Comme Astrid pour le magicien, Dovvet ne trouva pas grand chose sur le corps de la jeune femme ce qui était plutôt étrange, on ne pouvait pas venir dans un coin aussi perdu et abandonné sans rien emmener. Ceux là paraissait aussi dépouillé qu'eux au sortir de l'antre des géants. Un mage aussi puissant ne pouvait pas voyager aussi léger... Le nain trouva tout de même dans un repli de son manteau deux fioles identiques aux liquides bleutées étiquetées : "soins"... Elle n'avait rien d'autre à part sa rapière... Elle était un eu trop grande pour Ank, il ne pourrait pas la manier efficacement ce qui était dommage car elle semblait pas mal.

Grimvat fouilla la pièce centrale du manoir, pour tomber près de la petite table ronde sur deux paillasses lancées à la va vite. A part cela rien de particulier, il ne trouva pas de clefs et dut mettre quelques coups d'épaule pour enfoncer la porte qui lui avait barrée le passage plus tôt. Elle ne résista pas longtemps aux assaut du nain le plus fort du groupe.

Branak avait déjà tout préparé et Dovvet n'eut qu'à changer de cheminée, sortir son briquet à silex pour faire prendre quelques amorces puis les morceaux de bois qu'il avait cassé et placé dans l'âtre avant de voir jaillir de petites flammes.

Grimvat recula instinctivement lorsque la jeune naine lui présenta le sceptre, comme s'il allait se bruler rien qu'en le regardant - « Non mais... » - Machinalement il se frotta la barbe avec la main. La magie lui évoquait de si terribles souvenirs...

Il aurait pu foudroyer la naine du regard devant son effronterie, mais devant son air si innocent ou inconscient, il voyait qu'elle n'avait en rien voulu faire du mal et que son intention n'était pas de se moquer de lui. Elle était sincère lorsqu'elle lui tendit l'objet afin d'avoir son avis. Aussi il y regarda de plus près. Sans le prendre dans les mains, il s'approcha en tout premier lieu pour voir l'ouvrage en lui même. Torag était le dieu des forgerons mais aussi des artisans et si celui qui avait fait ça était un fidèle alors le sceptre devait être une œuvre d'art. Étant donné qu'Astrid tenait le sceptre dans sa main sans qu'elle ne soit transformée sur place en un tas de cendres, c'était qu'il ne présentait à prime abord aucun danger. Sinon elle ne le lui aurait pas tendu, il en était persuadé. Il prit l'objet de façon un peu hésitante d'abord, puis fermement ensuite, le faisant tournoyer comme une masse d'arme afin d'en estimer son équilibre ou son potentiel d'arme de combat, puis i le regarda sous tous les angles afin de voir de quelle façon il avait été ouvragé, les matériaux, les ciselures, bref il l'examina à la loupe, non sans pousser de temps en temps des petits - « Hum ! » - d'appréciation ou d'insatisfaction suivant ce qu'il découvrait. Après une étude minutieuse, il donna son verdict à Astrid en lui rendant le sceptre.

• Artisan forgeron : 1d20+6 donne [5] + 6 = 11
• Estimation : 1d20+2 donne [1] + 2 = 3

Modifié par un modérateur samedi 17 mai 2014 10:33:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Grimvat ne parvint pas à estimer le sceptre c'était un bel objet, ça c'était certain ! En artisan avait du mettre plusieurs heures de travail pour réaliser l'objet mais le métal utilisé n'était que de l'acier poli donc il était difficile de mettre un prix là-dessus. Lui ne voyait que le potentiel de l'arme que ce sceptre pouvait représenter une masse légère qui devait peser dans les deux à trois kilos pour soixante centimètres de long. L'objet était tout de même un peu plus fragile et s'abîmerait si volontairement on cherchait le choc avec une autre arme. Dovvet ne put rien dire de plus... mais il remarqua des indications inscrites dans les entrelacs de la chevelure qui représentait le haut du sceptre. Il était indiqué : "Embrasse Lara".

Astrid commençait à consulter le grimoire. Il y avait du boulot et de la lecture. Il faudrait du temps pour déchiffrer l'ouvrage à la sorcière et encore il était évident qu'elle louperait certains d'entre eux qui seraient trop complexe pour elle.

