Tel le ressac hypnotique de la mer caressant les côtes sablonneuses d'Osirion, Akin se laissait bercer par le brouhaha lointain des conversations de ses compagnons. Plus ou moins intense, il ne le gênait cependant aucunement dans l'étude des écrits qui remplissaient la bibliothèque. L'osiriannais avait regagné une autre époque, dans un autre lieu.

Même dans les bas-fonds du temple de Néthys, la chaleur sèche du désert l'enveloppait alors dans son cocon de bien-être. À l'ombre de gigantesques colonnes sculptées de hiéroglyphes géants, les papyrus garnissaient des rayonnages poussiéreux à perte de vue, du sol au plafond. Sa natte passée au-dessus de son épaule gauche effleurait le fragile parchemin étalé sur la table, devant lui, à peine lisible dans la lueur fixe des globes lumineux flottant au-dessus des nombreux pupitres chargés d'accueillir les érudits de passage. Son regard déchiffrait avec avidité l'antique écriture de ses ancêtres maternels. Tant de connaissances, engrangées par des générations et des générations de savants issus de cette civilisation millénaire, gisaient ici. Les mystères du monde, le sien propre ou évoluant sur des plans étrangers, se livraient à son esprit insatiable. Sa vie entière n'aurait pas suffi à ne serait-ce que survoler tous les sujets abordés dans ce temple de la magie. Akin se sentait tellement insignifiant et humble, à ce moment-là. Et proche de sa mère.

Comme maintenant. La sorcière avait amassé un vrai trésor dans son antre. Cela seul suffisait à lui attirer un certain respect de sa part. Avec compassion, il comprenait également qu'un tel savoir pouvait corrompre des âmes peu solides, conférant un sentiment de puissance suffisamment fort pour que son détenteur en oublie d'où il venait. La volonté de Nazhena était tendue vers un objectif malsain et elle restait son ennemie. Mais il ne pouvait s'empêcher de considérer que peut-être, en d'autres circonstances, elle aurait servi d'autres intérêts plus utiles à la communauté. Un beau gâchis ! Oui, tout ce pays est un foutu beau gâchis de vocations.

Insensible aux manigances plus matérielles de ses compagnons, concentré et ailleurs, Akin étudiait inlassablement les livres et parchemins, à la recherche d'informations pouvant servir à sceller le portail.

cape de résistance +1, amulette d'armure naturelle +1, anneau ?, baguette stalactite
détection de l'invisibilité depuis le round 5.11.

a main sur l'épaule de Kalt, Xoran vit la scène s'éloigner peu à peu. En quelques petites secondes le shoanti avait repris sa taille normale. Il était redevenu le titan à la peau d'ébène qui culminait au-dessus de tous ses compagnons.

Kalt ne chômait pas. L'huile répandue sur le coffre faisait son effet. Conscient qu'il allait être pénible de retirer les objets protégés par le coffre par l'interstice ouvert, il décida de s'attaquer au bois autour de la serrure. Faisant cela, il parvint à faire naître un certain jeu au niveau du couvercle. Xoran put y insérer une dague jusqu'à la garde, laquelle lui permit, grâce à plusieurs effets de levier, d'ouvrir ce satané coffre. À l'intérieur se trouvaient plusieurs objets parfaitement rangés : un sac à dos blanc et gris de la plus belle des factures, une robe ocre assez terne et sans le moindre intérêt en apparence, une paire de bottes en cuir tanné vraisemblablement confectionnées grâce à la peau et à la fourrure d'un loup ainsi qu'un coffret en fer long d'une trentaine de centimètres, noir et dépourvu de serrure. Si ce n'était le coffret, tous ces objets étaient magiques. Le premier nommé renfermait quant à lui plusieurs auras.


Nadya sourit aux paroles de son interlocuteur. Elle inspira, ferma les yeux puis les rouvrit en observant la Tour Pâle de la base au sommet.


