Enfin, vous sortez de Vigil, et empruntez une route qui contourne la capitale pour aller vers l'ouest, approximativement en direction de Firrine. D'après votre carte, vous devrez suivre cette route le premier jour, puis elle se scindera en deux : la route principale continuera en direction de l'avant-poste fortifié, tandis qu'une route plus récente, construite sur le chemin emprunté par les troupes pour se rendre sur la frontière, bifurquera au nord-nord-ouest.

La journée s'annonce belle et ensoleillée, et les oiseaux chantent leur liesse. La petite grive vous suit en voletant au-dessus de vous. Sans le froid mordant de ce début de matinée, ce serait une journée parfaite pour se balader.

Vous vous éloignez de la ville, et découvrez, pour une partie d'entre vous, la campagne environnante. Elle se compose de plaines légèrement vallonnées et peu boisées, tandis que derrière vous sur votre droite, au nord, vous apercevez encore les montagnes affamées, dont vous vous éloignez peu à peu. Sur votre gauche, vous notez un petit village au loin, entouré de champs dans lesquels les paysans s'affairent déjà depuis l'aube.

Après quatre heures de marche et deux autres villages dépassés, la fatigue se fait ressentir et une pause devient nécessaire. Vous trouvez un petit bosquet de hêtres vous permettant de vous abriter un moment, le temps de prendre un repas frugal, avant de poursuivre votre route.

Le paysage en cette première journée change assez peu, et trois autres heures plus tard, alors que la luminosité commence doucement à baisser, la question du lieu où vous allez passer la nuit commence à poindre...

Je vous laisse vous organiser : ordre de marche en journée s'il y en a un (en colonne, en ligne, ou même en fer de lance si vous le voulez du moment où je sais qui se trouve où, et par rapport à qui, ça me va !), lieu choisi pour dormir la nuit, tours de garde si vous en faîtes... Ainsi que si vous dîtes ou faîtes quelque chose de spécial au cours de vos journées... Bref, faîtes-vous plaisir !

Modifié par un utilisateur dimanche 31 mai 2015 20:30:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

En fin de journée, Draegloth et Valentine se mettent en quête d'un endroit propice pour monter le camp, mais à priori ils n'ont guère de succès.
« Moi et Valentine, nous prendrons le 1er tour de garde, si vous n'y voyez pas d'inconvénients. J'en profiterais pour prier pour le succès de notre mission. Ensuite je réveillerais le suivant et j'irais dormir, mais Valentine n'ayant pas besoin de beaucoup de sommeil, elle pourra rester éveillée une bonne partie de la nuit. Ah oui, j'oubliais, s'il y a besoin d'eau je peux en créer à volonté. »

Modifié par un utilisateur vendredi 17 janvier 2014 13:06:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le premier soir, Sterenn accompagna Gringalet à la recherche d'un lieu propice pour que la petite troupe puisse passer la nuit sans encombre. Il fallait pour bien faire disposer d'un endroit à l'abri du vent. La présence de bois sec à proximité aiderait à faire du feu, ce qui serait un atout.

La militaire demanda à prendre le dernier tour de garde. Elle profita des petites heures très matinales pour observer les alentours, aidée par la petite grive qui ne la quittait plus d'une semelle. Elle invitait souvent l'oiseau à se poser sur son épaule et caressait son plumage.

Étonnée par la transformation de Gringalet et intriguée par ce qui pouvait bien se trouver sous la cape, elle lui demanda néanmoins s'il lui était possible de reprendre une apparence normale pour passer dans les villages, afin de ne pas effrayer les locaux. (Alcazar, peux-tu donner une idée de la taille de la chose, de sa forme et de ce qu'on aperçoit sous la cape?).

