Grarok écoute Kwava et tourne de nouveau son regard vers la "mégère", soupesant le sac d'or qu'elle leur avait donné.
« En fait de "parler d'une affaire importante", il s'agissait juste de faire votre connaissance et que vous payiez votre place pour rejoindre notre compagnie ... c'est bien affligeant ...
 »
Grarok soupèse à nouveau la bourse, son regard allant de Kwava à la magicienne, plusieurs fois.

« Kwava, c'était un honneur et un privilège de faire ta connaissance et de mettre en échec Dépora ensemble. J'espère que nos routes se croiseront de nouveau et que le conseil puisse reconnaître à ses justes titres la réalité de tes compétences. Que les dieux te protègent.
Quand à vous, madame, on n'a pas attendu de faire votre connaissance, ni de prendre la mesure de votre proposition bassement mercantile pour nous équiper et nous préparer à rejoindre le coude du diable. Il est donc évident que nous allons sur cette île pour poursuivre l'oeuvre que l'on a commencé à Port-Enigme. La menace que font peser les drows sur Golarion est suffisante pour que l'on puisse s'accomoder de caractères fort peu sympathiques de prime abord, surtout si nos compagnons de combat se voient dans l'obligation de se retirer.
Toutes les compétences sont les bienvenues pour renforcer notre puissance de feu contre ces abominations des ténèbres.
Notre haine commune de nos adversaires devraient être le ciment suffisant pour nous supporter et travailler ensemble, faute de réels atomes crochus.

Sur ce, maintenant que cette discussion - qui n'en est pas une, à ma grande déception - arrive à sa conclusion, on va pouvoir faire honneur à cette table !
T'avais raison, Doua, fort sympathique, cette grande dame ! Je regrette juste que FineSight ne soit pas des nôtres pour l'instant. J'aurai bien aimé savoir comment il se serait comportée avec notre nouvelle "amie" »
Dans la foulée, Grarok commence à dévorer sans délicatesse les mets à leur disposition sur la table.

Doua avait écouté en silence mais non sans prendre un certain plaisir à la discussion, enfin plutôt à l’échange de piques acerbes entre son ami nain et sa compatriote.

Alors que Grarok et leur hôte elfe avait terminé et tout en effectuant un signe de la tête à Kawa, Doua émit un sifflement d’admiration : « Roootudjuuu… Madame Zelphym, je dois admettre que je suis très impressionné et je ne peux que m’incliner devant vous… il esquisse une révérence… vous êtes encore plus antipathique et désagréable que je ne le suis ! Et je pensais pourtant avoir mis la barre très haute ! Hormis notre physiologie et apparence physique, sachez que nous avons d’autres points communs. Je n’apprécie guère autrui, par conséquent je ne vous aime pas ! Actuellement, je ne tolère que la compagnie contre-nature de mes petits compagnons ici présents. Cependant, je pense que vous me serez utile et c’est une raison suffisante pour que je m’accommode. En effet, Finesight ne pourra que se réjouir de constater qu’il y a bien pire que ma personne et il ne manquera pas, du moins je n’en doute pas effectuant un clin d’œil complice à Grarok , de vous le faire savoir ! Je me réjouis de ne plus être sa principale raison de complaintes. Cela permettra de me soulager un peu de son poids et de… son imposante présence. Je vous dis donc merci !  » finit-il avec un grand sourire et saisissant la main de la magicienne pour lui faire un baisemain.
Il s’assit alors à table et commença à discuter avec les deux frères ignorant complètement leur hôte.

Lorsque le capitaine, par politesse, leur demanda s’ils avaient des questions. Doua leva à peine les yeux pour signifier qu’il en avait pas dans l’immédiat.

@tous: ai profité pour mettre au propre le butin.

Zelphym se tourna vers Doua et exposa d'un ton neutre :

« Dans ce cas c'est parfait puisque je ne cherche nullement votre affection mais seulement à remplir ma mission. Donc je m’accommoderai également de votre présence...  »

Puis elle retira sa main d'un geste vif comme un pansement que l'on arrache. Elle enchaina ensuite avec lassitude vers Grarok :

« Si ces dispositions mercantiles de la part du conseil vous incommode tant vous pouvez me rendre la bourse... Je suis sûr que l'ordre pourra le donner à d'autres sans aucun soucis... problème régler donc?  »

Elle tendit la main.

Modifié par un modérateur jeudi 3 septembre 2015 14:31:45(UTC)  | Raison: erreur url

Face à la dernière intervention de l'elfe, Grarok lui rebalance sur la table, face à elle, la bourse de 400 pièces d'or, avec mépris :
« Nous ne sommes pas des mercenaires, encore moins vos larbins. Voici les pièces du conseil. En plus de vous démontrer que notre implication dans cette quête n'est pas mercantile, cela vous obligera à gagner notre respect et votre place au sein de notre compagnie, plutôt que de vous croire tout permis, sous prétexte d'avoir acheter votre place pour vous joindre à nous.
Problème réglé.

J'espère que vos compétences sont à la hauteur de votre désobligeance »

Modifié par un utilisateur jeudi 15 janvier 2015 13:00:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Josper se redressa et ouvrit la porte.

« - Ma cabine est à votre disposition pour la nuit. Vous pouvez y dormir ou n'importe où ailleurs sur le bateau, tant que vous gênez pas. Je vais m'assurer des préparatifs de notre départ. »

Et il referma la porte derrière lui, laissant ses hôtes à leur dîners, leurs réflexions et leurs mauvais ondes.