« Autant de bonnes âmes réunies au même endroit ? Il faut croire que les dieux ont un dessein. Si ce ne sont eux, alors ce sont les Sorcières Blanches. Avez-vous décidé ce que vous allez faire une fois le portail vers votre pays fermé ? »


PJ, Tour Pâle, déplacements

Modifié par un utilisateur jeudi 9 avril 2015 11:57:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Ha haaa ! » Fit Xoran, ravi de reprendre enfin sa taille habituelle, « il était temps ! Je commençais à me demander si je n'allais pas demeurer comme ça pour de bon. Reste cette malédiction mais... Je verrai cela plus tard », acheva-t-il sur un ton plus sinistre.

« Bien, voyons ce que nous avons là ! » Une nouvelle fois, il incanta le sort de détection magique et s'agenouilla pour examiner les objets au fur et à mesure que Kalt les extirpait du coffre. Il avait envie de montrer au nain qu'il n'était pas qu'une montagne de muscles et qu'il connaissait lui aussi la magie... Même s'il était bien conscient que les connaissances et les pouvoirs du sorcier dépassaient de loin les siens propres.

Il ouvrit son esprit aux auras des trois objets récupérés, essayant de percer leurs mystères, mais dut rapidement se rendre à l'évidence : essayer de lire en eux revenait à essayer de lire un livre dans une langue inconnue. « Hum... » marmonna-t-il d'un air bougon en poussant les objets vers Kalt, « peut-être vaudrait-il mieux que tu essaies, toi... »

Il s'intéressa alors au petit coffre de fer, cherchant un moyen de l'ouvrir. Craignant toujours un mauvais tour de la part de la maîtresse des lieux, il manipula le coffret de façon à ce que les charnières soient face à lui.

• Art de la magie (sac à dos) : 1d20+6 donne [12] + 6 = 18
• Art de la magie (robe) : 1d20+6 donne [14] + 6 = 20
• Art de la magie (bottes) : 1d20+6 donne [4] + 6 = 10

Con 6, PV -12, Vig -3

Modifié par un utilisateur jeudi 9 avril 2015 11:26:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

onstatant que Xoran et Kalt s'occupaient des biens de Nazhena, Jairess retourna étudier auprès d'Akin. Les deux parcouraient du regard les divers ouvrages à la recherche d'un détail pouvant les mettre sur la voie. Le langage était parfois ésotérique mais les notes inscrites en marge étaient souvent précises et sans nul doute l'oeuvre d'un esprit éclairé.


Les analyses magiques allaient également bon train dans la réserve de Nazhena. Kalt détermina notamment la qualité extraordinaire du sac que Xoran avait extirpé du coffre. Celui-ci s'ouvrait sur un espace extra-dimensionnel ; un objet tel que les légendes en inventaient. Kalt plongea sa main dans le sac et en ressortit une pleine poignée de pièces de différents métaux. Il savait qu'il en contenait des milliers. Et malgré cela, il pesait à peine plus d'une dizaine de kilos. De son côté, Xoran ouvrit le coffret noir, méfiant. Sa méfiance, bien compréhensible après les épreuves endurées, fut cependant superflue : rien ne se produisit. Le titan à la peau d'ébène pouvait désormais observer son contenu, à savoir deux plumes, l'une chatoyante et charnue et l'autre vert sombre et noueuse ; une baguette bleu pâle, fine et évasée à son extrémité ; un anneau d'or massif orné d'un étonnant saphir vert. Tous ces objets émettaient des auras magiques.



Nadya hocha la tête pour marquer son assentiment.

« Oui, je me souviens. Vous avez rencontré Minuit Sombre, le ryttere. Un fidèle serviteur de la Reine des Sorcières saurait-il vous convaincre de mener à bien sa mission ? Et, si je puis me permettre, quelle est-elle ? »


La jeune femme montrait une attention toute particulière. Elle semblait avoir quelque chose en tête et ne menait vraisemblablement pas cette conversation pour le simple fait de faire passer le temps.

Dans le sac sans fond : 1412 po, 2254 pa et 3215 pcPJ, Tour Pâle, déplacements

Modifié par un utilisateur jeudi 9 avril 2015 21:10:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aergnaeroka attendait que ses camarades en finissent avec leurs diverses expérimentations et recherches magiques. Ses connaissances en ce domaine étaient quasi inexistantes et elle ne pouvait rien faire pour les aider qu'attendre qu'une direction soit donnée pour prendre piste et ouvrir le chemin...