Le groupe avait emporté plusieurs kilos de rations de survie, qui correspondaient à deux jours de nourriture, mais il fallait garder celles-ci pour les cas d'urgence. La caporale expliqua donc à ses compagnons qu'il faudrait se ravitailler dans les villages rencontrés et chasser s'il n'y en avait pas sur la route. Dans ce dernier cas, plusieurs heures seraient peut-être nécessaire pour trouver de quoi se nourrir après chaque journée de marche, il fallait donc privilégier le ravitaillement dans les villages lorsque cela s’avérait possible.

En chemin une à deux heures par jour, lorsque les endroits traversés y étaient propices, Sterenn utilisait son habileté à survivre en pleine nature pour cueillir l'une ou l'autre chose utiles aux repas.

Vous l'aurez compris, l'une des préoccupations majeures de la caporale tourne autour de l'économie des rations de survie...

Modifié par un utilisateur vendredi 17 janvier 2014 17:05:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Moi si, même si je n'y voie pas au delà d'une vingtaine de mètre »(18m).

Grâces à vos efforts combinés, et une bonne intuition de Gringalet, vous trouvez au sommet d'une petite colline qui se trouve à une centaine de mètres de la route un petit bois vous permettant de vous protéger du vent et de faire un feu. Vous prenez toutes les précautions nécessaires, et vous mangez le fruit de vos récoltes de la journée. Rien de bien transcendant, mais les compétences de Sterenn et de Lars vous ont permis de trouver suffisamment de racines et plantes consommables pour vous sustenter, en accompagnement de deux rations de survie. Un gros lapin habillement chassé vous a permis de rajouter un peu de viande fraîche et de nourrir le chien.

Un test de survie DD10 permet de trouver de quoi manger pour 1 personne, +1 par 2 points au-dessus. La journée étant calme, je vous ai accordé un faire 10 basé sur votre plus haut score (Lars : +7 en survie), aidé de Sterenn (bonus d'aide de +2), ce qui fait 5 rations.
Avec cette méthode, vous vous déplacez à demi-vitesse. Je prend la moitié de la vitesse des chasseurs / cueilleurs puisque les gnomes n'y participent pas, soit 18km par jour. A cette vitesse, il vous faudra près de sept jours au lieu des cinq jours précédemment calculés pour arriver à votre première destination.

Vous organisez vos tours de garde, et la nuit se passe sans accroc. Le lendemain matin, vous avalez quelques restes de la veille, puis pliez votre campement pour vous remettre en route.

La journée est semblable à celle de la veille, si ce n'est que quelques nuages pointent à l'horizon. Pour l'instant, il ne semble pas devoir pleuvoir d'après vos estimations, mais il se peut que les choses changent au cours de la semaine.

En début de matinée, après seulement une heure de marche, vous apercevez au bas d'un vallon un village, le premier de la journée, et le troisième depuis le début de votre périple.

Pendant le trajet, Nexus s'accoutuma à chevaucher le chien qui lui servait de transport, riant aux éclats avec celui-ci... Les premiers temps, elle le laissa se mouvoir sans tirer sur les rênes. Observant avec malice le chien zigzaguer, libre de son propre chemin. Et ce même quand le groupe s'arrêtait pour les pauses, lorsque le chien bavait d'envie devant le casse-croûte de Jortok, grattant la jambe de celui-ci pour des morceaux de sandwich...
Le lendemain, en arrivant à la vue du village, le petite gnome tira sur la manche de Sterenn avec un air plutôt songeur....

« Est-ce que vos amis vous ont laissé un message ? Une route à suivre ?  »

Modifié par un utilisateur samedi 18 janvier 2014 14:21:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Quand le village fut en vu, gringalet reprit sa forme véritable, puis rangea le manteau, avant d'exposer son opinions :
« ça ne coûte rien de demander des infos, tout en faisant nos achat. »
Puis il se rapprocha de leur employeur, et parlant à voix basse, pour n'être entendu que de sterenn:

Estimant que son apparence, ainsi que la grande épé qu'il porte dans le dos, est sans doute la cause de la terreur des villageois, Jortok estime plus prudent de rester en retrait.