• Propriétés particulières du sceptre : 1d100 donne [21] = 21

Modifié par un utilisateur dimanche 18 mai 2014 12:37:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorsque Dovvet embrassa le sceptre, celui-ci sembla scintiller un instant envoyant des petites particules magiques brillantes voleter autour de la tête de l'objet magique. Cela restait somme toute assez discret et il ne se passa rien d'autre si bien que le prêtre et ses compagnons tout autour se demandèrent si l'effet déclencheur ou le mot de commande n'était pas incomplet car l'effet magique semblait s'être arrêté après avoir bien commencé.

Alors qu'il renonçait pour lancer son sort nécessaire au décryptage des symboles hermétiques du grimoire, Dovvet se rendit compte qu'aucun son n'était sortit de sa bouche lorsqu'il avait prononcé sa formule alors que la lecture de la magie fonctionnait très bien et qu'il n'était pas muet pour autant... Le pouvoir du sceptre devait se trouver là !

Dans le grimoire Dovvet dénota que le nombre de sorts n'était pas très important mais Astrid trouverait certainement son bonheur si elle trouvait le moyen d'en faire des parchemins pour en tirer la quintessence magique et peut-être même Imgar également.trouverait de quoi transformer certain de ces sorts en formules. Après l'énumération et un peu de chaleur retrouvé. Il était temps de finir l'exploration du manoir, de savoir quoi faire de cette femme qui respirait encore et pour finir s'installer pour la nuit en partageant leurs rations de survie...

Sorts du grimoire de Rale :
• Niv 3 - Déplacement, Éclair.
  
• Niv 2 - Fou rire, Image imparfaite Rayon ardent et Sphère de feu
  
• Niv 1 - Charme personne, Décharge électrique, Image silencieuse, Projectile magique, Bouclier, Couleurs dansantes, Identification et Sommeil.
  
• Niv 0 - Hébètement, Choc, Manipulation à distance, Ouverture/fermeture et Son imaginaire.

Modifié par un utilisateur dimanche 18 mai 2014 16:39:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Oui tu as raison Ank. Finissons-en avec le rez qu'on puisse se reposer. Le temps que le feu réchauffe la pièce, on va ouvrir les dernières portes et fouiller partout; D'une part ça nous permettra de sécuriser l'endroit et d'une autre part peut-être de comprendre ce que cherchaient ces 3 là. D'ailleurs... La femme respire encore, c'est ça ? On peut sans doute faire quelque chose pour la sauver. On pourra l'interroger et la ramener à Nid-de-Faucon pour la confronter à Haken. J'aimerai bien savoir quel contentieux ils ont entre eux. Et puis je rechigne à exécuter une personne incapable de se défendre, plongé dans l'inconscience, même s'il s'agit de notre pire ennemi. Dov' tu penses pouvoir faire quelque chose ? »

« Bon sinon il reste deux portes à ouvrir. Celle du fond du couloir et celle près de l'escalier. Je vais commencer par celle-là, comme ça on ne sera pas loin les uns des autres, surtout si tu t'occupes de cette Belya, Dov'. Ank si tu n'as rien à faire, tu viens avec moi avec ton arc, tu es plutôt doué avec . J'ouvre et tu vises et je frappe avec le marteau s'il y a quelque chose quoi veut nous sauter dessus. Astrid, reste avec Dovvet, tu ne seras pas loin comme ça et Igmar si tu te sens encore vaillant, viens avec Ank et moi. Allez on ne mollit pas ! En avant ! » - Joignant le geste à la parole, il attendit que tout le monde se mette en place pour se positionner devant la porte près de l'escalier. Une zone qui avait vu un combat cauchemardesque et qui avait vu la mort de l'un d'entre eux. Prenant ue profonde inspiration, il ouvrit la porte sans hésiter, se mettant aussitôt sur la défensive tandis qu'il balayait la pièce du regard... Enfin si la porte voulait bien s'ouvrir, sinon il devrait y remédier à grands coups de hache encore une fois !

Le prêtre se rapprocha du corps étendu sur le plancher... Pour être certain que les blessures ne saignent plus, il incanta un sort de stabilisation pour éviter que l'état de la femme s'aggrave. Les autres se rassemblaient déjà autour de la porte arme au poing. Il lui faudrait une heure pour la remettre sur pied plus tôt s'il tentait de désinfecter et de panser ses blessures avec les moyens du bord... c'est à dire pas grand chose donc autant attendre pour le moment et ne rien aire d'autre.