Les objets passaient de main en main, chacun les examinant à son tour. Xoran faisait entière confiance à Kalt et ne s'intéressa qu'aux objets dont ce dernier, malgré tout son savoir, n'était pas parvenu à définir l'usage.

« Bah ! » Dit-il, « Nous pourrons toujours demander à cette tête folle d'Akin, il a l'air plutôt doué pour ce genre de chose. Et Jairess, aussi. Mais pour l'heure, nous devrions retourner dans la grande salle et terminer cette histoire de rituel. Je m'occupe de remplir ces fioles », dit-il en désignant l'atelier d'alchimie.

• Art de la magie (plume #1) : 1d20+6 donne [14] + 6 = 20
• Art de la magie (anneau) : 1d20+6 donne [18] + 6 = 24

Con 6, PV -12, Vig -3

Modifié par un utilisateur samedi 11 avril 2015 11:14:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Hmmm ? »

Lorsque Jairess l'interrompit dans ses recherches, le visage de l'osirianais s'assombrit. Il n'aimait guère être interrompu alors qu'il se trouvait si proche de sa Patronne. Qui plus est par une ex-alliée de ses ennemis. Akin se méfiait toujours des opportunistes qui retournaient aussi facilement leur veste que son interlocutrice. Des gens peu dignes de confiance, tout simplement.

Heureusement, la raison invoquée était la seule susceptible de se faire pardonner : la magie. Il écouta attentivement les explications de cette étonnante jeune femme. Ce bref conciliabule lui permit de jauger son propre intérêt pour leur art. Peut-être commençait-il à saisir la psychologie de Jairess. Lui-même, n'aurait-il pas céder aux sirènes de la connaissance et accepter de faire profile bas pour accéder à cette bibliothèque et le laboratoire d'alchimie attenant ? Se plonger à corps perdu dans les flux vivaces de la magie, les canaliser dans des objets de pouvoir, quelle plus belle ivresse ?!

Mariant à merveille une origine peu courante avec des talents magiques, Jairess serait sans aucun doute un sujet d'étude aussi intéressant que Xoran. Il était en tout cas avide de découvrir son histoire et ses accointances avec Le sujet. Oui, il pourrait peut-être lui faire confiance sur Ce sujet pour les rapprocher.

« Merci de partager tout cela avec moi. Ainsi, ton sort va suffisamment perturber le lien entre les deux villages pour briser le portail. Grandiose et fascinant. Écoute, je joindrai ma volonté à la tienne, dans nos prières simultanées à nos deux divines maîtresses. Mon pouvoir t'enrobera de toute mon âme pour protéger au mieux ta concentration au cours de ton invocation. »

L'inquisiteur de Néthys entreprit à son tour de partager ses propres trouvailles. Mais il sentit rapidement que Jairess en avait autant saisi que lui-même sur le phénomène éblouissant qu'il ne se serait pas lassé de contempler en d'autres circonstances.

Leurs recherches achevées, il serait prêt à aider la sylphe.

cape de résistance +1, amulette d'armure naturelle +1, anneau ?, baguette stalactite
détection de l'invisibilité depuis le round 5.11.

adya continuait à regarder Ortog, appréciant ses explications posées et ingurgitant avec attention chacun de ses mots.« Un mal pour un bien si je comprends bien ? Ou pour un moindre mal tout ou moins... Soit. Je suis pragmatique et c'est là une philosophie que j'entends tout à fait. » La jeune femme marqua une courte pause puis reprit : « Vous allez vraisemblablement devoir aller à Trône-Blanc si vous voulez récupérer la légendaire Hutte Dansante de la Reine des Sorcières... la route sera dangereuse et vous serez peut-être attendus après les événements d'aujourd'hui mais je suis sûre que vous saurez y survivre. En revanche, vous l'ignorez peut-être mais pénétrer Trône-Blanc n'est pas une mince affaire, surtout pour des étrangers tels que vous... Écoutez, je vais devoir quitter Waldsby pour des raisons évidentes et je pense pouvoir vous aider. Une de mes connaissances, non loin de la capitale, est l'homme qu'il vous faut rencontrer afin de rendre cela possible. Reposons nous quelques jours à Waldsby, cachés aux yeux de tous, puis laissez moi vous guider jusqu'à lui. J'avais confiance en vos motivations mais votre bravoure et vos exploits me donnent l'espoir ; votre cause mérite les risques encourus. Alors réfléchissez-y et donnez moi votre sentiment. »

