Peau-de-Pierre ne perdit pas un moment pour s'apitoyer sur le cadavre quasiment décapité qui tachait le lit devant lui ; il se déplaça vers la porte, rejoignant le nain et demandant à ce qu'on fasse de la lumière. C'est Arlandeth qui répondit à son appel, en se dirigeant vers l'entrée de la chambre du gnome et en rendant son bouclier lumineux. L'elfe le suivit, se plaçant près d'Abbaër elle aussi, au moment où le nain engloutissait une potion et disparaissait purement et simplement.

Pendant ce temps-là, Kar'Uz avait commencé à incanter et Théobald s'était retranché vers l'entrée du couloir, gardant un œil attentif à la fois sur la tour de garde et sur le bâtiment situé de l'autre côté de la tour.

Puis, lorsque la lumière invoquée par Arlandeth se répandit dans la salle, plusieurs choses se produisirent en même temps. Tout d'abord, Peau-de-Pierre abattit une nouvelle fois son imposant marteau et, une nouvelle fois, la cible de celui-ci vola en éclats. Les gonds de la porte cédèrent sous l'impact et l'huis se retrouva projetée à l'intérieur de la pièce suivante. Au même moment, une sonnerie stridente se répandit dans toute la zone, avec une intensité telle qu'elle provoquait même des douleurs dans les oreilles.

Les réactions ne se firent pas attendre. Théobald, resté à l'entrée du couloir, perçut de l'agitation non seulement dans l'immeuble d'en face mais également du côté du pont qui menait vers la tour de garde, sur sa gauche. Allaient-ils se retrouver pris au piège dans le quartier général de l'empereur ?

Abbaër eut un bref mouvement de recul lorsque la porte vola en éclats, mais il reprit rapidement ses esprits pour observer la scène qui se déroulait devant lui. Si la chambre du gnome ressemblait à une salle de chasse ornée de nombreux trophées de guerre, la seconde pièce, elle, semblait plutôt extraite d'un château royal ou d'une villa de noble. L'œil expert du roublard repéré les draps brodés qui ornaient l'imposant lit situé dans le coin de la chambre, puis leur état relativement usé ; le nain observa rapidement les tapisseries et les rideaux qui ornaient les murs, avant de se rendre compte qu'ils étaient marrés ici et là de tâches de moisissure et de déchirures. Puis il y avait la grande bibliothèque qui se dressait contre le mur sud, à droite de la porte... et qui était visiblement bancale.

Tout dans cette pièce sentait le tape-à-l'œil, le faussement riche.Ceux qui se tenaient près de la porte purent apercevoir trois grands tableaux représentant des scènes macabres qui ornaient le mur nord, juste en face de l'ouverture pratiquée par le barbare shoanti. Un coup d'œil rapide révélait que la première représentait un individu baigné dans les ombres, la seconde montrait un groupe de cavaliers squelettiques traversant un désert ; et la troisième, la plus dérangeante sans doute, affichait un individu occupé à arracher la peau de ses bras.

Mais la présence la plus remarquable dans cette chambre était sans aucun doute l'individu endimanché qui se tenait derrière le lit. Sans doute réveillé par l'imposant coup infligé au gnome, le maître des lieux, l'empereur de Korvosa, l'air à peine réveillé, faisait face à ceux qui étaient venus envahir son quartier général. C'était un individu plutôt hideux, dont les origines chélaxiennes étaient clairement affichées à travers les traits de son visage. Comme le reste de la chambre, sa parure, elle aussi, semblait impressionnante à première vue mais, à y regarder de plus près, on pouvait voir les trous de mite, les déchirures et les taches de crasse qui la maculaient.



« Qu'est-ce… ? » lança l'empereur sur un ton méprisant en voyant la porte de sa chambre voler en éclats. Il continua à marmonner d'autres mots mais la sonnerie stridente de l'alarme les rendait inaudibles. Il agita son sceptre dans une sorte de pantomime grotesque puis, tout comme Abbaër quelques secondes plus tôt, il disparut. (Jet d'Art de la magie possible)

Théobald eut son attention attirée vers la gauche. Du coin de l'œil, il vit qu'il y avait une demi-douzaine de gardes qui s'engageaient sur le pont de bois, quittant la tour de garde pour venir vers le balcon.

Modifié par un utilisateur dimanche 13 juillet 2014 18:04:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que, sur le balcon, Théobald se préparait à recevoir les gardes alertés par l'alarme magique, dans la salle, l'elfe rentra dans la salle, arme prête à frapper, son regard sondant les recoins de la pièce. Elle fit une moue de dégoût en voyant la pièce vide puis alla se positionner devant la porte. « N'oublions pas notre objectif principal… » murmura-t-elle.