******************************

La nuit fut courte mais calme.
Du moins aussi calme que possible pour un bateau amarré dans un port où les quais promettent milles et une distractions pour les marins ayant passés de longues périodes en mer. Malgré les éclats de voix et le doux roulis du navire bercé par les vagues, aucun incident ne vient troubler le repos de l'équipe d'expédition et c'est le martèlement des pas sur le pont et les ordres hurlés par Josper qui les réveillent, l'aube commençant tout juste à poindre.
Le bateau était entrain de quitter Port-Enigme, l'expédition du Gobelin Doré officiellement dans la course.

La seule chose intéressante à faire pour les voyageurs sur un navire, c'est d'admirer la vue et ne pas gêner les gens qui travaillent. C'est pour cela que les aventuriers passent les cinq heures que nécessite le trajet sur le pont en compagnie du capitaine, qui se fait un plaisir de leur faire passer le temps en contant ses nombreuses traversées.
Mais au fur et à mesure que le navire s'approche de l'île, sa conversation se tarit et ses traits se durcissent par la concentration. Comme s'il redoutait la destination à atteindre.
Mais rien ne vient troubler le voyage, et après quelques heures le groupe voit émerger de l'horizon une petite étendue de terre couverte d'arbre.

Le capitaine s'adresse alors au groupe d'une voix nerveuse :

« - Nous sommes entrain d'arriver par le Nord-Ouest de l'île, nous allons en faire le tour pour que vous sachiez à quoi vous avez à faire avant que je vous dépose au port. »

L'île boisée semble pourtant très calme alors que le bateau s'approche et ne présente aucun signe de vie. Une corniche basse forme une épine dorsale qui court sur toute sa longueur et l'on peut voir un mince panache de fumée s'élevait au somme de la crête (E). Ses pentes sont couvertes d'une épaisse forêt et ses rivages offrent bien peu d'endroits sûrs pour jeter l'ancre.
Le navire commence donc par passer par la pointe Ouest où l'on peut apercevoir un tas de décombres (C) que Josper présente comme un ancien phare qui tenait encore à peu près debout la dernière fois qu'il est passé avec le Nuage Volant et qui visiblement n'a pas resisté aux derniers évènements. Puis alors qu'ils longent "le creux" du coude, il pointe du doigt un bâtiment émergeant des arbres (B) expliquant qu'il s'agit de la tour de guet de Flammesorcière, l'ancienne colonie de l'île. Mais au lieu de continuer à longer l'île, le capitaine donne des ordres pour repartir vers le large, expliquant qu'ils préfèrent éviter de trop s'approcher des cavernes marines (G) car une histoire raconte qu'elles seraient la demeure d'une terrible sirène. Fait ou légende ? Josper préfère que ce soit quelqu'un d'autre qui le vérifie un jour. Enfin, il désigne un grand phare de pierre (F), dernier lieu digne d'intérêt avant leur arrivée au port (A).

Mais alors que Nuage Volant négociait le dernier virage avant de remonter vers le Nord-Ouest, une scène dramatique s'offrent à leurs yeux.
Un immense cratère (D) large de dizaines de mètres creuse les pentes Nord-Est de l'île, entouré d'une ceinture irrégulière d'arbres calcinés couchés par le souffle de l'impact. Le choc a été d'une violence inouïe.



Le capitaine, livide se tourne alors vers eux :
« - Il est hors de question que je jette l'ancre plus d'une heure près de cette île maudite !
Je vous dépose et je repars aussi sec. Dîtes-moi quand est ce que vous souhaitez que je passe vous reprendre ! »

Doua comme tout ses compagnons regardait le cratère.
A la remarque de Zelphym, il sourit. Décidément, elle était aussi sympathique qu’une porte de grange et très altruiste dans son antipathie : le pauvre capitaine allait être bien heureux de s’en débarrasser…
Hormis la manière, il fallait cependant admettre qu’elle avait raison : le port était probablement le meilleur endroit pour commencer.

Zelphym ne fit pas attention à l'air agressif du capitaine mais ce concentra sur la lumière et sa provenance exacte


Premier jet pour savoir si la lumière et d'origine magique. Si oui quel type de sort. Le deuxième pour savoir un peu mieux la localisation.

Modifié par un modérateur jeudi 3 septembre 2015 14:32:15(UTC)  | Raison: erreur url

« Vous pouvez approchez ! Mais on est bien d'accord qu'aucune arme n'est sortie et qu'aucun geste belliqueux ne sera toléré ! Est-ce que Manteau d'Or est parmi vous ? Qu'il approche le premier ! »

Ne s'attendant pas à quoi s'attendre, Grarok enfile son bouclier et empoigne son marteau

Alors qu'il avait entendu l'appel, Doua ne put s'empêcher d'avoir un doute... Il prit son arc et se positionna à coté de Dwimbar à qui, il murmura : « Damned, j'aurais peut-être dû être plus concentré par le discours de Samaritha que par ses courbes... Tu te souviens toi de qui est composé l'expédition du marteau d'or? »

Zelphym regarda le capitaine. Finalement malgré la peur il avait encore le sens des affaires... à vomir... Puis l’elfe s'avança vers l'expédition du manteau d'or :

« Pourquoi êtes vous si pressez de partir d'ici? Finalement il n'y a pas de métal céleste? »

Modifié par un modérateur jeudi 3 septembre 2015 14:32:35(UTC)  | Raison: erreur url