Ortog discuta encore quelques minutes avec Nadya avant de remonter dans la salle du rituel.





ne fois les possessions de Nazhena récupérées, les aventuriers rejoignirent Jairess et Akin dans la salle du rituel. Kalt se joignit à eux afin de déterminer ce qui leur avait fait défaut lors de leur précédente tentative d'interruption du rituel. Ses deux compagnons lui expliquèrent leur découverte, à savoir que Nazhena avait utilisé une étrange singularité liant les villes de Waldsby et Heldren afin de renforcer le rituel. Appelée ligne d'alignement situationnel, cette singularité expliquait notamment les ressemblances frappantes entre les deux villes. Celle-ci étant ancrée profondément dans Golarion il serait bien difficile à un mortel de la supprimer. Mais il suffisait, grâce à une énergie magique bien utilisée, de briser légèrement l'alignement de la magie liant les portails pour qu'elle ne profitât plus du renforcement magique dû à la ligne d'alignement situationnel. Alors les portails perdraient instantanément leur pouvoir.

Après encore quelques dizaines de minutes de recherche, le groupe se sentait prêt pour une nouvelle tentative. Épaulée par Kalt et Akin, Jairess se positionna face au globe, à la perpendiculaire de la ligne d'alignement situationnel. Elle déversa son énergie magique en direction de Waldsby sur le globe en lévitation. L'image du globe tangua. Les lignes d'énergie crépitèrent. La belle sylphe maintint sa pression sur le rituel. Tel un aimant, la ligne d'alignement situationnel attirait et conduisait l'énergie magique. Après de longues secondes d'efforts, elle parvint néanmoins à l'en décaler d'à peine un petit degré. L'énergie magique reliant les deux portails disparut instantanément du globe. Les aventuriers comprirent qu'ils avaient là réussi leur mission première car il ne faisait pas l'ombre d'un doute : le portail de l'Hiver n'existait plus dans le Bois Frontière. Le globe lui était toujours là, comme les nombreuses autres ligne d'énergie qu'il représentait.

Jairess était encore haletante suite à l'effort intense, les mains sur les genoux, lorsqu'un phénomène étrange se produisit. Elle vit les ombres de ses nouveaux compagnons onduler puis se déformer. Eux-mêmes eurent une désagréable sensation lorsqu'il découvrirent le phénomène. Puis une petite partie d'eux-même les quitta : leurs ombres qui peu à peu avaient pris les traits de celle d'un cavalier se dirigèrent de concert vers la sylphe. Elles pénétrèrent son corps sans qu'elle ne pût rien faire si ce n'est poser un genou à terre suite choc du traumatisme ressenti. Chacun retrouva son ombre. Jairess quant à elle sentait une présence insolite en son sein. Celle-ci était inquiétante mais, la surprise passée, elle comprit que son âme avait été renforcée par cette intrusion. Mais à quel prix ? La présence était là, bienveillante pour le moment, mais Jairess ne doutait pas qu'elle saurait exercer une pression sur son être si d'aventure ses agissements ne s'alignaient pas sur sa volonté.


Deux cents kilomètres au Nord-Ouest...

Nazhena déboula dans la salle du trône telle une furie. Deux pas plus loin, elle avait déjà contenu sa colère sous le regard glacial de son arrière arrière grand-mère. La Reine n'était que très peu présente ces derniers temps et sa patience, déjà bien modeste en règle général, était au plus bas. Nazhena ne pouvait confronter cette dernière. Elles étaient toutes les deux de grandes et belles jadwigas. Elles arboraient, du haut de la morgue de leur noblesse, une beauté pure, presque parfaite, et qui pouvait déranger les esthètes à la recherche de l'insolite. Malgré cela, Elvanna, hiératique, reine du Royaume de l'Éternel Hiver depuis cent ans et versée dans l'Art à un niveau que sa descendante n'effleurait même pas, surpassait celle-ci en perfection jadwiga. Elle était la fille de Baba Yaga et aucun sang ulfe n'était venu corrompre sa lignée. Cela était différent en ce qui concernait Nazhena. Une fois à quelques pas du trône, cette dernière attendait que sa Reine l'enjoigne à parler :