Une escouade composée d'un sergent et de quatre miliciens de l'Empereur traversèrent le pont. Sans doute s'agissait-il des gardes de faction dans la tour. Ils se dirigèrent bruyamment vers le balcon, le sergent lançant « Là, un intrus ! » en désignant Théobald du doigt. S'adressant à l'inquisiteur, il ordonna « Lâchez vos armes, ou il va vous en cuire ! » D'après son vocabulaire et son accent, le sergent en question semblait posséder un minimum d'éducation, ce qui était plutôt rare dans le quartier nord de Korvosa. Sans doute était-ce également une des raisons pour lesquelles il avait été fait sergent.

La brutalité avait eu raison de la discrétion. Voilà qu’à présent une alarme magique sonnait à en crever les tympans et allait sans doute attirer tous les sbires de l’empereur qui avaient leur logement sur l’île. Le temps de rappliquer et ils auraient défait l’usurpateur. De sa position, Kar ‘Uz ne pouvait voir ce qu’il se passait dans la chambre ouverte par Peau de Pierre. Abbaër avait disparu et était probablement entré. L’elfette aussi était entrée. Mais le champ de vision était surtout caché par le colosse shoanti et le bruit de l’alarme empêchait le chaman d’écouter les bruits qui auraient pu révéler ce qu’il se passait dedans. Cependant, les cris des gardes étaient plus forts et… Proches. Théobald s’était entêté à vouloir tenir un front seul, à moins que ce soit là l’occasion de « parlementer » comme il disait avec l’ennemi. Arlendeth, enfin se tenait sur le seuil de la porte d’entrée. Rien ne transparaissait dans son attitude pouvant orienter sur son action à venir. Toutefois, le chamane Corbeau voulait ne pas être surpris par la résistance ou la traitrise de l’inquisiteur.

Il exécuta un court rituel, sautillant sur place et demandant aux anciens et surtout aux esprits des guerriers de lui accorder leur protection. L’air autour de lui se troubla alors légèrement le temps pour le sortilège de prendre place, puis tout sembla redevenir normal. A ce moment là, Kar’Uz se déplaça derrière le sarénite pour avoir un œil sur le couloir – « Inquisiteur ! Si tu ne veux pas te retrouver seul, recule jusqu’à dépasser la porte. On verra alors ce qu’on peut faire contre les gardes. » – Sa voix était encore sans passion ni couleur. Le froid et la mort accompagnaient chacune de ses syllabes…

Lance armure de mage et se déplace jusqu’en J8.

Rappel des effets actifs :
- Armure de mage : durée 7H. +4 à la CA
- Grâce féline : durée < 3min (29 rounds). +4 en Dex, +2 aux attaques à distance et à la CA
- CA 21

Abbaer entra effectivement dans la pièce en essayant de rester le plus discret possible. Il ne fallait pas que l'empereur s'aperçoive de sa présence. Le sceptre lui donnait le pouvoir de l'invisibilité mais le sort était peut-être plus puissant que celui de sa potion et il craignait pour l'intégrité physique du guerrier shoanti qui restait en plan devant la porte. Au moins, le brutos qui avait essayait d'écraser une mouche avec un marteau coupait la retraite de Swastel Pilts avec cette sorcière elfe ! Il fallait qu'il trouve maintenant cet empereur de pacotille avant qu'il ne se trahisse. La prêtresse avait de sacrés pouvoirs, il le savait maintenant et se il rappelait celle d'Urgathoa qui comme Laori pouvait marcher dans les airs ce qui lui avait donné sacrément du fil à retordre. Cette conne était capable de lui filer un mauvais coup lorsqu'il la toucherait ou lancer un sort de zone plus tard qui le prendrait pour cible également.

Il avança avec sa main qui tenait la dague en avant devant lui et l'autre qui serait mortelle pour l'humain prête à frapper si jamais la première venait à toucher l'homme invisible. L'alarme l'empêcherait d'entendre ses déplacements sur le plancher mais il y avait toutes sortes de choses ici que l'empereur pouvait toucher ou effleurer, il observait toutes les choses qui bougeraient dans cette pièce pour pouvoir repérer sa position... La chambre n'était pas très grande et il n'y avait pas énormément de place pour un ennemi. Chacun devait contrôler un emplacement pour trouver l'empereur, lui se dirigea vers la droite et le lit. S'il ne le trouvait pas en chemin alors il frapperait de l'autre côté de ce même lit [L4].