« Je vais voir ce que je peux faire, si elle a arrêté de saigner elle sera réveillée dans une heure, deux maximum si elle a une constitution pas très solide ce qui m'étonnerait. D'ici là il faudra qu'on l'attache car elle pourrait se montrer dangereuse une fois réveillée. Fouillons cette pièce et faisons cela. »

Le prêtre se redressa et repositionna son bouclier puis saisit sa masse d'armes pour se tenir en appui et utiliser l'assistance mystique d'Astrid à bon escient au cas où se serait nécessaire... Il y avait toujours ces cris horribles qui revenaient en mémoire au nain et qui devaient bien sortir de quelque part... Si la théorie du nain était bonne des créatures pouvaient se trouver dans la parages.

Stabilisation sur Bélya.

Modifié par un utilisateur mercredi 21 mai 2014 14:41:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Grimvat commençait à se demander quelle demeure que c'était là. Une femme qui tombe malade et se meurt en un rien de temps, un mari qui éconduit tous ses serviteurs et brûle la maison avec lui dedans, une maison qui devient hantée par des bruits sinistres et qui a sans doute été pillée par les serviteurs avant de l'abandonner, un groupe maléfique qui vient fouiller les ruines et est prêt à la défendre au sacrifice de leur vie. Mais quels secrets cachait ce manoir ? Pourquoi intéressait-il autant Haken au point d'équiper un groupe complètement démuni et de l'envoyer ici ? Pourquoi toutes ces portes étaient-elles verrouillées, bloquées ou maintenant clouées depuis l'intérieur ? Tout clochait dans cette histoire et quand la raison devenait trop complexe, Grimvat faisait marcher les muscles, c'était trop compliqué pour lui, même s'il avait une petite érudition, qu'il savait lire et écrire, cela ne faisait pas de lui un sage.

Prenant sa hache il se recula d'un pas - « Bon pas la peine d'insister. Nous allons l'ouvrir comme toutes les autres. Le futur propriétaire n'aura qu'à changer les huisseries. Fallait nous donner les clés au lieu de nous opposer des portes qui ne s'ouvrent pas autrement qu'à coups de hache. Il nous faut du bois pour le feu de camp, je vais vous en faire du petit bois ! » - Il attaqua le battant à grands coups de hache à deux mains jusqu'à tout défoncer.

« Voilà autre chose, par Torag !!! Bon y'a pas le choix. La porte est encore condamnée donc ça peut pas sortir de là. Ceux qui génèrent ces cris ça doit pas être vivant. Je ne sais pas comment ça se combat, mais ça va pas être du gâteau et va falloir en parler entre nous. En attendant y'a c'te chose plante qui grimpe dans la cuisine. Faut pas la laisser s'étendre de partout sinon ça va être invivable. Il n'y a qu'une porte pour sortir de la cuisine, donc on peut l'attendre là. Allons nous positionner deux dans le couloir de chaque côté de la porte et un sur le seuil d'en face. » Ainsi dès qu'elle pointe le bout de ses lianes, on peut l'attaquer à trois. Il regarda rapidement ses compères nains et Grippli.

« Alors au corps à corps, Dovvet et Igmar chacun dans le couloir et moi sur le seuil d'en face. Ainsi je peut l'attaquer avant qu'elle passe le seuil de la cuisine. Astrid et Ank, je ne sais pas si les flèches et carreaux seront efficaces contre ça, mais une chose est sure, ça doit pas aimer le feu alors allez à la cheminée pour allumer des torches puis vous rappliquez l'un dans le couloir derrière celui qui sera au sud et l'autre derrière moi. On verra comment elle réagit à ça. Allez il n'y a pas de temps à perdre ! »

Montrant l'exemple, Grimvat rangea sa hache et reprit de nouveau son marteau de lucerne pour se diriger droit vers la porte qu'il avait défoncé plus tôt, celle qui l'avait obligé à faire un grand tour lorsque Astrid, Igmar et Branak s'étaient fait attaquer par le mage et la roublarde.

Modifié par un modérateur samedi 24 mai 2014 16:59:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ces hurlements étaient évidemment inhumains et à ce moment encore plus audibles. Astrid tenta de nouveau d’identifier la source de ces sons démoniaques. Elle déglutit bruyamment essayant de garder son calme et son sang-froid tandis que la présence de la plante dans la cuisine était maintenant évidente.