« La Tour Pâle est tombée. Des étrangers l'ont prise d'assaut et ont brisé le rituel ! Laissez moi les châtier. »



Peut-être Elvanna avait-elle été ébranlée par cette nouvelle mais aucune émotion ne parcourut son visage de glace. Le menton levé, elle posa son regard de Reine sur Nazhena :


« Il est dommageable que tu n'aies pas su mettre en place les défenses appropriées. Mais tu vas rester ici et poursuivre ce pour quoi je t'ai fait mander. Je n'ai pas le temps de m'occuper de cette maudite Hutte et l'état du marché nécessite ta présence ainsi que ta totale implication. Nous rouvrirons ce portail plus tard. »



« Mais ils sont venus depuis le Taldor et je pense qu'ils ont rencontré Minuit Sombre ; ils projettent peut-être de poursuivre leur chemin jusqu'à Trône-Blanc. »



« Eh bien attends les donc ici. S'ils ont cette présomption, tu as intérêt à ne pas échouer. Je n'accepterai pas que tu me déçoives à nouveau. » Montrant sa lassitude la Reine interrompit là l'échange alors que Nazhena s'apprêtait à répondre. « Il suffit maintenant. Le rituel me prend tout mon temps et beaucoup d'énergie. Je ne reviens pas ici pour écouter tes jérémiades au sujet de détails. Tu feras comme je viens de te dire. Tu peux disposer. »

Nazhena se retira donc. Elle venait d'afficher suffisamment de faiblesses lors des dernières secondes pour contenir ses larmes alors qu'elle quittait la salle du trône. Elle s'en voulait de ressentir pareille tristesse. Elle était persuadée que Radosek était mort et devait se rendre à l'évidence : elle aimait cet homme. Comment avait-elle pu se laisser ainsi entraver par un tel sentiment ? Et comment avait-elle pu nourrir pareille inclination pour un taldorien ? Il n'avait aucun avenir et n'aurait jamais pu s'afficher aux côtés de Nazhena sans qu'elle n'en éprouvât une profonde honte. Mais tel avait été le mauvais tour que lui avait joué le destin. Il avait pourtant aujourd'hui fait pire en lui retirant l'être aimé. Maintenant qu'elle était dans sa chambre, la terrible Sorcière Blanche se laissa aller et pleura. Ses larmes coulaient, chaudes au contact de sa peau. Ceux qui pensaient que toutes les Sorcières Blanches pleuraient des larmes de glace avaient tort mais elle ne comptait pas les détromper. La seule chose qui lui importait en cet instant, c'était de venger le seul être qu'elle ait jamais chéri, Radosek Pavril.

Les Héros de Heldren s'étaient créés un ennemi éternel. Sûrement imaginaient-ils que les Sorcières Blanches les traqueraient mais ils ne pouvaient envisager que les foudres d'une femme amoureuse les attendaient. Elvanna, quant à elle, négligeait la menace qu'ils représentaient et cela allait s'avérer être sa perte. Mais avant cela, il leur faudrait survivre à maints périls et affronter les hivers de pays si éloignés qu'ils n'en avaient jamais entendu parler.

PJ, Tour Pâle, déplacements

Modifié par un utilisateur dimanche 12 avril 2015 23:46:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ortog n'avait pas réellement besoin de réfléchir à la proposition de le jeune femme. Il demanderait quand même leur avis à ses compagnons, mais il ne doutait guère de leur réponse. « Je comprends entièrement vos motivations et ne peux que vous encourager dans cette voie. La liberté est une chose qui n'a pas de prix. Pour l'heure, je vais rejoindre les autres pour voir où ils en sont. »

Traversant à nouveau les trois portails de glace, le paladin arriva en plein rituel. Il n'eut aucun besoin d'explication pour ressentir le succès de leur entreprise.

Puis, la sorcière fut assaillie par le cavalier noir comme ils l'avaient tous été. « Oui, Xoran dit vrai ! Tu partages à présent notre destinée ainsi que nos buts. »



BM privée. Marcher dans la neige.