De l'autre côté Théobald compris que seul il ne servait à rien de s'entêter et de rester là comme un rond de flanc. Quelles abrutis qu'ils étaient tous à ne pas vouloir le comprendre ! Maintenant le sang allait couler. C'était ce que voulait éviter Théobald, que des innocents qui s'étaient réfugier sous la houlette de cet homme autoproclamé juste pour pouvoir survivre soient d'autres victimes de toute cette folie ! Il était trop tard maintenant pour eux mais le nain et le shoanti devraient répondre de cela. Il cria pour alerter Fergus esseulé qui montait la garde en bas et qui courait maintenant le danger de voir une foule rappliquer de le rejoindre rapidement. « Grouille toi je vais te couvrir pendant que tu grimpes ou va avoir besoin de toi en haut ! »

Alors que l'alchimiste acquiesçait de la tête et attrapait l'une des cordes pour commencer la grimpette qu'il voulait rapide, comme les autres il s'aida de l'angle du mur qui lui donnerait des appuis non négligeables.

• Test de perception d'Abbaër : 1d20+11 donne [1] + 11 = 12
• Test d'escalade accélérée de Fergus : 1d20+1 donne [16] + 1 = 17
• Jet d'attaque à outrance d'Abbaër : 1d20+9 donne [11] + 9 = 20
• Dégâts potentiels (rapière + poison DD12) : 3d6+7 donne [10] + 7 = 17
• Sournoise (+4 de dégâts sanglants/round) : 4d6 donne [9] = 9
• Jet d'attaque à outrance d'Abbaër : 1d20+7 donne [17] + 7 = 24
• Dégâts potentiels (dague + poison DD12) : 1d4 donne [1] = 1
• Sournoise (+4 de dégâts sanglants/round) : 4d6 donne [14] = 14

Pas de placement d'Abbaër en M5 frappe en L4 s'il ne trouve pas l'empereur.

Alors que Fergus devait avoir entamé son ascension, il fallait tenter de gagner du temps, pour lui permettre de se mettre à l'abri. Lui non plus n'y était pour rien, il avait suivi le mouvement et se retrouvait maintenant à combattre et peut être verser le sang.
« Stop, vous ne savez pas ce que vous faites!! Et vous ne vous doutez pas de ce qu'il va se passer à l’intérieur de ce bâtiment. Par Iomedae et pour la survie de Korsova, baissez vos armes et retournez à votre patrouille!  ». Puis en désignant le sergent du doigt. « Sonnes le repli!! »

Puis l'inquisiteur fit un pas en avant (en N10) pour couvrir l'alchimiste.

Injonction sur le sergent, DD 16 vol.
Actif:Bouclier de la foi
Jugement de protection : +5 en CA au total

Modifié par un utilisateur lundi 21 juillet 2014 13:08:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Arlandeth examina un peu plus en détail les soi-disant œuvres de l'empereur. Non pas qu'il voulait en apprécier la teneur mais plutôt de savoir à quel genre de personne il allait devoir faire face. Une idée lui vint en tête alors que l'agitation extérieure se faisait toujours entendre. Si ces œuvres comptaient autant pour son auteur peut-être qu'il en avait fait certaines un peu plus exceptionnelle que d'autres.

je lance détection de la magie sur ce que je vois dans la pièce

• art de la magie éventuel : 1d20+11 donne [10] + 11 = 21

Arlandeth entra à son tour dans la salle puis s'avança vers les peintures. Un sentiment de dégoût l'emplit à la vue des scènes macabres qui y étaient dépeintes. Quel esprit torturé ou démentiel avait pu imaginer ces choses ? Il récita une courte prière pour révéler les auras magiques puis examina les environs… Se concentrant tout d'abord sur les peintures en question, il ne remarqua aucune trace de magie sur ces dernières.

Pendant ce temps-là, Peau-de-Pierre décida d'abandonner son poste devant la porte de sortie et de s'avancer près de l'autre porte. Il affermit sa prise sur son imposant marteau de guerre, prêt à défoncer l'huis… avant de voir qu'il y avait une clef dans la serrure de cette dernière. Il opta pour la solution plus douce qui consistait à tourner la clef puis à pousser la porte… révélant une petite salle crasseuse d'où s'échappa immédiatement une terrible puanteur âcre mêlant transpiration, urine et odeurs de peinture.

La petite salle était entièrement vide, à l'exception d'un vague matelas fait d'une botte de paille et d'un chevalet sur lequel reposait une peinture à moitié finie. Derrière le chevalet, dans le coin de la salle, on pouvait apercevoir plusieurs peintures lacérées.

Sur le tapis de paille, dans le fond de la salle, une silhouette recroquevillée sur elle-même geignait.

À l'intérieur de la chambre de l'Empereur, Abbaër scrutait les alentours en tentant de repérer le moindre bruit qui pourrait trahir la présence de l'Empereur, mais sans aucun succès… Peut-être était-ce partiellement à cause des bruits provenant de l'extérieur : les cris des gardes affectés par la bombe alchimique de Fergus et les ordres aboyés par les responsables qui traversaient désormais le terrain de jeu séparant les deux bâtiments.