Elle ne comprit pas pourquoi Grimvat et surtout Dovvet cédaient de nouveau à une agitation immodérée et commençaient à détaler comme s'il étaient poursuivis par un dragon blanc. Il fallait réfléchir plus et envisager toutes les possibilités, mais cela semblait impossible avec les deux combattants qui se précipitaient déjà sur un ennemi inconnu. Elle hurla alors aussi fort que son cri perçant : « Stop ! Stop ! »

Continuant son discours pour ceux qui souhaitaient l'entendre, elle enchaîna : « Pourquoi rendez-vous cette situation plus anxiogène qu'elle ne l'est ?! Vous commencez à détruire cette porte et ne vous intéressez même pas à ce qu'il se trouve dedans. » Ce faisant, la sorcière et le petit dinosaure tentaient d'apercevoir, grâce à quelques œillades prudentes et bien placées, quelque chose à travers l'entaille faite par l'arme de Grim.

« Ce qu'il y a dans la cuisine est apparemment une plante, dénuée d'esprit et au mental quasi inexistant qui se meut aussi rapidement qu'un escargot. Ce n'est pas un danger imminent et votre réaction me semble disproportionnée. Je suis morte de trouille vraiment, mais ne faisons pas comme le combat catastrophique que nous venons d'avoir et ne nous précipitons pas. Cette plante arrivera d'ici quelques secondes voire minutes. Sa lenteur et vraisemblablement son point faible. Elle répond à ses instinct basiques donc si ce n'est la défense, c'est la faim. Et si elle est affamée, elle mangera n'importe quoi, y compris ce qui se trouve derrière cette porte.... »

« Si elle est si massive que cela, » elle regarda Ank pour qu'il confirme ses dires, « il faudrait peut être la canarder avant qu'elle ne touche l'un d'entre nous, elle est peut être empoisonnée, et l'entraîner par ici devant la porte, aux pieds des escaliers qu'elle ne pourra probablement pas gravir. Puis pourquoi pas affaiblir la porte avec, je ne sais pas, Imgar, tu n'as pas des bombes ou des explosifs, pour libérer le contenu de la pièce et offrir son repas à ce végétal rampant. »

Elle reprit sa respiration pour ne pas céder à la panique et conclut :« L'idée du repas est peut être saugrenue mais je suis persuadée qu'il faut entrainer cette plante dans un espace ouvert et non s'agglutiner. Je ne servirai à rien dans un couloir exigu et face à un végétal. Je resterai donc ici, quelle que soit la tactique adoptée par le groupe, au cas où surgisse un autre dément du clan du mage et de la roublarde. »

• Connaissances mystères (pour identifier les cris) : 1d20+7 donne [16] + 7 = 23
• Connaissances plans (pour identifier les cris) : 1d20+7 donne [13] + 7 = 20
• Perception Astrid (pour apercevoir le contenu de la pièce) : 1d20+4 donne [4] + 4 = 8
• Perception Fijas (pour aprecevoir et sentir la pièce) : 1d20+4 donne [4] + 4 = 8

Modifié par un modérateur dimanche 25 mai 2014 08:58:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sans s'arrêter de courir vers la porte, Grimvat répondit à la sorcière - « C'est une très bonne idée, Astrid, mais difficile à mettre en œuvre et surtout il y a beaucoup trop d'inconnues qui mettront le facteur chance en évidence. Je n'aime pas trop les choses aléatoires. La plante se déplace peut-être rapidement et il faut encore pas mal de temps avant de libérer ces choses derrière la porte. Ce qui signifie qu'il faudra sans doute se battre sur deux front, le premier pour retenir la plante et le second pour ouvrir la porte. Ensuite comment diriger la plante sur les monstres sans devoir faire les appâts, ce qui est beaucoup trop dangereux car l’appât peut servir de cible aux deux avant qu'ils ne se battent entre eux. Si on avait du temps pour préparer un tel plan, ça pourrait être efficace, mais là du temps on n'en a pas...

Pour l'instant, il n'y a qu'un petit trou dans la porte, les choses derrière ne sont pas prêtes de sortir, alors un problème à la fois et si la plante est volumineuse, la coincer dans le passage va grandement la handicaper. Par contre Ank tu es plus rapide qu'Igmar. Prends sa place si tu te sens de te battre au corps à corps. Igmar pourra nous soutenir avec ses bombes ! Si la plante arrive dans le couloir avant nous, alors pas le temps de se mettre en place. On tend l'embuscade à la porte du salon que j'ai défoncée. Un à droite de la porte, un autre à gauche, le dernier devant juste pour laisser la chose-plante faire un pas dans la pièce. Comme ça quelqu'un peut attaquer depuis le couloir en soutien et un autre derrière toujours en soutien. Allez il n'y a pas de temps à perdre ! »