s'abattit juste devant Peau-de-Pierre, conformément à la trajectoire que le barbare avait calculée pour correspondre à la tête du gnome endormi. S'ensuivit tout d'abord un bruit humide et sourd, un peu comme celui d'un melon trop mur qu'on projette contre un mur de pierre… mais ce son-là fut rapidement couvert par le craquement que produisit l'assise en bois du lit lorsque le coup du Shoanti la brisa tout simplement en deux.

Kar'Uz, qui se tenait dans le couloir à l'extérieur de la chambre du gnome avait pu suivre les mouvements de ses deux compères. Ses yeux s'étaient suffisamment habitués à l'obscurité ambiante pour qu'il comprenne aisément ce qui venait de se produire…

Abbaër, à qui aucun détail n'échappait grâce à sa vision naine, n'eut aucun doute quant à la mort de l'individu qui dormait dans le lit taille enfant. À moins que celui-ci ne parvienne à survivre sans tête, ils en étaient quitte. Le bruit - coup de tonnerre que le lit produisit le tira rapidement de ses songes : nul doute que d'autres aux alentours l'avaient entendu.

Tout en affermissant sa prise sur le manche de sa chaîne cloutée, l'elfe afficha un sourire sombre. « Voilà que les choses intéressantes commencent… » dit-elle. Pivotant sur elle-même pour observer les environs, elle ajouta « Nous allons certainement bientôt avoir de la visite… ». Déjà, Arlandeth et Théobald pouvaient entendre des bruits d'agitation provenant de la tour de garde. L'elfe n'avait fait que souligner l'évidence…

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Vous avez droit chacun à un round d'action avant que les autres participants n'interviennent.

Modifié par un utilisateur jeudi 10 juillet 2014 16:26:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ni une ni deux, Peau de Pierre se dirigea vers la porte derrière laquelle il espérait trouver l'empereur. Si celui-ci se trouvait réellement là, il avait très certainement été réveillé par le fracas de la mise à mort du gnome.

« Que quelqu'un allume une torche ! » lança-t-il, espérant que quelqu'un, le prêtre peut-être, fasse en sorte que la pièce soit éclairée, avant de relever son énorme masse.



J'ignore la solidité de la porte si elle est inférieure à 20.

Modifié par un utilisateur jeudi 10 juillet 2014 21:35:37(UTC)  | Raison: Non indiquée