Le garde qui reçut la fiole de Fergus de plein fouet fut grièvement blessé par les substances qui s'étaient mélangées et avaient réagi lors de l'impact. Ne demandant pas son reste, il se recula vers la tour de garde tout en tâtonnant. Le sergent, visiblement impressionné par les paroles de Théobald (paroles soutenues par un brin de magie) s'éloigna lui aussi, renonçant au combat pour le moment… mais l'inquisiteur savait que la magie qu'il venait d'utiliser avait une durée limitée…

Les trois gardes restant, quant à eux, s'avancèrent, hache de combat en main. Le plus proche parvint à s'approcher de Fergus pendant que les deux autres s'arrêtaient au niveau de Théobald. Fergus et Théobald furent tous les deux touchés par un de leurs attaquants.



De l'autre côté de la cour, une douzaine de sergents en armure s'apprêtaient à s'avancer en groupe vers l'inquisiteur et le prêtre, visiblement bien décidés à en découdre. Une voix fusait derrière eux : « Tuez-les ! Défendez-moi, mes fidèles soldats ! C'est votre Empereur bien aimé qui vous commande ! Vous êtes mon armée ! Vous êtes capables de terrasser n'importe quel intrus, de le réduire en pâté pour poissons-diables ! » Les paroles semblaient comme portées par une puissance magique…

Modifié par un utilisateur dimanche 27 juillet 2014 19:26:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'inquisiteur secoua la tête devant la réponse des gardes, il s'était douté de ce genre de réaction, et maintenant pour leur survie il allait devoir faire couler le sang de personnes qui ne savaient même pas pourquoi ils allaient mourir!!
Surtout qu'aux paroles de l'empereur, il était clair qu'il ne se trouvait pas ou les autres le cherchaient!!

Il jeta un air accusateur à l'alchimiste,«  tu peux me dire ce qu'on fait ici, alors que tout devait se passer dans la discrétion!! On se retrouve face au garde avec l'empereur qui leur balance des ordres de derrière!!
Va voir se qu'ils branlent la dedans, je garde la porte.  »

Théobald tenta de jeter un œil d’où venait la voix directive, tout en faisant une passe d'arme avec son épée longue.




Actif:Bouclier de la foi
Jugement de protection : +5 en CA au total

Modifié par un utilisateur lundi 28 juillet 2014 13:23:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Abbaer compris que l'empereur avait réussi à sortir c'était physiquement impossible en étant seulement invisible selon lui, il avait du utiliser certainement un sort de téléportation en plus. Le nain savait qu'il n'était plus temps de pavoiser maintenant, il allait falloir se battre et repousser les soldats de l'empereur qui se trouvait non seulement dans les tours de garde mais aussi qui allait peut-être arriver des maisons alentours. « Si tu veux sortir ces toiles en un seul morceau Laori, il va falloir d'abord reprendre le palais à notre compte et ne pas forcément penser à fuir ou alors gagner suffisamment de temps pour les sortir de leur cadre. Il est donc temps de prouver ce que tu vaux avec cette chaine comme arme et toi Peau-d'pierre de briser les os de ses chiens !!! Kar'Uz tu peux peut-être t'occuper de l'empereur grace à tes sorts ?!

Je reste pour le moment pour démonter les tableaux et récupérer les toiles, ainsi que les indices pouvant nous mettre sur la piste de Vencarlo et de l'ancien Sénéchal... c'est une tâche qui incombe au voleur non ? » Dit le nain dans un sourrire qui lui fit dévoiler une rangée de dents blanche impeccable qui ressortait d'autant plus aujourd'hui avec la lumière du sort d'Arlandeth. C'était dans le feu de l'action que le nain se sentait le mieux et c'était ici qu'ils allaient voir par sa réaction s'ils pouvaient compter sur cette femme où si elle allait dévoiler son vrai visage. Elle voulait les toiles et Salvator, elle pouvait avoir les premières sans soucis pour le reste s'était donnant donnant, il faudrait qu'elle se batte avec eux, soit pour reprendre l'île au tyran ce qui leur permettrait de faire venir le remède au voile sanglant, ainsi que des vivres qui devaient sérieusement manquer, soit pour fuir si la première possibilité s'évérait impossible à réaliser.

« Les toiles sont toutes à toi si tu nous aides à éliminer cet empereur fou. Je pense que Salvator ne verra pas d'inconvénients à te les céder. Il est temps de te battre prêtresse et de prouver ce que tu dis : qu'aujourd'hui nous sommes dans le même camps ! » Le nain était sincère et il comptait bien sur Arlandeth pour convaincre la disciple de Zon Kuthon de mettre à exécution ce qu'elle savait faire. Il alla décrocher l'un des tableaux pour montrer où il se situait dans l'invisible et pour prouver qu'il ferait de son côté ce qu'il avait dit et cela le plus proprement possible. Il comptait bien interroger également Scream dès qu'elle serait partie avec le shoanti...